Il regarde le photographe bien en face, les yeux dans l’objectif une cigarette à la main devant son verre de claquesin apéritif des années folles. Il sait que sous son masque de fards ses traits demeurent masculins, que cachés sous les bagues, bracelets, colliers, colifichets et sous son chapeau à voilette il ressemble plus à une vieille cocotte ou une mère maquerelle qu’à une bourgeoise raffinée. Il sait aussi qu’il n’a plus l’âge de se travestir, il sent bien que son regard est embrumé par l’alcool, le tabac et autres drogues mais il fait front, il fait face, il encaisse l’histoire de sa vie. Ce sont les années folles mais il ne peut pas sourire.
Fabienne
Cette matrone énigmatique est assise dans un café ; on
ne sait rien à son sujet : peut-être une demi-mondaine, ou une pensionnaire ou tenancière
de maison close, à moins qu'il ne s'agisse d'un travesti. Cette personne est
déformée, empâtée, bouffie, ses amples vêtements dissimulent tant soit peu sa
corpulence .Elle est harnachée de bijoux fantaisie, d'une bimbeloterie qui la
dépare.
Elle sirote de l'alcool qui lui fait oublier le passé,
le présent, pour quel avenir ?
Marie-Christine
A première vue, cette femme ne
me paraît pas particulièrement avenante, peut-être à cause de sa bouche un peu
pincée. Les traits ne sont d'ailleurs
pas très fins, ils n'ont rien de féminin. Oserais-je dire qu'elle me
fait penser à une mère maquerelle qui surveillerait ses filles, afin que le travail se passe pour le mieux et
qu'il lui rapporte une somme
confortable. Elle donne l'impression d'être plutôt à l'aise, ou du moins c'est
l'image qu'elle veut donner d'elle, ses nombreux bijoux trop voyants en
témoignent. Elle boit, et même assez bien, puisqu'elle tient un verre et qu'un
autre posé sur la table a déjà été vidé. Elle fume également, une tenue sans
doute peu correcte pour l'époque. Ce n'est en tout cas pas le genre de personne
avec qui je chercherais à lier la conversation, elle me semble également
vulgaire.
Paulette
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Ces deux enfants, âgés d'une dizaine d'années, nés
pendant la guerre sont de vrais amis, souriants, détendus, complices. Ils sont
simplement et proprement habillés. Ils ont beaucoup à partager. A
l'arrière-plan, un passant se reflète derrière une vitre. Les enfants n'ont pas de jouets, pas de jeux, mais une
vie tellement riche, à la lumière solaire, à la paix revenue : André et
Paulette symbolisent l'avenir avec toute la fraîcheur de leur prime jeunesse.
Marie-Christine
Cette photo nous montre
l’innocence et la joie de deux enfants qui ne pensent qu'au moment présent. Ils
semblent d'un milieu modeste mais sont toutefois correctement vêtus. Leur
discussion est certainement très
intéressante, on les voit sourire, très attentifs l'un envers l'autre,
ils ont l'air heureux tous les deux. Peut-être devisent-ils sur la façon dont
ils vont passer le temps ensemble pendant cette journée, en décidant à quel jeu
ils vont bien pouvoir s'occuper. Ou peut-être se racontent-ils les anecdotes
qui les ont marqués pendant la dernière semaine écoulée.
Paulette
Fabienne
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Depuis sa position, cette
chimère observe Paris du haut de Notre-Dame. Depuis combien de temps regarde-t-elle
ce paysage qui s'étend devant elle à
perte de vue... A n'en pas douter elle a du le voir bien changer au fil des
années. Son expression ne semble pas très enjouée, à se tenir ainsi la tête
dans les mains d'un air consterné. A voir tout ce qu'elle a pu voir jusqu'à cet
instant, ce jour-là elle semble désolée, en constatant une évolution qui à son
avis n'a pas toujours été dans le bon sens. Même les pigeons ne lui témoignent
plus aucun respect, l'un d'eux s'est perché sur le bout de ses ailes. Chimère bien chagrine qui finit par
renoncer à comprendre, en tirant la langue à ce monde insensé.
Paulette
Quel contraste entre cette gargouille satanique posée
sur un arcboutant de Notre Dame et ce pigeon aux formes rondes et douces juché
sur l’aile de ce démon. Ce pourrait-il que ce soit l’âme d’Esméralda réincarnée dans cet oiseau posé sur
l’emblème de la laideur qu’était Quasimodo?
Fabienne
Brassaï était sculpteur, écrivain et le photographe a
flashé sur ce monstre intemporel et allégorique du mal qui doit être chassé tant
de l'intérieur que de l'extérieur, surmontant la dentelle de pierre de la cathédrale.
Ce démon est situé dans l'axe de la tour ST Jacques, surmontée par les
quatre évangélistes, symbolisés par le
lion, le taureau, l'aigle et l'homme, à l'emplacement de l'église ST Jacques de
la boucherie détruite en 1797 : donc le
BIEN et le Mal sont en vis à vis et s'affrontent : qui l'emporte ? Les stryges
sont des démons femelles aux attributs d'oiseaux, des vampires nocturnes suçant
le sang des nouveau-nés, empoisonnant les enfants avec leur lait, hantant les
cimetières. Ce stryge a été dessiné par Viollet Le Duc : cette sculpture installée
curieusement vers 1850 en haut de l'édifice religieux, avec son attitude de
penseur désabusé, semble regarder le monde avec nostalgie. Le démon figé par le
sculpteur, l'est également par l'objectif de Brassai : il fait songer à
Quasimodo, dans le roman noir de V. Hugo. Le monstre déchu, aux ailes collées
au buste, au regard ovin, aux cornes de bouc, ne dérange nullement le véloce
pigeon.
Marie-Christine
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La misère n’a ni âge ni époque !
Fabienne
C'est une scène qui se situe à
une époque assez lointaine, de part la mise des personnages. Ils figurent la
misère, est-ce toute leur richesse qu'ils traînent ainsi avec eux et qu'on
aperçoit, dans un sac pour elle, cachée sous une couverture pour lui. Je me dis
que les choses n'ont finalement pas tellement changé aujourd'hui. Si les
vêtements ont évolué, la misère est restée la même à travers les époques. Elle
me rappelle ces miséreux que je pouvais voir dans ma petite enfance, ces gens
couchés sur les bancs de bois dans les rues de Paris, et qu'on appelait alors
«clochards».
Paulette
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C'est le Paris nocturne des bas -fonds, dans le
quartier d’Italie ; une photographie de rue.
Brassaï a fixé à l'argentique la bande du Grand
Albert, en 1931, dans le quartier d'Italie, Paris 13ème. Un groupe, vu de dos, volontairement, afin de ne pas
être dévisagé, est habillé de manière similaire : sobre et chic, comme des
miliciens ou des policiers, pour donner le change. Ces hommes ont une attitude de comploteurs, voulant
passer incognito, ce qui intensifie le mystère. Le bad-boy est immortalisé avec sa bande d'apaches : Brassaï
a
fréquenté un moment le Grand Albert qui n'avait rien d'un magicien mais tout
d'un truand : qui, fidèle à sa réputation, subtilisa son portefeuille à Brassaï
qui l'avait déjà payé.
Marie-Christine
On voit sur cette photo un groupe
d'hommes, qui me font penser à des petits truands à la recherche d'un mauvais
coup à faire. Ils attendent à un coin de rue l'air décidé, en se tenant bien
groupés. Dans la nuit noire, ils regardent tous vers la lumière qui vient vers
eux, le mur sur leur droite ne laisse rien deviner des alentours. S'agit-il des
phares d'un véhicule à l'approche, peut-être celui d'un complice à qui ils ont
donné rendez-vous. Sans doute va t-il les conduire ensuite sur le lieu choisi
pour commettre un des méfaits dont ils semblent coutumiers, chacun d'eux ayant
son rôle à jouer dans l'affaire.
Paulette
Qui sont-ils ces jeunes hommes? Des bandits, des
gangsters, des petites frappes ? Qu’attendent-ils dans cette rue sombre,
les mains dans les poches de pantalons, la cigarette au bec, le chapeau ou la
casquette rivée sur la tête ? Qui est dans le véhicule, traction avant ou
camion dont les phares inondent de lumière leurs visages et dessinent leurs
silhouettes allongées sur le macadam ? Leur caïd ? Des produits de
contrebande ? Ils ont pourtant l’air respectable tous absorbés par la même
chose. Et si c’était le tournage d’une scène de film noir comme « les
portes de la nuit » de Marcel Carné.
Fabienne
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C'est une scène nocturne, avec pour axe de symétrie,
un arbre.
La jeune femme est appuyée contre une colonne claire,
l'homme est adossé à un réverbère dont le halo éclaire l'expression du visage
et particulièrement, le regard.
Brassaï a réussi en photographie par la maîtrise
parfaite de l'éclairage ce que Rembrandt a réalisé avec les jeux d'ombre et de
lumière.
Marie-Christine
Un couple dans Paris la nuit,
sans doute au terme d'une journée qu'ils ont passée ensemble. Plusieurs idées
me viennent en regardant cette photo, mais je préfère y voir une belle histoire
qui commence entre deux êtres qui semblent attirés l'un vers l'autre. Le moment
de la séparation semble difficile, peut-être conviennent-ils de l'endroit où
ils pourront se revoir, avant de se
quitter pour de bon.
Paulette
Bien qu’apparemment appuyé nonchalamment contre le
réverbère, elle sent bien qu’il approche son visage baigné de lumière vers le
sien, que son bras qui ceint sa taille est plus ferme bien que ses yeux s’emplissent de douceur, elle sent
la chaleur de sa main au travers de son manteau. Elle est un peu tendue, c’est
le début de l’automne et même si les arbres ont encore leurs feuilles il fait
un peu frisquet et elle a un peu peur, elle devrait être rentrée à cette heure,
le mur derrière elle l’empêche de fuir, de toutes façons elle n’en a pas envie.
Elle ne peut s’arracher à la profondeur de son regard, elle lui sourit, il est
beau. Elle se demande s’ils sont amoureux. Malgré la crainte elle n’a qu’une
envie recevoir son baiser.
Fabienne
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Promenons-nous
dans Paris, à l’image de Brassaï qui en photographiait les aspects les plus
pittoresques.
Déambulons
dans les rues du quartier Montmartre à demi-bourgeois à cette époque et
découvrons assise dans un
bar, une femme chapeautée d’un
couvre-chef en velours enrubanné et vêtue d’un manteau, à large col de
fourrure. Très fardée, elle est couverte de bijoux. Malgré son aisance
apparente, sont-ils en tocs ou véritables ? Comme une habituée de la
maison, elle est attablée devant deux petites assiettes vides et un verre. Que contient-il en fait, de l’eau ou plus sûrement de
l’alcool ? Avec son regard
scrutateur, ses lèvres serrées et ses doigts chargés de bagues bien mises en
évidence, qu’attend-elle ? Une rencontre ?
Abandonnons-la
à son destin et descendons la butte par l’ancienne rue Léonie, aujourd’hui rue des Trois Frères jusqu’au square d’Anvers.
Nous
y apercevons quelques habitués du quartier. Certains sont assis sur les
bancs Nos yeux s’arrêtent sur cette
vieille femme qui dort engoncée dans
tous ses vêtements, les épaules recouvertes d’une toile de jute, ses cabas à
ses pieds. A ses côtés, sa canne debout repose sur d’autres habits. Tout laisse présager de sa misère, peut-être
même est-ce une sans domicile
fixe ? Derrière elle, se dessine le
dos d’un homme à la chemise à carreau. Sa tête inclinée est protégée par un
béret bien enfoncé, laissant voir cependant son oreille. Le mouvement de son
coude légèrement soulevé semble indiquer qu’il tient quelque chose entre ses
mains que l’on ne distingue pas. A cette heure de la journée, mange-t-il un
casse-croute ou lit-il tout simplement les nouvelles du coin à moins qu’il ne
se soit assoupi.
Sans
les déranger, nous poursuivons notre chemin par la rue des Martyrs et arrivons
bientôt à l’arrière de l’Eglise Notre Dame de Lorette. Sur les marches, deux jeunes enfants sont assis côte à côte, tout près l’un de l’autre,
et souriants, se regardent d’un air complice. Peut-être viennent-ils de quitter
l’école et profitent-ils de ce moment pour se conter fleurette. On les sent
heureux, ne s’occupant guère de ce qui les entoure. Instants privilégiés de
l’enfance insouciante!
Nous
continuons nos découvertes à travers les ruelles de Paris aux noms si évocateurs :
Rue Bergère puis Rue de l’Echiquier pour tomber dans la
Rue des Petits Carreaux et la Rue Montorgueil.
Là
se mêlent vendeurs et malandrins, ces aigrefins comme ceux de la bande du Grand
Albert qui opèrent du côté de la Place d’Italie. Dans cet endroit, ce sont à
l’identique, des groupes de quatre ou cinq individus tout au plus et qui y sont
bien implantés. Leur costume classique dénote sur la tenue habituelle des
habitants du quartier et ils ne se pressent pas. Bien au contraire, immobiles, postés
au coin d’une rue, le long d’un mur, leurs yeux scrutateurs et leurs corps
emprunts d’une certaine nonchalance, interrogent et font craindre le pire. En
effet, leurs intentions ne sont pas bienveillantes. Ils sont plutôt là pour délester de son escarcelle,
le malheureux client qui vient ou va faire ses courses. Ils règnent en maitre sur leur territoire et
peuvent tout aussi bien rançonner les commerçants.
Aussi
éloignons-nous au plus vite et filons vers la Rue Rambuteau ! A quelques
pas de là, nous empruntons le passage Mondétour, au charme très particulier et
un peu désuet avec ses très anciennes vitrines.
Soudain,
la lumière d’un réverbère éclaire
l’embrasure d’une porte cochère où se
cache un couple. L’homme, le bord de son chapeau feutre abaissé sur son visage,
pose son bras sur l’épaule de la femme. Lui murmure-t-il des tendres
mots ? Elle ne le quitte pas des yeux et esquisse un sourire. Amoureux discrets, ils volent au temps, un court moment de bonheur.
Mais
pour nous, quel plaisir nous prenons dans nos pérégrinations. Flânons dans cet ancien
quartier d’artisans. Seuls les noms en garde le souvenir : Rue de la
Ferronnerie, de la Coutellerie, de la Tacherie (fabricant d’agrafes), de la
Verrerie. De là, nous apercevons la Tour St Jacques ! Nous longeons maintenant
le quai de la Mégisserie. Déjà dans le ciel
se profilent les tours de Notre-Dame. Encore quelques pas, nous
traversons le pont de la Cité et nous
voilà sur le parvis.
La
Cathédrale est là, imposante gardées par ces grotesques chimères accoudées à la balustrade supérieure. L’une
d’elle, cette stryge, petit démon hideux
et malfaisant, faisait-elle fuir les gueux et les vauriens d’autrefois ?
Avec ses
yeux enfoncés, ses grandes oreilles, ses cornes dressées sur la tête et ses
grandes ailes, immobiles, à jamais figées dans la pierre, elle nous tire la
langue tout en nous surveillant. Mais
elle ne nous fait pas peur ! Nous admirons plutôt le génie de celui qui
l’a créée et du sculpteur qui l’a réalisée. Puisse-t-elle encore restée
longtemps dans cette façade grâce au concours de tous ceux qui travaillent
à restaurer ce magnifique monument
symbole de la France !
Marie-Thérèse
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« T’as
de beaux yeux, tu sais », lui dit-il, tout en plongeant les siens dans le
bleu transparent de sa partenaire à l’écran, puis dans la vie. « Embrasse-moi »,
lui répond-elle… Et leurs lèvres, unies en un émoi que seul le premier amour
peut procurer, marqueront à jamais le cinéma français et son Quai des Brumes exalté. Le chemin de ces
deux immenses artistes se séparera comme ils se sont trouvés peut-être au coin
d’une rue, d’une ruelle sombre ou d’une aire d’aéroport. La vie reprendra son
cours entre plateaux de cinéma, amour et passion, chacun de son côté. Notre
baroudeur renfrogné dans les bras de la belle Marlène Dietrich et Michèle
Morgan, plus discrète, gardera ce regard à la fois naïf et pur de sa fin d’adolescence
sur les plateaux où elle a tourné. Puis dans ce va-et-vient de notre Gabin :
entre vie trépidante et farniente bien mérité, entre destinée, vie mondaine et
show-biz pour finir sa retraite dans une vie plus saine, moins trépidante, loin
des villes, à la campagne. Dans son cher pays rustique et rural ! Gabin,
un gars des champs, des parures. Qui l’eût cru ? Une tranche de vie qui
laisse les gars de la ville, ceux de Ménilmontant (Ménimuche pour ceux qui
parlent l’argot et côtoient Maurice Chevalier) sur le haut du pavé avec les
bougnats de la Bastille et leur java, à s’encanailler au Balajo le samedi soir
après le turbin avec l’ouvrier parisien. Quand d’autres glissent dans leurs
pantalons des temps modernes et écrasent des blondes américaines sous leurs
souliers vernis… en attendant la bande à Bonnot, avant ou après un braquage
encore fumant sur fond de gros billets et bons du trésor. La maréchaussée n’est
pas encore à leurs trousses mais ça ne devrait pas tarder. Rien ne l es rebute.
Ils tentent le tout pour le tout et se jouent des pièges tout en esbroufe et
scabreries. Un Paris insécurisé où la pauvreté et les disparités sociales
gagnent les bacs publics en de longues robes semblables à des sacs de pommes de
terre. Plus tard, seuls les rires des enfants enchantent nos ouïes et nos
pupilles ; de ces rires en cascade qui vous caressent doucement le
pavillon de l’oreille. Pendant ce temps, Irma la rousse nous tire les cartes et
titille notre karma en faisant cliqueter ses multiples bracelets de pacotille,
ses breloques diverses et variées sous une couche de maquillage qui la fait ressembler
à un camion volé. Elle se voile ainsi la face à dévoiler la destinée de tant et
tant de personnes venues la consulter, en attendant un heureux dénouement, aux
prises avec les pires tourments si au détour d’un pique ou d’un trèfle, Irma
les met tous en état second. L’émotion, l’inquiétude, l’attente, la surprise,
la stupeur, la croyance les hantent. Ils guettent les mots, les bribes de
phrases jetés au hasard du jeu et des cartes qui s’étalent sur la nappe en
dentelle. Leur sort leur apparaît plus épique que jamais. Alors finiront-ils
leur vie dans la plus profonde misère sous des hardes dans la cour des miracles
sous l’œil malicieux d’une statue de pierre : pure chimère rescapée de l’incendie
de Notre-Dame. Pur chef-d’œuvre et heureux mélange d’originalité et de goût
pour le burlesque et le grotesque. Un trésor de l’humanité ? Qui pousse même
le bon goût jusqu’à tirer la langue à l’adversité et à la destinée. Quasimodo
et Esméralda entameront un pas cadencé en direction de la Butte Montmartre et
ses vignobles. Iront-ils retrouver les joyeux drilles de la place du Tertre, de
ses galeries, du Moulin Rouge, en dégustant une coupe de cette vinasse que même
le petit vin blanc que l’on boit sous les tonnelles ne ferait en aucun cas
rouler sous la table d’à côté : du côté, du côté de Saint-Jean ?!
Claudine
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