Monts sacrés, autrefois adorés comme
Dieux,
Ô, source de vie, montagne
protectrice !
N’as-tu pas fait jaillir, sur tes flancs rocailleux
Toute
une végétation dont les hommes se nourrissent.
A chaque altitude, croissent de merveilleuses espèces :
Génépi, sapin, charme, hêtre, digitale, edelweiss.
Noms magiques de grands arbres,
arbustes ou fleurs sauvages.
En un mot, se dessinent à nos yeux de splendides
paysages,
Surplombés
de sommets très souvent enneigés.
Marie-Thérèse
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Avalanche...
Tu avances, tu avances...
Tu nous tances,
Tu annonces ta revanche,
Grondante et percutante,
Sifflante et perturbante !
Tu crisses et tu déroules ton blanc manteau
Qui formera un linceul à tous ceux qui tout là-haut,
Ont descendu tout schuss des pistes jusque-là
inviolées.
A la vitesse d'un cheval au galop, tu recouvres la vallée,
A la vitesse d'un cheval au galop, tu recouvres la vallée,
En emportant tout sur ton passage,
Pêle-mêle : arbres, neige, branchages,
Pierres, terre, rochers, faune et flore.
Pour toi, qu'importe les vivants : d’un doigt
glacé, tu les effleures.
Sur les toits de bardeau, tu t'abats,
Il n'y a pas plus rapide que toi !
Quand sonne le tocsin, c'est le branle-bas...
Il faut imaginer l'étendue des dégâts.
Arrivent rapidement les maîtres-chiens,
Ils abattent un travail de Titan qu’ils mènent
grand-train !
Les animaux de compagnie, viennent au secours des
humains.
De leurs coussinets habitués au terrain,
De leurs truffes expérimentées, dépend la survie des
uns !
Aux premiers appels assourdis, pattes et pelles
s’activent,
Les sauveteurs et leurs animaux se mettent à
l’ouvrage.
Il faut agir avant la nuit pour effectuer des
sauvetages.
Efforts soutenus, volonté farouche et sauvage…
Ne pas perdre une minute.
Quatre maximes pour passer à l’abordage…
Efficacité, rapidité, solidarité, humanité !
Ce sont les mamelles de la réussite d’un travail
acharné
Signé d’empreintes de gants et de neige foulée au pied
Et surtout de multiples touches canines déposées au
hasard.
Bergers Allemand, Labradors, Terre Neuve et St
Bernard,
Par beau temps, par grand froid, neige, pluie et même
brouillard,
Des premières lueurs de l’aube à la tombée de la nuit,
Eclairés par des lanternes-tempête, des flambeaux et
même des bougies !
S’acharnent ainsi et restent groupés, tout à leurs
maîtres dévoués.
Hommes et chiens, à l’écoute et en arrêt, prêts à tout
tenter !
On leur a insufflé les bonnes méthodes. Ils sont
dressés.
Il ne faut pas confondre vitesse et
précipitation ! Ils sont rôdés !
Chaque seconde compte pour sauver des vies : c'est un
combat.
Alors, je t'en prie skieur du dimanche, si tu connais
la montagne,
Pense à l’amadouer plutôt que de la provoquer.
Respecte les premières règles de la prudence…
Ne t’aventure pas sans guide et sans foi ni loi
En dehors des chemins battus et des
pistes balisées.
Crois-moi ! Le hors-piste, ce n’est pas pour toi.
Claudine
Claudine
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Être sur le point culminant du globe
terrestre,
Vaguelette
à peine discernable par un astronaute,
Expriment
une réalité familière au géographe.
Reste
à remporter une sensationnelle première :
Enfin,
en 1953, Hillary vaincra, en tandem avec un
Sherpa
du nom de
Tensing.
Emmanuel
En montant,
montant, montant toujours plus haut
Vous
atteindrez le Toit du monde
Et vous
serez éblouis de lumière
Rassasié
d’un air si vif qu’il vous faudra
Évidemment
un équipement spécialisé
Sophistiqué
au plus haut degré
Tant l’atmosphère
qui règne là-haut vous brûlera les poumons.
Christiane
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Marécage de boue et de neige
Etendue brune et rocheuse
Rétrécissement de la grève
Dominant la vallée de Chamonix
Encore blanche et enneigée
Glaces, crevasses et fissures,
Langue glacière réduite en peau de
chagrin,
Accentuation du dégel par le réchauffement
planétaire,
Chargé de gaz carbonique rejeté par tant
de respirations
Extension-rétention
de la Dame Blanche depuis deux siècles environ.
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Arbres de vie supportant les hautes altitudes,
Recouvert d’épines été comme hiver,
Recouvert d’épines été comme hiver,
Ornent les hautes montagnes d’aujourd’hui et d’hier.
Limites extrêmes des neiges éternelles,
Entourés de mélèzes, près des glaciers,
Sollicitent le regard par leurs rondeurs appréciées.
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Torrides, ces descentes en canoës-kayacs.
Ombres au tableau : les ressacs.
Rapides et tumultueux, les courants glacés
Rognent de leur langue agacée les rochers.
Empire des pires dangers à éviter…
Nature rebelle et sauvage,
Tentation du canotier de la
dominer ?!
Surprise finale : l’arrivée indemne à
bon port.
Claudine
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Mont Tabor
Ton nom est
illustre dans la Bible
À l’inverse
de ton altitude
Bienheureux
ceux qui gravissent tes pentes
Où,
dit-on, se sont passées des choses merveilleuses
Redescendront
eux aussi comme envoûtés par ton calme immense.
Mont Ventoux
Verrue
accrochée au flanc des Alpes
Étrange
petite montagne
Nommée
ainsi parce que très éventée
Tu recèles
bien des secrets
O
mystérieuses Préalpes
Utiles
pour illustrer Les trois messes basses d’Alphonse Daudet
Xénophobe
tu te montres parfois en rejetant certaines plantes.
Christiane
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Mot
merveilleux, évocateur de loisirs et d’air pur
Oh
combien de fois, n’avons-nous grimpé vers tes sommets
Neige
ou rochers, vertes prairies, espaces de liberté
Tu
nous promets toujours beaucoup de joies, c’est sûr !
Aller
vers la montagne, parcourir tes sentiers
Gage
de saine fatigue et de bonne santé
N’oubliez
pas, pour autant, tous ses résidents à l’année,
Eleveurs
d’ovins, cultivateurs et même saisonniers !
Elle
est belle la montagne et attire les hommes
Vaillants,
ils vont grimper jusqu’aux plus hautes crêtes
En
cordée ou tout seul sur les moins hautes cimes
Rappel
et piolet vont les accompagner
Everest,
Huascaran, Popocatépetl ou Kilimandjaro
Sommets
enneigés, pics perdus dans le ciel
Tous
demandent des efforts pour un jour les gagner
Marie-Thérèse
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Mont si haut, tu sembles toucher l’infini.
On te voit de loin dans ta blancheur
immaculée,
Nous apprécions cette joie et la fierté de
pouvoir t’escalader, quelle sensation !
Toujours plus haut, ta splendeur
éblouissante.
Aveuglés par les reflets irisés que le
soleil répand sur ton corps.
Grand voyage inoubliable pour ceux qui ont
le courage de grimper.
Ne pas goûter ces escalades, c’est refuser
des souvenirs intenses.
Ecouter le silence, regarder l’azur du
ciel, cette grandeur, en respirant l’air pur.
Mireille
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