Promenade
au fil des jours. Retrouvailles d’un jour. Nuit câline où tout nous réunit. Une
longue balade sur la plage, pieds nus et nez au vent. Nos vêtements claquant
sous les embruns. L’action dynamisante et granuleuse des grains de sable blonds
ruisselant sur le velouté de nos joues rosissant nous offre une
thalassothérapie. Quand les souvenirs comme des bulles de savon émulsionnées
viennent mourir doucement au creux des vagues et des marées. Quand s’enfoncent
nos pieds dans le tapis mouvant d’une plage balayée par l’écume des jours.
Quand le chant en continu de la houle berce nos tympans. Quand nos corps rompus
de fatigue croulent sur quelques monticules
apparents. Quand nos regards se croisent et d’un commun accord nous
choisissons de rester blottis l’un contre l’autre, la tête reposant sur
l’épaule bienveillante. Quand le chuintement de l’eau salée s’écoulant le long
de la roche couvre nos chuchotements. Quand les derniers reflets marbrés
s’estompent sur le revêtement minéral et
dans la nacre des coquillages éparpillés. Quand la plage se vide des rares
promeneurs, amoureux de la grande bleue. Quand les derniers chars à voile
retournent au parc et que le soleil descend à l’horizon. Quand les derniers
reflets de l’astre s’agrippent derrière la robe irisée d’une mer d’huile
troquant son rougeoiement pour un gris argenté…Quand d’un petit mouvement
lointain de vagues soulevées par une brise légère, elle nous indique qu’il est
temps de rentrer… Alors au diapason des battements de nos cœurs, la flanelle de
nos pantalons relevée au dessus de nos genoux pèse un peu plus sur nos membres
rompus de bonheur.. . La Nuit d’encre
constellée d’étoiles qui brillent dans les yeux et nos mains unies nous réunissent.
Un dernier regard vers le passé et le temps de nous dire bonsoir en un souffle,
en une prière de nous retrouver bientôt, nous lie. Le charme d’une promenade au clair de lune censée
durer jusqu’à l’aube emplit nos
souvenirs et crée de nouveau l’envie.
Claudine
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C’était l’heure de la
promenade et nous l’attendions avec impatience. Internes et jeunes ados, nous
ne sortions que le jeudi après-midi, en rangs serrés par quatre, sous la
houlette de deux surveillantes. Nous quittions l’établissement non sans
qu’elles aient contrôlées la bonne tenue de nos uniformes. Nous représentions
l’institution à l’extérieur. Pas question d’être débraillées ou seulement mal
fagotées. Et nous étions priées de nous tenir bien droites en marchant, pas de
fantaisie ! Nous démarrions en silence jusqu’à la sortie de la ville mais
avant de l’atteindre, il y avait pour nos deux cerbères, un carrefour crucial.
Car à cette même heure, mais en sens inverse, le collège de garçons sortait
également en promenade, en rangs serrés et en bel uniforme.
Et de les croiser simplement faisait le bonheur des filles et des garçons mais pas celui de ceux chargés de nous surveiller. Il nous était bien recommandé de détourner la tête et si nous, filles, par le plus pur des hasards, nous devions nous trouver face-à-face à un de ces adolescents au visage parfois imberbe mais plus souvent nanti de quelque duvet, nous devions ne pas regarder au-dessus du nœud de cravate Et de voir le regard inquisiteur de nos braves surveillantes pour débusquer la contrevenante nous faisait rire sous cape. Pourtant gare à celle qui enfreindrait l’ordre donné. C’était sans conteste, une privation de sorties d’au moins quinze jours voire plus selon la gravité estimée de la faute. C’était là des mœurs d’un autre temps où la mixité n’existait pas encore dans les écoles et où la rigueur ne faisait pas souvent place au sourire.
Et de les croiser simplement faisait le bonheur des filles et des garçons mais pas celui de ceux chargés de nous surveiller. Il nous était bien recommandé de détourner la tête et si nous, filles, par le plus pur des hasards, nous devions nous trouver face-à-face à un de ces adolescents au visage parfois imberbe mais plus souvent nanti de quelque duvet, nous devions ne pas regarder au-dessus du nœud de cravate Et de voir le regard inquisiteur de nos braves surveillantes pour débusquer la contrevenante nous faisait rire sous cape. Pourtant gare à celle qui enfreindrait l’ordre donné. C’était sans conteste, une privation de sorties d’au moins quinze jours voire plus selon la gravité estimée de la faute. C’était là des mœurs d’un autre temps où la mixité n’existait pas encore dans les écoles et où la rigueur ne faisait pas souvent place au sourire.
Le passage dangereux
dépassé, nous avions droit de relâcher légèrement notre maintien, tout en
gardant le silence. La côte était raide pour atteindre ce que nous appelions la
prairie mais qui n’était qu’une surface
rocailleuse, à flanc de coteau, couverte
de maigres herbes, vaste terrain mal délimité par quelques arbustes de ci-de
là. C’était là le but de la promenade, là où, enfin, délivrées de la règle,
nous nous échappions tels des cabris en folie pour jouer à des jeux de
cache-cache ou de course éperdue, le
plus loin possible de l’œil toujours présent mais peut-être plus indulgent.
C’était nos deux heures de
liberté…surveillée. Et bonheur suprême, nous pouvions crier ou chanter à gorge
déployée. Nous en profitions à l’excès sachant que l’heure du retour
sonnant, il nous faudrait attendre huit
longs jours pour goûter à cette détente jubilatoire. Sans trop en avoir conscience,
nous respirions à pleins poumons, cet air de la montagne qui nous fortifiait et
nous réjouissait tout à la fois.
Parfois, malgré
l’interdiction, quelqu’une plus intrépide, sortait de l’espace désigné,
grimpait un peu plus haut sur le rocher et admirait un paysage de toute beauté,
plongeant sur la vallée. Au loin, quelques petits nuages blancs traversaient le
ciel bleu ou gris. Les coiffant d’un bonnet neigeux, ils s’arrêtaient sur les
crêtes des montagnes avoisinantes, aux formes trapézoïdales parfois creusées de
cratères. Les gris et blancs de leur partie supérieure, toujours pelée,
contrastaient avec le vert foncé des résineux couvrant leurs pentes abruptes
taillées en falaises étagées. Un ravin profond où se nichait la rivière,
invisible en ces lieux, les séparait du
plateau plus proche. Là s’étalaient les vert amande ou pistache des
pâtures, les véronèse ou malachite des boqueteaux disséminés ici ou là. Dans ce paysage
bucolique, éparpillées, les façades crème, et les toits rouges des petites maisons
faisaient tache. Plus près encore, la ville dominée par les deux clochers
pointus de son église semblait dormir du sommeil du juste, en toute quiétude.
Les cris lointains des autres collégiennes s’estompaient. Il était temps de
revenir parmi elles pour ne pas se faire
remarquer.
Bientôt, un coup de
sifflet énergique sonnait le rassemblement. Comme des volées de moineaux,
toutes accouraient de toute part. Il ne s’agissait pas de trainer un moment
encore car les retardataires étaient sévèrement semoncées.
Nous réajustions nos
tenues un peu malmenées et reformions nos rangs. Au signal, nous reprenions, en
silence, le chemin du retour, nos cerveaux bouillonnant de ces moments de
plaisir. La promenade était terminée. Il nous fallait rentrer. Le pas accéléré
de la descente calmait nos ardeurs et nous permettait de retrouver notre
apparente sérénité. Seul, le chassé-croisé avec les collégiens de retour à la
même heure, nous arrachait un sourire discret avant de réintégrer l’ambiance
sévère de notre institution.
Marie-Thérèse
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Une goutte de pluie
Égarée, pleure ses sœurs
Au cœur de la rose
Marie-Christine
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En cette fin septembre, la
chance me sourit, le temps est annoncé beau et je vais faire ma première
randonnée. J'ai suivi une connaissance, sans savoir si j'étais capable de tenir
les dix kilomètres annoncés. Elle me rassure, me dit que si, je pourrai, mais
qu'en sait-elle ? En tout cas je suis prête, mon sac à dos aussi.
Le car est là pour nous
conduire dans une petite ville de Seine-et-Marne où la randonnée commencera,
pour se terminer dans le Loiret. Il est encore bien tôt, l'air est bien frais
mais je suis chaudement vêtue. Je porte mon jean, mes baskets et comme on me
l'a conseillé, j'ai mis plusieurs vêtements : un débardeur très léger, un
sweat-shirt, un gilet très chaud, et enfin mon coupe-vent. Ainsi, au fil de la
journée quand il fera plus chaud, je
pourrai me dévêtir, un peu comme on enlève les pelures sur un oignon. Mais pour
le moment je supporte bien le tout, on sent bien que ce n'est plus vraiment
l'été.
On arrive à destination et
notre groupe se met en marche, sans se presser exagérément, le rythme me
convient. Nous avançons, le temps commence à se réchauffer un peu et nous aussi
avec l'exercice. Au bout d'un moment, une halte est décidée et certains, qui
doivent être de grands habitués, ont apporté une thermos de café, ils en
proposent à tous, avec un petit carré de chocolat, c'est bien sympathique. J'en
profite pour enlever le coupe-vent et nous reprenons notre marche dans la nature où l'air est pur, où
tout est calme, je trouve cette activité bien agréable. Et c'est ainsi que nous
traversons rapidement plusieurs départements qui se touchent, la
Seine-et-Marne, l'Essonne, retour en Seine-et-Marne et enfin le Loiret, ce qui
n'est pas sans m'étonner, j'ai l'impression de faire un tour de France.
A l'heure du repas, les responsables commencent à chercher un
endroit propice au pique-nique. Ils trouvent un endroit bien dégagé qu'on
dirait fait pour nous, il y a même une poubelle
pour jeter nos papiers et autres déchets, que demander de plus. Certains
s'installent autour d'un arbre, je choisis de m'asseoir sur un pont de bois qui
enjambe l'Essonne. Ainsi je mange mon sandwich, tout en regardant l'eau couler
sous mes jambes qui pendent dans le vide. Là encore pas de hâte, chacun a
largement le temps de se restaurer. J'offre du pain d'épice aux fruits rouges
aux personnes à côté de moi, ce sera le dessert avant de repartir et j'en ai
déjà profité pour tomber le gilet devenu trop chaud car le soleil est
maintenant de la partie.
Quand on approche du but, je
commence tout de même à fatiguer, j'ai chaud à présent. J'ai bien assuré
finalement mais je ne repartirais pas tout de suite, je serai contente de m'asseoir dans le car qui va nous ramener.
Mais que ce car me semble loin en gravissant la côte menant au parking ! Un des
responsables nous informe que d''après son podomètre, nous avons parcouru 14,6
kilomètres ! Sur le parcours, en nous faisant éviter à plusieurs reprises des tronçons de route
pour privilégier les chemins en forêt, il a donc rallongé l'itinéraire prévu.
Qu'importe, je suis contente de ma journée et l'oignon est bien épluché quand
je rentre chez moi, je n'ai plus que mon petit débardeur sur le dos.
Paulette
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Allons-nous promener Marion jolie, main dans la main, dans les allées
printanières de ce bois isolé. Promenons-nous pendant que le loup n’y est pas,
car s’il y était, il nous mangerait. Te souviens-tu de cette chanson que nous
chantaient les grands ? On criait, on pleurait, on riait quand le loup
arrivait pour nous manger.
Nous la chantons encore aujourd’hui aux petits pour qu’ils se
dépêchent d’enfiler leurs vêtements de nuit, pour retrouver leur lit.
Si le loup n’est pas là, peut-être le Satyre s’y promène en jouant de
la flûte, rythmée au son de ses sabots et du battement de sa queue fourchue.
Avec sa tête cornue, il est à la recherche de la jolie fillette, innocente et
crédule, qui viendra assouvir ses désirs.
Le jeune homme serre plus fort la main de sa jeune compagne qui rit de
ces comparaisons avec le Satyre et le loup. Si le cas se présentait,
faudrait-il se laisser dévorer par le loup ou subir les outrages du
Satyre ? Mais elle sait qu’elle ne risque rien, en se promenant avec son
ami d’enfance.
Quelle agréable promenade ! Le printemps s’éveille, les oiseaux
voltigent en chantant, l’herbe est verte, quelques fleurs sont déjà écloses.
Ils ont beaucoup marché sans se presser. La vie est belle, le monde est beau.
Mais si le Satyre et le loup ne faisait qu’un ? Afin de préserver
l’honneur des jeunes femmes. Fatigués, ils s’assoient sur l’herbe tendre. Son
ami en se penchant vers elle pour l’embrasser, lui murmure et si j’étais le
satyre de ce bois, que dirais-tu ? Je ne te croirais pas mais en serais
fort émue.
Une belle histoire d’amour était née au cours d’une belle promenade
dans un charmant petit bois fleuri où régnait l’ombre d’un loup et d’un satyre.
Marion, plus tard, mariée, maman d’enfants à qui elle chantait
« Loup y es-tu ? », en entendant leurs rires joyeux, elle se
souvient d’une longue promenade qui se renouvela mais ne dura pas plus d’une
saison.
Mireille
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Je me rappelle d’une très longue promenade
faite avec mes parents. Nous étions en vacances dans le massif central et pour
une fois papa était avec nous car d’habitude il nous emmenait, retournait
ensuite travailler et revenait nous chercher ; En plus cette fois-ci nous
étions à l’hôtel avec piscine. Il ne fût pas simple de nous décider ma sœur
préférant rester à la piscine. En fin nous partîmes, comme d’habitude mon frère
qui n’avait que 5 ans trouva vite sa place sur les épaules de papa, ma sœur s’accrocha
au bras de maman et moi, pour être sure de ne pas être perdue je tenais serré
entre mes doigts le bas du short de papa et j’avançais pas après pas. Papa
avait toujours le mot miraculeux pour nous faire marcher. « Un peu plus
loin, il y a des crêpes et je vous en achèterai une » L’idée de la crêpe
avait un effet miraculeux sur notre courage ; Mais cette fois le sens de
l’orientation de papa faillit et pas de marchand de crêpes à l’horizon. Des
kilomètres de chemins arides car il faisait très beau, pas une maison aux
alentours, nous étions au fin fond du monde. Les gourdes se vidaient et nos pas
se faisaient lourds et ralentis. Je n’ai aucun souvenir de la beauté du paysage tant j’étais fatiguée. La nuit
commençait à tomber et toujours la campagne. Enfin nous arrivâmes dans une
bourgade ou il y avait une sorte de restaurant. Papa expliqua notre problème et
demanda si on pouvait nous servir quelque chose à manger mais le restaurateur
n’était pas courtois, il accepta cependant de nous servir une soupe. Le reste
est bien flou, il y avait un tortillard qui desservait le bourg et allait nous
ramener à bon port, il paraît que nous nous sommes écroulés sur les fauteuils
et endormis à toute vitesse. Quand par la suite papa nous proposait une
promenade nous disions oui mais pas comme la dernière fois !
Fabienne
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Valérie
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Une promenade à l'eau de rose :
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Dans les
tréfonds de ma mémoire
Je plonge
et je vais dans le noir
Ma promenade
dans mes souvenirs
Entrelacés
de pleurs et de sourires
Tiens…
voilà ma petite chienne
Espiègle,
adorable et son image
Se superpose
aux autres espiègles
Qu’étaient
mes autres chiennes…
Le visage
de mon père décédé
Le chagrin
qui inonde
Le timbre
de sa voix qui s’efface
La mémoire
se joue de moi
Ses expressions
si efficaces
Rangées dans
un tiroir
Mais son
regard dans le miroir
Dans les
yeux de mon fils
Je le
vois… je l’aperçois !
Me voilà
arrivée et tournois comme un aigle
Sur les
années d’école de mes enfants sages
Les couettes
si bien placées
Les rires
et les baisers donnés
Les câlins
et le parfum de leur peau
Les comptines
et les mots
Les voix
cristallines
Les larmes
essuyées
Les chagrins
d’enfant envolés
Et ces
bébés nouveau-nés
Le bonheur
et la joie partagée…
Plus loin…
me voilà jeune mariée
Dans la
robe immaculée
Du bonheur
en cette journée
Le ciel
de juin un peu gris
La voiture
et l’église si bien fleuries
La famille
et les amis réunis
Les personnes
qui depuis
Ont disparu
et enfui
Mais pas
dans l’oubli
Un bébé
baptisé
De mon cœur
beaucoup de fierté
Et une
explosion de joie
D’être
maman et mariée à la fois…
Ah… mais
voilà que ma promenade
M’emmène
plus loin
Et j’arrive
devant l’adolescente
Timide,
réservée et complexée
Qui ne
savait pas comment communiquer
Elle aimait
l’école, la lecture et la télé
Solitaire
et renfermée
Se posait
beaucoup trop de questions
At avait
pris sous son aile
Son petit
frère qu’elle aimait
Et comme
une mère
Lui donnait
son amour
Pendant que
son autre frère
Dans un
hôpital se battait
Leur mère
à ses côtés
Pour retrouver
la santé
Et de l’enfance,
je suis passée
À l’adulte
et ses responsabilités.
Pas de
regrets… ni de chagrins
La vie m’a
forgée sans haine…
La balade
se poursuit
Et je
revois la petite fille
Blonde comme
les blés dorés
Rêveuse et
pleine d’espoir
Ayant peur
le soir
Jouant à
la poupée et aux billes
Période de
l’insouciance
Et de l’innocence…
Et je me
rappelle que toute petite
Mes rêves
improbables
Mais d’enfant
plus tard
Je voulais
faire mon métier…
Les parfums,
les bruits…
Les plats
cuisinés
Le poulet
frites du dimanche
Les beaux
habits pour la messe
Les Noëls
en famille
Ma mère
qui nous emmenait
À Paris,
musées et découvertes
Les balades
en forêt
Les bouquets
cueillis
Les fêtes
des mères et des pères
Les vacances
à la ferme
La famille
réunie
Les colonies
de vacances
Les jeux…
Les rires… Les bagarres…
Une balade
dans les tréfonds de ma mémoire
Des souvenirs
remontés en surface
Des joies
et des bonheurs
Des peines
et beaucoup de douleurs
Que cette
balade est nostalgique
Mais pas
de retour possible
Mes pas
sont inscrits
Dans mon cœur
et mon âme
Le chemin
n’est pas toujours facile
Et le
choix de direction
Dans les
brumes du futur
Aller à
droite ? Aller à gauche ?
Qui sait ?
La balade n’est pas prête de s’arrêter
Alors… je
continue mon chemin sans m’arrêter…
Une promenade à l'eau de rose :
Dans les temps anciens, l'averse, grisée
par le vent d'autan effeuille la roseraie. Des gouttes de pluie précipitent
leur promenade, trempent les roses, transies jusqu'au cœur.
Leur vêture fripée exhale leur dernier
souffle parfumé.
Suite à ces événements, le maître des
lieux, vint se promener après l'ondée et mit au point la formule de l'eau de
rose.
Marie-Christine
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