samedi 26 mars 2016

BLANC

Ecrire des acrostiches à partir du mot blanc.


Blanche demeure la page étalée sur le bureau
Lorsque l’imagination fait défaut.
Alors, que diable, secoue-toi donc !
Noire est l’encre que ta plume attend
Comme si souvent auparavant.

Emmanuel

Blanc… immaculé, ou mâtiné de bleu…
Lumineux, ô combien, sous l’éclat du soleil,
Au milieu de l’azur et sur les champs de neige.
Nudité, pureté, retour aux sources, éternel :
C’est la magie du blanc.

Françoise


Blanche est la fleur de mon orchidée
L’ombre de mon auvent la protège
A la regarder, je sens le plaisir
Naître en moi et surgir l’énergie
Comme un symbole de vie.

Marie-Thérèse

Blancs comme neige :
Les cheveux, le lit, les murs, le plafond,
Ancrés dans les pages non écrites ;
Nuits de soleils ardents :
Candeur du traquenard onirique.

Marie-Christine

Blancheur immaculée répandue sur le sol,
La neige a recouvert la misère des autres jours,
Avec légèreté et de façon uniforme.
Nul ne peut plus voir la triste réalité
Cachée sous ce poudreux manteau éphémère.

Paulette

Blanche peur
Livides, épouvantés,
Ah, les barbares, ils ont osé !
Non, ce n’est pas possible !
C’est malheureusement vrai.

Josiane
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Blanche sera la neige

lundi 21 mars 2016

TEXTE EN "BA"

Ecrire un texte où figure le maximum de mots comportant la syllabe BA
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Baba Yaga quitta sa cabane, prit son cabas, enfourcha son balai et sans badiner, traversa la Russie d’Abakan à la mer de Barentz pour le sabbat.
Elle avisa d’abord un baleineau fort ébahi et à l’air abattu. La sorcière balaya du regard plusieurs bateaux de pêcheurs bavards ; certains sous l’effet de l’ébriété se tabassaient et brillaient par leur balourdise.
Au point de rassemblement habituel, vers une isba, Baba Yaga, rencontra une marchande : une babouchka très baba cool vêtue d’une robe à falbalas et au gabarit effrayant.
Elle proposa à la cliente, à des prix imbattables, des babas, des pêches Melba qui lui firent oublier les rutabagas.
Malgré son habituel babil, la sorcière en bafouilla tout en faisant moult libations à Bacchus en se pourléchant les babines.
Inopinément, une violente tempête de neige s’abattit sur la contrée, la sorcière, bavant de rage dut débarrasser le tapis, battre en retraite, sous un vaste aucuba ; elle crut entendre, dans un autre univers, le son d’une balalaïka et d’un tuba, c’était sans doute une hallucination.
Elle enjamba un fossé, perdit son balai, qui la tirait d’embarras : finie à jamais la vie de sybarite et les bacchanales. Elle s’évapora.

Marie-Christine
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Sur l’albatros qui bat des ailes, Baptiste et Baptistin de Bavière, se baladent sans bagage. De Bazoches aux Bahamas, ils volent. En-bas, dans la mer balafrée des lignes de bateaux, s’ébattent des baleines et leurs baleineaux, puis un ballet de barracudas batifolent et disparaissent. Ballotés et battus par la bise, nos bateleurs survolent alors Cuba et les voilà bientôt en Alabama. Sous les bananiers, Babette au bagout ébahissant, bavarde et baragouine tout en cuisant sur des baguettes, des abats à la badiane et des pibales au basilic, son baril d’huile à côté, près d’un baquet. Pas de bahut pour ranger ! Quel bazar ! Basile, un libanais balaise et bien baraqué, porte à son doigt, cette grosse bague balinaise qu’il déroba à un baron. Il a abattu un cocotier et s’est débarrassé des noix dans la bassine. Maintenant, sous la che tel un baba-cool, il se balance dans son hamac en rabane, son basset couché près d’une barrique. Pas de tisse ni de timent, pas même une grande baraque! Pas non plus de barrage, de barricade ou de barrière ! Seul, la gabarre et le petit cabanon ti près du bayou où croassent les batraciens baveurs et où, comme des babiroussas, se vautrent les cochons fouineurs. Là-bas, sur une pierre tombale, peut-être tribale, résonne le son des

samedi 12 mars 2016

LA SOLIDARITÉ, CA EXISTE !

Calais, mars 2016, devant l’école du Haut des Dunes.

Le manteau gris

Sous le ciel bas
Et une pluie froide
Petite fille
Que tu es jolie
Dans ton manteau gris
Entre ornières et flaques d’eau
Tu joues à la marelle
Soudain, un rai de lumière espiègle
Transforme l’une d’entre elles en miroir
Et voilà que le galon rouge du manteau gris
Saute et danse au milieu des boucles noires et du sourire retrouvé
Tu as bien chaud maintenant
Petite fille… Joue encore et encore,
Profite bien de ce manteau précieux
C’est celui de la solidarité.

Françoise
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La solidarité existe -telle ? Oui, et au niveau national  on peut le constater au travers des médias lorsque des événements tragiques surviennent. Car c'est bien dans ces moments qu'elle se manifeste. Ce fut le cas lors des attentats où on a  vu un immense mouvement de solidarité s'exprimer, y compris au plan mondial où on a pu voir des villes étrangères arborer les couleurs de la France. On le voit également avec tous ces migrants qui fuient la guerre et les atrocités dans leur pays, pour essayer de trouver un endroit où continuer à vivre, certaines personnes leur viennent en aide même si leur situation est loin d'être réglée.
Mais autour de nous, sur un plan plus personnel, qu'en est-il de la solidarité....  Il me semble qu'on vit dans un monde d'individualisme où chacun ne vit que pour soi, oubliant ceux qui les entourent.
Pour ma part, j'ai perdu mon époux de façon brutale et, à ce moment là, j'ai entendu beaucoup de personnes me dire «ne t'inquiète pas, je suis là». Mais dans les faits on constate tout à fait le contraire, le désert se creuse autour de vous, vous êtes seule et bien seule, les gens reprennent le cours de leur vie, les gens malheureux ne les intéressent pas, pire, ils vous fuient, c'est du moins ce qu'on ressent.