Né,
un beau jour de juillet pour lutter contre le pouvoir des blancs
En
Afrique du Sud, au Transkei, dans un des nombreux bantoustans,
Libérateur,
tu deviendras, pour tout ce peuple africain opprimé,
Symbole
comme Gandhi ou Martin Luther King, d’une lutte acharnée :
Obtenir
la chute de l’Apartheid, ségrégation
raciale, tel fut ton combat !
Nobel
de la Paix, uni à De Klerk, tu fus récompensé.
Madiba,
ainsi t’appelle ton clan qui te chérit
Avocat,
tu as toujours cherché à négocier
Non
violent, dans un premier temps, tu fondes l’ANC
Devenu
implacable, tu sabotes sans jamais tuer
En
prison, tu vas te retrouver pour de longues années,
Libéré,
tu rêves d’une vraie société démocratique
Arc-en-ciel
en paix avec elle-même et avec le monde
Marie-Thérèse
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Propos de sagesse réunis par Mireille
Les gens courageux ne craignent pas le
pardon au nom de la paix.
Les hommes qui prennent de grands risques
doivent s’attendre à en supporter souvent les lourdes conséquences.
Nelson
Mandela
Parce que nous découvrons que celui qui
est parti n’a pas emporté avec lui le soleil ni laissé à sa place les ténèbres,
il est seulement parti. Et chaque adieu porte en secret l’espoir.
Paulo
Coelho
Rien n’est plus dangereux au monde que la
véritable ignorance et la stupidité
consciencieuse.
N’imitez rien ni personne. Un lion qui
copie un lion devient un singe.
Victor
Hugo
Qui a dit qu’être beau veut dire avoir de
jolis traits ? Parfois être beau signifie avoir de l’esprit, de
l’élégance, de la dignité.
Oriane
Fallaci
On ne peut changer les gens tu sais, on
peut juste leur montrer un chemin puis leur donner envie de l’emprunter.
Laurent
Gounelle
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Il excellait aux jeux de Dames et entendait être le meilleur tout au long de son incarcération. Il en appréciait les règles et les stratégies. Il déroutait et excédait ses adversaires en affichant une extrême lenteur lors de ses prises de décision !
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« Toute ma vie je me suis consacré à la lutte
pour le peuple africain. J'ai combattu contre la domination blanche et j'ai
combattu contre la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société libre et
démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie
et avec les mêmes opportunités. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et
agir. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Nelson Mandela
« Si
on veut avoir un exemple d’un homme absolument intègre, cet homme, cet exemple
est Mandela. Si on veut avoir un exemple d’un homme inébranlablement ferme,
vaillant, héroïque, serein, intelligent, capable, cet exemple et cet homme est
Mandela. Et je ne le pense pas – a ajouté le Commandant en Chef – après l’avoir
connu, après avoir eu le privilège de converser avec lui, après avoir eu le
grand honneur de le recevoir dans notre pays, je le pense depuis beaucoup
d’années, et je le reconnais comme l’un de symboles les plus extraordinaires de
cette ère ». Fidel Castro
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Je sais fort bien que nous recevons des nouvelles controversées de l’état
de santé de l’ex-président de l’Afrique du Sud : M. Mandela.
Pour les uns : il est dans un
état critique et sa vie ne tient qu’aux fils de la « machine de survie
artificielle » : le respirateur qui serait débranchée à la fin du
mois de juillet. La loi se plie à celle de cette grande famille recomposée
souhaitant que leur chef de « tribu » atteigne la date fatidique de
son anniversaire pour stopper ces fonctions vitales.
Pour d’autres, il serait fatigué et se tiendrait loin de la vie politique
afin de se reposer.
Mais il s’agit de rester sur la réserve.
SON PARCOURS :
Sa naissance :
Fils de chef de clan, il deviendra fils adoptif d’un roi : c’était un petit
prince qui a perdu rapidement son papa chef de village à l’âge de 9 ans.
Celui-ci lui aura transmis ainsi son aura, le sens de la discipline et du
devoir.
Ses origines :
Il a fait ses premiers pas scolaire dans une salle de classe détruite
actuellement, aux
murs de torchis recouverts de bouse de vache, au sol de terre
battue et au toit d’étain sur lesquelles les gouttes de pluie tambourinaient
allègrement pendant les cours. Puis il suivra de belles études de lettres et de
droit dont le cheminement sera interrompu momentanément. Il en reprendra le
cours et obtiendra en candidat libre son diplôme.
Il lui aura fallu de la détermination et de l’obstination à ce jeune
journaliste américain du nom de Richard Stengel, pour obtenir gain de
cause ! Il a assiégé le téléphone et la salle d’attente d’un homme prenant
tout son temps pour peser chaque décision.
Mais le résultat s’est révélé probant : il a obtenu de pouvoir
approcher cet homme de 75 ans, mesurant plus du mètre quatre-vingt-dix et se
déplaçant d’une démarche royale : chacun de ses pas semblant comptés.
Pour la petite histoire : M. Mandela choisissait avec soin son
entourage et n’accordait son amitié qu’après maintes réflexions. Dans le cas de son biographe, ce fut le début
d’une belle amitié réciproque et respectueuse avec un homme sage aux conseils
avisés que M. Richard a écoutés religieusement. Il ne l’a d’ailleurs pas
regretté et en a ressenti les bienfaits sur le long terme : il a épousé
une sud-africaine et de cette union est né le premier enfant qui a rempli sa
vie de bonheur.
Quelques traits de caractère propre à M. Mandela :
Je ne vais pas m’appesantir sur son parcours historique, mais plutôt vous
parler de sa forte personnalité éprise de
liberté et de loyauté.
La loyauté et le courage.
Lors de son procès il a sauvé sa vie et des milliers d’autres aussi en
argumentant près de six heures lors d’un de son procès. Il a tremblé aussi,
mais a plaidé coupable en reconnaissant ses actes et les faits. Il a fait
preuve de courage, de loyauté et de témérité. Son sens du devoir le lui
dictait.
La volonté et la ténacité proche de
l’opiniâtreté :
Le désir d’être le meilleur, de briller,
de réussir et de dominer et d’être reconnu comme un leader :
Doté d’une volonté et d’une ténacité de fer, d’ailleurs, une petite
anecdote va l’imager :
Il excellait aux jeux de Dames et entendait être le meilleur tout au long de son incarcération. Il en appréciait les règles et les stratégies. Il déroutait et excédait ses adversaires en affichant une extrême lenteur lors de ses prises de décision !
Volonté de résister, de se battre
pacifiquement avec courage et détermination…
Trente années séparent Mandela de cette période sombre où il découvrait une
cellule minuscule dans laquelle il a fallu néanmoins continuer de respirer et
vivre malgré les dures conditions d’emprisonnement. Mais il a résisté au temps,
comme un roc, comme un lion : son signe astrologique. Il s’est plié, mais
ne s’est pas soumis, sans compromis. Dans le silence il a résisté et n’a jamais
sombré !
Un grand chef combattant humaniste et unificateur:
Doté d’une grande humanité envers ses condisciples, Il entend de ne pas
faire de différences entre les êtres et il tient des propos humanistes. Il
s’est battu courageusement pour ses principes et ses valeurs afin de lutter
contre l'Apartheid en Afrique du Sud. Il a unifié ainsi tout un peuple
multiethnique scindé en deux par une différence de couleur, de statut social,
de notions de valeurs et d'intérêts. Il continuera de défendre ses grands
concepts et ses opinions pour la lutte contre les différences raciales entre
blancs et noirs.
Evoluer, progresser en
restant humain et pacifiste
L’impétuosité de la jeunesse a laissé la place à la sagesse de l’homme mûr,
mais il a gardé son âme de jeune-homme combattant et cette volonté de
résistance propre aux plus grands.
Depuis, il ne va pas cesser d’évoluer et de « mûrir », comme les
médias aiment à utiliser ce terme afin de le décrire. Il s’éloignera
sensiblement de l’homme dit « impétueux » : terme qu’il réfute,
estimant que c’est un jugement de valeur qui ne lui correspond pas.
Vers la pacification…
Etre diplomate dans l’âme, il saura se doter de l’art de la communication
et de la persuasion.
Il s’attèlera à pacifier son pays
toute sa vie durant en essayant avec toute sa force de conviction, son charisme et son charme oratoire de convaincre en
argumentant comme un bon avocat qu’il aurait pu être.
Il possède ainsi toutes les qualités requises pour faire de lui un
redoutable avocat et chef d’état doté de cette qualité rare de technicien-tacticien expérimenté et efficace
sur le terrain.
D’ailleurs quelques temps avant son accession au pouvoir, il a rédigé un
discours suite à l’assassinat de son plus proche rival : Chris Hani.
Il a su « rapidement » faire preuve d’une grande diplomatie et d’une belle grandeur d’âme
avant même l’intervention du chef d’état en place. Ce jour-là, il a su apaiser les êtres et les cœurs qu’ils
soient noirs ou blancs. Sa douleur et son
immense indignation vis-à-vis de ce crime odieux étaient sincères.
Ses qualités d’orateurs l’ont révélé aux yeux de tout un peuple : son
peuple. Et grâce aux médias et à la presse, ce discours a certainement marqué
et influencé les mentalités. Il a eu plusieurs impacts : calmer le pays au bord de la guerre
civile et lui donner de grandes chances de se propulser à la première
place : celle de premier Président d’Afrique du Sud de couleur !
Je ne me permettrai pas d’émettre des commentaires sur la façon dont le
grand homme a mené son pays vers la paix et quelques ont été ses méthodes pour
parvenir à le pacifier. Il a su s’entourer de « personnes de
confiance et d’expérience » sur le terrain qui ont su l’aiguiller et
lui permettre d’opter, de se diriger vers le bon chemin.
L’homme au grand calme, généreux aux multicultures.
Lors de toute prise de décision, il reste emprunt de cette sagesse raisonnée, de cette pondération et
d'un self-control remarquable difficilement ébranlable.
Il est pourtant fréquemment interrompu sois par un coup de téléphone, sois par une personne
désirant le consulter sans avoir pris préalablement un rendez-vous !
Sa grande courtoisie s'accompagnant de notions de savoir-vivre acquises
tout au long de sa vie auprès de « colons anglais et
anglophones » lui ont valu d’être accepté et respecté dans différents des
lieux et par des personnalités aux cultures souvent opposée à la sienne, tout
au long de ses voyages et de ses visites présidentielles.
Quand il reçoit : Il a le sens de l'écoute et de l'observation quelque soit la position sociale de son
interlocuteur et ne fait aucune différence « sociale » qu’il s’agisse
du tout-à-chacun ou d’une personnalité. Il traitera ainsi les visiteurs comme
des monarques ou des rois : souvent des villageois démunis venus
sans-rendez-vous et se présentant dans son salon personnel de sa maison
construite près de son village natal. Bâtie sur un étage en forme de L, aux
plans similaires à la prison Victor-Verster qui l’a « retenu » tant
d’années. Il leur accordera un temps de parole respectueux et un repas copieux
offert gracieusement par sa propre cuisinière, opérant dans une cuisine surchargée
de faitouts, de gamelles et de plats divers.
Son pouvoir et son charme médiatique règne
ainsi en maître incontesté sur beaucoup d’esprits dans sa vie publique et privée.
Aux yeux du monde entier : Il obtiendra
le prix Nobel de la paix et en reste encore l’icône.
Tout ce que je sais, c’est que M. Mandela aura marqué son siècle et
certainement les siècles à venir. Il aura fait couler beaucoup d’encre, sera médiatisé et reconnu en tant que
personnalité mondialement reconnue et ancien chef d’état incontesté de
l’Afrique du Sud. Il aura su combattre le
racisme et la xénophobie avec ses armes et beaucoup de sagesse, comme aurait
peut-être pu le faire Timothée de son nom biblique qui veut dire : prêcher
la bonne parole.
Alors une question : S'il n'avait pas été emprisonné, l'homme encore
jeune, impétueux, passionné et libre, cet homme intelligent ayant fait des
études universitaires de droit serait-il devenu l’homme mûr et sage :
le Mandela d'aujourd'hui ?
Il véhicule à jamais ce statut de rassembleur et de profond pacifiste comme
ce grand prêcheur Martin Luther King, dont j'aime tant l'intensité et la
profondeur des pensées dans cette phrase au combien porteuse d’un sens que peu
de nos contemporains en connaissent réellement la signification profonde
malheureusement : "J'ai fait un rêve que chacun se tienne par la main
!" « I make a dream… ». Ce qui amenait M. Luther à conclure
que beaucoup d’entre nous risquaient de « mourir idiot » en
n’ayant pas perçu de leur vivant, l’importance du « bien-vivre
ensemble ».
Claudine
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