Vous les introduirez dans votre texte selon l'ordre qui vous convient; vous pouvez accorder les noms en genre et en nombre et conjuguer les verbes.
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C’est une rude
matinée d’hiver bien glaciale, le cambouis de la route disparait sous une épaisse couche de
neige. Des hommes chaudement vêtus montent allégrement la pente, sacs au dos et
pic à l’épaule, tapant de
leurs chaussures cloutées la croûte durcie. De la buée s’échappe de leur bouche entrouverte. Le paysage n’est que blancheur et les arbres
deviennent fantomatiques. Ils
se dirigent vers le plateau des Verneys. Soudain ! A un tournant, le sol redevient plat. Ils cessent de grimper
et même d’avancer. Devant eux s’ouvre l’espace où pendant trois jours et une
partie de la nuit, ils vont tailler et raboter les blocs de glace que les éleveurs de la région ont congelés à leur intention. En passant devant Paul, chacun reçoit un numéro inscrit sur un gros galet qu’il fiche sur un petit poteau prévu à cet effet.
Ainsi, de fil en aiguille tous ces hommes s’installent dans le secteur attribué pour participer au
concours annuel de sculptures sur glace. Après le réconfort d’un café bien
chaud et d’un bon sandwich, tous se mettent au travail pour fabriquer leur future
œuvre. Hans, le suédois, dégrossit
rapidement la glace et déjà la silhouette d’un grand oiseau en haut d’une
colonne se profile. C’est une cigogne, ailes à demi-repliées dont le nid est posé en haut d’une tour, celle
de son village. Il s’active, cisèle la
glace pour la rendre plus translucide et ainsi lui
donner une forme plus aérienne. A ses côtés, Pierre l’autrichien découpe avec
amour une jeune femme à l’ombrelle, faisant
un pas en avant, devant une fontaine d’où s’écoule un filet d’eau. Quel travail
et quelle précision ! Ryan,
l’écossais, fait apparaitre derrière une grille, un gosse accroupi gardé par un grotesque geôlier. A sa ceinture
pend un énorme porte-clefs. Plus
loin, une fratrie islandaise est en compétition et s’évertue en face à face. Pétris tous
deux de culture viking, ils ne peuvent fusionner leurs efforts dans ce concours individuel. Aussi, Dyri crée-t-il une scène de pêche. De son embarcation, debout, un pêcheur brandit un lompe ou grosse poule de mer. Ses nageoires brilleront sous les reflets du pâle soleil levant. Elfar, plus combatif, met en scène un guerrier tenant dans son bras droit, son bouclier percé de plusieurs flèches. De l’autre, il lève son épée contre les assaillants. Pour sa part, Pierre, le Français, reproduit une scène d’amour. Un angelot tend une magnifique rose à semi-ouverte, à une jeune fille assise sur un banc, lisant. Quant à John, l’Américain, il sculpte avec ardeur un match de hockey sur glace tandis que Guillaume, le Suisse, taille dans son bloc, une chaîne de montagne. Il perce dans son flanc, une tranchée évoquant les ravins. Un vaillant grimpeur s’accroche à la pente vertigineuse. Concourant pour une association humanitaire, il espère bien être le vainqueur que les juges éliront après avoir parcouru les différents lots. Un groupe de journalistes suit et prend des notes. Plus tard, ils commenteront ces nouvelles créations et publieront indubitablement les résultats sur internet. À la nuit tombée, pour clore cet événement, un feu d’artifice illuminera les sculptures que les photographes immortaliseront.
deux de culture viking, ils ne peuvent fusionner leurs efforts dans ce concours individuel. Aussi, Dyri crée-t-il une scène de pêche. De son embarcation, debout, un pêcheur brandit un lompe ou grosse poule de mer. Ses nageoires brilleront sous les reflets du pâle soleil levant. Elfar, plus combatif, met en scène un guerrier tenant dans son bras droit, son bouclier percé de plusieurs flèches. De l’autre, il lève son épée contre les assaillants. Pour sa part, Pierre, le Français, reproduit une scène d’amour. Un angelot tend une magnifique rose à semi-ouverte, à une jeune fille assise sur un banc, lisant. Quant à John, l’Américain, il sculpte avec ardeur un match de hockey sur glace tandis que Guillaume, le Suisse, taille dans son bloc, une chaîne de montagne. Il perce dans son flanc, une tranchée évoquant les ravins. Un vaillant grimpeur s’accroche à la pente vertigineuse. Concourant pour une association humanitaire, il espère bien être le vainqueur que les juges éliront après avoir parcouru les différents lots. Un groupe de journalistes suit et prend des notes. Plus tard, ils commenteront ces nouvelles créations et publieront indubitablement les résultats sur internet. À la nuit tombée, pour clore cet événement, un feu d’artifice illuminera les sculptures que les photographes immortaliseront.
Marie-Thérèse
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Marie-Christine
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Au travers de la buée couvrant
la vitre, d’habitude translucide,
l’éleveur,
repoussant le rideau rose de ses doigts congelés
et tachés de croûtes de cambouis, vit dans le ciel un
dernier envol de cigognes. Il reposa son porte-clefs et se dit qu’indubitablement
ce n’était pas un jour à sortir en ombrelle, c’était son humour, pas plus
qu’à continuer sa tranchée, raboter la porte d’entrée ou s’occuper de ses cultures.
De plus son épaule
le faisait souffrir, mal récurrent dans sa fratrie. Ses bêtes étaient tranquilles
à l’étable, alors il s’installa confortablement devant son ordinateur et alluma
internet.
Dans ses mails une association humanitaire à laquelle il
participait le sollicitait pour élire
un des membres du bureau. Il fit le ménage dans les autres mails et de fil en aiguille commença à trier des photos, fusionna
des dossiers quand soudain il
tomba sur une photo de galets
bretons qu’il avait prise lors d’un court voyage. Il aimait beaucoup cette
photo et se prit à rêver…
Fabienne
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Depuis des mois qu’ils communiquaient sur internet, ils s’étaient attachés l’un à l’autre,
ayant fait de l’humanitaire
dans des pays étrangers. Ils se faisaient beaucoup de confidences : leur
présence et leur participation aux creusements de tranchées pour la création de nouveaux puits qui permettraient aux éleveurs de faire boire leurs troupeaux.
Indubitablement, leurs
différentes cultures auraient pu être un obstacle à leurs
projets de
fusionnement.
Soudain, tout devint clair : de fil en aiguille, la lucidité se fit, dispersant la buée qui
obstruait leurs cerveaux. Tout devint translucide. Il fallait qu’ils se rencontrent et
envisagent quelque chose ensemble. Lui n’avait pas peur de mettre les mains
dans le cambouis lorsqu’il réparait les voitures de sa fratrie. Elle rabotait, polissait des objets dont des galets, qu’elle décorait pour les vendre dans sa boutique de
souvenirs.
Un soir, il l’invita à casser la croûte
chez lui. Il prépara un
délicieux dîner avec des produits congelés
de marque renommée. Elle le trouva pas mal de sa personne, plutôt à son goût
avec ses bras et ses épaules musclés.
Ils allèrent se promener sur les quais de la Seine. Il lui offrit une rose. En retour, elle lui donna un porte-clefs sur
lequel était représentée une jeune fille avec son ombrelle de dentelle.
Rentrée chez elle, elle pensa à l’élire en tête de ses prétendants. Si tout
allait bien pour eux, plus tard elle envisagerait la gentille cigogne qui viendrait déposer dans la cheminée
le fruit de leur amour.
Mireille
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Si tu
pouvais faire fusionner
ton compte Facebook et ton compte Twitter en deux coups de cuillère à pot, ce
serait du deux en un sur Internet.
Oui, pourquoi pas !
Si sur l’un
tu peux parler de culture
et de profil, de fil en aiguille,
tu glisses et tu tombes sur la crise du lait en poudre, en boîte, en tonnes à
écouler pour les éleveurs.
Et c’est la pâtée pour la plupart d’entre eux, non ! Pas du pâté en croûte ! Toutes les routes mènent à Rome,
ici elles mènent à Bruxelles.
Mais reparlons
de ces blogs, si l’un est plus politisé, l’autre n’en est pas pour autant humanitaire… S’il faut en croire le ramdam et le
raz-de-marée ayant précédé et suivi l’élection chez les grands électeurs du
vainqueur vers la Maison Blanche. La médiatisation du phénomène s’est révélée
telle que l’on reprochait presque implicitement à Facebook d’avoir voulu amener
les internautes à voter pour le seul représentant masculin, arborant une mèche
à la Roquet à la houppe. On en aurait presque oublié que précédemment, les
sondages donnaient plus de voix à madame Clinton dans la course vers la
présidence. Ils se sont avérés encore une fois fort peu fiables. Alors comment
pourrait-on encore leur faire confiance pour les élections prochaines devant se
dérouler dans notre cher pays de France ?
Nous avons des hommes pouvant se regrouper en fratries
tant leurs conceptions
politiques se retrouvent. Seuls varient les faciès et quelque peu leur façon de
discourir, la manière de chercher à nous charmer et nous convaincre, le choix
de la couleur de leurs tenues vestimentaires pour participer au grand challenge
vers l’Élysée. Un vrai crêpage de chignon, de nœud de cravate pour élire son président. Quel poids sur leurs épaules de devoir respecter leurs engagements
pré et post électoraux. Avant de distribuer des porte-clés rappelant
leur programme qui ponctueraient leur ascension au trône pour servir la
République. Alors pour dissiper les brumes et égayer le paysage plutôt sombre
de ces costumes sur-mesure donnant dans l’austérité, je préfère glisser vers un
autre sujet, ô combien plus joli et avenant loin du goudron et du cambouis, des pavés de nos villes aux vitres
couvertes de buée au matin venu. J’aimerais pouvoir
m’assoir sur les galets d’Étretat,
un matin au lever du soleil. Contempler la mer entre les pattes de l’éléphant
et mourir sur la plage. J’aimerais sentir la fraîcheur d’une douce brise sur
mes cheveux et mes lèvres. Je souhaiterais contempler ces jolies ombrelles du XIXème siècle qui en de gracieux
mouvements évoluaient habilement entre les crinolines et chapeaux à plumes
d’une époque révolue. La Belle Époque, tel était son nom ! voyaient-elles
la vie en rose, croyaient-elles au Père Noel, aux cigognes qui
amènent les enfants ou à l’arche de Noé ? Les modes ne sont qu’éternels
remaniements et les bottines laissent place aux boots lacés ou zippés. Et du
haut de leurs talons aiguille ou carrés, le résultat est indubitablement le même, les belles d’aujourd’hui se
tordent les pieds dans quelque excavation pouvant se transformer en véritable tranchée suite au retrait de l’eau salée entre
deux galets. De là à faire une mauvaise chute et se raboter
le genou, il n’y à pas de
mer à boire. Il ne reste qu’à se faire
congeler un pack
de gel
translucide dans le congélateur pour minimiser les conséquences d’une
telle chute.
Claudine
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Les cultures s'étendent à perte de vue en dessinant une mosaïque de
couleurs où ne manque que du rose pour compléter la palette. Soudain, en me tournant pour
regarder par-dessus mon épaule, une cigogne apparaît dans le
paysage. Au milieu de sa fratrie, elle est juchée entre deux sillons de verdure qui forment
comme une tranchée.
Une ferme se distingue plus
loin, sans doute celle de cet éleveur très occupé sur son
tracteur, les mains couvertes de cambouis. Indubitablement, il a bien du mal à réparer l'engin.
Je poursuis ma promenade,
protégée du soleil par l'ombrelle dont j'ai eu la sagesse
de me munir.
Qu'il fait chaud aujourd'hui
dans ce pays lointain... Je me prends à rêver de froid, d'un sol recouvert
d'une croûte de glace translucide. Ou bien encore d'une plage de galets
bordant une mer fraîche où je pourrais me baigner. La chaleur finissant par
m'indisposer, je décide de me réfugier chez moi.
Arrivée devant le seuil de la
porte, je prends mon porte-clefs, j'y cherche la bonne clef pour ouvrir et j'entre
vite dans un intérieur bien frais. La climatisation fait son effet, la
différence de température avec l'extérieur apporte une légère buée sur
la vitre près de la porte ouverte.
Puisque je suis de retour, je décide sans plus attendre de
m'atteler à tout ce que j'ai décidé de faire aujourd'hui, comme congeler la viande achetée ce matin par exemple, elle ne sera pas
mangée aujourd'hui, elle se conservera donc mieux ainsi.
De fil en aiguille le
temps passe, je fais une pause et m'installe devant l'ordinateur. J'effectue
tout d'abord quelques recherches dont j'ai besoin sur Internet. Ensuite j'effectue un travail lié à ma fonction qui consiste à œuvrer dans l'humanitaire. Quelle idée aussi
de s'être fait élire à ce poste !
Pour l'heure il s'agit
d'adresser un courrier à un certain nombre de personnes. Pour me faciliter la
tâche, j'ai d'abord rédigé ma lettre et j'ai ensuite créé le fichier des
destinataires, il suffira juste de fusionner les deux documents afin
d'obtenir un courrier personnalisé pour chaque personne. Mais avant cela, je
relis une dernière fois ma lettre, je l'ai maniée, remaniée, j'ai même raboté sans hésiter quelques lignes qui ne présentaient à mes yeux
aucun intérêt.
Je la regarde une dernière fois
et je vois que le texte décousu n'est en fait qu'un simple logo-rallye !
Paulette
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Un rêve
étrange,
indubitablement. Je ne
rêve pas souvent mais ce matin-là, c’est sous l’effet d’un choc que je
m’éveillai : impuissante, j’assistai à l’effondrement de mes espoirs
nocturnes.
La veille
au soir, j’avais suivi diverses émissions de télévision : le monde et mon
pays n’allaient pas bien… Je finis pourtant par m’assoupir devant l’écran.
D’une sorte de brouillard médiatique, deux mots émergeaient et virevoltaient à
présent : « fusionner » et « élire ». Mais quoi ? Comment ? Aucune
voix ne me le précisait. Bientôt, « fratrie » et « humanitaire » les accompagnèrent, timidement
d’abord, puis passionnément. Il y avait donc encore de l’espoir ! L’espoir
du pain et des roses, l’espoir d’avoir du temps à consacrer aux loisirs et à la
culture, et surtout aux amours – on en avait tellement besoin !
Les
visages n’avaient pas de traits particuliers, seulement des silhouettes pétries
d’humanité, échappées de la « Danse » de matisse ou d’un tableau de
Claude Monet : « Femme à l’ombrelle » traversant un champ incandescent de coquelicots sous
le soleil d’été, ou bien tournée vers une plage de galets
de Normandie. Un temps
« d’épaule
nue » semblait
s’être répandu sur la terre. Les flashes joyeux et colorés se succédaient
frénétiquement, dans une beauté et des lumières extraordinaires. Une sorte
d’aurore boréale… Qui détenait le porte-clés magique ?
Peut-être ceux-là même qui dansaient et chantaient à perdre haleine.
Soudain
le vent fraîchit, les couleurs changèrent. L’hiver de blanc et de noir vêtu
s’installa brutalement à la place des derniers feux de l’automne. Sous un ciel
bas, des corbeaux survolaient les sommets enneigés des Vosges et du Jura, ajoutant de l’inquiétude à celle
des sombres forêts de résineux devenues silencieuses. Pourtant, on était encore
dans la beauté des choses : les premiers glaçons se balançaient à
l’extrémité des branches de sapins en lançant sous la caresse du vent des
éclairs cristallins. Une épaisse croûte translucide recouvrait peu à peu les lacs, au grand
bonheur des skieurs et des patineurs qui glissaient en riant, accompagnant leur
effort d’un nuage de buée vite
transformé en givre. Au fond des tranchées
et des vallons étroits, le froid redressait de superbes flocons de neige qui
brillaient alors de mille éclats. La descente des skieurs s’accélérait
maintenant tandis que montait l’air du concerto de Vivaldi
« L’Hiver ». De fil en aiguille,
n’allaient-ils pas finir congelés ?
Puis ce
fut le choc violent : une brusque rupture de pente, mal négociée,
précipita les skieurs dans une collision inévitable d’autant plus qu’ils
heurtèrent une dameuse abandonnée près de la piste. L’éleveur de cigognes qui la pilotait fournit les premiers secours, rabotant les skis, éloignant les blessés du cambouis et du fuel qui s’étaient répandus
partout. C’était grave et il appela les secours au plus vite. Naturellement l’Internet local ne manqua pas de relater
l’accident.
L’effet
du choc m’avait réveillée : 5 heures de ce petit matin gris.
J’étais
glacée et toujours sur ma banquette, devant l’écran. Le temps d’émerger, je
rejoignis vite mon lit pour me réchauffer et me réconforter. Mais plus tard, et
toute la matinée, je restée impressionnée par ce rêve si beau et si terrible.
Serait-il prémonitoire ?
Françoise
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Internet est
indubitablement
une vaste avenue, au sujet de laquelle on
pourrait détailler un inventaire à la Prévert. J’y consulte Wikipédia, plus
particulièrement les rubriques agricoles dédiées aux éleveurs de la race ovine et à la culture des primeurs. Je suis également
intéressée par l’ornithologie ne me lassant pas de regarder des images de cigognes, vues à Salamanque où elles transitent
au cours de leur pérégrinations : elles claquettent encore dans mon
souvenir, moins fort que les éoliennes, mais tout de même !
Loin du
virtuel, pendant ce temps, dans son lointain garage de banlieue aux vitres translucides, un lointain cousin, les mains dans le cambouis, s’évertue à réparer la fuite du
carburateur de son utilitaire fatigué. Dans le pavillon voisin, son beau-frère,
le menuisier rabote
des planches, à la varlope, pour construire des clapiers.
Pendant
ce temps-là, suite à un vol de sac à main à l’arrachée, j’attends le
serrurier : il va changer la serrure et me remettre un trousseau avec porte-clés.
Réinstallée
dans mes pénates, j’aurai tout loisir pour faire un pâté en croûte, dont les invités se lécheront les
babines ; je congèlerai
par la même occasion une épaule de
mouton tranchée en parts
équitables.
Soudain,
je repense à un cadeau utile pour le bébé de ma voisine : je vais lui
offrir une ombrelle
pour la poussette de son fils ; elle va le promener tous les jours vers la
mare où les enfants jettent des galets pour faire des ricochets.
Bon an
mal an, de
fil en aiguille, nous
arrivons en décembre : on va élire
Miss France : la finaliste apparaît dans une buée de bonheur télévisuel. Cette gracieuse et généreuse jeune
personne, issue d’une nombreuse fratrie
a des projets humanitaires : de quoi voir la vie en rose par ces temps moroses.
Après les
effusions, les bonnes volontés n’ont qu’à
fusionner !
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