Marc Chagall |
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? Dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. » La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages
Jean de La Fontaine
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En s'inspirant de cette fable, libre cours à votre plume...
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Le bourdon et la fleur
Un
jeune bourdon ayant gros appétit
Dans un
champ voisin se rendit.
Il
goûta à toutes les fleurs
Cherchant
celle qui serait la meilleure.
Beaucoup
étaient insignifiantes
Et même
peu odorantes.
Allait-il
s’en contenter ?
Non, le
bourdon se remit à chercher,
Et sa
patience fut vite récompensée.
Une
magnifique fleur, sur sa tige dressée,
Par sa
senteur et sa couleur, l’attirait.
Son
profond calice, pensait-il, contenait
Ce
merveilleux nectar qui le régalerait.
Il
s’approcha avec gourmandise,
Et
hop ! disparut, happé par la fleur.
Car la
belle est un leurre.
Pour se
nourrir, elle se déguise,
Se pare
des plus chatoyantes couleurs,
Et
exhale une puissante odeur.
Mais le
piège sur l’insecte se referme,
L’engluant
pour le digérer à terme.
Il ne
faut pas se fier aux apparences,
Car les
belles sont trompeuses.
Toujours
rester sur sa méfiance,
Car
pour vous attraper, elles se font charmeuses.
Colette
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Le bœuf qui voulait se faire aussi svelte
que la grenouille
Un bœuf
pataugeant péniblement,
Vit une
petite grenouilleQui sautillait allégrement,
Ci et là en vadrouille.
Envieux d’une telle facilité
De déambulation,
Il voulut l’adopter
Par pure imitation.
Vaines furent ses tentatives
Pour décoller du sol
Et qui, répétitives,
Lui firent perdre la boussole.
S’avisant du fossé bordant le champ,
Il s’y élança, mû par son penchant.
Loin de franchir le trop large fossé,
Il chuta au fond, le ventre cabossé !
Morale
de l’histoire : Il n’est pas sensé pour un bœuf de vouloir quitter le
plancher des vaches.
Emmanuel
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Une grenouille sortant de l'eau,
Oubliant un instant que de maillot
Elle n'avait point...
Se retrouva nue comme le ver qu'elle s'apprêtait à gober.
Oubliant un instant que de maillot
Elle n'avait point...
Se retrouva nue comme le ver qu'elle s'apprêtait à gober.
Mais quelle ne fût pas sa surprise,
Quand devant elle soudain
Une ombre gigantesque survint !
Petite et nue, notre pauvre ingénue
N'en menait pas large...
C'était un bœuf de toute beauté,
Quand il vit la jolie demoiselle,
Son cœur tapa fort dans son poitrail
rebondit...
Mais notre jeunette dans l'eau sauta
Sous une feuille de lotus se cacha !
-'' N'ayez point peur... Charmante
demoiselle...
Je voulais juste faire votre
connaissance.
Je vous en prie. Sortez de votre abri !"
Elle n'en fit rien...
Et d'esprit de bœuf, personne ne se
souvient...
Il s'approcha tant, que dans la mare, il
plongea !
Il se trouva nez à nez avec la
demoiselle.
De cette première approche naquit un
grand amour,
Le bœuf ayant trouvé la solution
Pour se retrouver au même niveau que la
demoiselle !
L'amour ayant vaincu tous les tabous,
Ils vécurent heureux et n'eurent pas de
descendance,
Mais beaucoup de condescendance
De la part de leur environnement
Qui n'osa toutefois pas dire quoi que ce
soit
De peur de froisser le bœuf ma foi !
Claudine
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La
ballon et la montgolfière
Dans le grand champ, attachée,
Une belle montgolfière attendait,
Les préparatifs s’activaient, la flamme
fut allumée
Dans la nacelle, l’aérostier se plaçait
Très haut je
vais monter se disait – elle
Parée de couleurs, je suis belle,
La foule admirative va me regarder !
Un bambin venu la voir, tenait un ballon
A la main, moi aussi je le
lâcherais !
Haut, bien plus haut, au-dessus des monts
Il va s’élever ! Et le départ fut
donné.
Lentement dans
le ciel, l’ascension commença.
Le ballon sur
un arbre, s’accrocha !...
Rêve brisé du garçonnet !
Marie-Thérèse
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En des
temps ancestraux,
Dans de lointaines contrées,
Une légende raconte à demi-mots
Les facéties d'une grenouille au ventre si gros,
Si démesurément enflé de toute l'eau,
Qu'elle garde en elle
Dans de lointaines contrées,
Une légende raconte à demi-mots
Les facéties d'une grenouille au ventre si gros,
Si démesurément enflé de toute l'eau,
Qu'elle garde en elle
Pour ses
besoins personnels,
Privant
ainsi chacun de cette eau précieuse,
Désirant avant tout égaler,
Sieur le bœuf son voisin,
Mais le gentleman, l'air de rien,
Ne voulant pas déplaire à l'envieuse,
Se contente de lui suggérer
''Jolie batracienne », mais quelle idée,
''Je ne vois point de sourire sur ces lèvres si bien ourlées.''
La vaniteuse si bien flattée,
Un instant en reste bouche bée !
Puis ne pouvant se retenir,
Elle en éclata de rire !!!
Pour le plus grand bonheur,
Du bœuf et de la gente animale assoiffée,
Elle pouffa tant, qu'un vrai déluge digne de Noé,
Sévit en ces lointaines contrées:
En Australie, l'histoire est encore contée.
Ne cherchez pas en tout point
A ressembler à votre voisin,
Cessez de le jalouser,
Désirant avant tout égaler,
Sieur le bœuf son voisin,
Mais le gentleman, l'air de rien,
Ne voulant pas déplaire à l'envieuse,
Se contente de lui suggérer
''Jolie batracienne », mais quelle idée,
''Je ne vois point de sourire sur ces lèvres si bien ourlées.''
La vaniteuse si bien flattée,
Un instant en reste bouche bée !
Puis ne pouvant se retenir,
Elle en éclata de rire !!!
Pour le plus grand bonheur,
Du bœuf et de la gente animale assoiffée,
Elle pouffa tant, qu'un vrai déluge digne de Noé,
Sévit en ces lointaines contrées:
En Australie, l'histoire est encore contée.
Ne cherchez pas en tout point
A ressembler à votre voisin,
Cessez de le jalouser,
Votre
collègue, votre voisine,
Votre
ami, votre copine,Et de votre apparence accepter,
Avec obligeance ce qui pour vous n est que désagrément,
Dame nature vous le rendra au centuple en glissant sur vos lèvres, un sourire si plaisant !
Claudine
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Le paon
Connaissez-vous la légende du paon ? C’était, bien sûr,
il y a bien longtemps puisque cela remonte au début du monde. Le créateur en
tant que bon potier, modèle, modèle. Il
décide de fabriquer de nombreux animaux et déjà devant lui, place des
petits tas qui prennent forme. Ensuite, il les contemple et réfléchit. Il les
trouve trop rigides, trop secs, trop nus. Alors, il leur ajoute soit du poil,
court ou long, soit des plumes, petites,
fines, fortes ou longues. Pour rompre l’uniformité, il prend aussi des couleurs
et les peint. Il regarde son œuvre. Mais se dit-il : «il leur manque
la voix, la vie ! Commençons par les oiseaux !» Et de les aligner
devant lui, et de les animer ! «Toi
Merle, reçois un bel habit noir» et comme pour remercier, le merle se met à
siffle. « Pour toi, Serin, ce sera une jolie robe jaune ! » et
l’oiseau émet quelques trilles. «Toi, Rossignol, prends cette cape
brune ! » Et son chant s’élève vers le ciel. « Toi, petit
Rouge-gorge, une belle tache de rouge orangé te décorera à jamais, la
poitrine ! » et lui aussi se met à chanter. Puis arrive le paon avec
ses grandes plumes si légères : «Toi Paon, en signe de paix, porte
les couleurs de l’arc en ciel ! Que résonne ton chant
harmonieux ! ». Le paon fait alors la roue mais fier de sa petite
personne, se pavane et se moque des autres : « Regarde toi, beau
merle, tu ressembles à un corbeau avec ton frac noir ! Et toi petit serin,
ton jaune vif n’attire que des insectes ! Quant à toi rossignol, ton chant
est si rare qu’il ne s’écoute qu’à la tombée de la nuit. Moi, vois-tu à chaque
instant, je peux chanter en montrant ma parure !» Les oiseaux voltigent
dans l’air ou sautillent sur le sol. Le paon critique chacun.
Alors
le créateur se fâche et lui dit : «Vilain oiseau, tu deviendras. Je te
laisse ta parure créée à ma gloire mais ton cri sera si laid qu’il fera fuir ou
que les êtres vivants dès qu’ils t’entendront, se moqueront de toi pour
l’éternité.» Depuis ce jour, le paon fait la roue mais évite de criailler.
Marie-Thérèse
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Une
grenouille se sentant soudainement bien petite, quand elle se trouve face à un
bœuf...
-"Bonjour mon beau monsieur, vous me semblez de bonne taille, que faites-vous pour cela ?"
Le bœuf lui jette un regard surpris, puis lui répond :
-"Bonjour mon beau monsieur, vous me semblez de bonne taille, que faites-vous pour cela ?"
Le bœuf lui jette un regard surpris, puis lui répond :
"De
la marche, de l'exercice et de profondes respirations !"
La grenouille médusée, manquant d'inspiration...
La grenouille médusée, manquant d'inspiration...
Ne
sachant que répondre, pleine de dépit,
Des jours durant, elle réfléchit.
Des jours durant, elle réfléchit.
Et de
méditation en méditation...
Son cerveau grossit, grossit et enfla tant...
Qu'elle fut prise de migraines au point,
Son cerveau grossit, grossit et enfla tant...
Qu'elle fut prise de migraines au point,
De
changer son comportement ...
Dans l’impossibilité de calmer ses impulsions,
De coassements en sautillements, elle n’eut de cesse
Dans l’impossibilité de calmer ses impulsions,
De coassements en sautillements, elle n’eut de cesse
De
prouver son existence et elle réalisa la prouesse,
D’apparaître
en premier plan, afin de présenter tous les attraits
De la
parfaite grenouille respectée de tous !
Orgueilleuse
et vaniteuse, elle se hissa vaille que vaille,
Trouvant
ici et là des congénères sur lesquels compter,
Quitte
ensuite à les évincer pour se hisser sur un piédestal.
Mais, en
accord avec ses principes, discret et sage,
M. le bœuf, calme et secret l'observe encore de loin,
Mais en maître de la pensée, il s’abstient !
M. le bœuf, calme et secret l'observe encore de loin,
Mais en maître de la pensée, il s’abstient !
De tout
commentaire et jugement !
Il la laisse en parfaite maîtresse de son corps...
Faire des folies et battre des records
Que seul M. de la Fontaine a décrits avec brio,
Il la laisse en parfaite maîtresse de son corps...
Faire des folies et battre des records
Que seul M. de la Fontaine a décrits avec brio,
Nous
transmettant encore aujourd’hui tant de bonheur,
Que de
chercher à pasticher son œuvre, m’apparaît comme une gageur,
J’éviterai ainsi la peine, de me ridiculiser
sur l'heure,
M. de la
Fontaine nous ayant offert de sa belle plume de si savoureuses fables, que
d’essayer de l’imiter, je risquerai d’en être la fable.
La grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf
La grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf
Une jeune limace toute de noir vêtue,
Se prélasse à l'ombre d'une cucurbitacée.
Se prélasse à l'ombre d'une cucurbitacée.
Celle-ci ayant revêtu ses plus beaux atours dans
les tons orangés,
Habit de lumière et de soleil aux mille paillettes
dorées,
Sous le soleil d'été finissant et de bonheur il resplendit.
Pour un peu, elle jalouserait ce jeune damoiseau
radieux et conquise,
Elle lui envierait son bel habit mettant en valeur
ses formes rebondies.
Et d'apparaître ainsi sous son plus bel aspect, si
bien apprêté,
Eveille chez la demoiselle, des sentiments sans
pareil.
Impressionnée, notre limace lève les yeux pour le
regarder !
«Quelle prestance !
Quelle élégance !
Somptueux ! Il n'y a rien de plus beau en ces lieux
!
J'en perdrais tous mes moyens pour un peu...
Notre limace se surprend à penser...
-Combien de jours et de nuits me faudra-t-il ?
Pour qu'enfin, quelques paroles, j'ose lui
adresser ?
Mes brunes prunelles plongées dans ses pupilles
ensoleillées.
Dans sa tenue estivale il porte l'habit avec tant
de fierté ! »
Admirative, elle tombe sous le charme de ce
curcuba pepo
Qui malheureusement ne lui adresse pas le moindre
mot !
Elle tourne autour de ce merveilleux parti qui lui
semble si beau
Comme autour d'une gourmandise qui n’est ma foi
pas un défaut,
Et notre gourmande sachant faire preuve
d'éducation,
Prend son mal en patience et attend le bon moment
Afin de complimenter l'heureux élu,
Sur lequel elle a jeté son dévolu.
Notre ingénue, découvre à ce jour, un désir
inconnu !
Mais c'est sans compter sur sa gourmandise
incontrôlable et irraisonnée,
Que son propre corps, lui rappelle par des
gargouillements grossiers,
Qu'il lui faut dès maintenant veiller à se
sustenter à satiété...
Elle vient de découvrir, des œillets d'inde, aux ocres
rouges parfaites,
Ainsi que de l'oseille et des feuilles de bettes
rouges et vertes,
Ma fois appétissantes, et de ses petites dents,
elle grignote !
Varier les plaisirs, les couleurs et les goûts,
c'est ce que lui importe !
Il faut goûter de tout, lui a-t-on répété tout le
long de ses jeunes années :
C'est ce qu'elle fait, cette jeune adolescente,
elle dévore au nom de la bonne santé !
Je ne sais si elle apprécie à sa juste valeur la
qualité des mets,
Toujours est-il que la demoiselle profite afin
d'obtenir la silhouette désirée !
Elle promène ainsi un joli ventre rond avec
dolence, insolence et indécence.
Elle revient vers son bel amoureux, si occupé à
soigner son apparence et sa beauté,
Qu'il ne l'a même pas vue !
Dans son habit de curcuma, de paprika et de
rouge-pigment safrané,
Nul ne peut ignorer, ce régal des yeux et des
papilles,
Qui prend de l'importance dans les pupilles
De cette amoureuse transie, qui pour son
potimarron
Se meurt d'amour un peu plus chaque jour :
La flèche d'or de Cupidon, ayant touché la
demoiselle à cœur,
Elle se rend compte que ce bel amoureux n'a pas
les mêmes valeurs !
Elle lui jette un dernier regard évocateur
Timide et complexée, elle n'ose lui exposer son
malheur !
Du coin de l'œil, elle l'observe, il a revêtu son
manteau d'hiver,
Prêt pour affronter les premiers frimas, en ce
matin clair,
Notre limace ayant quitté sa triste robe noire, se
glisse près de lui,
Dans une tenue terre de sienne et châtaigne, en
jolie coquette,
Qui souligne agréablement ses courbes, elle s'est
allongée, elle a grandi !
Sûre de ses charmes et de sa jeunesse, elle part à
la conquête
De ce jeune potimarron ombrageux afin de lui
rendre hommage !
Le félicitant sur sa beauté et son élégance,
-" O monseigneur, par cette belle matinée
ensoleillée,
- Que vous me semblez beau, que vous paraissez
sage,
- Si j'en crois votre ramage,
- Vous êtes le Félix des hôtes de ces lieux
!"
Ainsi, elle le contourne, le frôle, fait en sorte
d'être remarquée...
Et maintenant d'une voix qu'elle se veut assurée,
Ose de nouveau l'interpeller en s'inquiétant de
l'effet produit :
-" O potimarron, vous seul pourrez me
conseiller !"
- En ce jour, il vaut mieux faire envie que
pitié...
- A votre avis, cher ami, j'attends votre pensée
!"
Notre apollon, d'un œil lointain daigne enfin la
regarder !
Et lui décroche une flèche meurtrière, blessant
son cœur énamouré !
"Nenni, ma chère, il vous faut encore
progresser !"
Amère, réellement dépitée,
Elle s'interroge...elle se désespère...
Pourquoi dame nature accorde t-elle tant de
splendeurs aux uns ?
Et aux autres : que du dédain !
Elle se lamente sur son propre sort...
Mais bientôt elle se reprend et dès lors
Elle annonce à la ronde :
-"Soit, je suis petite et ma foi pas encore
assez ronde !
Mais un jour viendra que Monseigneur
Appréciera à sa juste valeur,
Mes charmes et en mon cœur la chaleur,
Dont nulle rancœur, ne troublera la douceur
!"
Elle prend ainsi une décision !
Arrêtons de limacer...
Il faut maintenant avancer !
Rapidement et sûrement,
Elle s'active et dévore...
Vorace et intrépide, en une heure,
Elle accomplit un bon labeur,
Elle s'en retourne vers le dandy et d'un œil
implorant,
Lui tient les propos suivants :
"Y suis-je ? Mon cher ? Me voici bien
replaîte,
Ronde à souhait, mes formes sont parfaites !"
Avec tact et savoir-vivre, il la reprend :
" N'en prenez pas ombrage, chère
demoiselle...
Continuez donc votre ouvrage, vous serez
récompensée sans pareil !"
La demoiselle toute en émoi, dont les yeux
pétillent,
Se sentant moins dédaignée.
Tous ces sens s'émoustillent
Elle serait prête à tout pour un baiser...
Elle continua donc de manger !
Ayant pris énormément de poids,
N'atteignit jamais son but !
Et de baiser, elle n'eut !
Je ne saurais dire si notre potimarron
Avait de bonnes intentions...?
Toujours est-il que d'un sourire qui en dit long,
L’automne venu, il sourit encore,
De cette blague dont plus d'une limaces
Ayant mangé tout l'été, devenues ma foi bien grasses,
D'indigestion en moururent...
On dit qu'elle s'est éteinte du mal d'amour
Pour une cucurbitacée lui ayant fait un mauvais
tour !
La morale de cette histoire…
Ne vous fiez ni à l'apparence ni aux belles
paroles,
De nos chers contemporains, à travers les critères
de mode,
Suivez donc votre chemin et fiez-vous aux vrais langages
Du cœur et du regard...et non de l'emballage !
Claudine
.........................................................
Mireille
.........................................................
La grenouille voulait devenir
plus grosse que le bœuf, c’était une jalouse envieuse. Combien de gens ont le
teint jaune, frôlant la jaunisse, rongés chaque jour par ce mal qui les obsède,
les empêchant de regarder et d’apprécier ce que la vie leur donne ? La
santé pour eux et leur famille, la chance d’aimer et d’être aimé, d’avoir un
travail, d’être correctement logés, des parents encore vivants qui les aiment,
des enfants dont ils devraient être le modèle ? Alors pourquoi se laisser
envahir par cette haine qui les étouffe à chaque instant ? Le bonheur, ils
l’ont entre les mains. Même des gens beaux, riches, célèbres n’auront pas
toujours la chance de le connaître. Soyons nous-mêmes, aimons ce que nous
possédons, l’avenir nous apportera peut-être plus de bien-être et de notoriété,
qui sait ? Quoi qu’il en soi, regardons en dessous ceux qui ont moins que
nous et qui eux sourient à la vie, par exemple les enfants ou les adultes
atteints de mal incurable qui vont quitter ce monde laissant leur famille dans
la désespérance.
Mireille
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