mardi 11 décembre 2012

AUTOUR D'UNE FABLE DE LA FONTAINE

Marc Chagall
Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? Dites-moi ; n'y suis-je point encore ?

- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. » La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages


Jean de La Fontaine

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En s'inspirant de cette fable, libre cours à votre plume...

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Le bourdon et la fleur

 
Un jeune bourdon ayant gros appétit
Dans un champ voisin se rendit.
Il goûta à toutes les fleurs
Cherchant celle qui serait la meilleure.
Beaucoup étaient insignifiantes
Et même peu odorantes.
Allait-il s’en contenter ?
Non, le bourdon se remit  à chercher,
Et sa patience fut vite récompensée.
Une magnifique fleur, sur sa tige dressée,
Par sa senteur et sa couleur, l’attirait.
Son profond calice, pensait-il, contenait
Ce merveilleux nectar qui le régalerait.
Il s’approcha avec gourmandise,
Et hop ! disparut, happé par la fleur.
Car la belle est un leurre.
Pour se nourrir, elle se déguise,
Se pare des plus chatoyantes couleurs,
Et exhale une puissante odeur.
Mais le piège sur l’insecte se referme,
L’engluant pour le digérer à terme.
Il ne faut pas se fier aux apparences,
Car les belles sont trompeuses.
Toujours rester sur sa méfiance,
Car pour vous attraper, elles se font charmeuses.

Colette

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Le bœuf qui voulait se faire aussi svelte que la grenouille


Un bœuf pataugeant péniblement,
Vit une petite grenouille
Qui sautillait allégrement,
Ci et là en vadrouille.
Envieux d’une telle facilité
De déambulation,
Il voulut l’adopter
Par pure imitation.


Vaines furent ses tentatives
Pour décoller du sol
Et qui, répétitives,
Lui firent perdre la boussole.
S’avisant du fossé bordant le champ,
Il s’y élança, mû par son penchant.
Loin de franchir le trop large fossé,
Il chuta au fond, le ventre cabossé !

Morale de l’histoire : Il n’est pas sensé pour un bœuf de vouloir quitter le plancher des vaches.
 
Emmanuel
 
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Une grenouille sortant de l'eau,
Oubliant un instant que de maillot
Elle n'avait point...
Se retrouva nue comme le ver qu'elle s'apprêtait à gober.
Mais quelle ne fût pas sa surprise,
Quand devant elle soudain
Une ombre gigantesque survint !
Petite et nue, notre pauvre ingénue
N'en menait pas large...
C'était un bœuf de toute beauté,
Quand il vit la jolie demoiselle,
Son cœur tapa fort dans son poitrail rebondit...
Mais notre jeunette dans l'eau sauta
Sous une feuille de lotus se cacha !
-'' N'ayez point peur... Charmante demoiselle...
Je voulais juste faire votre connaissance.
Je vous en prie. Sortez de votre abri !"
Elle n'en fit rien...
Et d'esprit de bœuf, personne ne se souvient...
Il s'approcha tant, que dans la mare, il plongea !
Il se trouva nez à nez avec la demoiselle.
De cette première approche naquit un grand amour,
Le bœuf ayant trouvé la solution
Pour se retrouver au même niveau que la demoiselle !
L'amour ayant vaincu tous les tabous,
Ils vécurent heureux et n'eurent pas de descendance,
Mais beaucoup de condescendance
De la part de leur environnement
Qui n'osa toutefois pas dire quoi que ce soit
De peur de froisser le bœuf ma foi !
 
Claudine
 
 
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La ballon et la montgolfière
 
Dans le grand champ, attachée,
Une belle montgolfière attendait,
Les préparatifs s’activaient, la flamme fut allumée
Dans la nacelle, l’aérostier se plaçait
Très haut je vais monter se disait – elle                    
Parée de couleurs, je suis belle,
La foule admirative va me regarder !
Un bambin venu la voir, tenait un ballon
A la main, moi aussi je le lâcherais !
Haut, bien plus haut, au-dessus des monts
     Il va s’élever ! Et le départ fut donné.
Lentement dans le ciel, l’ascension commença.
Le ballon sur un arbre, s’accrocha !...
Rêve brisé du garçonnet !


Marie-Thérèse

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En des temps ancestraux,
Dans de lointaines contrées,
Une légende raconte à demi-mots
Les facéties d'une grenouille au ventre si gros,
Si démesurément enflé de toute l'eau,
Qu'elle garde en elle
Pour ses besoins personnels,
Privant ainsi chacun de cette eau précieuse,
Désirant avant tout égaler,
Sieur le bœuf son voisin,
Mais le gentleman, l'air de rien,
Ne voulant pas déplaire à l'envieuse,
Se contente de lui suggérer
''Jolie batracienne », mais quelle idée,
''Je ne vois point de sourire sur ces lèvres si bien ourlées.''
La vaniteuse si bien flattée,
Un instant en reste bouche bée !
Puis ne pouvant se retenir,
Elle en éclata de rire !!!
Pour le plus grand bonheur,
Du bœuf et de la gente animale assoiffée,
Elle pouffa tant, qu'un vrai déluge digne de Noé,
Sévit en ces lointaines contrées:
En Australie, l'histoire est encore contée.

Ne cherchez pas en tout point
A ressembler à votre voisin,
Cessez de le jalouser,
Votre collègue, votre voisine,
Votre ami, votre copine,
Et de votre apparence accepter,
Avec obligeance ce qui pour vous n est que désagrément,
Dame nature vous le rendra au centuple en glissant sur vos lèvres, un sourire si plaisant !


Claudine

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Le paon

Connaissez-vous  la légende du paon ? C’était, bien sûr, il y a bien longtemps puisque cela remonte au début du monde. Le créateur en tant que bon potier, modèle, modèle. Il  décide de fabriquer de nombreux animaux et déjà devant lui, place des petits tas qui prennent forme. Ensuite, il les contemple et réfléchit. Il les trouve trop rigides, trop secs, trop nus. Alors, il leur ajoute soit du poil, court ou long,  soit des plumes, petites, fines, fortes ou longues. Pour rompre l’uniformité, il prend aussi des couleurs et les peint. Il regarde son œuvre. Mais se dit-il : «il leur manque la voix, la vie ! Commençons par les oiseaux !» Et de les aligner devant lui, et de les animer !  «Toi Merle, reçois un bel habit noir» et comme pour remercier, le merle se met à siffle. « Pour toi, Serin, ce sera une jolie robe jaune ! » et l’oiseau émet quelques trilles. «Toi, Rossignol, prends cette cape brune ! »  Et son chant s’élève vers le ciel. « Toi, petit Rouge-gorge, une belle tache de rouge orangé te décorera à jamais, la poitrine ! » et lui aussi se met à chanter. Puis arrive le paon avec ses grandes plumes si légères : «Toi Paon, en signe de paix, porte les couleurs de l’arc en ciel ! Que résonne ton chant harmonieux ! ». Le paon fait alors la roue mais fier de sa petite personne, se pavane et se moque des autres : « Regarde toi, beau merle, tu ressembles à un corbeau avec ton frac noir ! Et toi petit serin, ton jaune vif n’attire que des insectes ! Quant à toi rossignol, ton chant est si rare qu’il ne s’écoute qu’à la tombée de la nuit. Moi, vois-tu à chaque instant, je peux chanter en montrant ma parure !» Les oiseaux voltigent dans l’air ou sautillent sur le sol. Le paon critique chacun.
Alors le créateur se fâche et lui dit : «Vilain oiseau, tu deviendras. Je te laisse ta parure créée à ma gloire mais ton cri sera si laid qu’il fera fuir ou que les êtres vivants dès qu’ils t’entendront, se moqueront de toi pour l’éternité.» Depuis ce jour, le paon fait la roue mais évite de criailler.
 
Marie-Thérèse

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Une grenouille se sentant soudainement bien petite, quand elle se trouve face à un bœuf...
-"Bonjour mon beau monsieur, vous me semblez de bonne taille, que faites-vous pour cela ?"
Le bœuf lui jette un regard surpris, puis lui répond :
"De la marche, de l'exercice et de profondes respirations !"
La grenouille médusée, manquant d'inspiration...
Ne sachant que répondre, pleine de dépit,
Des jours durant, elle réfléchit.
Et de méditation en méditation...
Son cerveau grossit, grossit et enfla tant...
Qu'elle fut prise de migraines au point,
De changer son comportement ...
Dans l’impossibilité de calmer ses impulsions,
De coassements en sautillements, elle n’eut de cesse
De prouver son existence et elle réalisa la prouesse,
D’apparaître en premier plan, afin de présenter tous les attraits
De la parfaite grenouille respectée de tous !
Orgueilleuse et vaniteuse, elle se hissa vaille que vaille,
Trouvant ici et là des congénères sur lesquels compter,
Quitte ensuite à les évincer pour se hisser sur un piédestal.
Mais, en accord avec ses principes, discret et sage,
M. le bœuf, calme et secret l'observe encore de loin,
Mais en maître de la pensée, il s’abstient !
De tout commentaire et jugement !
Il la laisse en parfaite maîtresse de son corps...
Faire des folies et battre des records
Que seul M. de la Fontaine a décrits avec brio,
Nous transmettant encore aujourd’hui tant de bonheur, Que de chercher à pasticher son œuvre, m’apparaît comme une gageur, J’éviterai ainsi la peine, de me ridiculiser sur l'heure,
M. de la Fontaine nous ayant offert de sa belle plume de si savoureuses fables, que d’essayer de l’imiter, je risquerai d’en être la fable.
La grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf





Une jeune limace toute de noir vêtue,
Se prélasse à l'ombre d'une cucurbitacée.
Celle-ci ayant revêtu ses plus beaux atours dans les tons orangés,
Habit de lumière et de soleil aux mille paillettes dorées,
Sous le soleil d'été finissant et de bonheur il resplendit.
Pour un peu, elle jalouserait ce jeune damoiseau radieux et conquise,
Elle lui envierait son bel habit mettant en valeur ses formes rebondies.
Et d'apparaître ainsi sous son plus bel aspect, si bien apprêté,
Eveille chez la demoiselle, des sentiments sans pareil.
Impressionnée, notre limace lève les yeux pour le regarder !
«Quelle prestance !
Quelle élégance !
Somptueux ! Il n'y a rien de plus beau en ces lieux !
J'en perdrais tous mes moyens pour un peu...
Notre limace se surprend à penser...
-Combien de jours et de nuits me faudra-t-il ?
Pour qu'enfin, quelques paroles, j'ose lui adresser ?
Mes brunes prunelles plongées dans ses pupilles ensoleillées.
Dans sa tenue estivale il porte l'habit avec tant de fierté ! »
Admirative, elle tombe sous le charme de ce curcuba pepo
Qui malheureusement ne lui adresse pas le moindre mot !
Elle tourne autour de ce merveilleux parti qui lui semble si beau
Comme autour d'une gourmandise qui n’est ma foi pas un défaut,
Et notre gourmande sachant faire preuve d'éducation,
Prend son mal en patience et attend le bon moment
Afin de complimenter l'heureux élu,
Sur lequel elle a jeté son dévolu.
Notre ingénue, découvre à ce jour, un désir inconnu !
Mais c'est sans compter sur sa gourmandise incontrôlable et irraisonnée,
Que son propre corps, lui rappelle par des gargouillements grossiers,
Qu'il lui faut dès maintenant veiller à se sustenter à satiété...
Elle vient de découvrir, des œillets d'inde, aux ocres rouges parfaites,
Ainsi que de l'oseille et des feuilles de bettes rouges et vertes,
Ma fois appétissantes, et de ses petites dents, elle grignote !
Varier les plaisirs, les couleurs et les goûts, c'est ce que lui importe !
Il faut goûter de tout, lui a-t-on répété tout le long de ses jeunes années :
C'est ce qu'elle fait, cette jeune adolescente, elle dévore au nom de la bonne santé !
Je ne sais si elle apprécie à sa juste valeur la qualité des mets,
Toujours est-il que la demoiselle profite afin d'obtenir la silhouette désirée !
Elle promène ainsi un joli ventre rond avec dolence, insolence et indécence.
Elle revient vers son bel amoureux, si occupé à soigner son apparence et sa beauté,
Qu'il ne l'a même pas vue !
Dans son habit de curcuma, de paprika et de rouge-pigment safrané,
Nul ne peut ignorer, ce régal des yeux et des papilles,
Qui prend de l'importance dans les pupilles
De cette amoureuse transie, qui pour son potimarron
Se meurt d'amour un peu plus chaque jour :
La flèche d'or de Cupidon, ayant touché la demoiselle à cœur,
Elle se rend compte que ce bel amoureux n'a pas les mêmes valeurs !
Elle lui jette un dernier regard évocateur
Timide et complexée, elle n'ose lui exposer son malheur !
Du coin de l'œil, elle l'observe, il a revêtu son manteau d'hiver,
Prêt pour affronter les premiers frimas, en ce matin clair,
Notre limace ayant quitté sa triste robe noire, se glisse près de lui,
Dans une tenue terre de sienne et châtaigne, en jolie coquette,
Qui souligne agréablement ses courbes, elle s'est allongée, elle a grandi !
Sûre de ses charmes et de sa jeunesse, elle part à la conquête
De ce jeune potimarron ombrageux afin de lui rendre hommage !
Le félicitant sur sa beauté et son élégance,
-" O monseigneur, par cette belle matinée ensoleillée,
- Que vous me semblez beau, que vous paraissez sage,
- Si j'en crois votre ramage,
- Vous êtes le Félix des hôtes de ces lieux !"
Ainsi, elle le contourne, le frôle, fait en sorte d'être remarquée...
Et maintenant d'une voix qu'elle se veut assurée,
Ose de nouveau l'interpeller en s'inquiétant de l'effet produit :
-" O potimarron, vous seul pourrez me conseiller !"
- En ce jour, il vaut mieux faire envie que pitié...
- A votre avis, cher ami, j'attends votre pensée !"
Notre apollon, d'un œil lointain daigne enfin la regarder !
Et lui décroche une flèche meurtrière, blessant son cœur énamouré !
"Nenni, ma chère, il vous faut encore progresser !"
Amère, réellement dépitée,
Elle s'interroge...elle se désespère...
Pourquoi dame nature accorde t-elle tant de splendeurs aux uns ?
Et aux autres : que du dédain !
Elle se lamente sur son propre sort...
Mais bientôt elle se reprend et dès lors
Elle annonce à la ronde :
-"Soit, je suis petite et ma foi pas encore assez ronde !
Mais un jour viendra que Monseigneur
Appréciera à sa juste valeur,
Mes charmes et en mon cœur la chaleur,
Dont nulle rancœur, ne troublera la douceur !"
Elle prend ainsi une décision !
Arrêtons de limacer...
Il faut maintenant avancer !
Rapidement et sûrement,
Elle s'active et dévore...
Vorace et intrépide, en une heure,
Elle accomplit un bon labeur,
Elle s'en retourne vers le dandy et d'un œil implorant,
Lui tient les propos suivants :
"Y suis-je ? Mon cher ? Me voici bien replaîte,
Ronde à souhait, mes formes sont parfaites !"
Avec tact et savoir-vivre, il la reprend :
" N'en prenez pas ombrage, chère demoiselle...
Continuez donc votre ouvrage, vous serez récompensée sans pareil !"
La demoiselle toute en émoi, dont les yeux pétillent,
Se sentant moins dédaignée.
Tous ces sens s'émoustillent
Elle serait prête à tout pour un baiser...
Elle continua donc de manger !
Ayant pris énormément de poids,
N'atteignit jamais son but !
Et de baiser, elle n'eut !
Je ne saurais dire si notre potimarron
Avait de bonnes intentions...?
Toujours est-il que d'un sourire qui en dit long,
L’automne venu, il sourit encore,
De cette blague dont plus d'une limaces
Ayant mangé tout l'été, devenues ma foi bien grasses,
D'indigestion en moururent...
On dit qu'elle s'est éteinte du mal d'amour
Pour une cucurbitacée lui ayant fait un mauvais tour !
La morale de cette histoire…
Ne vous fiez ni à l'apparence ni aux belles paroles,
De nos chers contemporains, à travers les critères de mode,
Suivez donc votre chemin et fiez-vous aux vrais langages
Du cœur et du regard...et non de l'emballage !


Claudine
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La grenouille voulait devenir plus grosse que le bœuf, c’était une jalouse envieuse. Combien de gens ont le teint jaune, frôlant la jaunisse, rongés chaque jour par ce mal qui les obsède, les empêchant de regarder et d’apprécier ce que la vie leur donne ? La santé pour eux et leur famille, la chance d’aimer et d’être aimé, d’avoir un travail, d’être correctement logés, des parents encore vivants qui les aiment, des enfants dont ils devraient être le modèle ? Alors pourquoi se laisser envahir par cette haine qui les étouffe à chaque instant ? Le bonheur, ils l’ont entre les mains. Même des gens beaux, riches, célèbres n’auront pas toujours la chance de le connaître. Soyons nous-mêmes, aimons ce que nous possédons, l’avenir nous apportera peut-être plus de bien-être et de notoriété, qui sait ? Quoi qu’il en soi, regardons en dessous ceux qui ont moins que nous et qui eux sourient à la vie, par exemple les enfants ou les adultes atteints de mal incurable qui vont quitter ce monde laissant leur famille dans la désespérance.

Mireille

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