1-En
rangeant les cartons qui s’empilaient au grenier, elle retrouva ce très vieux
jouet…
2-Le vacarme ne faisait
qu’augmenter…
3-De rien, lui dit-elle,
à charge de revanche…
4-Quand nous partions en
vacances en voiture, je me souviens que nous nous arrêtions sur la route pour
nettoyer le pare-brise constellé d’insectes…
5-Toute à la joie de
préparer sa tarte, elle n’entendit pas le téléphone…
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En rangeant les cartons qui s’empilaient
au grenier, elle retrouva ce très vieux jouet… Jacqueline le redécouvrit avec émotion
parmi d’autres jouets qu’avaient chéris ses enfants. Comment étaient-ils venus
là bien tranquilles derrière ces cartons ? Lentement une fine poussière
grise s’était déposée au fil des ans. On avait respecté leur alignement qui lui
sautait maintenant à la figure. Jacqueline revoyait sa petite fille jouant à la
maitresse d’école avec son petit frère et leurs o=jouets préférés figurant les
autres élèves de la classe : gros nounours et son teddybear dans les bras,
ainsi que deux poupées dormantes aux cheveux nattés et à queue de cheval, main
dans la main. Tout ce petit monde était censé écouter la maitresse avec beaucoup
d’attention… Et Jacqueline, tout en utilisant le chiffon à poussière, voyait
défiler ce petit monde à travers l’appartement d’alors. Comme les années
précédentes, elle entreprit soigneusement la toilette : brossage puis
entretien des corps et des petits vêtements… un bouton à recoudre par ci, un
peu de colle par-là, une veste et une culotte à lessiver. Le rhabillage
viendrait plus tard. Cette découverte faisait revenir à la surface d’autres
aspects de la vie de famille d’alors et Jacquelin n’aimait pas trop cela… Allait-elle
conserver éternellement ce petit musée touchant mais intempestif ? Elle
verrait cela plus tard, avec les enfants devenus adultes. Le hasard mit fin
rapidement à cette interrogation. L’ex-petit garçon devenu grand, un jour qu’il
était de passage, s’arrêta devant les ours en peluche, cherchant leurs noms,
qu’il avait oubliés… La raison ménagère l’avait emporté : Jacqueline alors
décida de dégager le toit de l’armoire du grenier.
Françoise
En rangeant
les cartons qui s'empilaient au grenier, elle retrouva ce très vieux jouet... L'été 2015
fut chaud pour Denise : un voisin indélicat, voulant s'approprier le grenier
communautaire, le squatta entièrement, ensevelissant du même coup tous les cartons
de Denise qui dut lui faire une mise en demeure et faire établir un devis par
une entreprise de débarras. L'individu préféra s'exécuter et retira trois
mètres cubes d'encombrants de dessous les combles. Denise vit sa cantine vert
foncé refaire surface ; elle contenait tous les trésors de sa fille.
Lors d'une
invitation, Denise déclara à sa fille qu'elle avait retrouvé son amour d'enfance
: Maïa se méprit croyant que sa mère avouait des frasques tandis que Denise lui
tendit son premier ourson Cajoline, son trèsor son chéri, usé mais tellement
doux et adoré.
Marie-Christine
En rangeant les cartons
qui s’empilaient au grenier, elle retrouva ce très vieux jouet qui avait été
offert à son fils, Nicolas, il y a presque trente sept ans plus tôt. Dans une
boite en carton sans signe distinctif se trouvait une petite boite à musique
ronde qui ressemblait à première vue à un réveil. A l’arrière il y avait comme
une petite clef pour remonter l’objet et à côté un bouton poussoir pour le
mettre en marche ou l’arrêter comme on le souhaitait. Sur le devant de la
boite, derrière une vitre un petit pantin ou clown désarticulé se mettait à
danser en musique quand on la mettait en route. L’ensemble était joliment
décoré avec des symboles évoquant le cirque ; des ballons, des quilles et
des tambours. Le tout était très coloré. Elle revoyait encore la main potelée de son
fils fasciné passer sur le verre comme pour saisir le pantin avec ses petits
doigts. Six ans plus tard ce joli jouet avait produit le même effet sur Manon
la petite sœur de Nicolas. Elle décida de l’offrir à la première occasion venue
pour ne pas sombrer dans la nostalgie.
Fabienne
En
rangeant les cartons qui s’empilaient au grenier, elle retrouva ce très vieux
jouet, enfoui tout au fond de la malle en osier à
côté de la boite à osselets et du kaléidoscope : le bilboquet de son grand
frère. Elle le reconnut immédiatement. Sa couleur bleu-Maya ne pouvait la tromper.
Combien de fois ne s’était-il exercé à ce jeu d’adresse où il était devenu
champion. Elle avait bien essayé à son tour mais trop maladroite, elle ne
réussissait qu’à se faire mal en recevant la grosse boule sur les doigts. Il
avait beau lui répéter de ne se servir que d’une seule main et de tirer d’un
grand coup sec, la tige vers le bas ce qui faisait remonter la boule juste
au-dessus du pic, elle n’y arrivait pas. Elle avait trop tendance à vouloir la rattraper de l’autre
main et immanquablement la corde se pliait faisant dériver la boule. Toujours
attachée par sa corde, elle la sortit de sa cachette, caressa lentement ses rondeurs, redécouvrant sous ses doigts, cette crevasse
qui l’avait fendue et, perdue dans une époque aujourd’hui révolue, elle la
reposa doucement. Son enfance s’était envolée.
Marie-Thérèse
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Le vacarme
ne faisait qu'augmenter... juste avant les vacances de Noël, l'inspectrice
d'anglais vint inspecter une classe, en Zep : les élèves dès qu'ils la virent
l'accueillirent dans un brouhaha frisant le charivari. L'inspectrice arborait
un manteau en fourrure, des bijoux peu discrets. Le cours ne put se dérouler.
L'inspectrice quitta la classe, le professeur ne fut pas inspecté, c'est ce que
l'on nomme une visite de courtoisie...
Marie-Christine
Le
vacarme ne faisait qu’augmenter car on les entendait de loin.
C’était Mardi-Gras ! Le monôme des lycéens et des étudiants grimés
parcourait les différentes artères de la ville en jouant de la musique ou en
poussant des cris d’orfraie. La Foule accourait pour participer à ce joyeux
carnaval. Comme ils arrivaient sur la place, ils apparurent, certains déguisés
en fantôme d’autres en arlequin ou en pierrot
lunaire, d’autres encore en tenue de maitre d’école avec leur robe noire et
leur bonnet carré mais tous avaient un masque grimaçant ou hilarant et
brandissaient des caricatures de personnages bien en vogue. Ils se mirent à
chanter, non ! plutôt à hurler voire à vociférer des chansons plus ou
moins paillardes au grand scandale de certaines personnes. Mais c’était
Carnaval, il fallait rire et s’amuser. Sur
leurs dos, ils portaient de grands sacs béants pleins de riz ou de farine
et ils en lançaient à tout venant.
Quelques-uns avaient dans la main des poires à eau et malgré le froid, ils en aspergeaient les
passants. La place n’était plus qu’un tohu-bohu d’où montait un vacarme
assourdissant qui alla crescendo jusqu’à
la tombée de la nuit.
Marie-Thérèse
Le vacarme ne faisait
qu'augmenter, que diable se passait-il.
Sylvie reprit soudain conscience et s'aperçut qu'elle avait rêvé, la scène
qu’elle essayait d'entrevoir était donc
purement imaginaire.
Une fois bien réveillée, elle
constata qu'il n’était que 5 h et que le bruit au dehors était par contre lui, bien réel. Sylvie ayant
retrouvé tous ses esprits, elle comprit vite que tout ce vacarme provenait des
commerçants, en train de s'installer sur le marché qui se tenait en bas de chez
elle. Elle se mit à maudire la grosse chaleur actuelle, qui l'obligeait à
maintenir sa fenêtre grande ouverte la nuit. C'était bien sa chance que cette
canicule s'installe un samedi, alors que c'était son jour de repos et que rien
ne l'obligeait à se lever si tôt. Et que faire quand on n'a déjà pas beaucoup
de sommeil...
Sylvie décida donc de se lever
et de profiter du semblant de fraîcheur
régnant encore à cette heure matinale, pour déjeuner et se préparer, elle
comptait bien profiter du marché. Elle dressa ensuite une liste de courses et
se rendit chez ses commerçants habituels, elle voulait voir si la grande forme
qu'ils tenaient au petit matin, résistait à la chaleur qui à présent se faisait
de plus en plus forte. Mais elle constata que tous ces commerçants avaient
beaucoup de résistance, ils avaient la peau bien plus dure qu'elle apparemment.
Paulette
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De rien, lui dit-elle, à
charge de revanche, ajouta Lisbeth en refermant la
porte. Maryse rêvait depuis bien longtemps de ce voyage en Crête, mais elle
avait trop d’’animaux à la maison pour penser à s’en éloigner. Lors de la fête
de la ville, la mairie organisa sur
plusieurs jours, une loterie dont le premier prix était justement un court
séjour à Héraklion. Chaque achat chez les commerçants donnait droit à un ticket
gratuit. Il était difficile de refuser dans ce quartier où tous se
connaissaient. Et puis Maryse pensait qu’elle ne courait pas grand risque et
elle en eut ainsi plusieurs. Le dernier
jour, elle assista au spectacle de clôture suivi de la remise des prix, en
commençant par les moins importants : un foulard, un jambon, un lot de six
bouteilles et pour finir le premier prix. A sa
grande surprise, Maryse entendit son nom et tout éberluée, dut monter sur
l’estrade devant la foule assemblée pour recevoir l’enveloppe contenant les
différents billets. Rouge de confusion, tout en recevant son prix, elle se
demandait bien ce qu’elle allait faire de ses cinq chats, trois chiens, ses
poissons rouges et son lapin nain. Il
lui était vraiment difficile de décliner l’offre et tout en remerciant, elle
cherchait quel prétexte elle pourrait inventer pour ne pas décevoir et éviter
mille et un commentaires plus ou moins doucereux. C’est alors que Lisbeth
qu’elle ne connaissait que depuis peu, lui dit :
« -Je sais que vous
avez beaucoup d’animaux chez vous mais ne vous en faites pas pour eux. Si vous
en êtes d’accord, je peux très bien vous rendre ce service. »
Et c’est comme cela que Lisbeth s’installa
pour quelques jours chez Maryse qui put à son aise profiter de son voyage. A
son retour, cette dernière se confondit en remerciements, lui offrant un duo de
petits vases noirs en basalte ornés de Minotaure peints en blanc.
«Merci encore, mille
fois merci ! » ne cessait-elle de lui dire alors que Lisbeth s’en
allait.
Marie-Thérèse
De rien lui dit-elle, à charge
de revanche, c'est ainsi qu’Élodie quitta
Marc, son plus proche voisin. La veille, elle avait découvert
le pauvre Marc qui allait et venait en tous sens dans un coin de son jardin, ce
qui n'avait pas manqué de l'intriguer. Il lui avait semblé complètement perdu,
au milieu de quelques outils de jardinage et de plans de tomates qui gisaient à
ses pieds. Aussi avait-elle entrepris d'aller sonner chez lui, afin de lui
demander d'où venait le tracas qui semblait l'habiter, et si elle pouvait lui
être d'une quelconque utilité.
Marc lui expliqua qu'il venait de conduire sa femme à la maternité, leur
premier enfant ayant apparemment décidé d'avancer la date de sa naissance. Mais
sa femme lui avait ensuite demandé de vite retourner chez eux, et de terminer
la plantation des tomates qu’elle n'avait pu achever, leur récolte de l'année
en dépendait.
Le pauvre Marc était donc dans
tous ses états, non seulement le jardinage n'était pas son fort, mais il ne
cessait de penser à leur enfant qui risquait de naître sans qu'il soit présent.
Et plus il remuait ces idées dans sa tête, moins il avançait dans sa tâche.
Élodie adorant jardiner, elle lui avait donc proposé de planter les pieds de tomates, en lui disant de vite partir rejoindre sa femme. L'enfant était né quelques heures plus tard, tout allait pour le mieux, même les tomates avaient été sauvées. Sans aucun doute, elles seraient fameuses cette année.
Élodie adorant jardiner, elle lui avait donc proposé de planter les pieds de tomates, en lui disant de vite partir rejoindre sa femme. L'enfant était né quelques heures plus tard, tout allait pour le mieux, même les tomates avaient été sauvées. Sans aucun doute, elles seraient fameuses cette année.
Paulette
De rien, lui
dit-elle, à charge de revanche, la voisine du second avait claqué sa porte
blindée en laissant les clés à l'intérieur. Heureusement la fenêtre de
l'enfant, côté rue était restée ouverte. On avait auparavant tout essayé : l'insertion
d'une radiographie, les conseils de serruriers en plein weekend ; Denise se
souvint que le propriétaire du pavillon voisin possédait une grande échelle :
Denise le sollicita, avec l'aide du voisin du rez-de-chaussée et de ses amis,
les uns tenant l'échelle, un autre y montant, la porte fut ouverte.
Marie-Christine
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Quand nous partions en
vacances en voiture, je me souviens que nous nous arrêtions sur la route pour
nettoyer le pare-brise constellé d’insectes écrasés qui n’avaient pu échapper à
leur destin à cause de la vitesse, La nuit c’était sur les phares avants qu’ils
étaient pris au piège. J’ai aussi le souvenir que les stations services
mettaient à la disposition de leurs clients un seau et une raclette qu’on
utilisait avant ou après le passage à la pompe pour ce faire. A une époque
encore antérieure (là, j’ai l’impression d’être une grand-mère à lunettes et
chignon gris comme celle de la fameuse marque de café….) il existait encore des
pompistes pour faire le plein et nettoyer le pare-brise pendant que le
réservoir à essence se remplissait. Comme les insectes, mais surement pas pour
les mêmes raisons, eux aussi ont disparu. Je peux maintenant faire Paris-Royan
sans avoir à faire le plein sur l’autoroute et sans percuter un seul insecte de
jour comme de nuit ! Au-delà du constat que faut-il en penser ? Est-ce inquiétant pour le
monde que nous laissons à nos enfants ? Sans être particulièrement
pessimiste je crains bien que oui.
Fabienne
Quand nous partions en vacances
en voiture, je me souviens que nous nous arrêtions sur la route pour nettoyer
le pare-brise constellé d'insectes, le lave-glace
n'existait pas sur les anciennes voitures.Tout ceci est bien loin, j'étais
toute jeune et je me dis à présent que finalement, c'était le bon temps.
Les trajets se faisaient en
empruntant les nationales, les autoroutes n'existaient pas eux non plus. Nous devions donc traverser plusieurs grandes
villes sur notre parcours à travers la France et c'était un plaisir de les
découvrir, toutes si différentes selon la région choisie.
Cela nous permettait aussi de
profiter des spécialités du coin, je me rappelle des nougats de Montélimar qui
étaient vendus dans une boîte en forme de borne kilométrique, le traditionnel
cadeau de vacances rapporté à ma tante et à ma grand-mère.
Des arrêts, nous en faisions
bien d'autres encore, il n'y avait pas que les insectes qui nous les
imposaient. Il y avait également ceux nécessaires à mon estomac qui ne
supportait pas là voiture à l'époque, et que je devais soulager régulièrement,
accompagnée en cela par ma sœur aînée, qui n'était guère mieux lotie que moi
sur ce plan.
Il faut croire qu'à l'époque
nous étions moins pressés d'arriver, on prenait le temps de vivre. Les bons
moments ont disparu, les insectes aussi.
Paulette
Quand nous partions en vacances en voiture, je me souviens
que nous nous arrêtions sur la route pour nettoyer le pare-brise constellé
d’insectes. C’était l’été et il avait beaucoup plu cette
année-là. La chaleur était arrivée brusquement et avec elle, l’éclosion de
milliers de petites ailes qui se déplaçaient par nuages entiers, rendant
parfois la conduite automobile difficile car en se collant, elles formaient
écran et rendaient floue la visibilité. Alors que nous étions pressés d’arriver
à bon port pour nous rafraichir et nous reposer, il fallait s’arrêter sur le bas-côté de la route pour
nettoyer tous ces bestioles indésirables qui, de plus, nous harcelaient en
bourdonnant à nos oreilles. Jamais, de mémoire d’homme on avait vu une telle
invasion ! Heureusement pour nous, nous n’allions pas dans le Sud où
c’était une vraie calamité et même un désastre car, outre, les moustiques,
mouches et autres, certains de ces
insectes détruisaient les récoltes. Un vrai fléau ! Nous montions
dans le Nord et passés la Loire, ces nuages devinrent moins fréquents jusqu’à
disparaitre au-delà d’Argentan. En partant en vacances, les années qui ont
suivi, nous nous demandions si nous allions rencontrer le même inconvénient
mais même si cela se renouvela
quelquefois, ce ne fut jamais comme cette année-là !
Marie-Thérèse
Quand nous partions en
vacances en voiture, je me souviens que nous nous arrêtions sur la route pour
nettoyer le pare-brise constellé d’insectes écrasés qui n’avaient pu échapper à
leur destin à cause de la vitesse, La nuit c’était sur les phares avants qu’ils
étaient pris au piège. J’ai aussi le souvenir que les stations services
mettaient à la disposition de leurs clients un seau et une raclette qu’on
utilisait avant ou après le passage à la pompe pour ce faire. A une époque
encore antérieure (là, j’ai l’impression d’être une grand-mère à lunettes et
chignon gris comme celle de la fameuse marque de café….) il existait encore des
pompistes pour faire le plein et nettoyer le pare-brise pendant que le
réservoir à essence se remplissait. Comme les insectes, mais surement pas pour
les mêmes raisons, eux aussi ont disparu. Je peux maintenant faire Paris-Royan
sans avoir à faire le plein sur l’autoroute et sans percuter un seul insecte de
jour comme de nuit ! Au-delà du constat que faut-il en penser ? Est-ce inquiétant pour le
monde que nous laissons à nos enfants ? Sans être particulièrement
pessimiste je crains bien que oui.
Marie-Christine
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Tout à la joie de préparer sa
tarte, elle n'entendit pas le téléphone sonner. Son gâteau une fois cuit, démoulé et déposé dans un plat,
elle entreprit de laver le plat de cuisson et de remettre de l'ordre dans la
cuisine. Une fois le nettoyage terminé, Anne se sentit contente de la bonne
surprise qu'elle ferait, en offrant sa
tarte aux abricots dont c'était la pleine saison, elle lui semblait des plus
appétissantes. Ce n'est qu'en revenant dans le
séjour, qu'elle constata un appel manqué sur son téléphone portable. Qui avait
bien pu essayer de la joindre un samedi, elle qui habituellement ne bougeait
jamais ce jour-là, elle consacrait son temps à son travail d'écriture.
Heureusement, on avait laissé un message qu'elle s'empressa d'écouter. C'était
Marie-Thérèse qui avait essayé de la joindre, elle lui proposait de
l'accompagner cet après-midi pour une petite sortie dans les environs, afin de
marcher ensemble et de profiter de cette belle journée. Anne fut encore plus
contrariée de n’avoir pas entendu cet appel mais en voyant l'heure du
rendez-vous qui lui était proposé, elle estima qu'elle avait encore le temps
d'être de la partie. Elle s'empressa donc d'envoyer
un texto à Marie-Thérèse, elle s'excusa du temps mis pour lui répondre, et
l'informa qu'elle serait heureuse de l'accompagner. Ne perdant plus un instant,
Anne fila se préparer et le cœur léger, partit rejoindre Marie-Thérèse à
l’endroit convenu. Tant pis pour le texte de
Laurence, Anne trouverait bien un autre moment pour le faire, les textes
revenaient chaque semaine, pas les propositions de sorties.
Paulette
Toute à la
joie de préparer sa tarte, elle n'entendit pas le téléphone... Denise avait mis
le couvert : tout était prêt pour recevoir son ancienne collègue... elle
attendit, pour se rendre compte que cette personne avait annulé l'invitation au
dernier moment. C'était un peu tarte...
Marie-Christine
Toute à la joie de préparer sa
tarte, elle n’entendit pas le téléphone sonner.
Et pourtant cette nouvelle, elle l’attendait, mais pas si tôt dans la journée.
Les résultats ne devaient être affichés qu’à 17 heures et le lycée étant trop
loin, elle n’avait pas voulu s’y rendre. Elle regarderait sur internet même si souvent ce n’était pas instantané car elle
craignait fort d’être refusée ou dans le meilleur des cas d’être au rattrapage.
Préparer la tarte avait occupé son esprit mais l’heure approchant, l’angoisse
commençait à monter en elle et mille pensées négatives l’envahissaient. Elle
prit cependant le temps d’enfourner sa tarte avant de regarder son portable.
« Ah !
je n’ai pas entendu et Maxime m’a appelée ! »
Elle
s’empressa de le rappeler Et heureusement, il ne fit pas comme elle. Il
répondit immédiatement.
«-Tu
ne décroches plus ? lui dit-il, j’ai pourtant une bonne nouvelle pour
toi ! Tu es reçue ! » Un rapide coup d’œil à la pendule. Il
n’était que 16 h 45 ! Lui faisait-il une mauvaise blague ? Comment
Maxime s’y était-il pris pour pouvoir l’appeler si rapidement ?
« -
Tu es sûr, insista-t-elle
« -
Oui, et tu as même la mention AB !»
D’émotion, elle en lâcha son portable qui
glissa sur le sol et poussa un cri.
Elle
entendit Maxime ajouter :
« -
Félicitations ! A tout à
l’heure » Et il raccrocha.
Marie-Thérèse
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