samedi 28 janvier 2017

LOGORALLYES IMPROMPTUS

10' pour écrire avec 7 mots imposés !
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Piailler – confiture – hôtelier – tricolore – chaussette – crocheter - spasme

La confiture dégouline le long des bavettes jusqu’aux chaussettes. Et j’entends déjà tante Yvonne, dans sa blouse tricolore, piailler. Elle lâcha dans un spasme son ouvrage qu’elle était en train de crocheter, assise près de la cheminée dans une bergeronnette venant d’un complexe hôtelier.

Claudine

Faillite – gratter – créativité – requin – miroiter – paradis – serviette

Dans la boutique de Mélanie, championne de créativité, se trouvent un bric-à-brac, véritable paradis. Ici miroitent des bijoux à la lumière d’un verre, là une serviette et des images de requin, même du poil à gratter ! Malheureusement, elle a fait faillite et la boutique sera fermée.

Marie-Thérèse

Colza – frileux – tinter – intrépide – enjamber – ciment - baguette

Par un matin frileux, intrépide, j’enjambai la dalle recouverte de ciment encore frais pour aller acheter une baguette de pain, de l’huile de colza et du lait. Une chute imprévue fit tinter, sans les casser, les bouteilles dans mon sac.

Françoise

Robinet – renvoyer – hôtelier – émouvoir – mine – veuve - bousculade

L’hôtelier, surpris par la bousculade devant son établissement, ferme le robinet de l’évier où il était occupé et fait une triste mine : l’heure est grave car il vient de renvoyer sans s’émouvoir son employée, une jeune veuve du village.

Paulette

Envelopper – bousculade – plaisanterie – yaourt – permis - sirocco

Ce n’était pas une plaisanterie. Le jour du permis de conduire, le vent brûlant du Sahara, le sirocco, souleva une tempête de sable, enveloppant le véhicule, martelant le pare-brise, réduisant la visibilité, si bien que le candidat, mélangeait ses pédales. Au carrefour, la police arrêta un malfaiteur, provoquant une bousculade mémorable ; des énergumènes se jetaient même des yaourts et des noms d’oiseaux à la face. Comme l’impétrant avait réussi contre vents et marées à maîtriser son véhicule, l’inspecteur lui accorda son permis, largement mérité.

Marie-Christine

Clavier – poudrer – audacieux – baluchon – famille – élargir - savane
La famille Clavier est audacieuse ; ils sont partis chacun avec leur baluchon élargir leurs horizons sur les chemins qui poudrent leurs chaussures vers la savane.

Christiane

Douloureux – remémorer – forum – blouse – miroir – pelouse - saler

Je me remémore, en me regardant dans le miroir par lequel je vois le jardin avec sa pelouse à l’anglaise, le jour où le forum s’y était tenu. Souvenir douloureux. Ma plus belle blouse avait été déchirée par un malappris à qui j’avais adressé la note, qui était plutôt salée.

Fabienne

4 PHOTOS DE JOIE

Mon petit Léon. As-tu été gentil avec Mamie Thérèse ? Oui Papy.
Tu lui as dit merci quand elle t’a fait des macarons ? Oh oui, Papy.
Alors dis-moi quel est ton souhait le plus profond ?
Heu….un petit toutou papy.
Bon. Alors ferme les yeux et respire à fond. Le petit prend une longue inspiration.
Tu es prêt ? Ouvre tes bras et ferme tes yeux.
Nous allons chanter une chanson.
Et Papy Gustave accompagna la petite voix fluette de son petit Léon en un duo élégant. « C’est quoi ce petit chien dans la vitrine ? Un tout petit chien noir et blanc… »
Et quand l’enfant ouvrit les yeux…
Ce fut un sourire radieux et charmant qui envahit sa jolie frimousse, sous sa tignasse blonde.
Et des larmes de joie coulent 
Le long de ses joues rondes.

Claudine

C’était dans les années 50, dans les jardins ouvriers sur les forts du Kremlin-Bicêtre.
Léo aimait accompagner son père. Il l’aidait à cueillir les haricots verts, les tomates, les fraises, les salades comme il le pouvait de ses petites mains d’enfant. Il le suivait lorsqu’il disparut au détour d’un chemin. Étonné, un peu perdu, il chercha des yeux lorsque celui-ci réapparut de nulle part, mais sûrement du jardin d’un collègue.  Il s’avança l’air malicieux, une main derrière le dos. Léo confiant, le regardait étonné. C’est alors que son père tendit un amour de petit

samedi 21 janvier 2017

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte comprenant impérativement ces 20 mots : 

coquelicot - agrafe - écraser - odysée - ruche - formateur - aiguillage - incarcérer - foule - bégayer - habilement - zinc - voile - réconfortant - devise - mélanger - grec - artillerie - nourrice - rugueux

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Il avait fait carrière dans l’artillerie et Nicomède se crut capable de conduire tout type de machines sans formateur. Devant la foule ébahie, il se mit en tête de faire rouler une vieille locomotive portant à l’avant une plaque en zinc. « A tout va ». Telle était sa devise. Nicomède mélangea les manettes et  ne prit pas garde à l’aiguillage rouillé. Il ne tarda pas à dérailler dans un champ de coquelicots, écrasant une ruche au passage. Une multitude d’abeilles dérangées se précipitèrent sur le pauvre grec et le piquèrent. Dieu merci, il n’était pas incarcéré sous la carcasse froissée mais il avait seulement heurté le plancher un peu  trop rugueux de la machine et s’était blessé contre un montant en fer. Vexé, il en bégayait de rage et en pleurait presque, tout en demandant de l’aide. Une femme se précipita sur lui, apportant une nourrice d’eau, des voiles de gaze et des agrafes. Habilement, elle lui prodigua soins et paroles réconfortantes tout en le soignant. Ainsi fut la belle odyssée de Nicomède !

Marie-Thérèse
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Il était tranquillement accoudé au zinc du bar« l’Aiguillage », en train de mélanger le sucre à son café et de se remémorer son odyssée depuis qu’il avait quitté sa nourrice. IL en avait fait des choses et vu des paysages, son aventure avait été formatrice. Il avait même été incarcéré, un voile passa alors devant ses yeux et la devise « tu ne voleras point » lui traversa l’esprit. Il s’était fait agrafé pour un grec qu’il ne pouvait pas payer, mais il avait tellement faim ! Il était parti en courant habilement au travers de la foule grouillante comme une ruche, malheureusement un policier avec toute son artillerie avait écrasé sa main rugueuse sur son épaule et emmené au poste où il avait bégayé de peur quelques excuses. De sa cellule il voyait au loin quelques coquelicots qui le réconfortaient, il s’en tira pour une nuit au poste et de belles remontrances. Sur il ne s’y risquerait plus.

Fabienne
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De plus en plus, se multiplient braderies, brocantes et vide-greniers où chacun vient essayer d’écraser le voisin par des objets hétéroclites qui apparemment ne servent plus à rien.
Quelle odyssée de chercher parmi cette foule, l’objet qui me plaît ou pourrait m’être utile malgré sa vétusté. Tout est mélangé : meubles, étoffes, voiles, bassines de zinc, statuettes grecques ou romaines, soldats de plomb avec leur artillerie d’un autre âge !
Habilement, une des vendeuses improvisées agrafe une devise réconfortante « Suivez l’aiguillage, marquage de flèches rouges entre les arbres », message également transmis par haut-parleurs.
De cette ruche bourdonnante monte un « oui » approbateur

samedi 14 janvier 2017

UNE JOURNÉE INOUBLIABLE

Le 14 juillet 2016, nous étions des milliers de gens à regarder les feux d’artifice. C’était magique ! Les oh fusaient en un seul cœur. Je retrouvais la même féerie, le même bonheur que depuis mes premières années même si, au fil du temps, les personnes avec lesquelles je partageais ces moments de joie n’étaient plus les mêmes. Je gardais une douceur qui m’envahissait le cœur en me rappelant leur doux souvenir, retrouvant l’espace d’un instant, ces moments privilégiés. Certains étaient encore de ce monde mais loin de moi.
Le cœur joyeux de ces  minutes magiques, je me tournais vers d’autres occupations lorsque j’entendis l’horreur de cette soirée. Ce camion meurtrier à Nice qui venait de semer la peur et la mort. C’était terrible, inattendu ! Tous ces gens remplis de joie, remplis de fleurs et de lumière puis Paf ! Une grande main noire comme une magistrale griffe venait tout effacer en semant la mort et la haine. Nous étions tous sous le choc. Nous avions tous de la famille en vacances dans ce département. Il fallait attendre pour être rassurés.
Cruelle fête de la Nation 2016 !
Comment vivrons-nous la prochaine en 2017. Retrouverons-nous un peu de notre enfance ? Aurons-nous les mêmes joies qu’avant ?
Ce 14 juillet, inoubliable souvenir de peine et de chagrin, pourra-t-il effacer 70 années de joies ?
Ce serait comme renier tous ces Noëls passés dans la joie au fil des années.
On ne peut que souhaiter que de telles atrocités cessent à jamais.

Mireille

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Il y a 3 ou 4 ans je suis partie avec Manon et une de ses amies une semaine à la Guadeloupe à l’entrée de l’hiver. Au cours de ce voyage inoubliable une journée m’a particulièrement marquée, celle où nous avons fait du scooter des mers. Nous sommes parties tôt le matin pour rejoindre la plage d’embarquement car la circulation est très difficile aux abords de Pointe à Pitre. La journée s’annonçait belle, le ciel était dégagé et nous étions impatientes de vivre cette aventure. Une fois sur place, les gilets de sauvetage enfilés nous eûmes tous quelques explications de conduite du scooter ainsi que la façon de remonter à bord si jamais nous tombions à l’eau, puis nous fûmes réparties par deux, Manon  avec son amie et je me trouvais seule, alors un des deux moniteurs me prit derrière lui. Nous voilà partis dans de grands éclats de rire. Les scooters semblaient voler au dessus de l’eau, le moniteur faisait des allées retour entre les scooters et je m’accrochais à lui comme une moule à son rocher car il prenait des virages serrés et faisait des accélérations comme s’il voulait me faire tomber à l’eau. Le vent était chaud et les éclaboussures d’eau de mer également. Le paysage était superbe, nous passâmes d’abord devant la marina de Pointe à Pitre où étaient ancrés d’immenses bateaux, voiliers et catamaran qui venaient de faire la course du rhum.

vendredi 6 janvier 2017

COMBATS DES FEMMES

À chaque pas, à chaque détour, un vrai combat
La femme enfant, la femme devenue maman
Elle se fond dans le paysage de la vie
Elle n’a pas le temps de se regarder dans le miroir
Travail et survie, elle allie
Femme au foyer : c’est un beau métier !
Femme bien occupée au jour le jour
Femmes aux nombreux contours
Je vous dédie ce petit frichti
Car franchement, depuis la nuit des temps
D’Ève et d’Adam
Qui a pris le temps
D’élever ses enfants ?
Nous n’en serions pas là,
Sans vous valeureuses combattantes
Du bas et du haut du pavé
Qui avez su à la force de vos poignets
Nous permettre de grimper
Jusqu’aux plus hauts sommets.

Claudine
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Que dire sur les combats des femmes… Il y en a tant. De tous temps, la femme a eu une place bien précise dans nombre de civilisations et d’époques. Place au foyer… engendrer et élever la future génération, s’occuper de tout ce qui tourne autour de l’alimentation, que ce soit en rapport avec les travaux des champs, l’élevage des animaux, la préparation des repas. Elle n’avait pas et n’a toujours pas dans de nombreuses contrées le droit de donner son avis, de voter, de travailler en dehors du foyer, de jouir de son corps et de sa liberté. Merci à ces femmes qui se sont battues contre vents et marées pour obtenir le droit de vivre libre et sans contrainte.
Contre la « bonne morale » de chaque époque, de chaque pays, il a fallu et il faut encore qu’elles aillent à contre-courant, risquent la prison, la torture, la mort pour qu’enfin nous soyons pratiquement l’égale de l’homme.