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Tel un épouvantail, elle
se lève et baille mais il faut y aller, vaille que vaille. Après
s'être rapidement douchée, elle finit de se coiffer et se trouve aussi blanche que l'émail du lavabo. Dans la
chambre, un tiroir ouvert laisse voir un éventail mais ce n'est plus de
saison. L'automne est déjà bien avancé, dehors ça caille ! Avec un air
canaille, elle enfile le gros chandail corail à sa taille
qu'elle a tricoté, maille par maille. Elle repousse le ventail, ferme le soupirail et ouvre le portail
près de la rocaille. En passant, elle flatte le poitrail du
fidèle chien qui la regarde partir au travail en agitant la tête et donc
sa médaille. Elle se dit que cette maison de Versailles prise à bail
ne l'a pas mise sur la paille, elle a fait une bonne affaire.
Les voisins sont déjà levés,
leur marmaille aussi, et déjà ça
se chamaille ; le petit dernier à son habitude braille. Tout ça
fera peut-être plus tard de la racaille, en attendant chez eux règne une
belle pagaille.
Le temps est à la grisaille mais un rayon de soleil parvient tout de même à jouer avec le vitrail de l'église où se déroulent des funérailles. Triste début de journée, il eux mieux valu assister à des fiançailles. Plus loin elle regarde les champs en broussailles et le bétail à la recherche de victuailles. Elle poursuit son chemin et en traversant le chemin du tram, elle fait attention à ne pas mettre un pied en tenaille dans un rail.
Le temps est à la grisaille mais un rayon de soleil parvient tout de même à jouer avec le vitrail de l'église où se déroulent des funérailles. Triste début de journée, il eux mieux valu assister à des fiançailles. Plus loin elle regarde les champs en broussailles et le bétail à la recherche de victuailles. Elle poursuit son chemin et en traversant le chemin du tram, elle fait attention à ne pas mettre un pied en tenaille dans un rail.
Elle songe déjà au repas
qu'elle devra préparer en rentrant ce soir au bercail et envisage un
poisson. Elle y renonce bien vite, il lui faudrait trop de temps pour se
débarrasser des écailles. Ce sera donc une volaille. Entourée
de pommes de terre grenailles
parfumées d'une pointe d'ail, il ne restera plus qu'à enfourner le plat.
Ce soir encore, on pourra donc faire ripaille.
C'est ainsi qu'elle constate
qu'elle manque vraiment de temps pour assurer les tâches ménagères, elle se met donc à songer sérieusement au
télétravail...
Paulette
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À Faye,
se termina mon bail de la rue du général Sarrail, vainqueur de quelle
bataille ? Je ne sais. Je m’installai alors à Braye. Ce village tout près
d’un coteau à la saillie blanche comme une faïence, domine la faille. Il y
jaillit la Veule, ruisseau de petite taille. Ce n’était pas la rivière Kwaï
mais son eau désaltère les cailles et arrose le champ d’ail de mon voisin qui
ce matin, cisaille en main, taille et retaille les broussailles.
Je
m’assois sur mon siège en skaï devant le mur de pierraille où brille une plaque
en émail et prend mon tricot : un chandail couleur corail et paille.
Pierrick à mes côtés, son cobaye sur les genoux, regarde une revue. Sur la
couverture, apparaît Nathalie baye puis sur une page, des martiniquaises font
ripailles d’un rougail. Sur l’autre, quelques sétoises défaillent et tentent de
lutter contre la chaleur avec leur éventail alors que d’autres dégustent un
aïoli. Ici, dans la région ce serait plutôt une aillade veau tomates. Je
regarde et… une maille m’échappe. J’en baille d’ennui et je râle. Pierrick avec
toute sa gouaille et son air canaille, me raille et me lance des bye, bye. Bientôt
le charbonnier arrive. Il entre par le vantail du grand portail de la ferme. Il
va déverser le charbon par le soupirail. Il passe le rail mais baisse trop vite
le hayon de son camion, éraillant l’encadrement. Aïe, aïe, aïe ! Par cette
entaille, de la limaille tombe au sol. Ce n’est qu’un détail car le crissement
épouvante le bétail comme la volaille qui telle la racaille, s’égaye dans les prés,
et les braillards de cochons s’égosillent à qui mieux mieux. Quelle pagaille !
Le charbonnier n’aura pas la médaille. Et Jules n’a pas le temps de défaillir
ni de prendre des représailles. Il lui faut, vaille que vaille, courir pour
faire rentrer toutes ses bêtes au bercail.
Marie-Thérèse
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De loin on aurait dit un bonsaï mais en
s’approchant et en poussant le portail
du champ on reconnaissait un épouvantail.
Cela faisait un fameux bail qu’il
n’avait pas eu de soin. Ses cheveux de paille
en bataille, des yeux vairons l’un
en bouton noir en émail, l’autre en vitrail, un nez saillant comme taillé à
la serpe, sur son poitrail une
vieille médaille doré et un gilet troué de mailles défaites pour manteau, il n’avait pas fier allure. Il était
planté tout droit la tête tenue par des tenailles
et le corps appuyé sur une sorte de rail. Pour travail il était censé empêcher les oiseaux de faire ripaille avec les semailles mais il ne semblait pas troubler un couple de cailles qui passait à ses pieds. Les canailles du village avaient du s’occuper
de lui. Il regardait vers le champ d’ail
voisin et rien ne semblait le perturber, il semblait bailler aux corneilles.
Fabienne
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S’il
fallait passer le karcher dans les jardins de rocaille de la cité pour la
nettoyer de sa racaille, il faudrait tenir compte de tous les ponts d’accès par
lesquels les jeunes se taillent aux quatre coins cardinaux. Il faudrait les
tenir en tenaille, parqués comme du bétail. Entre assaillis et assaillants, les
descentes de police peuvent se faire musclées et tout un chacun peut avoir
maille à partir avec la population locale, ce qui peut émailler les propos
protestataires de certains noms d’oiseaux que je ne citerai pas. Mais la
révolte gronde vaille que vaille. Pour certains, il s‘agit de passer à travers
les mailles du filet et de se sentir le maillon fort ! les malversations
seront-elles réprimandées et punies par le système judiciaire. Simple détail
pour le juge d’instruction qui décide de la relaxe ou de la peine
d’emprisonnement. Avec victuailles ou non en cellule de dégrisement. Et pour
faire ripailles, en prison, il faut de l’argent. Aux plus démunis, il ne reste
qu’à regarder le ciel derrière la muraille. Au sol le lit n’est que ferraille.
En d’autres temps, il pouvait être de paille, et alors là, au réveil, quelle
tête d’épouvantail. De quoi bailler aux corneilles en se faisant railler par
les geôliers. Certains braillent d’une voix éraillée, d’autres graillent d’un
aïoli qui prend à la gorge. Aïe, aïe, aïe. Non, ce n’est pas une nuit au sérail
à manger des œufs de cailles. Terminons sur un trait d’humour, et une publicité
« Il n’y a que Maille qui m’aille ». Tout est sur des rails (non, pas
un rail de coke !)
Claudine
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Pendant qu’à
la radio passait une chanson « aïe, aïe, aïe », qui lui resta
dans la tête, il admirait l’émail de son lavabo que sa marmaille ne tarderait
pas à abîmer. Il enfila son chandail, opta pour un ton corail et gonfla le
poitrail. En avant pour le supermarché à il acheta de la moutarde, Maille bien
sûr car « Il n’y a que Maille qui m’aille » et succomba devant les
coquilles Saint-Jacques et leur beau
corail, frais et brillant, qu’il prépara avec du persil et de l’ail, que malheureusement
on ne vendait pas au détail ; il dut en prendre un sachet d’une dizaine,
tant pis ou tan mieux, il se fera de l’aïoli comme on le cuisine à Hendaye pour
accompagner la raie toute fraîche. Un régal, que toutes ces victuailles !
Mireille
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Le long
du mail qui borde le fleuve, je décide de faire une tranquille promenade. je
m’éloigne d’abord de la marmaille qui piaille et braille. Une dizaine de gamins
travaillent à élever une muraille de tuiles cassées et de pierraille, avec de
la glaise pour ciment. Près de l’ancienne briqueterie, je suis des rails et peu
à peu l’herbe s’épaissit et un chemin se dessine où de la paille atteste le
passage de chariots pleins des récentes moissons. Malgré quelques cailloux qui entrent dans mes sandales et me gênent, je poursuis. Je m’installe dans un
endroit calme, dos à un arbre qui abritent des nids de cailles. Quel
merveilleux repos ! Mais il est bientôt temps de rentrer au bercail, je
reprends mon chemin en longeant la rivière. J’écarte du bout de mon bâton dans
un endroit mal entretenu, une casserole en émail, des os de volailles restant d’un
pique-nique, un tissu recouvert de paillets comme des écailles. Je regagne le
village et fais une halte devant le portail de l’église, richement sculpté et
surmonté d’un vitrail laissant filtrer des rayons bleus, verts, dorés et corail
qui illuminent ma fin d’après-midi.
Christiane
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Au milieu
d'un vaste champ d'ail, déployant son camaïeu de verdure, s'agitait au vent un
épouvantail, portant sur un maillot délavé, un chandail démaillé, laissant
dépasser des filaments de maillechort, en guise de bras. Un camail rosâtre
ondulait jusqu'au sol.
Dans les
broussailles, criaillaient des corbeaux, se chamaillant pour dépecer une
musaraigne.
Plus loin,
un troupeau de bétail faisait retentir ses sonnailles, tandis que le berger :
Monsieur Brailloux, un gaillard de haute taille à l'air canaille, délaissant
volontiers ses ouailles, jetait des cailloux dans la mare, en baillant aux
corneilles. Son travail était lassant.
Il fut un
temps où il rêvait d'être orpailleur, rimailleur ou tailleur, mais il n'avait
pas un sou vaillant pour signer son bail, car il était sur la paille.
La
grisaille s'abattit sur sa vie : il ne connut ni fiançailles ni épousailles.
Il était
convié, une fois l'an, dans une ferme lointaine, pour donner un coup de main, au
"pèle porc " ou "fête du cochon", au moment des
cochonnailles : on perçait la futaille et ingurgitait force grattons sentant le
graillon. Il écoutait des paillardises émaillées de railleries.
Ensuite,
Monsieur Brailloux, gratifié de quelques volailles et d'un modeste
ravitaillement, reprenait l'autorail qui jamais ne dérailla.
Comme il avait
passé l'âge de jouer à colin Maillard, il rentrait sagement au bercail.
Marie-Christine
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