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Tel un épouvantail, elle
se lève et baille mais il faut y aller, vaille que vaille. Après
s'être rapidement douchée, elle finit de se coiffer et se trouve aussi blanche que l'émail du lavabo. Dans la
chambre, un tiroir ouvert laisse voir un éventail mais ce n'est plus de
saison. L'automne est déjà bien avancé, dehors ça caille ! Avec un air
canaille, elle enfile le gros chandail corail à sa taille
qu'elle a tricoté, maille par maille. Elle repousse le ventail, ferme le soupirail et ouvre le portail
près de la rocaille. En passant, elle flatte le poitrail du
fidèle chien qui la regarde partir au travail en agitant la tête et donc
sa médaille. Elle se dit que cette maison de Versailles prise à bail
ne l'a pas mise sur la paille, elle a fait une bonne affaire.
Les voisins sont déjà levés,
leur marmaille aussi, et déjà ça
se chamaille ; le petit dernier à son habitude braille. Tout ça
fera peut-être plus tard de la racaille, en attendant chez eux règne une
belle pagaille.
Le temps est à la grisaille mais un rayon de soleil parvient tout de même à jouer avec le vitrail de l'église où se déroulent des funérailles. Triste début de journée, il eux mieux valu assister à des fiançailles. Plus loin elle regarde les champs en broussailles et le bétail à la recherche de victuailles. Elle poursuit son chemin et en traversant le chemin du tram, elle fait attention à ne pas mettre un pied en tenaille dans un rail.
Le temps est à la grisaille mais un rayon de soleil parvient tout de même à jouer avec le vitrail de l'église où se déroulent des funérailles. Triste début de journée, il eux mieux valu assister à des fiançailles. Plus loin elle regarde les champs en broussailles et le bétail à la recherche de victuailles. Elle poursuit son chemin et en traversant le chemin du tram, elle fait attention à ne pas mettre un pied en tenaille dans un rail.