Blanche
demeure la page étalée sur le bureau
Lorsque
l’imagination fait défaut.
Alors,
que diable, secoue-toi donc !
Noire
est l’encre que ta plume attend
Comme
si souvent auparavant.
Emmanuel
Blanc…
immaculé, ou mâtiné de bleu…
Lumineux,
ô combien, sous l’éclat du soleil,
Au
milieu de l’azur et sur les champs de neige.
Nudité,
pureté, retour aux sources, éternel :
C’est
la magie du blanc.
Françoise
Blanche est la fleur de mon orchidée
A la regarder, je sens le plaisir
Naître en moi et surgir l’énergie
Comme un symbole de vie.
Marie-Thérèse
Blancs
comme neige :
Les
cheveux, le lit, les murs, le plafond,
Ancrés
dans les pages non écrites ;
Nuits
de soleils ardents :
Candeur
du traquenard onirique.
Marie-Christine
Blancheur
immaculée répandue sur le sol,
La neige a recouvert la misère des autres jours,
Avec légèreté et de façon
uniforme.La neige a recouvert la misère des autres jours,
Nul ne peut plus voir la triste réalité
Cachée
sous ce poudreux manteau éphémère.
Paulette
Blanche peur
Livides,
épouvantés,
Ah,
les barbares, ils ont osé !
Non,
ce n’est pas possible !
C’est
malheureusement vrai.
Josiane
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Légers
seront ses flocons
Amassés
en cortège
Ne
m’importe la leçon
Cherchons
une solution
Colette
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Blanche
la robe de la communiante,
Lys
blanc élégant sur sa grande tige
Agréable
musique qui résonne en ce jour de Pâques
Noces
joyeuses avec ces blanches mariées
Continuons
la ronde du temps en chantant.
Bibi
lolo, le lait est chaud dans le biberon,
Lait
qui fait la peau douce et rajeunit la peau.
Allaitons
nos bébés, ils n’en seront que plus beaux
Nouveau-nés,
ces petits veaux se partagent le pis de maman.
Charmants
chatons gloutons tétant la jolie chatte grise alanguie.
Mireille
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Bouquets
de fleurs immaculées :
Lilas
laiteux, roses opalines,
Anémiques
anémones des bois,
Narcisses
pâles des buissons,
Couronnes
blêmes d’aubépines.
Bonjour,
merle blanc !
L’aube
promet le jour
Adieu,
les oies blanches !
Nous
verrons bientôt les…
Colombes
de la paix !
Blanc
d’Espagne ou de Meudon,
Le
ménage bat son plein,
Avec
obstination,
Nettoyer,
astiquer, sans répit :
C’est
blanc bonnet et bonnet blanc.
Bonjour
les enfants, charmant public !
Le
Cirque Blanc vous salue.
Accourez
au pays de cocagne !
Ne
tardez pas : voyez le…
Clown
blanc si élégant !
Bannissez
les attentats,
Les
corps saignés à blanc :
Aimez
la liberté, la vraie vie :
N’attisez
pas la violence :
Chassez
les corbeaux de malheur !
Blanc
manger : miam miam !
Laitages,
pain, poisson
À
volonté : vin blanc de blancs
Ne
pas en abuser, dégustez les
Chapons
aux champignons de Paris !
Bonheur
sans nuages, disent
Les
blancs bouleaux blasés
À ton
visage en vrac
Négligé
par les humains,
Couchés
sous l’éclair blanc.
Marie-Christine
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Bienvenu
est l’acrostiche
Lorsque
sa rime s’avère riche,
Au
risque d’y voir un pastiche.
Ne
pas pur autant s’en faire
Comme
s’il fallait tout refaire.
Bel
ami au blanc visage
Laisse
l’oiseau sortir de sa cage
Afin
de porter ton message :
Ne
jamais capituler,
Contre
vents et marées !
Emmanuel
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Belles
de jour au bleu intense presque violet,
Liserons
grimpants aux tiges qui s’enroulent,
Autour
des arbres et des colonnes, vous êtes nées
Non
en Europe mais en Amérique Centrale,
Colonisez
nos jardins, pour notre plus grand plaisir.
Belles
de nuit mêlant parfois sur une même corolle,
Le
blanc au jaune, le rose, le rouge au
mauve
Appelée
Merveille du Pérou, vous vous ouvrez pleinement
Non
pas le jour mais à la tombée de la nuit
Comme
un dernier cadeau avant l’obscurité.
Beau
geste d’amour de la mère à son enfant
Les
baisers qu’elle lui donne sur son front, sur sa joue
A
son âme réjouie, demeureront toujours.
Ni
les difficultés ni les malheurs de la
vie,
Chasseront
ce souvenir merveilleux.
Blanc
d’écume, se couvre le bord de la plage
Le
sable blanc chauffe sous le soleil,
Amusez-vous,
enfants, construisez des châteaux !
Nagez
et profitez de ces jours bénis
Car
l’été sera bien vite fini !
Marie-Thérèse
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Blanche
robe de mariée pendue sur son cintre,
Linge
précieux qui ne sera porté qu'une journée,
Attend
le grand jour pour être montrée.
Naturellement
personne ne peut la voir,
Chacun a
juste le droit de l'imaginer.
Balles
de coton qu'on décharge du bateau,
Lestement
empilées sur de grands charriots,
Arrivent
sur le port loin de leur pays.
Nul ne
prête attention à ce manège devenu familier,
Coton
précieux, bientôt çà et là tu seras mis en vente.
Belle infirmière où vas-tu tout de blanc vêtue,
Le devoir t'appelle et tu te presses
Auprès de tous ces malades qui attendent ta venue.
Nerveusement ils tordent leur drap d'impatience,
Chacun veut recevoir un peu de ton réconfort.
Paulette
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Blanche
page
Lisse
et vierge
Ancrer
quoi dessus ?
Nos
idées qui partent dans tous les sens
Confuses,
mises en ordre sur la feuille
Blanc,
un blanc est un silence
Laissant
le rien s’installer
Appelant
le vide
Nécessaire
pour valoriser le dire
Contenant
l’essentiel
Blanche
peur
Livides,
épouvantés,
Ah,
les barbares, ils ont osé !
Non,
ce n’est pas possible !
C’est
malheureusement vrai.
Blancheur
et pureté
Linge
blanc, drap immaculée
Apparition
d’une tache rouge
Non !
Rien ne bouge…
C’est
fini, il nous a quittés.
Blanches
fleurs
Les
plus belles, les plus pures,
Accent
mis sur leur blancheur
Nuancée
par les ombres
Contrastée
par les feuillages.
Josiane
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