Ecrire un texte qui comporte impérativement les mots : feu follet,
brouillard, bondir, pavé, banlieue, nez, oiseau, spectacle, toujours, chanter.
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L'oiseau bleu
Ce bel oiseau bleu, toujours prêt à chanter et à bondir, disparaît comme un feu follet dans un brouillard laiteux recouvrant le haut du pavé de cette banlieue au nez et à la barbe des curieux. Il nous offre un spectacle de toute beauté !
Ce bel oiseau bleu, toujours prêt à chanter et à bondir, disparaît comme un feu follet dans un brouillard laiteux recouvrant le haut du pavé de cette banlieue au nez et à la barbe des curieux. Il nous offre un spectacle de toute beauté !
L’oiseau de feu
L’oiseau de feu de Stravinski, spectacle où
tout le pavé de banlieue est convié. Ne restez pas dans le brouillard ! Levez toujours
le nez ! Venez voir bondir et chanter ce vrai feu follet.
Claudine
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Gilles venait de quitter
pour quelques jours le brouillard de
Londres afin de revoir Paris. Il se souvient en passant devant le théâtre
Saint-Martin du temps de ses débuts où affublé d’un grand nez, il interprétait le rôle de Cyrano de Bergerac. Place
Beaubourg, il assiste au spectacle
des jongleurs et de cracheurs de feu qui sont toujours d’actualité malgré le temps qui passe. Il fait quelques
pas dans ce Paris retrouvé, une petite pluie s’est mise à tomber telles les
larmes d’une jeunesse enfuie. Il regarde les pavés mouillés. Comme ils brillent, comme ils sont beaux !
Soudain, il est surpris par un bruissement d’ailes. Ce n’est qu’un oiseau qui frôle son épaule puis
atterri le temps de saisir un morceau de pain dans son bec puis s’envoler
aussitôt vers le ciel. Gilles est heureux de pouvoir encore contempler toutes
ces choses que la vie nous donne : les monuments, le Seine et les bateaux
qui voguent au fil de l’eau.
Gilles remonte dans sa
voiture, direction la banlieue de
son enfance. Que de changements au fil des années ! Ses amis ont tous
disparu d’une façon ou d’une autre mais il garde à l’esprit les bons moments
passés ensemble. Au cœur de la nuit, il stationne un moment devant la porte du
cimetière, malgré la tristesse et la froideur de ce lieu désert. Il se revoit
adolescent avec une amie qui ne le laissait pas indifférent et deux camarades.
Ils allaient en cachette au cimetière, à la nuit tombée, escaladant le mur, pas
trop rassurés, cernés par tous ces bruits qui les faisaient sursauter. Ils
attendaient sur place de voir apparaître des feux follets au-dessus des tombes. Gilles sourit, attendri, par ce
souvenir enfoui qui vient de ressurgir aujourd’hui. Aussi en redémarrant sa
voiture, le cœur curieusement léger, il se met à chanter : Que c’est beau la vie !
Mireille
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C’est l’hiver ! Je marche rapidement
dans la ville que le brouillard recouvre. Elle semble se diluer dans cette atmosphère cotonneuse
où tout semble irréel. Les maisons et les immeubles se balancent dans cet
environnement où tout devient flou. Tels des feux
follets semblant bondir sur le pavé humide, les lampes à pétrole des rares
passants, jettent une lumière blafarde, créant des ombres sur leur passage.
Elles croissent et décroissent comme de grandes voiles de bateaux déchirées par endroit. Le port est là, tout près, à quelques kilomètres ! Le hurlement d’une sirène dans la brume, annonce le départ d’un navire vers la haute mer. Les cris discordants des pélicans résonnent dans l’air. Ces oiseaux se battent entre eux pour se nourrir des déchets de poissons. Le marché en plein air vient d’ouvrir ! Comme chaque matin, les petits vendeurs s’activent auprès des barques pour récupérer le poisson frais. Je ne les vois pas, ils sont trop loin. Je les devine. D’ailleurs, la brume ne me laisserait percevoir que des ombres ! Le soleil n’apparaitra pas aujourd’hui. Il ne pleut pas, il ne pleut jamais. Seule cette bruine qui vous enveloppe, vous transit jusqu’aux os. Me voilà enfin arrivée au bout de cette interminable avenue. L’air marin apporte des relents de fruits pourris et de goudron. Par là, des pêcheurs calfatent une barque. Je me bouche le nez et tourne le dos à la mer. Je suis sur la place où stationnent les bus en partance pour la montagne. Comme toujours, ils sont bondés. Les passagers, venus des banlieues environnantes, se pressent à l’intérieur. Tous ne peuvent rentrer. Certains restent sur les marchepieds ou s’agrippent aux pare-chocs. Je réussis à me glisser dans celui qui me conduira à trente kilomètres de là. Dans un tintamarre infernal de bruits métalliques, il démarre. Il se secoue tellement ! Va-t-il se désarticuler sur place ? Mais non, je ne sais comment, il résiste malgré la rouille et les odeurs de caoutchouc brûlé ! Et vaillant comme toujours, il grimpe, il grimpe. Le moteur renâcle et tousse mais il avance, aveugle dans cette nébulosité liquide qui s’épaissit. Encore quelques kilomètres et soudain, ce manteau sombre qui couvre la ville, se déchire en deux. Un soleil radieux brille, étincelant sur la montagne. Quel spectacle époustouflant ! Ce n’est pas la première fois que je vois ce phénomène mais chaque fois, j’en ai le souffle coupé. Je ressens comme une libération intérieure inexpliquée, le brouillard m’oppressait sans doute. J’ai envie de chanter à tue-tête, la lumière retrouvée !
Elles croissent et décroissent comme de grandes voiles de bateaux déchirées par endroit. Le port est là, tout près, à quelques kilomètres ! Le hurlement d’une sirène dans la brume, annonce le départ d’un navire vers la haute mer. Les cris discordants des pélicans résonnent dans l’air. Ces oiseaux se battent entre eux pour se nourrir des déchets de poissons. Le marché en plein air vient d’ouvrir ! Comme chaque matin, les petits vendeurs s’activent auprès des barques pour récupérer le poisson frais. Je ne les vois pas, ils sont trop loin. Je les devine. D’ailleurs, la brume ne me laisserait percevoir que des ombres ! Le soleil n’apparaitra pas aujourd’hui. Il ne pleut pas, il ne pleut jamais. Seule cette bruine qui vous enveloppe, vous transit jusqu’aux os. Me voilà enfin arrivée au bout de cette interminable avenue. L’air marin apporte des relents de fruits pourris et de goudron. Par là, des pêcheurs calfatent une barque. Je me bouche le nez et tourne le dos à la mer. Je suis sur la place où stationnent les bus en partance pour la montagne. Comme toujours, ils sont bondés. Les passagers, venus des banlieues environnantes, se pressent à l’intérieur. Tous ne peuvent rentrer. Certains restent sur les marchepieds ou s’agrippent aux pare-chocs. Je réussis à me glisser dans celui qui me conduira à trente kilomètres de là. Dans un tintamarre infernal de bruits métalliques, il démarre. Il se secoue tellement ! Va-t-il se désarticuler sur place ? Mais non, je ne sais comment, il résiste malgré la rouille et les odeurs de caoutchouc brûlé ! Et vaillant comme toujours, il grimpe, il grimpe. Le moteur renâcle et tousse mais il avance, aveugle dans cette nébulosité liquide qui s’épaissit. Encore quelques kilomètres et soudain, ce manteau sombre qui couvre la ville, se déchire en deux. Un soleil radieux brille, étincelant sur la montagne. Quel spectacle époustouflant ! Ce n’est pas la première fois que je vois ce phénomène mais chaque fois, j’en ai le souffle coupé. Je ressens comme une libération intérieure inexpliquée, le brouillard m’oppressait sans doute. J’ai envie de chanter à tue-tête, la lumière retrouvée !
Marie Thérèse
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Feux-follets, ils ont le regard clair. Leurs yeux
brillent de joie, même dans le brouillard. Ils ont le rire franc
et pur comme le cristal. Ils croquent la vie comme on savoure un fruit.
Ils
savent contempler l’oiseau qui chante sur le bout de la branche. Ils peuvent
s’émerveiller, passer de longs moments le nez penché vers une fleur. Ils
savent lui parler et goûter le bonheur ! Ils peuvent aussi bondir
sur le pavé de nos banlieues, mais ils admirent le beau
spectacle
de la nature.
Leur vie
est en confiance, capable d’abandon. Ils goûtent le silence. Ils ont aussi le
don de nous ravir par leur simplicité. Quand ils ont peur ou font une colère,
ils l’expriment toujours sans gêne ou se roulent par terre. Mais cela ne dure
qu’un instant, ils n’ont pas de rancœur. Ils oublient ce moment et rient de bon
cœur.
Christiane
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Les amours des flamants roses
Il faut avoir
le nez fin pour surprendre ce
merveilleux spectacle : les amours
de ces grands oiseaux, les flamants
roses. Comme des feux follets
bondissants, arabesques et pirouettes, mêlant plumes et becs, les
projettent dans un ballet de toute beauté, loin de nos banlieues. Leurs échasses reposent dans un brouillard nappant un étang troublé par quelques pavés jetés heureusement loin d'eux,
mais toujours suffisants pour
provoquer leur envol et de leurs grandes ailes bruissantes s'élève le chant de la liberté. Dans un ensemble
presque parfait, ils s'élèvent dans un immense nuage rosé vers le firmament.
Claudine
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Hors du
brouillard recouvrant les pavés de notre banlieue, bondissent
sous notre nez des feux follets en un spectacle
toujours apprécié que chantent les oiseaux.
Abandonnant
aux oiseaux
les pavés
de banlieue, toujours chantés par les révolutionnaires,
nous voyons bondir devant notre nez, malgré le brouillard, le spectacle
fort animé des feux follets.
Emmanuel
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Sur la
pelouse, quelques brins d’herbe, trois violettes, des pâquerettes, des coucous,
c’est vraiment le début du printemps.
Après un
hiver triste et long, j’ai toujours une grande envie de
changement et surtout de quitter ma banlieue et ses pavés pour la douceur
l’herbe nouvelle, les oiseaux en pleine activité car il
faut préparer les nids pour les petits à venir. Moi, je prépare ma valise. À
moi le bon air et vive la montagne !
Au milieu
de cette prairie alpine, les plaques de neige ont fondu formant de petits cours
d’eau aux reflets d’argent. J’ai envie de me promener le nez en l’air, d’admirer
le vol des oiseaux dans un ciel bleu. Quel changement, quel spectacle
après les grands immeubles de ma banlieue et le vacarme des voitures. À peine
arrivée, je respire à pleins poumons et pars bien vite en balade.
Dans un
chemin au milieu des pins et des plants de myrtilles, alors que tout est calme,
surgit auréolé d’un léger brouillard, tels des feux
follets, un couple de bouquetins sautant et bondissant, si rapide que
je doute presque de l’avoir vu. Le cri d’un aigle qui tourne dans le ciel faut
sursauter un inconscient petit mulot sorti pour profiter lui aussi du soleil.
Je suis si bien, j’en aurais envie de chanter. Heureusement, je n’en fais
rien pour ne pas gâcher une si belle journée.
Monique
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Mais
qu’est qu’il m’a pris de vouloir à toutes fins reprendre la route ce
soir ? Voilà que je roule le nez collé sur le pare-brise,
essayant de percer l’épais brouillard qui s’est formé à
l’approche de la forêt qui borde la route sur plusieurs kilomètres. Pourtant
j’ai été prévenue, et ce n’est pas faute d’avoir été incitée par mes parents à
passer la nuit chez eux me disant que ce serait mieux pour moi de partir de
bonne heure le lendemain après une bonne nuit de repos. Mais voilà, moi j’ai toujours
détesté me lever aux aurores dans le froid du petit matin après avoir avalé un
café en vitesse. Il me faut du temps pour me préparer à aller au boulot. Et
puis, ces grandes réunions de famille ce n’est pas ma tasse de thé et
d’habitude je les fuis. Mais là pas moyen d’y couper, les noces d’or des
parents, ça se fête ! C’est vrai qu’ils avaient bien fait les choses et
après un délicieux repas, ils nous ont offert un spectacle retraçant les
meilleurs moments de leur vie commune sur fond de chansons d’époque. Évidemment
tous les gens du même âge chantaient en chœur mais mes cousins
et moi avons préféré profiter du beau temps pour faire un tour dans la campagne
et écouter le chant des oiseaux nettement plus mélodieux.
Que la
route me semble longue dans ce coton qui efface toute signalisation ! Au loin, tels des feux follets, les phares
des voitures qui viennent en sens inverse m’indiquent que je suis sur la bonne
voie. Pourvu qu’une biche n’ait pas la malencontreuse idée de
bondir sur la route ! Je ne roule pas vite mais ne pourrais
sûrement pas l’éviter. Pour calmer mon angoisse, je mets la radio qui me
recommande la prudence à cause du brouillard. Je sais, je suis en plein
dedans !
Enfin,
après une heure et demie, alors que d’habitude il me faut trente-cinq minutes,
le brouillard se fait moins dense et je sens sous mes roues les cahots des pavés
de ma
banlieue. Ouf, je suis arrivée !
Colette
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Si je pouvais
me transformer en petites cellules nerveuses, en neurones, j'observerais un spectacle
bien surprenant dans ces méninges où règne une activité sans pareille et
alternent énergie et léthargie suivant l'humeur du moment. De la salle des
machines s'élève un chant crépitant, vrai champ électrique entrecoupé
d'éclairs bleus et blancs. C'est le lieu suprême du commandement. De petits
soldats solidaires œuvrent et font fructifier ensemble leurs efforts dans le
même but. Ils se tiennent la main, disons... les terminaisons se retrouvent nez à nez. Comme des feux-follets
gonflés d'énergie et de spontanéité, de petites ramifications
s'étreignent, se congratulent et jouent les éternelles étincelles. Ils
échangent toujours leurs informations grâce aux synapses, ces neurotransmetteurs chargés de grouper
les données. Il s'agit du centre de tri. Celui-ci se charge de la vérification
des données, ainsi que de leur origine, analyse et donnent une réponse au
problème posé à vitesse grand V.
Puis les
neurones, loin d'être "neuneu" et dans le brouillard, se
transmettent un influx nerveux.
Ils se passent les bonnes et mauvaises nouvelles de façon à en informer le
corps entier ! Dans la vraie vie, il se passe la même chose entre la capitale
et la banlieue et les êtres humains en général. Les influx : spectaculaires feux
d'artifice.
Dans une
détente extraordinaire, un arc
électrique se forme, se propage à la vitesse de la lumière et
parcourt en un temps record un périple dans tout notre corps pour accéder aux
terminaisons nerveuses situées sous la peau : c'est l'impulsion de l'influx
nerveux qui génère l'énergie. Comme dans un circuit électrique, les influx bondissent ou filent en
un courant continu ou alternatif. Ils vibrent comme un diapason, sifflent comme
des
oiseaux et chantent une longue mélopée audible dans le corps entier : nos
sensations et nos émotions. Ils s'insinuent dans tous nos membres, coordonnent
nos mouvements, notre réflexion et nous permettent de comprendre et d'intégrer
le danger.
Bien
réceptionnés dans les muscles, les nerfs transmettent l'ordre de se contracter
ou de se détendre. Presque toujours, ils nous permettent de
bien évaluer les distances et de surmonter les difficultés afin de pouvoir
s'emparer d'un objet ou simplement de coordonner nos mouvements pour nous
mobiliser.
Ils nous
transmettent des signaux nous permettant de nous prévenir du danger imminent.
Ils font frémir notre nez, palpiter nos narines sous la
neige et le froid de l'hiver. Ils soulèvent nos chaussures, pour éviter de déraper
sur un pavé glissant.
LE MONDE DU
REVE et DE L’EMOTION
Puis toutes
ces pensées s'apprêtent à bondir comme des feux-follets
en dehors de la boite crânienne. Elles aimeraient voyager, rêver, s'exiler,
rire, chanter, siffler comme les oiseaux, s'aérer, se changer
les idées ! Elles souhaiteraient connaître d'autres lieux, d'autres paysages,
assister à d'autres spectacles. Elles portent toujours en elles un goût
de liberté et déposent un fin brouillard sur les yeux de leur
propriétaire : une jeune demoiselle au regard d'opale. Elles voilent
discrètement son doux regard. Elles font couler quelques larmes brulantes qui
s'échappent de cette pupille de jade, roulent sur sa peau de pêche ambrée, puis
finissent par perler le long de l'arête du nez, en glissant vers l'arrondi de
la lèvre supérieure.
Larmes de vie, larmes de rêve de cette jeune femme aux multiples pensées dans cette banlieue aux pavés de lumière.
Larmes de vie, larmes de rêve de cette jeune femme aux multiples pensées dans cette banlieue aux pavés de lumière.
LE MONDE DES
SENSATIONS et de la REFLEXION
Elles nous
font souvent des pieds de nez. Ils nous guident dans notre réflexion et sont
capables de retransmettre l'information dans le centre de la mémoire. De retour
dans le cerveau, les infos devenues des souvenirs, voire des sensations ou des
ressentis, trouvent leur emplacement définitif dans le centre de la mémoire et dans la matière grise : le bulbe rachidien et le cervelet. C'est
un centre de stockage des renseignements et des informations : nous sommes dans
la salle des ordinateurs et des renseignements généraux. On assiste à des
échanges de réactualisation des données qui se transforment en réflexions et en
pensées. De leur vivant nos petites cellules nerveuses bien protéinées avec des
acides aminés issus d'un
bon pavé
de rumsteck sont performantes. Elles sont innervées et informées. Elles bondissent
allègrement, si on les entraîne régulièrement comme des sportives... De
vrais feux-follets de joie. Elles chantent le plaisir de
vivre comme les oiseaux.
Tout se passe
bien : elles sont toujours là pour capter toutes les données nécessaires à notre
survie ici-bas du centre des machines vers les zones périphériques, soit
au-delà du périph : la banlieue. Là où tout peut arriver
entre nuit et brouillard. Les premiers pavés sont posés.
ALZHEIMER : NUIT et BROUILLARDS'il n'y avait ne serait-ce qu'un dysfonctionnement, la machine s'enraierait, le flux interrompu de perceptions sensitives ne circulerait plus, ce serait la cohue, l'engorgement, puis le black-out. On dit familièrement qu'il y a un pavé dans la mare ! On pourrait visionner le désordre engendré comme le nez au milieu de la figure ! Les neurones sont dans le brouillard ! Serrés les uns contre les autres comme de petits oiseaux blottis dans leur nid, un enchevêtrement de cellules nerveuses forment une sorte de toile d’araignée inextricable. L'encéphale bien protégé de l'extérieur par la boite crânienne, assiste à un spectacle démentiel. Les neurones pris au piège, s'agitent comme des feux-follets bondissants. Ils s'emmêlent, se démêlent, se démènent et s'activent. Que de secousses, de coups de presses!
De véritables décharges et des arcs électriques, entraînent une désactivation des circuits. Plus d'influx nerveux qui génère l'énergie positive. Enfermés dans leur gaine de myéline dégénérescente, que de court-circuit, de perte de substance et d'énergie. On ne perçoit que des crépitements, une chanson lasse de neurones à bout de force, en fin d'activités, délabrés. Ils n'arrivent plus à se connecter aux synapses dans les méandres de ce cerveau en ébullition! En attendant, ils ne bondissent plus spontanément comme des feux follets dans un chant bruissant animé par une volonté collective ! Transmettre des informations et de donner des réponses pertinentes aux problèmes posés devient impossible. Le centre méningé reste approximatif ! Les influx porteurs d'informations erronées et mal interprétées n'arrivent plus à destination ! Ils sont incapables de retrouver leur chemin vers le cerveau, la maison-mère ! Comme les oiseaux migrateurs qui auraient perdu leurs repères ancestraux !
Familièrement, ils ne peuvent plus repointer leur nez vers le centre de neurotransmission. Comment leur demander de se rendre vers les zones périphériques toujours appelées banlieues en langage urbain ?
Retour vers la lumière ? Un traitement ?
Nous sommes en attente de la bonne substance reconstructive qui réactivera je l'espère pour toujours le processus de distribution et régénérera la protection naturelle des neurones. Mais nous sommes dans le brouillard, car les neurones ne se régénèrent pas contrairement aux autres cellules ! Nous sommes comme des oiseaux tombés du nid ! Triste spectacle que de dépister un peu plus de maladies dégénératives chez des patients de plus en plus jeunes. Nous assistons à une montée bondissante comme des feux-follets de cas de plus en plus chroniques. Pas de quoi faire cocorico : le chant du coq français ne retentira pas pour élever la France en pole position dans la recherche mondiale.
Les subventions versées dans le domaine de la santé et de la recherche scientifique sont loin de tenir le haut du pavé. Elles ne passent pas en priorité. Vrai pied de nez à la santé et à la science actuellement si mal lotie dans nos centres de recherches excentrés dans des banlieues plus ou moins lointaines.
Claudine
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