Lourdeur,
l’année fut pesante.
Angoisse
face aux événements
Inaptitude
à s’adapter
Solitude
malgré la multitude
Silence
envahissant
Et
pourtant !...
Zigzaguer
entre les écueils est nécessaire.
Partir
pour l’avenir
Abandonner
ses peurs
S’enthousiasmer
pour la beauté
S’entourer,
oui, mais de qui ?
Espoir,
ne me quitte pas
Rassemblons
avec courage toutes nos énergies.
Josiane
............................................................
L'année
2015 prend fin et c'est le moment d'en dresser le bilan. Il y certainement eu de bons moments mais la façon
dont elle a commencé et dont elle s'est terminée nous les fait un peu oublier
et nous met mal à l'aise.
Comment en effet effacer de
notre mémoire tous ces attentats meurtriers qui ont fauché tant de vies
innocentes. Je pense donc tout naturellement à toutes ces personnes qui ont été
tuées au nom d'un idéal imbécile.
Janvier avait déjà très mal commencé, la sortie de la période des fêtes s'est donc faite brutalement, l'euphorie est vite retombée. Des êtres ont été lâchement tués parce qu'ils faisaient leur travail tout simplement, qu'ils défendaient la liberté d'expression. Une policière a été abattue froidement parce qu'elle représentait l'ordre public et que cet ordre n'est pas le leur. Ce magasin attaqué au nom d'une religion qu'ils ne reconnaissent pas. Tout ces massacres au nom d'un dieu qu'ils défendent et qui n'en est pas un. Que de morts pour une année qui commençait donc très mal. Au nom de quelle soi-disant religion peut-on commettre de tels actes barbares
Janvier avait déjà très mal commencé, la sortie de la période des fêtes s'est donc faite brutalement, l'euphorie est vite retombée. Des êtres ont été lâchement tués parce qu'ils faisaient leur travail tout simplement, qu'ils défendaient la liberté d'expression. Une policière a été abattue froidement parce qu'elle représentait l'ordre public et que cet ordre n'est pas le leur. Ce magasin attaqué au nom d'une religion qu'ils ne reconnaissent pas. Tout ces massacres au nom d'un dieu qu'ils défendent et qui n'en est pas un. Que de morts pour une année qui commençait donc très mal. Au nom de quelle soi-disant religion peut-on commettre de tels actes barbares
L'être
humain étant malgré tout solide, la vie a repris le dessus. Les beaux jours
sont venus un peu effacer tout ce sang versé, l'été et la période des vacances
ont fait le reste. On pouvait penser qu'on avait tourné une mauvaise page, même
si on n'oublie pas que quelques incidents ont encore ponctué parfois
l'actualité ça et là. Hélas ! Le mois de
novembre ne pouvait nous conduire aux fêtes suivantes sans à son tour marquer
tristement l'histoire.
La fin
de l'année ne s'est donc pas montrée meilleure, bien au contraire, on a
l'impression que l'horreur va crescendo. Que de massacres encore ce 13 Novembre
qui restera gravé dans nos esprits. Des personnes, jeunes pour la plupart, qui
demandaient juste à profiter d'un bon moment dans la vie, à se divertir.
Certains sont venus seuls dans ces lieux maudits, d'autres avec des amis ou
encore en famille, tout simplement une sortie prévue pour assister à un
concert, quoi de plus normal.
D'autres
encore qui avaient voulu profiter de la douceur exceptionnelle de la saison
pour prendre un verre ou dîner entre amis à la terrasse d'un café. Là aussi
c'est une chose qui nous semble normale, la semaine se termine, on a fini son
travail, on veut se détendre. Mais ces assassins ne l'entendent pas ainsi. Là
où ils peuvent tuer en nombre, ils prennent du plaisir, ils en sont fiers
quitte à mourir eux-mêmes.
Ce fut
alors un état de choc après tous ces attentats en cascade, ces projets déjoués,
les pays frontaliers ou non, en alerte eux aussi. Le monde est en guerre...
Comment
oublier en cette fin d'année toutes ces personnes qui n'ont pas pu profiter
d'un Noël pourtant proche en famille, comment oublier ces enfants privés de
leurs parents, les parents à qui on a ôté leurs enfants.
Alors
oui, on veut laisser toutes ces horreurs derrière soi mais est-ce possible....
Et puis
dans notre vie personnelle, l'année n'a pas non plus été toujours clémente.
Qu'y a t-il eu pour moi cette année pour me laisser blessée. La réponse me
semble évidente, criante, elle me vient spontanément. J'ai perdu celui que je
chérissais, la moitié de ma vie est partie avec lui. Comment pourrais-je
l’oublier… Les années se succèderont mais cette pensée sera toujours présente à
mon esprit. Comment laisser derrière soi celui à qui on a uni sa vie pendant de
si longues années.
Mais
2015 prendra fin, la page se tournera quand même ; 2016 viendra lui succéder,
envers et contre tout.
Il est
une chose en tout cas que je veux laisser derrière moi et qui est possible,
c’est cette période hivernale que je supporte mal. J’ai hâte de retrouver des
jours plus longs et ensoleillés, de voir des feuilles vertes habiller les
arbres, des fleurs égayer notre environnement, en finir avec la grisaille qui
engendre la tristesse, c’est pour moi le signe que la vie recommence.
Si je
ne sais évidemment pas tout ce que réserve cette nouvelle année, je sais qu’au
moins une bonne nouvelle viendra apaiser un peu mon chagrin.
Noel…
le moment des cadeaux. Et notre fille m’a offert le plus beau de tous cette
année. Notre famille va s’agrandir, un enfant va naître, je vais être
grand-mère pour la première fois. Que souhaiter de plus beau pour cette
nouvelle année qui j’espère sera plus paisible pour tous.
Paulette
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Au
seuil de cette nouvelle année 2016,
D’une
rétrospective, regardons les mois
écoulés,
Inventorions
ce que nous laissons derrière nous,
Evènements
heureux ou malheureux,
Un
instant, devenus point culminant de notre vie.
A
l’instar de l’Hermione voguant vers l’Amérique
Noyant
dans son sillage, l’écume blanche flottant sur l’océan,
Notre
mémoire enregistre et se croit marquée à jamais.
En
regardant défiler l’année, Oh stupéfaction que de faits oubliés !
En France,
la révolte des agriculteurs ; en Chine, l’explosion portuaire et le séisme du Népal.
Deux nations,
pourtant, Etats-Unis, Cuba, ont renoués
leurs liens,
En
Grande Bretagne, pour la joie du royaume, une petite Charlotte est née,
Une grande
découverte scientifique : cette exoplanète similaire à la terre,
Xénophile,
au départ, l’Europe accueille les migrants.
Mais les
jours ont passé, rapides pour les excités,
Imprévus
pour les rêveurs, inexorables aux fatalistes,
Lents
pour ceux qui souffrent de solitude !
La
solidarité s’est bien manifestée quand la nation a été frappée
Et de
grands rassemblements spontanés se sont formés.
Qu’en
est-il au quotidien pour ceux qui nous entourent ?
Un
geste non esquissé, un sourire refusé, un regard détourné
Inconcevables
mais pourtant vraies, les langues de vipère
déchainées
Ne
respectant rien ni personne, peut-on les oublier ?
Zappez !
zappez ! Laissez s’échapper les désirs et les regrets
En
commençant 2016. Et Vive la nouvelle
année !
Marie-Thérèse
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Si je
réfléchis à cette année 2015 qui a vu tant de détresse, de mal-être, de colère
et de désarroi, je dirais « ouf ! » et merci à ces quelques
personnes qui se sont penchées sérieusement sur mon cas et ont cru en mi. Merci
à ce minuscule groupe qui agite les ficelles de la vie et qui m’a permis de
m’accrocher aux parois de ce précipice qui m’entraînait inexorablement vers le
trou noir. Ouf ! Je m’en suis sortie. Et c’est avec beaucoup d’énergie
mais des chevilles encore affaiblies que je m’extirpe de ce mauvais pas qui
pourrait encore m’engloutir qi je n’y veille pas, en dansant un quadrille avec
Satan.
Et c’est
avec une joie que je ne connaissais pas que je cultive mes fleurettes et que
j’arrose mon jardin d’amour, de joie et d’espoir. Car il faut bien comprendre
que sans ces merveilleux ingrédients que l’on saupoudre un peu chaque jour sur
son jardin secret, la vie n’aurait aucun sens. Et ce sont de jeunes âmes,
celles de mes petits-enfants, qui lentement mais sûrement, par leurs jeux
turbulents m’ont ramenée à la vraie vie. Celle d’une grand-mère ;
contrairement à ma mère qui ne voulait pas être grand-mère, ni mamie, et encore
moins mémé, je me suis reconstituée en devenant grand-mère.
Claudine
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En cette
fin d’année 2015, mon esprit est taraudé par l’exécration de ce paroxysme de
barbarie que revêt le terrorisme se proclamant islamique et sévissant jusqu’à
nos portes, en plein Paris.
Je ne
peux m’empêcher de constater que le mode opératoire de ce terrorisme
d’envergure implique l’emploi d’engin hautement sophistiqués sur le plan
technologique et donc forcément issus d’une industrie de pointe. Il ne devrait
pas être difficile d’en identifier le fabricant.
Par
ailleurs, les criminels jusqu’ici appréhendés s’avèrent pour la plupart être
des sans –le-sou se payant d’onéreux aller-retour en avion entre l’Orient et
l’Occident, comme vous et moi prenons le bus ou le métro.
Les
instances nationales t internationales seraient-elles vraiment dans
l’incapacité de remonter jusqu’à leurs sources, les filières d’armement et de
financement de ce crime contre l’humanité qu’est le terrorisme islamique ?
Pour
l’heure, on ne peut que déplorer le contrecoup nourrissant xénophobie et
racisme anti-arabe autour de soi. Ainsi apprend-on le saccage à Ajaccio d’un
lieu de culte musulman.
Ce sont
ces considérations que je veux laisser derrière moi avec l’année 2015.
Emmanuel
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2015…
J’aimerais
laisser tous les pleurs
Que toute
cette tristesse
Ne soit
pas que rancœur
Et
douleurs vengeresses.
J’aimerais
laisser les douleurs
Que
l’amitié d’hier n’apaise
Les
meurtres au nom d’un bonheur
Promis,
quelles fadaises !
J’aimerais
laisser la haine
Que
l’amour coule d’une fontaine
Que la
fraternité ne soit pas incertaine
Et
l’espoir y mette sa graine.
J’aimerais
laisser la souffrance
Qu’un
chagrin d’amour a fait germer
Dans son
cœur en espérance
Qu’une
trahison a fait pleurer…
J’aimerais
laisser toutes les misères du monde
Mais
c’est un rêve si démesuré !
Que tous
les enfants fassent une ronde,
Pour un
avenir de solidarité et d’amitié…
Valérie
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Finir une
année m’affecte, en réalisant la fuite du temps qui nous échappe, la morosité
et parfois la solitude.
Je dois
me délester des fardeaux, laisser choir les vieilles habitudes pour profiter
sereinement de l’essentiel.
Je
renonce à perdre énormément de temps dans les transports en commun, au profit
d’individus avides, insatisfaits, dépourvus d’intelligence du cœur et sans
scrupules.
Je mets
en œuvre la résistance passive, au motif que
l’on ne peut pas porter, à l’image du géant Atlas, le monde sur ses
épaules.
J’ignore
dorénavant les malveillants, les pervers, qui vous dépossèdent tout en ruinant
votre respectabilité.
Il faut
mettre un terme à la naïveté, consistant à s’imaginer que l’on va guérir des
désaxés : la vis/le vice est sans fin.
Il
convient de ne pas devenir une proie consentante, en gardant de fermes et
respectueuses distances.
Je ne
puis redresser leur barre, sauf pour recevoir une volée de bois vert :
prêcher dans le désert, éternel tonneau percé des Danaïdes !
Cette
situation m’était préjudiciable, tant pour la santé physique que pour le
moral ! Quand on est au creux de la vague, on se fragilise vite.
Il faut
fuir les ambiances plombées, les climats délétères, les situations glauques,
les fréquentations toxiques, l’éternelle tunique de Nessus, les dénigreurs de
tous acabits, créateurs d’exclusion !
J’évite
d’écouter en boucle les informations comme lors des attentats car je
culpabiliserais vite de n’avoir pas été utile ou de ne pas être partie avec les
victimes.
Il faut
continuer à sortir, à se rendre utile.
Je dois
réduire mon stress : la France est le premier pays européen consommateur
de tranquillisants.
Je dois
fuir les curieux. Les conversations s’arrêtent net quand vous pénétrez dans une
pièce : vous étiez la cible, dans ce monde où résonnent les cymbales,
tambours, batteries cacophoniques.
Quand on
vous diabolise, vous êtes le bouc émissaire, chargé d’étiquettes, de
clichés : vous êtes moulinés. Tout cela est révélateur du
dysfonctionnement d’un groupe.
Il ne
faut jamais laisser personne nous arracher notre joie de vivre, mais écarter
les rabat-joie.
Pour
éloigner ces oiseaux de mauvais augure, certains pratiquent même des rituels,
écrivent des lettres détaillées, destinées à être brûlées, noyées ou
mangées ; d’autres recourent à certaines figures d’arts martiaux !
Vous
vous détruisez
Cassez
le cercle vicieux
Tout
ira mieux
Au
quotidien, je dois développer une conduite responsable. Ne pas gâcher la
nourriture, ne pas gaspiller l’électricité, au motif que je la paye. La société
de consommation génère la pollution de l’air, de l’eau, de la terre, la fonte
des banquises !
S’il faut
construire une nouvelle arche de Noé, en prévision d’un nouveau déluge, la
discorde sera telle, chez des êtres tellement narcissiques et individualistes
que chacun noiera son voisin, que l’intérêt individuel primant, tout le monde
périra ! Pour beaucoup, nous n’avons ni plus de consistance ni
d’importance qu’un marchepied ou un paillasson !
Il faut
aussi utiliser le papier à bon escient :
La
terre s’en va
Les
arbres à papier meurent
Le
désert s’installe
La Fée
Électricité dans le vaste tableau de Fernand Léger, visible au musée d’Art
Moderne de la Ville de Paris, peut nous jouer des tours, avec les centrales
atomiques.
Neige
noire, sang d’encre
Pays
du soleil levant
Nuage
atomique
Il faut
faire le grand ménage pour avoir le temps de pratiquer quelques activités
sportives, conviviales : l’écriture, le dessin, les conférences, reprendre
des études.
Prendre
du temps pour soi, pour être clair avec soi-même, se poser les bonnes questions
pour mieux aider et comprendre autrui.
Il faut
éviter la procrastination qui peut s’avérer rapidement anxiogène, entraînant la
paresse et l’enlisement : la vie vaut la peine d’être vécue !
Il ne
faut pas se flageller, ruminer, se mettre au pilori !
La
porte s’ouvre
C’est
la naissance de l’année
Bonne
heure de janvier !
Marie-Christine
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Combien
d’années j’ai vu finir, pour recommencer avec l’espérance d’une vie meilleure,
remplie d’Amour, de joie auprès des siens.
Cette
année que nous venons de quitter m’a apporté des joies,
celles
de voir ceux qui me sont chers au cœur,
même si ce n’était que quelques instants.
Des amis
retrouvés, des cousins par internet, c’est sympa.
Cette
année nous a bouleversés par les attentats de janvier.
Nous
commencions à respirer un peu en essayant d’oublier les atrocités.
La fin
de l’année est revenue nous plonger dans la peine par des crimes odieux, nous
rappelant que nous vivons dans
l’insécurité où que nous soyons.
Il y a
quelques bonnes nouvelles familiales. Chaque petit bonheur est bon à prendre et
à savourer en apportant une lueur d’espoir parmi la grisaille de cette vie.
Que
souhaiter pour cette année nouvelle : la santé, la réalisation des projets
des siens.
Que la
paix et l’Amour réunissent les peuples.
Que les
tueurs meurent avant de tuer ou se repentissent et la vie sera belle.
Mireille
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« On
ne possède éternellement que ce que l’on a perdu » Ibsen
Je me
suis permise de changer un mot : on ne possède éternellement que ce que
l’on a vécu. Une année chasse l’autre, peu importe le numéro. Chacun remise
dans un coin les mauvais souvenirs, essaie de s’en accommoder, ils tiennent une
compagnie forcée ; on se dit que la vie s’est trompée et s’est acharnée
sur nous sans raison… mais la raison n’existe pas.
Chacun
garde en soi précieusement les bons souvenirs, ceux qui voyagent avec vous, en
vous, pour vous. Je veux penser à ceux-là pour pouvoir les revivre à ma guise,
les savourer, les déguster comme les bonbons dans la bouche des enfants.
Je ne
veux pas leur donner un nom. Ils étaient là, ils sont là, inscrits dans
l’éternité de notre mémoire, un peu déformés, reconstruits… Qu’importe !
Ce sont nos amis, nos compagnons intérieurs, des parcelles de temps gravées en
nous pour toujours.
À dire
vrai, je ne peux répondre à cette question car tout se mêle en moi : ce
que je laisse, ce que je veux laisser, et la volonté ne semble pas tenir son
rôle.
Les bons
et les mauvais souvenirs roulent dans les flots du temps et les mouvements de
la marée déferlante déposent çà et là, les joies et les tristesses de l’année
passée.
Maria
..................................................................
De 2015,
je ne regretterai rien. En janvier une opération et l’attentat contre Charlie
Hebdo. En février, une séance de rayons gamma… ouf, ça s’arrête, rien en mars.
Puis tout au long des jours qui défilent, ma vie se déroule lentement, les
saisons aussi. Le printemps nous a apporté son cortège de feuilles et de
fleurs. Celle-ci si belle, cette autre d’une couleur exquise. Le joli mois de
mai, carillonné par le muguet. La fête des mères puis celle des pères ont
occupé les petits ; il fallait bien préparer un cadeau pour les parents.
Puis l’été arriva avec son lot de « bouchons » sur les routes. Les
enfants jouent dans les parcs qui leur sont réservés, les uns partent en
vacances, les autres partiront peut-être le mois suivant. Dans le quartier règne
le calme. Écrasés par la chaleur, les enfants font la sieste. Puis, la rentrée
des classes, avec le retour du va-et-vient de tout ce petit monde autour de
l’école. Les cris et les rires emplissent de nouveau l’espace. Novembre montre
le bout de son nez : tristesse le 2, puis patatras, voilà la terreur qui
reparaît. De nombreuses victimes abattues à la terrasse d’un café d’autres
tuées dans une salle de concert. Innocentes victimes de janvier, tuées parce
qu’elles étaient journalistes caricaturistes, innocentes victimes de novembre
tuées parce qu’elles avaient juste le tort d’être là, dans la ligne de tir.
Décembre clôt l’année avec le réveillon et le père noël et enfin le premier de
l’an. Nous souhaitons que l’an nouveau nous apporte la santé, l’arrêt de ces
horribles attentats, du travail pour ceux qui sont au chômage.
Je viens
de me relire. Je n’ai rien à changer dans mon modeste texte.
Je
souhaite une bonne année à tous.
Colette
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..........................................................
Avant de
franchir la ligne qui sépare 2015 de 2016, je me retourne et regarde ce que fut
2015.
Pourquoi
tant de bruit ?
Pourquoi
tant de cris ?
Pourquoi
tant de guerres
Partout
sur notre Terre ?
Pourquoi
tant de larmes, de pleurs
Tant de
gens qui ont peur ?
Tant
d’autres qui meurent de faim
Par
manque de pain ?
Pourquoi
ces vieillards sans défense
Et sans
espérance
Qui n’ont
qu’un souhait :
Connaître
la paix !
Faut-il
que la vie ait si peu de prix
Pour oser
brûler
Jusqu’aux
champs de blé ?
Pourtant
devant ces horreurs
Je fais
un souhait :
Qu’on
fasse enfin la paix
Que des
hommes de toutes races, peuples, nations, osent faire quelques pas les uns vers
les autres. Pour bâtir ensemble une immense maison commune : « la
terre habitable pour tous ». Qu’enfin en 2016, à coups de petits gestes
s’ouvrent les cœurs aux affamés de Paix et d’Amitié.
Christiane
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