samedi 3 septembre 2016

ECRIRE

Ecrire, Ecrire, oui ! Je dois écrire mais je n’ai pas le temps et pour écrire, il faut du temps, de la concentration, ne pas être dérangé pour ne pas perdre le fil de ses idées car les idées comme les oiseaux au moindre vent, s’envolent vite. Alors comment, les rattraper ! Comme le temps d’ailleurs qui s’en va  toujours trop vite quand on voudrait en profiter et qui s’éternise, allez savoir pourquoi,  alors que l’on voudrait qu’il s’écourte. 
Voilà que je m’égare, gare, gare, et oui, je suis allée à la gare et j’en suis revenue, un voyage, un court voyage mais il m’a pris du temps et maintenant il faudrait bien que j’écrivisse ! Ecrivisse !!! Ecrevisse et oui pourquoi pas écrire sur l’écrevisse ! Sur sa vie, ses humeurs, ses caprices ? En a-t-elle seulement ? Je ne suis pas spécialiste de la pêche aux écrevisses ni même astacologiste, ce scientifique qui passe son temps à les étudier puis à écrire et décrire leur mode de vie. Alors j’aurai pu écrire un conte pour enfants. « L’écrevisse qui voulait changer de couleur ou qui rêvait d’aller vivre ailleurs ».  En chine ou chez les sumériens, chez ceux qui ont, dit-on, inventé l’écriture, ces signes cabalistiques qui racontent tant d’histoire et font couler tant d’encre sur leur interprétation ?
Mais pour le moment c’est moi qui rêve et qui divague, flux et reflux de la pensée. Comme le surfeur sur le haut de la vague, je surfe sur  les idées, plongeant au fond  de mon cerveau  pour saisir l’idée qui me fera écrire. Gare à la chute, à ne pas m’étaler de tout mon long  et rester ainsi submergée trop longtemps dans le vague, à me perdre sans trouver le thème adéquat.
 Je n’écris point et perds mon temps. Je me  distrais. Mais écrire, n’est-ce pas se distraire ? Prendre du plaisir, parfois avec effort, jouer avec les mots et décrire la pensée, peindre la réalité, la sienne ou celle des autres et les entremêler ou bien l’imaginer et la parer de tant de bonheur ou au contraire  l’inventer et la représenter sous des traits plus cruels ? Et si ?...
Telle une douce musique, ce mot magique m’éveille et frémit en moi. Il donne un  sens  et un  rythme à ma réflexion. Le voilà qui s’envole et s’enflamme pour se moduler à loisir et s’adoucir. « Si j’avais pu, si j’avais su… ! »  Je crois que j’ai trouvé un début pour écrire toute une longue histoire, une nouvelle, un roman, un thriller ou quelque livre à la mode. Il me faudra du temps.
 Un bref appel ! Adieu philosophie, littérature, science de l’écriture,  signe du temps et du destin, reflet tout à la fois du passé qui se fige, du futur qui se devine, du présent, en cet instant, qui les lient à jamais.
Cet appel interrompt mon élan. Dérangée, le fil de mes idées rompu, brisé, je ne peux plus écrire et je n’ai plus le temps. A regret, je pose ma plume sur ma page blanche. Ce ne sera pas pour cette fois !


Marie-Thérèse
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Écrire pour être lu, écrire un roman, de la poésie, des articles de journaux, exprimer ses idées politiques. Écrire pour ses proches une lettre ou une carte postale. Écrire pour soi-même son journal intime.
C’est décrire ce que l’on a vu, illustrer ses sensations, ses sentiments. C’est mettre des mots sur des pensées. C’est partager des moments, même à distance.

Fabienne
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C’est l’échange d’idées, les traces du passé en décrivant les époques antérieures : la façon de vivre à travers les années, des siècles et des siècles, avec le progrès qui avance si vite, si bien que le modernisme nous dépasse aujourd’hui, tous ces hommes et femmes célèbres qui ont marqué notre histoire et dont on peut en prendre connaissance par les livres.
De la simple lettre d’amour à celle de la rupture, c’est nos vies qui s’inscrivent tout au long de notre existence.
Les écrits sont une richesse, avec leurs chansons, les opéras, les poèmes,  tous genres confondus.
Si j’arrête d’écrire un jour, c’est que je ne serai plus de ce monde.
Après le cadeau de la vie qui nous a été donné, savoir écrire et lire sont des dons incomparables qui nous aident à supporter toutes les épreuves.
Lire, écrire, lire les écrits des autres nous comble de bonheur en nous apportant la connaissance du monde comme le puisement d’un puits sans fin.

Mireille
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Chez certains, écrire est le moyen le plus sûr de combattre l’ennui. Dès le seuil de la page blanche franchi, on laisse couler les mots avec plus ou moins d’aisance. Ils vont et viennent, s’approprient l’espace de la feuille comme le courant d’une rivière. Petit à petit, les lignes envahissent la place qui se restreint au fur et à mesure. Écrire, c’est faire partager ses émotions, ses pensées, ses idées, ses joies, ses peines…
Les écrivains nous offrent d’admirables romans, les journalistes leurs articles, les philosophes leurs essais. Il y a une multitude de styles. Chacun a son livre de chevet dont il ne se sépare pas. Écrire c’est aussi se révéler, laisser entrevoir sa personnalité. C’est le cas, à mon avis, du romancier qui grâce à son imagination invite le lecteur à entrer dans son œuvre et à le suivre.
Certains n’hésitent pas à écrire pour véhiculer leurs idées politiques ou de propagande. Parmi eux se trouvent des dictateurs qui, conscients de la puissance du verbe, ont pour riposte l’autodafé.
Certains livres se créent dans la souffrance, cela se ressent, se devine.
Écrire est peut-être une abstraction. On s’extrait de soi-même pour coucher sur le papier ses pensées les plus secrètes. Enfin, écrire, c’est vivre.

Nadine
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Écrire…
Très tôt dans l’histoire, l’homme a ressenti le besoin de laisser des traces sur des supports divers. Traces qui étaient au début des idéogrammes, des dessins, tels sur les parois des grottes, ou bien comme en Égypte, les hiéroglyphes, ou encore comme les Aztèques. Du dessin qui exprime une idée, un objet, une fonction ou un animal, nous sommes passés à des signes qui représentent des sons… sons qui mis ensemble forment des mots. Une écriture bien plus élaborée qui pouvait ainsi être comprise par bien plus de monde.
Mais pourquoi, pourquoi ce besoin de tracer des signes ?
Tout simplement pour que la mémoire ne faiblisse pas devant un certain nombre de notions certainement. Pour laisser sa trace… et devenir un peu éternel.
Écrire, cela s’apprend, cela s’enseigne, cela se transmet.
Écrire pour apprendre, pour comprendre, pour s’instruire, pour transmettre, pour se situer, pour s’amuser, pour rire, pour pleurer, se faire peur ou trembler, pour rester dans l’histoire, dans la mémoire, pour la beauté, pour s’aimer ou se haïr, pour conserver, pour préserver, pour donner son avis ou ses idées, pour légiférer, pour rancher, pour juger, pour commander et obéir, pour punir mais aussi récompenser, pour déposer ses maux avec des
mots, pour soigner, pour le plaisir ou l’obligation, pour rencontrer, pour aider… Écrire des romans, écrire en vers, en dialogue…
Ceux qui ont de l’instruction et la chance de savoir écrire, et aussi lire et comprendre, ne se rendent pas compte du pouvoir qu’ils ont, de cette chance de choisir, choisir ce qu’ils veulent faire, le chemin qu’ils veulent suivre. L’instruction ouvre les portes de la connaissance et du savoir.
L’écriture nous ouvre un univers fantastique…
J’écris pour donner mon avis, transmettre mes émotions, mes ressentis, mes joies et mes peines, dire les mots qui n’arrivent pas à passer par ma bouche. Être devant une feuille blanche ou un écran est un peu comme une psychothérapie… personne ne me juge, ne m’interpelle. Je peux en toute quiétude aligner les mots enfouis en moi. Ils remontent à la surface tels une vague, voire quelque fois un tsunami ! car rien ne les arrête.
L’écriture peut être un exutoire, un souffle de vie et d’espérance pour beaucoup, car dans chaque écrit un peu de nous est laissé.
J’aimerais un jour écrire mon histoire, mon vécu, toutes mes joies, mes peurs, mes douleurs et chagrins pour les transmettre à mes enfants, pour qu’ils sachent, comprennent et peut-être pardonnent les erreurs que j’ai pu commettre… que ces écrits fassent partie d’eux  et qu’ainsi ils n’ignorent plus d’où ils viennent pour mieux admettre qui ils sont…
J’aimerais finir avec cette locution latine verba volant, scripta manent : les paroles s’envolent, les écrits restent.

Valérie
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Écrire pourquoi ? Écrire pour soi ? Écrire pour toi ? Pour communiquer ? Pour Informer ?  Pour créer l’événement et amener autrui à donner son jugement ? Écrire pour marquer sa présence sur terre d’une pierre blanche, d’une croix, d’un croissant ou d’une étoile ? Écrire pour permettre à tout un chacun de poser ses pieds dans vos empreintes ? Écrire pour créer des histoires, des contes, des ballades, des nouvelles ? Entre surréalisme et réalité, entre altruisme et générosité, entre douceur et lucidité ? Écrire pour faire l’histoire, sa propre histoire et en quelques pages raconter sa vie. Pour faire rire ou pleurer ? Ou pour indigner ? Peut-être pour ennuyer ? Pour rallier à sa cause des personnes par milliers ? Pour briguer le
prix Médicis ou la Légion d’honneur ? Les palmes académiques ? Écrire pour se prouver qu’on existe ? Pour être reconnu, honoré ? Encore et encore, pour ne pas être oublié créer le scoop, l’événement, la stupéfaction, la peur comme dans les romans noirs, pour titiller l’imagination, inspirer le penseur, susciter des émotions et des réactions ? Écrire pour s’interroger sur le monde ? Créer des situations épiques, satiriques, peut-être lubriques ? Entraîner son lecteur dans un délicieux tsunami mousseux de sensations fortes… Savoir le surprendre, l’étonner, le saisir à bras-le-corps, l’entraîner dans une valse à quatre temps jusqu’à l’épuisement. Moment de grâce suprême quand le roman fait une chute vertigineuse de la falaise. Moment de doute et de silence lourds et noirs. Au final se sera une joie ultime de pouvoir encore poser des mots sur la palette colorée d’un piano qui sommeillait. L’écriture comme les séismes peuvent retourner des situations improbables.
Accorder la grâce comme la disgrâce.

Claudine
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Pourquoi écrit-on.... on a coutume de dire « les paroles s'envolent, les écrits restent ». C'est exact. Mais parfois, dans centaines situations tendues et sous l'emprise d'un mouvement d'humeur, on préfèrerait ne pas avoir écrit. Quelquefois au contraire, un écrit peut aider à la compréhension.
Dans certaines circonstances, on peut également avoir du mal à s'exprimer, à décrire ce que l'on ressent avec les mots justes. Écrire nous semble alors plus simple, les mots viennent plus facilement se coucher sur le papier. De plus, certaines choses sont parfois compliquées à dire, il paraît plus facile de les écrire. Cela permet aussi d'y mettre plus de forme, d'éviter des situations conflictuelles car quand les mots sont dits trop spontanément, parfois sans réfléchir, ils peuvent blesser, faire souffrir et avoir des conséquences qu'on pourrait ensuite regretter.
Pour qui écrit-on... Les personnes dont c'est le métier, écrivent naturellement pour être lues. Mais  pour tout à chacun, je pense qu'on écrit pour soi avant tout. En effet, on peut vouloir écrire pour garder en mémoire un souvenir heureux, un événement important. Écrire en mettant des mots sur ces instants permet de pouvoir les revivre quand on le souhaite, rien qu'en relisant ces mots que nous aurons choisis.
Si on a eu l'occasion d'écrire certains textes traitant de différents sujets dans le cadre de notre atelier d'écriture, nos enfants les liront-ils après nous... Pour ma part, je ne le pense pas. Mais ces écrits nous aurons obligé à réfléchir, à passer du temps, et c'est quelquefois le plus important, à occuper des moments creux de notre vie. C'est aussi un bon moyen d'oublier ses tracas, notre esprit est bien occupé pour chercher les idées et le mot juste. Cela permet au  temps de passer plus vite et oblige à se concentrer sur ce qu'on essaie de faire.
Alors, puisqu'il fallait rédiger aujourd'hui un texte sur le mot « écrire », j'ai fait ce que j'ai pu car justement, je n'ai rien de très intéressant à écrire. Je veux simplement pouvoir revenir en septembre avec le sentiment du devoir accompli, au propre comme au figuré, et si j'ai écrit quelques lignes, c'est bien pour faire plaisir à Laurence.
Laurence qui nous a gâtés une fois de plus avec un pareil sujet... que je qualifierai de « sujet bateau ». Et j'arrête ici mes élucubrations qui sont décidément sans intérêt. Mais pitié Laurence, ne nous martyrise plus ainsi pendant que toi, en vacances, tu refais pour nous le plein d'énergie.

Paulette
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L’homme est entré dans l’histoire grâce à l’écriture permettant de véhiculer les faits marquants de la civilisation et d’en garder des traces pérennes.
Par la magie des vingt-six lettres de l’alphabet, l’enfant épelle puis apprend les syllabes, les mots, les phrases : c’est le passage obligé pour construire son apprentissage, emmagasiner des connaissances, communiquer, en tant que maillon d’une chaîne.
L’écriture est l’outil par excellence de l’information, de la transmission des savoirs : elle véhicule la langue dans toutes les matières enseignées, mais aussi dans les romans, la presse, la téléphonie, l’informatique. Elle est inséparable du langage.
L’absence d’écriture ou sa rareté, notamment chez les Gaulois, ne permet pas de connaître cette civilisation pourtant brillante qui maîtrisait le futur délibératif et optatif que les Grecs eux-mêmes, pourtant brillants, ignoraient.
L’écriture peut être le meilleur et le pire, comme outil de non information, de désinformation, de censure ; à l’inverse durant les périodes troubles de l’Histoire, elle permettait au poète Paul Eluard de célébrer la liberté !
Sans l’écriture, nous ne connaîtrions pas l’œuvre de Victor Hugo, de Balzac, Baudelaire ou Molière et notre culture serait inexistante.
L’écriture est omniprésente au quotidien, depuis la liste des courses de la ménagère, les billets de banque, les ordonnances, les ouvrages scientifiques, juridiques, les dictionnaires, etc.
Pour ma part, si depuis le CP jusqu’à ce jour, j’étirais sous forme de fil toutes les lettres écrites, on ferait le tour du monde, on atteindrait les étoiles pour revenir dans l’atmosphère, affichant à la face du monde, dans toutes les langues un appel à la Liberté, à la Fraternité, et à l’Egalité.
A la manière de Rimbaud, rêvant sous la voûte étoilée, les voyelles ou voies chantant un hymne d’universelle allégresse, ouvriraient la voie des espaces intersidéraux, à bord de leur barcarolle cosmique, tandis que les consonnes, exultant sur des balancelles détailleraient un rêve de bonheur.
Toutes les lettres au final de la représentation : il sera une fois, adresseraient au bord du ciel leur salut final tandis que le soleil écarlate quitterait le ciel embrasé, à l’horizon.

Marie-Christine
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Écrivons sur ces pages, nos sentiments, nos idées. Constatons dans ces écrits anciens, que nous ressentons les mêmes sentiments qu’aujourd’hui pour des personnes nouvelles.
Revivons nos états d’âme des années passées en relisant nos écrits.
Inscrivons nos rêves, nos ambitions, nos vérités, nos espérances, nos désillusions et  notre désespoir.
Réécrivons notre vie, non celle que nous voulions mais celle que nous subissons.
Espérons qu’en lisant ces lignes, d’autres réfléchiront à la façon de mener leur vie, tout en faisant pour le mieux.

Mireille

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