pluie, se pavaner, de-ci de-là, accident, silence, ficelle, identique, immeuble, saugrenu.
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Dans mon quartier, de grands travaux sont
en cours pour une marque de médicaments très connue. Un immeuble qui s’agrandit.
Pour détruire ce qui existe actuellement : une pluie déversée par des
machines afin d’éviter trop de poussière sur les passants. Beaucoup de bruit.
Même le silence de la nuit n’est pas vraiment respecté. De grandes
palissades empêchent les gens, les enfants qui vont de-ci de-là, curieux de
ce qui se passe. Ces précautions ne sont pas saugrenues, une corde ou
une simple ficelle barrant l’accès ne suffirait pas à interdire les lieux
et un
accident est si vite arrivé.
Dans le beau jardin tout près, il n’y a plus
de couples de mariés qui se pavanent pour la photographie.
Les voitures garnies de tulle blanc ne passent plus devant les massifs de
fleurs et les arbres coupés comme au carré, à l’identique. Quelques
massifs attendent les jardiniers qui en raison des travaux sont moins présents.
Tout cela paraît-il doit durer plus d’un an. Habitant ces lieux, je reçois à
l’instant par la poste une invitation à la cérémonie de la pose de la première
pierre du Campus Sanofi Val de Bièvre.
Rose
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Proposition 1
N’ayant guère fait qu’appliquer les ficelles
du métier – identiques depuis des lustres – pour sauver la victime d’un accident
banal dans un immeuble vétuste, un jeune pompier se pavanait de-ci de-là,
en silence,
de façon saugrenue par une pluie battante.
Proposition 2
Ce terme « saugrenu » et sans identique
vient se pavaner de-ci de-là en mon bureau, dans le silence nocturne qui
règne en mon immeuble et qu’interrompt la pluie venant frapper par
accident
sur mes volets retenus par une simple ficelle.
Proposition 3
A la suite d’un accident causé par la
pluie devant un immeuble, est venu en
silence se pavaner de-ci de-là un engin saugrenu identique à une
cage à poules tirée par une ficelle.
Proposition 4
Ballet
saharien
Je roule dans le désert le long d’une
piste aux sinuosités identiques à celles du bord de mer que cette piste épouse,
soulevant, faute de pluie récente, un épais nuage de poussière. Le silence
qui règne n’est interrompu que par le cliquetis sur le pare-brise d’une
figurine suspendue à une ficelle. A l’arrêt sur une aire de
repos aménagée auprès d’un petit immeuble désaffecté à la suite d’un accident,
je suis fasciné par le ballet saugrenu de lézards se
pavanant de-ci de-là autour d’arbustes épineux, en quête de nourriture.
Emmanuel
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Quelle idée saugrenue que celle de
descendre cette longue côte sous cette pluie battante avec, en guise de
traineau, une planche bricolée avec quatre petites roues usées de patins à
roulettes reliées entre elles avec des ficelles pour les orienter. Ariane,
fière de son effet, se pavanait fièrement. Son cousin Titeuf descendait derrière
elle, sur un véhicule identique. Il brandissait une
baguette telle un fouet en criant : « Hue, hue, vas-y mon
cheval ! » Ariane se mit à chanter un petit air d’opérette connu
« de-ci de-là, cahin-caha… » Mais l’accident se produisit. Le
traineau qui descendait trop vite finit contre le trottoir.