vendredi 26 octobre 2018

6 MOTS IMPOSES

5 minutes pour écrire avec 6 mots imposés tirés au hasard
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DOULEUR – GAMELLE – ANGE – COMPRENDRE – SILENCE – DOUANIER
Le douanier lui apporta en silence sa gamelle et seul un ange aurait pu comprendre sa douleur.
F.

RÉCLAMATION – MÉMOIRE – DISSOUDRE – RÉGIME – PODIUM – ÉTUDIANT
Se retrouver sur un podium face à des étudiantes afin de parler des régimes de retraite à dissoudre met la mémoire à rude épreuve et le sang-froid aussi surtout quand les réclamations pleuvent.
Cl.

PSYCHOLOGIQUE – S’ÉVADER – CIRE – BRUTALITÉ – BONNICHE – GARNEMENT
Le garnement cherche à s’évader alors que la bonniche cire le parquet avec brutalité, elle aurait besoin d’une aide psychologique.
P.

samedi 20 octobre 2018

4 DEBUTS DE TEXTE

Ecrivez des textes qui prolongent les premières phrases suivantes : "La nouvelle la fit frissonner...", "Ils attendaient sur le bord de la route sous un soleil de plomb...", "Aussitôt aux odeurs et parfums qui lui parvenaient, les souvenirs affluèrent...", "C'était quelqu'un qui faisait des salades pour un rien..."
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 « Ils attendaient sur le bord de la route et sous un soleil de plomb, vêtus de leurs vêtements de ski qu’ils n’avaient pu enlever. L’avalanche s’était déclenchée et un glissement de terrain s’était produit. Ils  avaient dû se sauver aussi vite qu’ils avaient pu et embarqués sans plus réfléchir dans le premier camion qui avait accepté de les prendre avec une dizaine d’autres fuyards. C’était une bétaillère qui les avait secoués d’un bord sur l’autre et qui les avait plantés là sur le bord d’une route départementale avant de s’enfoncer dans un chemin étroit plein d’ornières, sans doute vers  une cour de ferme. La plupart des voyageurs s’étaient déjà éparpillés ou repartis vers une nouvelle destination, les plus courageux ou les plus téméraires s’éloignant à pied. Mais eux, étaient là, à attendre une voiture au chauffeur compatissant  ou un bus de ligne qui, peut-être, s’arrêterait.   Sur cette route déserte, aucune circulation ! Et le temps s’écoulant lentement sous ce soleil de plomb, leur donnait l’impression d’être dans un sauna.  Ils voulaient rejoindre au plus vite leur petit hôtel , là-bas dans la vallée pour se laver et se changer  mais rien ne se produisait … »

Marie-Thérèse
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C'était quelqu'un qui faisait des salades pour un rien : Noémie en tant que copropriétaire - bailleur, se présentait devant l'immeuble, escortée par son homme à tout faire, dûment munie d'un vaste cabas noir en toile cirée, contenant des dizaines de trousseaux de clés qu'elle essayait, infructueusement, en clabaudant que je lui vendais de fausses clés. Cette mise en scène avait pour but d'obtenir une copie de clé gratuitement.
Elle écrivait aussi que mon numéro de téléphone était faux alors que je n'en avais donné aucun.
La liste de ses bassesses serait interminable ...
Finalement, éviter cette bonne personne est le meilleur remède.

Marie-Christine
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Aussitôt, aux odeurs et parfums qui lui parvenaient, les souvenirs affluèrent. Ce mélange de senteurs la ramenait loin en arrière, au moment de son séjour à Marrakech précisément. Que de souvenirs  lui revinrent alors en mémoire, de l'impatience de voir arriver la date du départ, à la petite angoisse  ressentie le jour venu, en embarquant dans l'avion cette première fois. Mais une fois sur place, tout ça fut vite oublié, ses yeux n'étaient pas assez grands pour tout voir.
Pour occuper seul son temps libre et visiter, il était très facile de quitter l'hôtel et de marcher en direction de la médina où on arrivait sur la Place Djamaa el Fna. Une agitation perpétuelle y régnait, la musique surgissait de partout à la fois, du tambourin, de la flûte, mais aussi les klaxons en continuelle activité, auxquels s'ajoutaient le bruit des touristes qui y affluaient à toute heure du jour et de la nuit.
En journée, on y rencontrait les porteurs d'eau si reconnaissables à leur costume très coloré à dominance rouge, et à leur chapeau bordé de pompons ; là, un arracheur de dents faisait le spectacle, plus loin un charmeur de serpent attendait le client, son reptile lui entourant  les épaules. Il autorisait la photo en prêtant volontiers son animal si peu attirant, moyennant quelques dirhams cependant car rien n'était gratuit, tout devait se négocier, de la simple photo au chauffeur de taxi.

samedi 13 octobre 2018

BELLE-FAMILLE

Là-bas sous les tropiques, c’était un bel été -                       
Depuis quelques heures déjà la nuit était tombée               
Non loin de là, bien que Pacifique
L’océan  mugissait                                                                   
Nous entrâmes dans une maisonnette
Entourée d’un jardinet.
Une femme y vaquait
« Ma mère » dit laconiquement mon ami.
«  Mon amie « ajouta-t-il
Elle me regarda et me sourit
Intuitive, ma future belle-mère comprit
Elle nous bénit. Nous partîmes
Je ne la revis jamais
Ce fut là, notre seule et  unique  rencontre.

Marie-Thérèse
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La famille… la belle-famille… tout un programme
Une espèce en voie de disparition… à protéger ou à éviter ?
Un proverbe dit : pour être heureux… il faudrait laver son linge sale en famille
Un autre que pour vivre heures il faudrait vivre cachés.
On pourrait tant en citer, il n’y a que l’embarras du choix…
Avec le fait de bien balayer devant sa porte
Ou encore de tourner dix fois sa langue dans sa bouche …
Et les donneurs de leçons ne sont pas les meilleurs payeurs…
Quand on sait que les cordonniers sont les plus mal chaussés
Et que qui se ressemble s’assemble
Alors le ridicule ne tue plus.
Et l’on voit certains membres de ladite famille
« Marcher à côté de ses pompes ! »
Ou encore « nous cirer les pompes ! »
Certains vous passent la main dans le dos…
Vous agite le miroir aux alouettes
Vous font prendre des vessies pour des lanternes
Vous font avaler des grenouilles…

Ah, famille et belle-famille
Quand tu nous tiens par le bout du nez…
Quand à vos yeux, les autres ne sont qu’andouilles