mardi 30 septembre 2014

AH, LA VIE D'ARTISTE !


« Ah ! La vie d’artiste ! »
Une phrase lourde de sens et de ressentis.  Suivant  l’intonation et l‘attitude de la personne qui a prononcé cette phrase, celle-ci pourra être perçue différemment selon les concepts personnels et la susceptibilité de chacun ! Serait-ce un jugement de valeur ? L’expression d’un regret ou d’un remord ? Serait-ce enfin de l’admiration qui transparait dans cette simple exclamation !? A chacun de recevoir, de comprendre et de donner un sens à cette fameuse vie d’artiste qui sera vécue différemment selon chacun !
Est-ce que la vie d’artiste serait affiliée à une vie de bohème et une vie itinérante sans certitude de manger le lendemain ? Reposerait-elle sur des valeurs financières avant tout qui feraient en quelque sorte le bonheur ? S’imposerait-elle à ceux qui en font leur vie de tous les jours, au  jour le jour,  comme une destinée, une envie, un besoin, une idéologie, une réalité de chaque jour ? Stabilité et instabilité seraient en dualité  ou s’accommoderaient-elles  en toute simplicité quelques soient la situation financière et les critères de choix et les aléas ? 

samedi 27 septembre 2014

LOGORALLYE 7

Ecrire un texte comprenant obligatoirement les mots : Chance – Taudis – In extremis – Télévision –Justifier – Idylle – Trahir – Question – Roupie -  Thé – Décourager

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Mon village aux cent parfums

Voici la fin du jour, je rentre à la maison. Quelle chance, mais je suis brisée, anéantie et si lasse. Avec le poids de ma journée, ma journée de femme immigrée. Demain, je dois repartir et mes enfants me poseront encore la même question : Pourquoi, pourquoi tant travailler, reste avec nous maman chérie ? Pourquoi es-tu toujours partie ? Et je ne sais quoi leur répondre. Des larmes me montent aux yeux. Pleurs de tendresse, larmes de peine, ma peine de femme immigrée ! Ces quelques roupies déjà gagnées, je les paye cher. Je le vois bien à ma santé. Mais nul argent ne peut payer ma vie de femme déracinée, ma solitude de femme immigrée. Loin du pays, les immigrés sont feuilles mortes tombées au sol. Qui leur rendra leur goût de vivre ?
Ah mon village, terre si belle, terre que j’aime. Et ton ciel bleu, bleu de l’azur que bien des fois j’ai contemplé. Ici, je ne vis pas dans un taudis mais devant ma fenêtre se dresse un mur aveugle et gris et je n’aperçois le ciel qu’au bout d’un long tunnel. Le chant des oiseaux, je ne l’entends guère mais en revanche la télévision des voisins me casse les oreilles à toute heure du jour ou de la nuit.
En songeant à mon village, mon cœur revit, c’est un air pur que je respire. Une présence qui m’enveloppe comme un parfum de thé si familier.
Parfois, je me dis est-ce ainsi que l’on peut vivre avec quatre enfants ? Pour me justifier, je me dis : me voici comme tant d’autres venues ici ou bien ailleurs. Barques à a dérive, in extremis, ne choisit pas. Au bout d’un  long voyage plein d’espoir, d’idylles prometteuses et mensongères, me voici là, bateau échoué sans port.
Oh, mon village aux cent parfums, si j’avais su ce que je sais, jamais je ne t’aurais quitté, jamais je ne t’aurais trahi. Si j’avais su ce que je sais… mais aurais-je pu le deviner ?
Je suis une femme au cœur en peine, je suis une femme immigrée qui ne veut pas se décourager et vivre, vivre, malgré tout.

Christiane
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Ayant réglé de quelques roupies le thé bu sans se décourager  dans un taudis de Bombay, agrémenté néanmoins d’un poste de télévision, j’ai eu la chance de nouer in extremis une idylle sans qu’il fût question de trahir quiconque ni de se justifier.

Emmanuel
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Jules et Jeanne avaient participé à un jeu télévisé dans lequel il fallait répondre à des questions, en compétition avec d’autres candidats, afin de gagner une somme d’argent. C’est in extremis à quelques minutes de la fin que la chance leur sourit à pleines dents faisant d’eux les heureux gagnants de ce jeu, ce qui leur fit empocher une coquette somme d’argent.

mardi 16 septembre 2014

JE PEINS LES MURS

Peinture rupestre, graffiti, tag, street art... de tout temps, l'homme écrit et peint sur les murs.
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Que dire de plus que les milliers d’admirateurs, spectateurs et consommateurs de graphs, de tags et de street art présents et vagabondant dans nos villes en laissant leurs empreintes acryliques et technicolors sur les murs du monde entier ?
Pour tout-un-chacun, pour tous les adeptes de cet art qui actuellement est reconnu - le street art - tout et rien se trouve encré, taggué, exprimé par images tout au long des promenades citadines ou virtuelles via internet.
Couleurs, structures, formes, perspectives, détails peuvent nous sauter aux yeux. Un tracé, un ou des traits, une ligne, une courbe, un motif aux tonalités franches et vives peut  se détacher plus particulièrement et nous agresse ou nous intéresse, retient notre regard.
Comme ce chat européen représenté en Pologne à Wroclaw sur un mur par Roosvelta. La finesse de ses traits et de sa robe, la délicatesse et la ressemblance avec le modèle est d’un réalisme incroyablement précis. On devine le chasseur caché derrière ces yeux humides, suivant, d’un regard si évocateur,  la proie éventuelle ! Tous les sens du félin sont magnifiés et on sent chez l’auteur que la passion pour les chats n’est pas vaine mais bien présente.
Tout peut être représenté ! Du contemporain urbain, au modernisme citadin, du Dadaïsme au naïf, en passant par l’art brut et rustique, du plagia à la Picasso en minimisant et stylisant un portrait.

Suivant les origines du peintre et du site choisi pour exposer son œuvre, le choix du ou des motifs pourra évoluer de façon à se confondre dans le paysage. Keith Haring en 1989 a réalisé la fresque gigantesque  sur les murs de crépis ocre de la bâtisse adjacente de la tour de Pise.
Y sont représentés divers personnages entremêlés aux tons vifs engageant une danse endiablée. Hommes, femmes, détails de mains, Atlas à tête de poisson ou de télévision, corps aux arabesques tentaculaires, couchés ou porteurs d’ailes, qui nous entrainent dans les visions extraordinaires ou visionnaires de l’artiste, arrivant directement du monde de ses rêves  et de son imagination débordante.
Au fil des promenades et des découvertes de fresques et peintures murales que l’on nomme maintenant Street Art car il s’agit d’un art éphémère et populaire qui permet à tout à chacun de pouvoir et désirer s’arrêter ne serait que pour le découvrir gratuitement sans être obligé de se rendre dans un musée.

dimanche 7 septembre 2014

DEFINITIONS IMAGINAIRES 6

Inventer (usage du dictionnaire proscrit) des définitions aux mots : andaineuse, aphylle, deleatur, fribourg, frouer, galgal, locher, oriel, rhopalocère, tetramaze
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Andaineuse
Belle jeune femme qui sévit dans les grandes villes des Andes, sorte de « sirène » qui attire les hommes autrement dit une entraîneuse. /Jeune personne qui danse en marchant et sautille comme un oiseau. / Appareil destiné à la tonte des moutons / Habitante des Andes, descendante des Incas /Capacité à ressentir de la haine et à en souffrir. / Habitante des Andes dont l’occupation principale est de travailler la laine des lamas. / Habitante de la Daine / Employé d’un parc animalier qui s’occupe particulièrement des daims.

Andaineuse : n. f. Machine agricole coupant et rassemblant le fourrage en andains (rangées de foin fauché).

Aphylle
Joli papillon dont les ailes atrophiées mais colorées portent des lignes noires. / Petit appareil long et effilé permettant d'enfiler de la laine ou du coton dans une tricoteuse /Terme s'utilisant pour une plante ne comportant pas de cellules de chlorophyllePersonne ayant des difficultés respiratoires ou d'élocution / Papillon qui prospère dans la canopée des grandes forêts car il a besoin de chlorophylle.

Aphylle : adj. Terme de botanique. Plante aphylle, plante qui n'a pas de feuilles.

Deleatur
Action de dénigrer la nomenclature. / Procédé de nettoyage des vêtements  tâchés à base de savon liquide mêlé d’argile. / Enlever une rature, délayer l’encre d’une rature / synonyme de destructeur / Petit appareil qui retarde l'heure et permet aux retardataires d'être à l'heure / Nom qui a été donné à un chevalier.

Deleatur : n. m. Signe indiquant, dans la correction des épreuves, le retranchement des lettres, des mots ou des lignes. Au plur. Des deleatur.