samedi 25 février 2017

LOGORALLYES IMPROMPTUS

Encombrer – revirement – chewing gum – rencontrer – tong – paysage - violence

En tongs, et la bouche encombré d’un chewing-gum, Johnny avait rencontré la violence au milieu d’un paysage paisible et idyllique. Contraint d’opérer un revirement d’humeur et de comportement, il serra les poings : il ferait face à l’adversaire.

Françoise

Réunion – assouvir – président – séisme – croire – gare - grille

Il faut élire un nouveau président. Il y aura beaucoup d’appelés, il faut y croire, mais un seul franchira la grille du coq et traversa les jardins du palais de l’Élysée pour se rendre aux réunions, au premier étage où siège le conseil des ministres. Le dépouillement du scrutin pouvait soulever un séisme, gare aux indiscrets systématiquement écartés par le service du maintien de l’ordre, ils sont priés d’aller assouvir ailleurs leur curiosité.

Marie-Christine


Maternité – champignon – abattre – clavecin – dégât – tuyauterie - poésie

La tuyauterie de la maternité semblait chanter tel un clavecin, alors qu’allongée sur mon lit, je m’essayais à la poésie. Tous ces bruits ne favorisaient pas l’inspiration, j’avais hâte qu’on remédie au problème avant que ne surviennent de gros dégâts ou qu’il faille abattre les murs de la chambre. L’heure du repas étant arrivé,  je mettais fin à mon supplice et m’attaquais aux champignons servis sur mon assiette.

Paulette

Salaison – envelopper – araignée – obscurité – gober – olympique - étranger

La réputation de cette araignée olympique n’est plus à confirmer. Dans l’obscurité, elle enveloppe de ses fils de pauvres insectes étrangers sur sa toile pour ensuite les gober en salaisons.

Claudine

S’encanailler – cicatrice – cumulus – trancher – cellier – maraîcher - épanouissement

Dans le vieux mur où le cumulus avait formé une lézarde comme une cicatrice, et à côté d’un bouquet s’épanouissant sur le rebord de l’évier, la cuisinière trancha ses pâtés, les mit au cellier et partit sencanailler avec le maraîcher.

Marie-Thérèse

Engelure – église – vidanger – soldat – rimer – amadouer - brioche

Il avait fallu vidanger la fosse septique avant d’installer devant l’église un marchand de brioches capables d’amadouer les soldats qui montaient la garde, les mains couvertes d’engelures qui semblaient rimer avec la pelure des gants qu’ils portaient.

Christiane



mercredi 22 février 2017

QUELQUES MOTS POUR DEMARRER

Quatre débuts de textes sont proposés, à vous de poursuivre !
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IMPOSSIBLE DE ME SOUVENIR DE SON NOM...

Impossible de me souvenir de son nom
Je cherche tout au fond
Des images passent, des visages
Aucun que j’envisage
Pourtant, je le connais
Je dois faire un effort
De ma mémoire qui se tord
Les tréfonds embrumés
Là… oui… Je vais trouver
Un début… une éclaircie
Une initiale apparaît
Ça y est ! C’est lui !
Son nom éclate à la surface
Et je le crie à sa face !

Valérie

Impossible de me souvenir de son nom.... Pourtant, cette femme que je viens de croiser et qui m'a saluée, je la connais, j'en suis certaine. Son visage me dit quelque chose mais où l'ai-je déjà vue... Est-ce quelqu'un qui travaille dans la même société que moi et que j'aurais pu rencontrer dans un service ou un autre... L'ai-je déjà vue lors d'une sortie ou d'une manifestation quelconque? Rien à faire, aucun nom à mettre sur ce visage ne me revient. Un visage pourtant agréable, qui semble refléter la gentillesse, la douceur. Que c'est embêtant d'être ainsi écervelée ! Mais puisque cette femme me connaît apparemment, je serai donc amenée à la revoir, au hasard d'une rue. Oserai-je alors lui demander de m'éclairer en me disant où et comment nos chemins se sont croisés ? Comment va t-elle réagir, et surtout que va t-elle penser ? Que je suis en train de perdre la tête ? Je ne voudrais tout de même pas passer pour une sénile ! Se dira t-elle que je suis quelqu'un sans intérêt  puisque je ne me souviens pas des gens qui m'ont témoigné un peu d'attention ?  Me le fera t-elle comprendre par une remarque désobligeante ? Je ne sais que penser mais dans l'immédiat, la mémoire me jouant des tours, je me dis que le mieux est d'attendre la prochaine occasion, il sera temps alors d'aviser sur la conduite à tenir.

Paulette

Impossible de me souvenir de son nom :
-          Tu sais ce grand blond, aux cheveux bouclés, à la figure angélique. Il était toujours mal habillé, exprès pour faire enrager ses parents.

samedi 18 février 2017

EXPRESSIONS TOUTES FAITES

Ecrire un texte comportant le maximum d'expressions toutes faites. "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras", "Bonnet blanc et blanc bonnet", "Il n'y a pas de fumée sans feu", "Revoir sa copie", "Tirer le diable par la queue"..., la langue française en connaît des centaines.
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Cela ne sentait pourtant pas la poudre, il n’avait pas eu maille à partir avec ses voisins.  Il ne s’agissait même pas pour lui de soulever des montagnes ou d’effectuer un travail d’Hercule, pas même de chercher une aiguille dans une botte de foin, c’était seulement de mettre la main à la pâte et non pas la main à la poche. Bête à manger du foin, Omer, non point !.. Au ras des pâquerettes, point du tout !  Mais voilà paresseux comme une couleuvre, il remettait toujours à la semaine des quatre jeudi, sa collaboration. Effeuillait-il la marguerite ou s’endormait-il sur ses lauriers ? Qui le saura ? A tout bout de champ, il tremblait comme une feuille et gémissait qu’il était à ramasser à la petite cuiller, motif cousu de fil blanc, nul ne l’ignorait. Il prenait aussitôt la poudre d'escampette et filait à l’anglaise, pour se retirer sous sa tente.  
Omer ne roulait pas sur l’or et même tirait souvent le diable par la queue. Mais il n’était pas encore complètement sur la paille.  Combien de fois ne lui avait-on répété « Aide-toi, le ciel t’aidera », « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » ou encore « la fortune sourit aux audacieux », en essayant d’enfoncer le clou. Il était alors dur de la feuille et un ange passait. Il fallait bien constater que  tel père, tel fils, ce qui faisait dire à son entourage que les chiens ne font pas des chats et que c’était bien bonnet blanc et blanc bonnet.  Il était pourtant dans la fleur de l’âge et solide comme un chêne. S’il avait eu du cœur au ventre, il aurait pu avoir le vent en poupe,  franchir le Rubicon et forcer la chance sans se mettre martel en tête.  Ce n’était pas la mer à boire,seulement de ne pas chercher midi à quatorze heures, se remonter les manches,  prendre son courage à deux mains et s’efforcer de ne pas jeter le manche après la cognée. Mais voilà ! En

samedi 4 février 2017

UN MÉTIER PARMI D'AUTRES

Ecrire sur un métier de votre choix : métier aimé, rêvé ou détesté...
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Tout enfant, je rêvais de devenir fleuriste. Pourquoi ? À l’angle de la rue où nous habitions, été comme hiver, un fleuriste étalait des bouquets de toutes les couleurs : camaïeu rose pâle au carmin très foncé, mauve à peine teinté au violet le plus accentué. Les vitrines surtout m’attiraient : sur un tapis d’herbe artificielle d’un vert éclatant, cet amoureux des fleurs offrait à la vue des passants de magnifiques compositions sortant de brouettes, de paniers ou de vasques. C’était un véritable artiste. Souvent le décor des vitrines changeait, chaque fois je venais admirer les splendides roses, les mignonnes marguerites ou les brassées de tulipes aux mille et une couleurs. Comme j’aurais aimé manipuler cette moisson  multicolore !
Comment devenir fleuriste, cet artisan spécialisé dans la vente de fleurs et composition de bouquets ? Il existe des écoles formant les élèves à cet art particulier. Après deux ans de formation, l’étudiant peut la poursuivre sur le terrain, par des stages. Il faut apprendre à s’approvisionner chez l’horticulteur, le grossiste ou directement aux Pays-Bas.
Comme j’aurais aimé composer des bouquets et renseigner les clients sur les caractéristiques de chaque plante !
Autrefois, le nom de fleuriste n’existait pas. il y a deux ou trois cents ans, de très jeunes filles vendaient de petits bouquets sur les marchés, on les appelait des bouquetières.
La première boutique de fleuriste ouvrit à Paris en 1830… puis une deuxième en 1870. Il y a aujourd’hui en France plus de 10 000 fleuristes qui s’approvisionnent presque tous en Hollande. Le fleuriste fait preuve d’une belle créativité pour composer ses bouquets. Le métier comporte deux aspects fondamentaux : l’art floral et la vente. Enfin, gros inconvénient de la profession : travailler en toute saison dans le froid et l’humidité ! C’est cet aspect qui m’a complétement éloignée et à tout jamais de l’art floral.

Christiane
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On entend dire couramment qu'un métier est vital pour gagner sa vie, son indépendance, sa respectabilité à une époque où le fantôme du chômage est omniprésent et où l'exploitation de l'homme par l'homme bat son plein
Si l'on se penche sur l'étymologie du "métier": "misterium», "ministerium", puis service, fonction, on reste dubitatif ; que penser de son corollaire, le travail, qui désigne un instrument de torture ?
Derrière la façade d'un métier, on peut perdre la santé, la famille, réduire son espérance de vie, en relation avec les conditions de travail.
Les mineurs du Nord faisaient des métiers très dangereux et développaient des maladies dites professionnelles : avaient-ils d'autres choix?
En Inde, les enfants fabriquent pour des salaires indécents, dans des conditions inhumaines des chaussures qu'ils ne porteront jamais .Ils ne bénéficient d'aucune protection sociale, d'aucune reconnaissance, juste des fourmis, dans le vaste monde.
Dans ce pays, les ouvriers du textile œuvrent à vieillir les jeans par des projections massives et à haute pression de