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CAPOEIRA
Combat acrobatique, danse tribale
Combat acrobatique, danse tribale
Aux
origines africaines d’Angola et du Zaïre
Pratiquée
à l’origine par les esclaves
Outil
d’expression de la lutte anti-raciale
Elle
s’accompagne de musique et de chants
Implication
sociale pour canaliser l’agressivité
Reste
un moyen de liberté de mouvements
Aux
spectateurs d’entrer dans la danse !
Valérie
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BRESIL
BRESIL
Bizarrerie linguistique en Amérique Latine
Rencontrée par le voyageur qui parcourt
celle-ci
Espagnol est la langue parlée partout
Sauf au Brésil, où le portugais s’impose
Il faut attribuer cette singularité au
navigateur Pedro Cabral
La découverte de ce territoire à la barbe
des Espagnols
Emmanuel
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Impossible
d’être tristes, les couleurs et la chaleur nous enivrent.
Oublions
nos soucis, c’est la fête qui nous ravit.
Toucan,
tu es, TOUCAN TU SERAS,
Oiseau coloré de l’Amazonie
Unissez
vos couleurs vives qui nous ravissent
Christ
rédempteur, tu nous regardes d’un œil clément, veillant sur la ville.
Allons
faire la fête. Chantons et dansons jusqu’à l’aube,
Notre
carnaval de Rio sera le plus beau.
Mireille
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Claudine
CARNAVAL
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Roulent
leurs langues de piment
Encore
fumantes, exaltent des parfums
Sélectionnés
non en vain
Icones
de ce pays multiculturel
Longent
les longues plages de sable fin.
Claudine
CARNAVAL
Carnaval, carnaval de Rio !
Avancez hardiment, somptueusement vêtues,
Renversez vos têtes, cambrez vos tailles
fines,
N’écoutez que la musique endiablée,
Auréolées, déguisées, masquées,
Vous les muses gracieuses de la fête
Ah, danses, tourbillons, ritournelles,
Lumières joyeuses, pour un temps, du
Brésil.
Nadine
Croire un moment que le monde est tout
autre,
Avoir le sentiment de vivre ailleurs,
Regarder les autres sans les reconnaître,
Ne plus penser au mal mais au bonheur
Assister à des tourbillons de musique et
de costumes colorés
Vraiment, la tête chavire à force de danse
Ah ! Quelle joie de vivre se dégage
de ces cortèges hétéroclites !
Le Brésil vit tout entier dans ces moments
inoubliables.
Christiane
Avancent dans les rues de Rio de Janeiro,
Ralliant le Sambodromo, la foule en délire,
les juges
Notant les meilleures écoles de samba.
Allons vite au carnaval de rue, à
Copacabana, à Ipanema,
Voyons celui de Salvador, ses maracas et
ses percussions
Avec le rythme lancinant et répétitif des
tambours :
Les blocos afros portent leur message de
fierté noire.
Marie-Christine
C'est bientôt la fête à
Rio de Janeiro,
Avec le traditionnel
carnaval qui se prépare.
Rassembler les écoles de
samba est donc au programme.
Naturellement les enfants
seront à l'honneur,
Ainsi ils défileront les
premiers.
Vendredi ce sera le
lancement des défilés,
Avec ces magnifiques
costumes si colorés.
Le mardi soir marque le
final, tout doit se terminer.
Paulette
Alambics
et, à terre, des cannettes
Révolution
du paysage où se baignent
Naïades
et nymphettes recouvertes de paillettes
Avantage
les seins et les fesses de ces jolies starlettes
Vendre
leurs charmes aux immenses géants
Accroupies
ou en équilibre instable sur la sellette
Lèvent
leurs bras aux cieux si changeants.
Claudine
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Sans musique, je ne peux vivre,
A la ville, dans les transports ou sur
l’eau, je veux
Me mouvoir au son des maracas ou de la
guitare.
Brésilien, je suis, au plus profond de
moi-même
A Bahia, à Rio ou à Sao Paulo, je danse.
Sous la voûte du ciel, à mille lieues
d’ici,
A la cime des arbres ou dans les feuillages,
Malins, les petits tamarins bruns ou dorés
Balancent leur longue queue avant que de
sauter
Arbre après arbre, les baies, vont
déguster.
Marie-Thérèse
Souple et rapide s’élance le pas des
danseurs,
Anime la scène d’un rythme effréné
Merveille de ces pas scandés à
l’unisson !
Beauté et harmonie se mêlent
Avec cette danse, c’est tout le Brésil qui
vibre.
Christiane
Sautillant sur la place centrale
Avec entrain mais en désordre
Me voici parvenu à Sao Paulo,
Bien entouré par une foule exubérante
Au terme de mon séjour au Brésil
Emmanuel
Sautez, trémoussez-vous, sur la place de
Pedra del Sol
Au rythme endiablé et trépidant des
Maracas, de la salsa ensorceleuse, à
Bahia ou à Rio, de l’aube à minuit
Africains déportés, brisez vos
chaînes !
Marie-Christine
Sur le très grand fleuve
Amazone,
Amarrés au quai du port
les bateaux s'alignent.
Moyen de transport pour
la population dans cette partie du Brésil,
Bateliers déjà à leur
poste prêts pour le départ,
Attendent que tous les
passagers soient embarqués.
Paulette
Samba
brésilienne que chantait si bien Luis Mariano.
Aimons
danser cette danse endiablée.
Multicolores,
ensoleillés, les vêtements des danseurs déchaînés.
Bonne ambiance pleine de joie, pris par
ces rythmes qui nous entraînent à nous déhancher toute une nuit,
Allons
faire la fête : la joie nous
attend.
Mireille
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Voyez dans l’écrin de verdure
Emeraudes scintillantes et mystérieuses
Richesses : métaphores de la verte
forêt
Trésors minéraux et végétaux convoités.
Marie-Christine
Vivacité à nulle autre pareille
Énergie de ces êtres joyeux
Regardez les Brésiliens pleins de vie
Tous envient ce peuple porteur de
richesses inouïes.
Christiane
Vadrouiller sur l’Amazone
Est un régal de tous les instants
Remonter et descendre le fleuve majestueux
Transforment notre vision du monde
Emmanuel
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Fourvoyés à la périphérie des grandes
villes
Amoncellements de tôles, de parpaings,
Voyez ces lieux de vie, biscornus,
insalubres,
Ecoutez les plaintes, les bagarres, la vie
privée :
La télévision distrait, des enfants jouent
au ballon ;
Advienne que pourra : promiscuité,
intempéries
Sale temps pour les pauvres, honte aux
exploiteurs !
Marie-Christine
Flâner dans un tel bidonville
Angoisse le touriste de passage
Visiter ses ruelles tortueuses
Est plein d’embûches
La misère humaine y est patente
Alors mieux vaut s’en détourner
Emmanuel
Face à la misère, à la surpopulation
À quoi bon construire en dur, le carton et
la tôle ondulée suffisent
Vivre entassés, sous des toiles
provisoires
Est pour ces défavorisés la seule solution
Le soleil, le vent, la pluie, le froid
peuvent venir
À chaque désastre, ils survivent, plantant
ailleurs leurs toits de fortune
Sans se soucier du lendemain toujours
incertain.
Christiane
Faubourgs si misérables
du Brésil,
Avec de fragiles maisons
de fortune,
Vivre ici demande bien du
courage.
Enfants, parents et
voisins cohabitent dans la promiscuité,
Les rires du carnaval ne
font pas tout oublier.
Ailleurs pourtant
d'autres vivent dans la richesse,
Symbole des grandes
inégalités de ce pays.
Paulette
Fabriquer
des costumes, des décors, des chars
Avec force paillettes, fleurs aux couleurs brillantes.
Voilà le Carnaval qui s’approche à grands pas !
Et
répéter, jour après jour, de la samba, les pas de danse.
Le
groupe deviendra-t-il le champion de l’année
Au
défilé de Rio? Oui, s’il brille, se fait remarquer
Sous les cris stridents de la foule
exaltée.
Marie-Thérèse
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Gamins échevelés jouant dans les ruelles
ou les détritus
Avec la même joie, les mêmes éclats de
rire que d’autres plus favorisés
Ignorant le danger, ils fouillent dans les
ordures
Très fiers d’eux lorsqu’ils trouvent un
objet inconnu,
Égal pour eux à une perle de grand prix.
Christiane
Gabriella danse une samba endiablée
Avec des amis aux parures
multicolores ;
Irina chante la joie de vivre,
Tourneboulée par la salsa rythmée :
Elles se démènent fort au carnaval de Rio.
Marie-Christine
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Accroché
aux branches des arbres géants,
Manne
venue du ciel, il cueille les fruits en grappes.
Au
marché, il ira les vendre après avoir pris le train.
Zone
de verdure, avec bonheur, il s’y enfouit.
Où
trouvera-t-il la joie de vivre ? Dans la ville ?
Non
pas, les voitures polluent et il est en cage,
En
forêt amazonienne, il se sent libre comme l’air.
Marie-Thérèse
Amazonie
sur le dos des zébus
Marche
silencieuse dans l’eau des marais
Anaconda
dans le bel Amazone
Zébus
sur les berges aux aguets
Ombre
au tableau : les voleurs de bétail
Nient
leur responsabilité et sont peu charitables
Isolement
total entre fermes et charité chrétienne…
Écologie
fragile, à respecter.
Claudine
À l’horizon : l’eau, encore l’eau,
toujours plus d’eau !
Mais non, ce n’est pas la mer,
À vrai dire, on pourrait le croire !
Zone immense, infinie aux reflets argentés
Ô grandeur incommensurable de la
nature !
Nulle limite à cette force sans bornes
Impossible de construire des ponts pour
joindre les deux rives
En fin de compte, ce sont des bateaux qui
permettent la traversée du plus grand fleuve du monde.
Christiane
Allez à Manaus, vers la luxuriante forêt
pluviale,
Mangez des beignets de haricots noirs
arrosés de guarano, à Belém,
Approchez les singes blancs, les dauphins
roses,
Zoomez les aras jacinthe et l’arc-en-ciel
des chutes d’Iguaçu !
On pêche sur le Rio Negro
Notre train attendra sur la ligne
Madira-Mamoré, loin des
Indiens Yanomami, abandonnés à leur sort,
Eprouvés par la déforestation massive de
la Rondonia.
Marie-Christine
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