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Mes nuits blanches sont noires
Elles sont longues et
Seule dans mon lit
Seule dans mon lit
Ne peux m'endormir
Une seule pensée pour pouvoir
Idéalement rêver
Idéalement rêver
Toujours me poursuit
Sans pour autant venir.
Bien des fois je pleure
Luttant contre les heures
Attendant ce sommeil
N'être qu'un fantôme esseulé
Crier en silence dans le noir
Hurler mon désespoir
Et jusqu'au matin où tout s'éveille
Se retrouver les yeux cernés et fatigués...
Valérie
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L’insomnie se glisse subrepticement dans votre lit
au même moment où vous vous étiez promis de passer une bonne nuit. A peine
entre les draps, vous sentez soudain un petit frémissement, comme une
démangeaison qui n’augure rien de bon. Car elle est là, la coquine, et elle se
rit de vous, soufflant le chaud, le froid dans votre cou ou à hauteur des
reins. Je voudrais dormir. Je suis exténuée, dites-vous ! Mais comment
trouver le sommeil ? Dois-je rester immobile et compter les moutons ?
Me mettre sur le dos ou bien sur le côté ? Fermer les yeux et surtout ne
plus penser. Mais elle se moque de moi et l’insomnie est là pour me glisser
dans l’ombre toutes ces idées que je veux oublier, et même m’en suggérer de
nouvelles pour me tourmenter davantage.