LOGORALLYE 7

Ecrire un texte comprenant obligatoirement les mots : Chance – Taudis – In extremis – Télévision –Justifier – Idylle – Trahir – Question – Roupie -  Thé – Décourager

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Mon village aux cent parfums

Voici la fin du jour, je rentre à la maison. Quelle chance, mais je suis brisée, anéantie et si lasse. Avec le poids de ma journée, ma journée de femme immigrée. Demain, je dois repartir et mes enfants me poseront encore la même question : Pourquoi, pourquoi tant travailler, reste avec nous maman chérie ? Pourquoi es-tu toujours partie ? Et je ne sais quoi leur répondre. Des larmes me montent aux yeux. Pleurs de tendresse, larmes de peine, ma peine de femme immigrée ! Ces quelques roupies déjà gagnées, je les paye cher. Je le vois bien à ma santé. Mais nul argent ne peut payer ma vie de femme déracinée, ma solitude de femme immigrée. Loin du pays, les immigrés sont feuilles mortes tombées au sol. Qui leur rendra leur goût de vivre ?

Ah mon village, terre si belle, terre que j’aime. Et ton ciel bleu, bleu de l’azur que bien des fois j’ai contemplé. Ici, je ne vis pas dans un taudis mais devant ma fenêtre se dresse un mur aveugle et gris et je n’aperçois le ciel qu’au bout d’un long tunnel. Le chant des oiseaux, je ne l’entends guère mais en revanche la télévision des voisins me casse les oreilles à toute heure du jour ou de la nuit.

En songeant à mon village, mon cœur revit, c’est un air pur que je respire. Une présence qui m’enveloppe comme un parfum de thé si familier.

Parfois, je me dis est-ce ainsi que l’on peut vivre avec quatre enfants ? Pour me justifier, je me dis : me voici comme tant d’autres venues ici ou bien ailleurs. Barques à a dérive, in extremis, ne choisit pas. Au bout d’un  long voyage plein d’espoir, d’idylles prometteuses et mensongères, me voici là, bateau échoué sans port.

Oh, mon village aux cent parfums, si j’avais su ce que je sais, jamais je ne t’aurais quitté, jamais je ne t’aurais trahi. Si j’avais su ce que je sais… mais aurais-je pu le deviner ?

Je suis une femme au cœur en peine, je suis une femme immigrée qui ne veut pas se décourager et vivre, vivre, malgré tout.

Christiane

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Ayant réglé de quelques roupies le thé bu sans se décourager  dans un taudis de Bombay, agrémenté néanmoins d’un poste de télévision, j’ai eu la chance de nouer in extremis une idylle sans qu’il fût question de trahir quiconque ni de se justifier.

Emmanuel

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Jules et Jeanne avaient participé à un jeu télévisé dans lequel il fallait répondre à des questions, en compétition avec d’autres candidats, afin de gagner une somme d’argent. C’est in extremis à quelques minutes de la fin que la chance leur sourit à pleines dents faisant d’eux les heureux gagnants de ce jeu, ce qui leur fit empocher une coquette somme d’argent.

Heureux pour fortifier leur idylle ils décidèrent d’effectuer un voyage aux Indes en amoureux. C’est devant une tasse de thé et dégustant des pâtisseries qu’ils consultèrent sur leur ordinateur les propositions. Ils conclurent pour un séjour à prix sacrifié : les photos s’avéraient magnifiques. Ils étaient ravis.

Les préparatifs terminés, ils s’envolèrent pour des cieux inconnus. Arrivés sur le sol étranger une chaleur étouffante les envahit ainsi que des odeurs nauséabondes. Que de monde, c’est le dépaysement total.

Un car les conduit à leur location. Fatigués par le voyage et le climat, ils pensent à se rafraîchir et se reposer un peu avant le repas. La belle chambre promise s’avère être un véritable taudis où des mouches qui tournent en rond font un bruit assourdissant. Ils se sentent trahis, tristes et découragés car la réception leur confirme qu’il n’y a aucune chambre vacante et de toute façon ce serait le même topo. Mais les jeunes amoureux de plus en plus épris décident de voir le bon côté des choses, la nourriture est bonne. Il y a tant de choses à découvrir de sites merveilleux à visiter : les statues bizarres, les éléphants, les vaches décharnées, tous ces enfants qui viennent réclamer quelques roupies.

Rentrés à Paris, ils vont réclamer pour l’inconfort des chambres présentant des photos pour justifier leurs dires. Ils recevront au bout de plusieurs mois un bon de réduction sur le prix d’un nouveau voyage.  

Mireille 

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C’est en regardant à la télévision, l’idylle de Paul et Virginie, que Jacques se posa la question :

Cesserait-il de vivre, découragé, dans ce taudis qui ne valait pas une roupie ou comme eux, se réfugierait-il dans une forêt luxuriante où rien ne semblait pouvoir trahir le bonheur ? Un tel départ se justifierait-il pour retrouver la chance ? Jacques rêvait, oubliant la tasse de thé qu’il tenait à la main. Elle faillit choir mais il la rattrapa in extremis.

Seul dans Bombay, Jean déambule entre les taudis de la ville quand il déniche à un coin de rue, un petit cinéma de quartier. Une grande affiche aux couleurs vives annonce « Coup de Foudre », et montre,  dos à dos, un bel américain en costume noir et ’une jeune indienne vêtue de son sari rose thé,» Jean se pose la question : « Vont-ils s’aimer ou l’un des deux va-t-il pas trahir cette belle idylle ? »

Pour quelques roupies, les spectateurs vont acheter quelques moments de rêve. La salle est petite et la foule s’agglutine. Une grande bousculade. Qu’est-ce qui la justifie ? La porte qui se referme. Un geste, un cri ! In extremis, quelques heureux peuvent encore entrer. Pas de chance pour les derniers ! Découragés, ils s’éparpillent et disparaissent dans le flot ininterrompu des passants. Jean continue son chemin vers l’hôtel et pense : « Je serai mieux devant ma télévision. »

Théo a longuement muri ce qui lui tient tant à  cœur : l’organisation de  la fête du jumelage avec la ville de Ranchi : établir une toute nouvelle idylle entre les deux cités. Il a repassé de multiples fois, ce reportage vu à la télévision et regarder les femmes récoltant le thé sur les flancs de la montagne. Il va proposer son projet aux autorités de Saint Hippolyte du Fort mais il doit justifier ses choix. Pas découragé par l’immensité de la tâche, il parcourt la ville de part en part. Que de questions à se poser ? Ici, ces maisons aux murs un peu  vermoulus ne sont pas des taudis. Au contraire, il faut les mettre en valeur ! Leurs façades aux portes et balcons ouvragés sont si anciennes ! Ne pas trahir l’histoire de la ville ! Ne pas oublier non plus ses treize fontaines et les associer aux cascades qui font la beauté de la cité indienne. Et raconter l’histoire de leurs magnaneries respectives !  En tissant la soie, que de roupies gagnent les habitants de cette lointaine contrée ! Ce n’est plus le cas ici mais in extremis, la ville l’a remis à l’honneur en recréant un petit élevage et un musée. Quelle chance pour la conservation du patrimoine et l’arrivée des touristes !

Marie-Thérèse 

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Pierre et Jacqueline sont deux marginaux qui suite à leur idylle vivent maintenant ensemble. Malheureusement, leur habitation est un taudis qui menace de s’écrouler. In extremis, ils ont la chance d’être relogés. Leurs problèmes de santé justifiant la question de la nécessité de leur relogement. Bien sûr, ils sont aidés financièrement car ils n’ont pas une roupie. Cela fait plaisir de voir deux fragilisés, protégés et qui regardent leur télévision en buvant leur thé. Ne pas se décourager d’aider les plus démunis. On n’a trahi personne en leur attribuant un logement.

Josiane

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Avoir la malchance d’habiter un taudis et s s’extirper in extremis d’un incendie juste à temps avant que l’habitacle soit  ravagé de fond en combles suite au court-circuit d’une télévision est plutôt traumatisant. Juste le temps de courir et de se précipiter à l’extérieur, en pleine nuit, vêtus de pyjamas et de chemise de nuit. Pour cette petite famille dépassée par les évènements, se retrouver ainsi sains et saufs sur la chaussée, regardant se consumer les dernières planches et tôles tordues de leur masure les maintient dans un état de torpeur, dans l’incapacité de se mouvoir. De grandes flammes s’élèvent par les quelques fenêtres et  lèchent les derniers rondins et poutrelles maintenant le toit qui menace de s’écrouler. On entend au lointain le pin-pon des pompiers alertés par les voisins. La pluie commence à tomber et la petite famille s’agglutine maintenant sous un porche. Voilà déjà un bout de temps qu’une demande de relogement en urgence était adressé  au service concerné. Mais au vu des nombreux dossiers à traiter et du manque de logements vacants, aucune réponse apportant un  espoir  de relogement ne se profilait. Et pourtant, il avait fallu justifier de l’état d’insalubrité. Par chance, des photos montrant l’état de délabrement avancé de la toiture aux tuiles manquantes et disjointes montraient des seaux placés un peu partout dans la chambre et dans le salon. Les murs lépreux et desquamant démontraient au combien l’humidité présente et gorgeant les parois portantes porteuses de leur lot de déprédation et de misère ne promettaient rien de bon…Celles-ci pouvaient s’effondrer d’un moment à un autre. La famille groupée ainsi dans le seul coin encore non sinistré vivait recluse et en autarcie. Seule Jaïna  la plus jeune fille de la maisonnée avait lié en secret des liens avec Guillaume un copain de classe et proche voisin avec qui elle partageait des sentiments. Personne ne devait être au courant de leur secret au risque de se voir envoyée au pays afin d’y faire des épousailles honorables selon la tradition. Pas question de désobéir au patriarche. Une éducation stricte et le respect des coutumes et de l’autorité de l’homme, du père était indétournable. Jeter l’opprobre et le déshonneur sur la fratrie et souiller ainsi son ethnie pour cette jeune fille faisant partie des intouchables correspondrait à perdre son rang et sa valeur. Elle serait discréditée, déshonorée et ne vaudrait plus une roupie. Or, alors que la famille se réfugie sous le porche de la maison de Guillaume le jeune amoureux, la porte s’ouvre et le chef de famille invite généreusement par pure charité chrétienne la famille sinistrée à venir se réfugier en son logis. Le père de Jaina essaye vainement de refuser, mais suite à l’insistance de M. Bertrand il finit par accepter. Toute la petite famille se retrouve ainsi en petite tenue autour de la cuisinière ancienne. C’est avec  une certaine fébrilité que les jeunes se retrouvent nez à nez,  se côtoyant les yeux dans les yeux, embarrassés et désireux de ne pas trahir leur idylle débutante. Pas question d’offrir à tous le monde les affres et les signes extérieurs d’une attirance embarrassante visible de tous. In extremis André, le chef de famille propose à Rajesh entre chef de tribu de prendre le thé à la cardamone ou de Celan. Sans se décourager,  André comprenant l’embarras et la gêne éprouvé par cet homme dont la fierté et l’éducation ne le porte guère vers les convivialités avec une personne ne possédant pas sa caste, invite ce dernier à s’installer sur un canapé en coin. Ralesh, épuisé, tétanisé par les évènements, se laisse ainsi faire. Nadine la maman de Guillaume ramène des couvertures pour tout le monde, puis elle sert un thé fumant et odorant que Ralesh porte à ses lèvres tremblantes. Au loin, enfin les hurlements de sirène et les pimpons des pompiers percent la nuit de leurs sirènes tonitruantes et de leurs gyrophares aux lumières aveuglantes, bleuissant et rougissant la ruelle. Quelques éclairs dans cette nuit noire traversent alors les yeux de braise éteinte de Ralesh.

Claudine 

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Habitant dans un petit taudis, Julie n'avait jamais connu la chance. Elle n'avait aucun ami, et son dernier compagnon, avec qui elle avait vécu une idylle parfaite à ses yeux, l'avait quitté sans se justifier...
La télévision était devenue sa seule amie. Regardant des heures durant feuilletons, films et jeux, elle se créait une vie ou personne ne pouvait la trahir.
S'inscrivant un jour à un jeu, elle réussit in extremis à être sélectionnée. Répondant à toutes les questions, elle se disait que la chance tournait et qu'elle gagnerait le jackpot, ce qui allait lui permettre de pouvoir vivre une autre vie et enfin connaître le bonheur !
Dans le taudis où elle était née, Coline n'avait pas eu la chance de connaître ce que nous considérons comme la normalité. Les sonneries intempestives du téléphone auxquelles nous répondons rapidement, la radio qui à longueur de journée nous diffuse de la musique, des chansons et des bavardages sur tout et n'importe quoi. Sans parler de la télévision, cette lucarne magique qui nous envoie des images mouvantes.
Dans ce coin reculé, au fond d'une vallée très peu fréquentée, un jour un promeneur osa sortir du sentier balisé. Cette vallée sous le soleil lui faisait penser au paradis. Il ne vit pas le trou dans lequel il mit le pied... 
Patratra!!! Il chuta! Aïe!!!! Il s'était foulé la cheville!
Coline, qui l'avait vu tomber, se porta à son secours. 
Comment réagira cette fille en le voyant. Lui, grande vedette télé !!! dans cette position ridicule!
Coline lui porta assistance. 
-Quelle chance, elle ne me reconnaît pas, pensa-t-il !
Julien se demandait comment justifier cet accident qui allait occasionner une absence à l'antenne. 
Comment sans trahir l’anonymat de cette jeune fille? Comment faire? Que dire? Que va penser sa secouriste ?
In extremis, Julien reprenait ses esprits. Cette fille n'avait pas l'air de le reconnaître et ne s’intéressait qu'à la cheville blessée. 
Une jolie jeune fille, dont il ne savait même pas le nom, et qui ne cherchait pas une idylle avec le présentateur. Ouf!!! Personne ne sachant où il se trouvait, il se laissait soigner comme un simple quidam.... 
À leur insu, un paparazzi suivant de loin Julien, avait tout vu, tout filmé.
Coline allait se retrouver à la une !! Fini l’anonymat! Quelles blessures subira-t-elle? 
Julien en frémissait dans son lit..... Dans son lit ?????
Adieu idylle, justifications, trahisons....tout cela n'était qu'un rêve!!!

Valérie
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Par chance, alors qu’il buvait son thé devant le poste de télévision de son taudis, il n’était plus question pour lui de justifier, in extremis et sans se trahir, une décourageante idylle ne valant guère plus que de la roupie de sansonnet.

Sirotant un thé devant ma télévision, je suis tombé par chance et sans me décourager sur un film ne justifiant guère plus que de la roupie de sansonnet et où il était question d’une idylle se déroulant dans un taudis et trahie in extremis.

Emmanuel