TEXTE EN "BA"

Ecrire un texte où figure le maximum de mots comportant la syllabe BA
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Baba Yaga quitta sa cabane, prit son cabas, enfourcha son balai et sans badiner, traversa la Russie d’Abakan à la mer de Barentz pour le sabbat.

Elle avisa d’abord un baleineau fort ébahi et à l’air abattu. La sorcière balaya du regard plusieurs bateaux de pêcheurs bavards ; certains sous l’effet de l’ébriété se tabassaient et brillaient par leur balourdise.

Au point de rassemblement habituel, vers une isba, Baba Yaga, rencontra une marchande : une babouchka très baba cool vêtue d’une robe à falbalas et au gabarit effrayant.

Elle proposa à la cliente, à des prix imbattables, des babas, des pêches Melba qui lui firent oublier les rutabagas.

Malgré son habituel babil, la sorcière en bafouilla tout en faisant moult libations à Bacchus en se pourléchant les babines.

Inopinément, une violente tempête de neige s’abattit sur la contrée, la sorcière, bavant de rage dut débarrasser le tapis, battre en retraite, sous un vaste aucuba ; elle crut entendre, dans un autre univers, le son d’une balalaïka et d’un tuba, c’était sans doute une hallucination.

Elle enjamba un fossé, perdit son balai, qui la tirait d’embarras : finie à jamais la vie de sybarite et les bacchanales. Elle s’évapora.

Marie-Christine

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Sur l’albatros qui bat des ailes, Baptiste et Baptistin de Bavière, se baladent sans bagage. De Bazoches aux Bahamas, ils volent. En-bas, dans la mer balafrée des lignes de bateaux, s’ébattent des baleines et leurs baleineaux, puis un ballet de barracudas batifolent et disparaissent. Ballotés et battus par la bise, nos bateleurs survolent alors Cuba et les voilà bientôt en Alabama. Sous les bananiers, Babette au bagout ébahissant, bavarde et baragouine tout en cuisant sur des baguettes, des abats à la badiane et des pibales au basilic, son baril d’huile à côté, près d’un baquet. Pas de bahut pour ranger ! Quel bazar ! Basile, un libanais balaise et bien baraqué, porte à son doigt, cette grosse bague balinaise qu’il déroba à un baron. Il a abattu un cocotier et s’est débarrassé des noix dans la bassine. Maintenant, sous la bâche tel un baba-cool, il se balance dans son hamac en rabane, son basset couché près d’une barrique. Pas de bâtisse ni de bâtiment, pas même une grande baraque! Pas non plus de barrage, de barricade ou de barrière ! Seul, la gabarre et le petit cabanon bâti près du bayou où croassent les batraciens baveurs et où, comme des babiroussas, se vautrent les cochons fouineurs. Là-bas, sur une pierre tombale, peut-être tribale, résonne le son des

cymbales et des timbales, des marimbas et des tubas. Ce  n’est pas la nouba en djellaba et en babouches comme à Djerba, ni non plus la samba comme à Bahia, pas plus que la rumba ou la bamba mais une balade baroque qu’une ballerine en falbalas, de son air badin, danse, une balle dans les mains. Un albamain y déballe badames et bananes d’un ballot emballé et enrubanné. Baptiste et Baptistin en restent baba. Ils pensent soudain au Manitoba, à Basileus le trappeur, à sa cabane en bois, un peu comme une isba, à ses battues au renardeau, et au petit cabaret baptisé «A la Basoche », où le tabac se fume  et où l’on boit dans les verres ballon en faux baccarat sans trop de libations à la Bacchus ni bacchanales.

Badaboum ! De derrière les barreaux, Madame Le Basson crie et bafouille : Trêve de balivernes ! Ne bâclez pas votre travail ! Elle rabâche sans cesse et les bassine. Quel rabat-joie ! Du balai !  Bah ! Trop tard, le rêve s’est envolé !

Marie-Thérèse 
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Las de rabâcher sur la barbarie terroriste, dans le bar-tabac tenu par Ali Baba, du quartier Sèvres-Babylone, deux amis : Sébastien et Basile, respectivement as de l’arbalète et de la sarbacane, décident de partir faire un tour, l’un vers l’ouest et l’autre vers l’est.

Débarquant de bateau à Cuba, Sébastien, cheveux en bataille, entame une samba, tout en mordant dans un baba au rhum, avant de faire la nouba et de dévorer des gambas à la pêche melba, sur un air de rumba.

Quant à Basile, après un séjour dans les Balkans, il prend l’avion à Sébastopol pour regagner un cabaret sis dans une cabane au bord du lac Baïkal, près d’une isba où, babouches aux pieds, il se met à jouer de la balalaïka parmi les badauds en balade. Finalement, nos deux amis se retrouvent dans une banale étape de rabâchage, au paradis fiscal des Bahamas, pour claquer leur restant de fric au baccarat.

Emmanuel

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Barbara et Élisabeth, dite Babette, ont été baptisées le même jour en l’église Saint-Basile située dans un faubourg de Bayonne où résident leurs parents. Ces jumelles se ressemblent fort peu, si ce n’est par le bas du visage.

Maintenant ce sont deux adolescentes qui chacune tient à affirmer sa personnalité.

Barbara porte toujours des vêtements aux couleurs bariolées mais les jupes bayadères ont sa préférence. Elle est chaussée de ballerines pour sortir mais à la maison elle enfile des babouches. Ses cheveux bruns sont toujours en bataille, sauf les mèches les plus longues qu’elle ramène au sommet de sa tête et retient par une bague dorée. Elle aime bavarder, batifoler. Elle parle si vite que parfois elle bafouille et on ne comprend rien à ce qu’elle veut expliquer.

Babeth est tout à fait à l’opposé. Elle est toujours chaussée de baskets et de bas rayés, souvent cachés sous un jean. Dehors, elle se jette sur les épaules une veste aux larges basques ornées de poches. Ses cheveux bruns comme ceux de Barbara sont retenus sur la nuque par une barrette et retombent en queue de cheval jusqu’au bas des épaules. Elle aussi est bavarde mais avec moins de bagou que sa sœur.

Aujourd’hui, les jumelles sont en balade à Bayonne. Elles veulent choisir un cadeau pour leur petit frère qu’elles appellent Baby et qui aura bientôt 10 ans. Mission difficile ! Le garçon aime le basketball, le bateau mais il aime aussi les livres d’aventure comme celles d’un Baron sur l’île de Batz. « Nous pourrions aussi choisir un disque de Barbara, mais quels sont ceux qu’il possède déjà ? » Nos jumelles sont bien embarrassées. Bah, déclare Babette, nous dirons à maman que nous avons cherché mais en vain. Mais pourquoi ne pas lui acheter un bâton fluorescent avec lequel il pourrait jouer à l’agent de police, s’exclame Barbara. C’est bien peu de choses mais pourquoi pas. « Dis, je ne sais pas si tu es comme moi mais j’ai une faim de babouin et tout à l’heure j’ai vu dans une pâtisserie des babas au rhum très appétissants ». Barbara est aussitôt d’accord et, quelques minutes plus tard, les voilà dégustant leur baba et babillant sur les difficultés de trouver un cadeau à Baby.

Christiane
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Le babouin retrousse ses babines à la vue de la banane que lui tend au travers des barreaux de son enclos, un badaud en balade.
Il ôte la peau de ce fruit qui est d'un beau gabarit, sans bagarre, ni bataille, en la rabattant tout autour, morceau par morceau. C'est pour lui chose facile mais il ne s'agit pas de bâcler cette étape, c'est une gourmandise qui s'offre à lui, pas une simple babiole.

D'un geste vif, il lance au loin cette pelure sans intérêt et l'envoie tomber au beau milieu d'une bâche qui n'est apparemment pas destinée à recevoir les déchets. Qu'importe, l'homme qui porte un badge sur sa tenue, qu'on appelle « gardien », la chassera de là d'un coup de balai.  Globalement, il n'y a pas là de quoi faire un tabac.

Il bave de plaisir en croquant dans le fruit, il n'y a pas de mal à se faire plaisir, inutile donc de prendre le bâton pour se battre,  ni même une simple badine.

Il se méfie quand même de ses comparses, ils pourraient bien vouloir lui dérober ce trésor qui pour lui est tout sauf une bagatelle. Pas besoin d'un rabat-joie dans un moment pareil et se livrer à un rude combat ou se faire tabasser pour garder cette banane, ce ne serait tout de même pas banal.

Tout en se délectant, il songe au bâtiment où sont stockées tant d'autres fruits semblables, peut-être arrivées par bateau d'un pays lointain,  après un bref stockage dans une baraque sommaire typique de ce pays. Ayant bâfré cette légère et rébarbative banane de Bamako, pas ballonné pour deux balles mais rassasié, notre ami batifole et s’ébat, se balançant en un joyeux ballet de baobabs en bibaciers.

Finalement se dit-il, on n'est pas si malheureux ici, ce qu'est quand même pas le bagne.

Paulette

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Dans le port de Barcelone, un bateau abandonné et abimé se balance au gré des vagues qui viennent se fracasser sur sa coque. Il se bat depuis tant d’années contre le temps et les éléments. La bataille est rude et, quelquefois, la mer le ballotte tel un petit ballon flottant à la surface.

Il est devenu le refuge d’un albatros. Ses plumes d’albâtre luisantes de sel et d’embruns brillent au soleil levant. Il a construit son nid à bâbord de la barque et… telle une bannière revendique haut et fort son territoire.

Tous les jours, il se bat contre d’autres volatiles qui lui barrent le chemin de la baignoire… baignoire qu’est ce trou rempli d’eau sur le bateau, où il prend du bon temps pour se rafraîchir et batifoler.

Le patron du bar d’à côté l’a surnommé Barnabé, car l’albatros possède des plumes faisant penser à une barbe, tandis que les enfants lui ont donné le nom de Basile car ils le trouvent blagueur et bagarreur comme Basile Boli sur les terrains de foot.

Ah, bel oiseau, si tu connaissais tous les bancs qui ont vu défiler les hommes qui parlent bas pour ne pas troubler ta retraite, irais-tu sur les barres qui entourent le bassin du port pour pouvoir un jour t’envoler et te poser sur le bastingage d’une embarcation en partance pour Brest, et peut-être rencontrer Barbara qui t’attend là-bas, au bout de la jetée ?

Barnabé rêve du bal où se posera sur son épaule et, du baiser qui le laissera ébahi et le transformera en prince charmant…

Rêve, bel oiseau ! Et embarque pour le voyage !

Valérie
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Il resta baba devant un gros baba au rhum exposé dans la vitrine du boulanger dans laquelle il entra acheter une baguette ne résistant pas à son envie de cette pâtisserie. Il repartit satisfait, avec l’eau à la bouche. En sortant avec son précieux gâteau à la main il vit une petite fille aux grands yeux tristes qui dévorait du regard, les pâtisseries qui lui faisaient envie. Elle ne devait pas en acheter souvent vu son accoutrement. Aussi l’heure de la B.A. se déclencha dans la tête de Basile. Il tendit le gâteau à l’enfant, qui incrédule, hésitait à le prendre, ballotant de la tête, intimidée. Enfin, elle accepta le précieux cadeau qui, pour elle, n’était pas qu’un banal gâteau. Basile rentra chez lui débarrassé de son envie, bannissant son péché de gourmandise qu’il avait détourné par un élan de générosité. Il retrouva son ambiance baba-cool en écoutant la groupe ABBA. Il téléphona à Barbara, son amie de toujours, qui lui proposa de venir faire la nouba avec son frère Babou sur des airs de rumba.

Mireille

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Des groupes de touristes, d’aucuns venus de Bâle, de Baden-Baden, d’autres de Bayonne ou de Bagneux, ou encore du Bas-Rhin, ayant fait connaissance par le biais des réseaux sociaux, se retrouvèrent à l’aéroport, destination : Copacabana.

Quel bazar à l’aéroport pour le contrôle des bagages !

À côté de leurs parents, des enfants s’initiaient au b.a. ba des vols vol courrier, en babillant, verbalisant leur ennui, jouant avec des babioles, ou en gazouillant des ba be bi bo bu cristallins.

L’avion surplomba des montagnes de nuages, gigantesques troupeaux de moutons.

Des voyageurs en djellaba regardaient un film, puis tout le monde, le tabac n’étant pas autorisé, sombra dans les bras de Morphée.

Arrivés à destination, caramba ! Les jeunes se ruèrent vers la plage pour réaliser leur rêve de macumba, mamba, marimba, rumba et salsa.

Les familles, au restaurant, dégustaient des gambas, des ballotins de volaille, puis des sorbets dans des coupes de baccarat : elle était loin la barbaque ! Personne ne regimba. Les bavardages allaient bon train, tout rabat-joie était banni !

Marie-Christine