Le dimanche
au bord de l’eau, plus qu’une habitude, est un rite pour Gontran et Adeline.
Ils se retrouvent au « Petit Quinquin » aux premiers rayons du soleil
printanier. Ils y dégustent des moules et des frites puis prennent les avirons
ou les rames au gré de leur humeur pour glisser sur l’eau de la Marne. Ils
rajustent leur chapeau de paille pour notre Adeline aux cheveux dorés ondulant
sous le vent joyeux et le fameux canotier que portait l’artiste Renoir quand il
peignait ses relations proches autour d’une table. Il y avait de bien jolies
dames au teint de rose et aux robes fleuries. Or, un dimanche pas comme les
autres… Gontran a demandé la main de sa douce en prenant délicatement ses jolis
doigts blancs gantés, sur un tapis de pétales de roses rose habilement
dispersés sous ses tout petits pieds. La belle a baissé les yeux et dans un
sourire radieux la lui a accordée. Notre couple déjà formé a pu ainsi sceller
ses vœux de fidélité sur une onde claire et tranquille de chasteté. Le ciel
bleu et le soleil brillaient d’un éclat spécial se reflétant dans le myosotis
et le pervenche de leurs iris aux pupilles d’or. Après les fiançailles, ô
combien romantiques, les noces furent célébrées. Ils continuèrent bien
longtemps après à en célébrer les anniversaires en emmenant avec eux leur
joyeux duo de bambins aux joues écarlates et au rire cristallin. Des cascades
de rires qui comme des ricochets font saute-mouton au travers des vaguelettes
au fil du temps.
Claudine
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Les
dimanches d'hier, lorsque j'étais enfant étaient souvent réglés. Le matin,
notre père faisait des œufs sur le plat pour le petit déjeuner. C'était comme
une petite fête dès le réveil. Puis, après
la toilette, nous mettions, mes sœurs, mes frères et moi, nos habits du
dimanche, car oui nous avions nos beaux habits du dimanche que nous mettions
exprès pour aller à l'église assister à la messe dominicale. Pour moi, c'était
une évidence, je ne me posais pas de question et j'écoutais avec attention le
prêtre pendant plus d'une heure. Et lorsque,
la messe finie, nous revenions à la maison, l'odeur du poulet rôti et des
frites nous chatouillait le nez. Alors, vite, nous nous changions pour ne pas
salir ces beaux vêtements et nous nous installions pour déguster ce bon repas. L'après-midi,
soit nous allions chez nos grands-parents paternels où nous engrangions des
fous rires et des souvenirs avec tous les cousins et cousines que nous
retrouvions, soit au printemps ou en été, nous passions l'après-midi en forêt où
bouquets de fleurs des bois et des champs venaient garnir nos mains, puis la
maison. Des
dimanches simples, mais des souvenirs qui me sont chers.
Valérie
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Le dimanche est ce que l'on
appelle communément un jour de repos. Il termine une semaine qui s'est passée à
travailler, au moins jusqu'au vendredi la plupart du temps. C'est donc aussi le
moment où on va pouvoir souffler, décompresser, reprendre des forces.