Dès que le
printemps revient, on peut voir les couples sur des tandems pédalant
joyeusement sur la nationale bordée d’oliviers bleus. Plus tard, les couples
mariés reprennent le même chemin, chacun sur son propre vélo avec, à l’avant, leurs
enfants ravis. Que la vie est belle ! On croise aussi des familles, des
groupes d’amis qui pédalent à la queue-leu-leu et en chantant.
Le dimanche
parmi les attractions de rue, on peut voir des acrobates juchés sur de hauts
vélos à une seule roue, puis ils changent pour des vélos de plus en plus petits,
si petits qu’ils nous étonnent. On leur donne quelques pièces pour les
remercier du spectacle.
Il y a les
artistes dans les cirques qui avancent sur un fil assis sur leurs vélos et qui
nous font frémir en voyant les risques qu’ils prennent.
Le facteur, à
cheval sur son vélo auquel sont accrochées ses sacoches de cuir remplies de
courrier tant attendu, par tous les temps, est fidèle à sa tournée journalière
peinant parfois en montant les côtes, mais réconforté par le sourire des gens
qui l’accueillent chaleureusement.
Sa fille rendue
célèbre par la chanson écrite et interprétée par ses copains : Les
Charlots, inspirée par les randonnées qu’elle effectua avec eux en bicyclette,
on s’en souvient encore !
Qui a lu :
La bicyclette bleue ? Et se souvient d’avoir visionné le film tiré de ce
roman !
Chez les
vendeurs de deux roues, les ados rêvaient en regardant tous ces vélos alignés,
certains de couleurs métallisées, les sacoches et les différents accessoires qui
pouvaient les accompagner.
Le premier vélo
avec deux petites roues pour garder l’équilibre, quelle merveille pour le petit
enfant ! Puis on retire les petites roues puis un beau jour plus personne
ne vous accompagne ni ne vous tient et c’est parti pour la vie : on sait
faire du vélo.
Le temps des
courses cyclistes est le sujet journalier des médias et rencontre toujours
autant de succès.
Les gens
allaient suivre l’arrivée du Tour dans les cafés qui possédaient des
télévisions, d’autres écoutaient les nouvelles à la radio. Certains marchands
d’électroménager et d’audiovisuel plaçaient un poste de télé dans la
vitrine : les passants pouvaient suivre quelques moments de l’épreuve. Les
buralistes accrochaient sur leurs portes, les noms du gagnant de l’étape.
Pendant ces
périodes, les gamins jouaient avec des petits cyclistes métalliques en répétant
les événements du jour.
Qui n’a pas son
VTT pour partir en randonnées en famille ou avec des amis ?
Il y a aussi
les Vé ‘Lib qui empiètent sur les trottoirs causant une gêne pour certains
piétons mais qui sont bien pratiques pour les utilisateurs.
Tous ces petits
vélos qui roulent autour de nous, bleus, blancs, rouges, verts ou mauves
forment un arc en ciel qui ne s’arrêtera jamais de tourner.
Mireille
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En me
promenant dans le jardin public, je m’arrête un instant dans l’allée pour
contempler le vol d’un oiseau au-dessus de ma tête quand déboule d’une
contre-allée, un petit bolide en plein élan.
C’est un
garçonnet de 3 à 4 ans monté sur un petit vélo qui pédale de toutes ses forces.
De peu, il m’aurait télescopé et lui-même serait-il tombé mais il a encore les
deux petites roues stabilisatrices et il poursuit sa route comme si de rien
n’était ! Est-ce un futur Louison Bobet ou Eddie Merckx ? Mais avant,
il lui faudra grandir et apprendre à rouler avec seulement deux roues !
Souvent
au départ, un adulte tient pendant quelques minutes, la selle tout en courant
auprès du futur champion. Arrive alors le moment où sans prévenir, il lâche
notre cycliste qui ne s’en rend pas compte tout de suite et continue sur sa
lancée, pensant être soutenu. Soudain, il se sent seul et c’est là, le moment
crucial : ou il est tout fier de rouler comme un grand ou il panique et
c’est la chute assurée ! Son accompagnateur le consolera bien vite et
l’encouragera d’un «ce n’est rien, tu ne t’es pas fait mal, au moins ?
Non, alors nous recommencerons demain et tu verras, tu vas y arriver ».
Combien de fois lors de mes promenades sur le mail bordant la mer, n’ai-je pas
vu de parents aidant ainsi leurs jeunes enfants à monter à bicyclette,
apprentissage de la vie parmi tant d’autres !
Je me
rappelle une petite voisine qui déjà, à neuf dix ans, n’arrivait pas à se tenir
sur le vélo et lors des promenades de sa fratrie, essayait de courir derrière
eux en trottinette sans, bien sûr,
pouvoir tenir le rythme tandis qu’un adulte à l’arrière surveillait toute cette
joyeuse bande. Dépitée, elle décida un jour, à l’insu de tous, qu’elle devait
réussir et allez savoir pourquoi, choisit un terrain assez pentu et herbeux.
Elle poussa tout en haut, la bicyclette de sa sœur, bien trop grande pour elle,
l’enfourcha tant bien que mal, la selle n’étant pas à sa hauteur, et, en
danseuse, descendit la pente qui se terminait brusquement par un faux-plat. Il
arriva ce qui devait arriver ! Elle tomba de tout son long, les jambes
prises dans le cadre métallique mais elle se releva très fière et s’empressa d’aller, rayonnante, annoncer à
toute sa parenté que : « ça y est ! Maintenant, je sais
faire du vélo ! ». Elle put dès lors se joindre aux autres !
Car la bicyclette, c’était la liberté ! Que de belles virées en perspective! Aller se promener en groupe et faire de magnifiques balades était un loisir gratuit et accessible à beaucoup. Il suffisait de remplir sa musette de quelques sandwichs et d’une bouteille d’eau pour toute une journée de plein air ! Je me souviens d’un beau matin de printemps bien ensoleillé, où nous avons quitté la cité romaine pour aller à une vingtaine de kilomètres, visiter à Saint Porchaire, « Le château de la Belle au Bois Dormant » comme l’appelait Pierre Loti, celui de La Roche Courbon. A l’époque, les autoroutes ne traversaient pas notre région. Dans cette contrée vallonnée, nous avons pédalé à cœur joie, dans des chemins vicinaux, montant et descendant les côtes, respirant à pleins poumons à travers la campagne ou les bois que parfois nous longions, et, où, à d’autres moments, nous nous enfoncions. Dans les rares villages que nous rencontrions, nous posions pied à terre pour reprendre notre souffle et photographier : ici, une église romane et son clocher souvent parés d’ajouts gothiques, là, une vieille halle à grains médiévale, plus loin, une petite gare désaffectée avec tout proche, son puits servant autrefois à alimenter en eau, les locomotives à vapeur qui parcouraient la ligne ferroviaire. Après une bonne matinée d’efforts et de rires, nous avons atteint Saint Porchaire. Le pique-nique dans l’herbe et un peu de repos nous remirent d’attaque pour pousser nos vélos jusqu’à l’entrée de ce château-fort du Moyen-Age. Erigé sur un éperon rocheux au milieu des marais et en forme de triangle pour mieux résister à l’ennemi, il fut transformé en demeure d'agrément au XVIIe siècle. Une partie du château est consacré aux armes mais une décoration d'inspiration typiquement charentaise agrémente plusieurs de ses salles. Après la visite, les jardins à la Française qui l’entourent nous offrirent un paysage à la fois magique et rafraichissant avant de reprendre nos vélos. Quelques vingt kilomètres nous attendaient de nouveau avant de rentrer fourbus à la tombée de la nuit, ravis de cette formidable promenade grâce à nos bicyclettes !
Marie-Thérèse
Car la bicyclette, c’était la liberté ! Que de belles virées en perspective! Aller se promener en groupe et faire de magnifiques balades était un loisir gratuit et accessible à beaucoup. Il suffisait de remplir sa musette de quelques sandwichs et d’une bouteille d’eau pour toute une journée de plein air ! Je me souviens d’un beau matin de printemps bien ensoleillé, où nous avons quitté la cité romaine pour aller à une vingtaine de kilomètres, visiter à Saint Porchaire, « Le château de la Belle au Bois Dormant » comme l’appelait Pierre Loti, celui de La Roche Courbon. A l’époque, les autoroutes ne traversaient pas notre région. Dans cette contrée vallonnée, nous avons pédalé à cœur joie, dans des chemins vicinaux, montant et descendant les côtes, respirant à pleins poumons à travers la campagne ou les bois que parfois nous longions, et, où, à d’autres moments, nous nous enfoncions. Dans les rares villages que nous rencontrions, nous posions pied à terre pour reprendre notre souffle et photographier : ici, une église romane et son clocher souvent parés d’ajouts gothiques, là, une vieille halle à grains médiévale, plus loin, une petite gare désaffectée avec tout proche, son puits servant autrefois à alimenter en eau, les locomotives à vapeur qui parcouraient la ligne ferroviaire. Après une bonne matinée d’efforts et de rires, nous avons atteint Saint Porchaire. Le pique-nique dans l’herbe et un peu de repos nous remirent d’attaque pour pousser nos vélos jusqu’à l’entrée de ce château-fort du Moyen-Age. Erigé sur un éperon rocheux au milieu des marais et en forme de triangle pour mieux résister à l’ennemi, il fut transformé en demeure d'agrément au XVIIe siècle. Une partie du château est consacré aux armes mais une décoration d'inspiration typiquement charentaise agrémente plusieurs de ses salles. Après la visite, les jardins à la Française qui l’entourent nous offrirent un paysage à la fois magique et rafraichissant avant de reprendre nos vélos. Quelques vingt kilomètres nous attendaient de nouveau avant de rentrer fourbus à la tombée de la nuit, ravis de cette formidable promenade grâce à nos bicyclettes !
Marie-Thérèse
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C’est
l’histoire d’une bicyclette toute petite, avec quatre roues dont deux bien trop grandes pour mes petites jambes d’enfant. C’est
l’histoire d’un vélo qui grandit avec moi : jambes et bras s’adaptent en permanence. Il
s’y prête autant que possible, tirant au maximum le guidon vers mes mains et sa selle pour asseoir mon
fessier. Il a ôté ses petites roues car il a senti que j’étais bien avec
lui.
Mais point de repos…même le dimanche. Il
est sollicité. Pas de relâche. Le jour de marché ! Tous les jours, l’appel du
ventre est le plus fort ! Le goût du pain à la croute craquante et
odorante et à
la mie bien travaillée, n’attend pas !
Le
voilà encore en première ligne de mire. Son vieux cadre autrefois rutilant, rouille par endroit. Son porte-bagage
se voit harnaché de ses sacoches comme une bête de somme. Pour un peu il piafferait,
mais il se contente de geindre et de grincer. Il couine sa déconvenue dans ses
articulations et toutes ces années d’esclavage à s’échiner
pour nos beaux yeux sur des routes endommagées suite à ces hivers
rigoureux. Le macadam s’écaille. Le revêtement se soulève. Des trous et
des bosses se forment. On y observe, des monts et des vallées. Ses
freins trop souvent sollicités, trop souvent pressés se plaignent
et crissent. Ils dérapent sur les pneus lisses, laissant ainsi une trace
sur la route mouillée de pluie...Mais en arrivant dans cette cuvette, quand on
se dirige vers le centre-ville, tiens ! Justement devant la petite église
gothique recouverte de vigne-vierge, je lève les yeux vers le coq et je le
salue de la tête, enveloppée dans mon manteau bleu et du blanc de mon bonnet. Le rouge de mon kilt dépasse
ainsi de mes mollets en béton. Je crie cocorico à ce représentant de notre
république française transformé en girouette.
Mais
de girouette, c'est moi qui me transforme en épouvantail à moineaux, campée
ainsi sur mon vélo. Des fois, il me taquine. Il déraille. Alors je lui
remets sa chaîne-collier bien gentiment, pour que de nouveau, il
enchaîne, jusqu’à se déchaîner un peu plus loin…Tient ! Juste avant d’attaquer cette fameuse côte corsée et coriace. Il s’agit de changer de vitesse
et de titiller son dérailleur. Mes doigts engourdis par le
froid courent le long de son échine, caresse son cadran comme une belle
monture que l’on
flatte espérant enfin pouvoir passer les vitesses. Il faut savoir
que je lui en faire faire des coups de Trafalgar… Je sais qu’il a la mécanique plus que
fatiguée. Il est exténué. Il réclame une retraite bien méritée. Il
s'essouffle et de sa sonnette éraillée, sortent des sons
discordants et étouffés. A force de rouler et de ne pas passer au contrôle
obligatoire pour les deux roues motorisés et immatriculés. Pas de carte
d'identité ! Inconnu au bataillon. Il fait partie des oubliés de la vie. Répertorié nulle
part ! Chez moto bécane peut-être et encore ! Acheté, payé, mais n'ayant pas de fiche de
suivi. Ni sécurité sociale, ni allocation en cas d'accident ou de maladie ! Puis si vite oublié, en
fin de vie, alors qu'en bon et valeureux travailleur de force,
il faudra bien reconnaître qu'un jour ses forces le lâcheront et il ira errant
dans une de ces décharges ou un cimetière à ferraille toute juste bon à être embouti.
A
moins qu'il ne soit récupéré par Emmaüs ou encore un bon bricoleur qui lui
donnera une autre vie, une autre couleur. De vélo, il deviendra la bicyclette
bleue. Celle qui trône actuellement chez ma voisine sur son balcon. Il veillera
à lui jeter un peu d'ombre sur son merveilleux bronzage. Elle installée en
chaise-longue sous un parasol entrain de siroter un oasis, lui sur ses
deux-roues, guidon dressé et sonnette rutilante. Elle lui glissera un regard
complice quand elle aura envie de faire l'école buissonnière. Puis
d'un coup de pédalier de ses mollets musclés, elle gravira ces montagnes russes qui de
chaque côté cachent un petit centre-ville là où tout le
monde connaît tout sur tout le monde. Un village un peu moins perdu qu'en grande banlieue,
entre monts et vallées, elle rejoindra le Grand Paris et sa vie Parisienne avec sa
circulation sans piste cyclable entre taxi et bus, entre voiture et motos,
entre cycliste en Vélibs et scooteurs piétons, entre chiens et poussettes. Elle partira
peut-être en vacances avec lui, dans un long voyage sans fin vers la Chine. Au
final, elle finira peut-être de côtoyer
l'homme aux gamelles et aux casseroles entassées et brinquebalantes dans un joyeux fourbi qui
tintent au moindre tour de roues de son vélo-véhicule surchargé. Elle sur sa
bicyclette et ses sacoches bleues. Lui sur son vélo métallisé. Ils se
côtoieront. Elle n'aura d'yeux que pour lui. Deux vélos qui en auront des
choses à se conter, roulant côte à côte, mais issus de contrées et de coutumes
si éloignées. Qui sait peut-être monteront ils leur ménage et leur trousseau.
Il ne manquera pas de faitouts et de casseroles sur le fourneau.
Claudine
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Dès l’âge
de six ans, j’ai appris à pédaler sur un vélo d’enfant lors de vacances chez ma
grand-mère. Au début, il fallait me tenir la selle et le guidon ; deux ou
trois jours plus tard, je filais. Je pouvais rouler seule dans les allées
entourant la maison. Pour m’aventurer sur les routes, il me fallait
l’accompagnement d’un adulte.
Quelques années
plus tard, que de randonnées joyeuses avec copains et copines sur des chemins
non goudronnés à travers les champs de blé, de colza ou de tournesol. Souvenirs
inoubliables et montées en « danseuses » (les vélos n’avaient pas de
changement de vitesse… et la moindre côte était dure). Il y avait aussi les
pentes descendues sans tenir le guidon. Les courses s’achevaient alors dans les
buissons ou sur un sol caillouteux. On s’en relevait avec quelques éraflures
aux jambes, quelques écorchures aux coudes et aux genoux. On riait bien t après
des soins sommaires, nous remontions sur nos petites reines. En juillet, on ne
parlait que de Tour de France. Grâce à la télévision en couleur, nous pouvions
admirer des paysages magnifiques : cols parfois encore enneigés, campagnes
verdoyantes, régions souvent inconnues ; mais aussi la vision de curieux
qui s’approchaient trop près et pouvaient provoquer des accidents parfois
mortels.
Quelques années
auparavant, nos vélos étaient le mode de locomotion indispensable pour aller
chercher clandestinement le ravitaillement dans les fermes isolées. C’était la
sombre période de l’occupation.
Actuellement
la bicyclette connaît un nouvel essor avec toutes ces villes qui imitent Paris
en créant des stations Vel’Lib. Dernièrement, j’ai découvert dans un journal qu’une
bande de jeunes a formé un groupe « La tournée verte ».
La petite
troupe mêle vélo et chansons et relient les villes dans lesquelles elle joue, à
bicyclette. Le jour, on pédale et le soir, on joue. 60 à 80 km par jour et cela
crée de nouveaux contacts avec les spectateurs qui sont plus attentifs, plus
participatifs. La Tournée verte est tellement mordue qu’elle prépare déjà une
autre tournée.
Christiane
Le vélo a été mon compagnon pendant mon
enfance et ma jeunesse. Nous habitions dans un faubourg distant de quelques
kilomètres du centre-ville et pour nos déplacements nous n’avions que nos
jambes et nos bicyclettes.
Je me revois jouer avec une camarade,
bécane enfourchée, une couverture sur le dos : nous étions des cavaliers
du désert et envisagions d’aller attaquer je ne sais plus qui, je ne sais plus
quoi.
Pour père devait aller chercher un sac
de blé à quatre ou cinq kilomètres pour que nous puissions le moudre et en
faire de la farine, puis du pain.
Il
m’emmène avec lui, je suis assise sur le cadre de son vélo, ça roule et je suis
contre lui, protégée par ses bras qui tiennent le guidon. Le sac de blé acquis,
on le met en équilibre sur le cadre et nous rentrerons tous les deux à pied,
lui conduisant sa bicyclette.
J’ai poursuivi ma scolarité à Avon,
après avoir été interne, j’ai souhaité la dernière année être externe et je me
rendais au collège en bicyclette.
Je me revois monter une côte importante
en danseuse, c’est-à-dire debout sur les pédales, c’était le seul moyen
possible. Puis après l’effort, la griserie de la descente à toute vitesse.
Pour me rendre à mon établissement
scolaire, je portais un pantalon et une veste. À mon arrivée, je devais passer
au vestiaire me changer, mettre une combinaison et une blouse ; les
pantalons n’étaient pas admis pendant les cours.
Et les petits bals de campagne, j’en
étais évidemment. Pour ne pas abîmer ma robe fraichement repassée dans les
rayons du vélo, il fallait ramener l’ampleur de la jupe devant soi et
l’attacher avec une épingle à nourrice.
Quand on m’a appris à faire du vélo, mes
jambes étaient trop petites, je devais m’arrêter auprès d’une bordure de
trottoir pour être à la hauteur.
Bien des
années ont passé… De l’eau a coulé sous les ponts de Montereau. Aujourd’hui, la
bordure du trottoir m’est toujours nécessaire mais c’est pour descendre de
l’autobus.
Josiane
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