J'aime plus que tout monter au sommet de l'Arc de
Triomphe : la vue panoramique de la capitale y est imprenable : au loin le
regard se porte du fort de Romainville chargé d'histoire jusqu'à Nanterre. En
baissant les yeux, je détaille les grandes avenues, la Place de l'Etoile et ses
branches.
Une fois par mois, avec les Randopanameurs de la
Fédération française de randonnée, nous parcourons 7kms.5 dans Paris, chaque fois
avec un thème différent.
J'adore tous les endroits où la Nature est épargnée :
la Mouzaïa, ses allées pentues, avec ses 250 pavillons pimpants noyés dans les
glycines, les chèvrefeuilles, sur d'anciennes carrières de gypse, transporté en
Amérique pour édifier la Maison Blanche : aussi ce lieu est-il surnommé le
" Quartier d'Amérique "
Je descends le Bassin verdoyant de la Villette, longe
la Géode, la Cité des Sciences, le canal de l'Ourcq. Je vais parfois à la Cité
de la Musique écouter des concerts, non loin de la fontaine des Lions de Nubie.
Je passe du temps à Belleville, Ménilmontant, jusqu'aux Buttes Chaumont et son
écrin de verdure.
Je ne me lasse pas de Montmartre, avec ses volées
d'escaliers, de pavés usés, des guinguettes et cabarets, des moulins où l'on broyait
le gypse des carrières, le Moulin de la galette qui inspira Renoir, le Moulin
rouge fréquenté par Toulouse –Lautrec. Je passe devant la Cité Véron où Boris
Vian et Jacques Prévert partageaient une terrasse donnant sur le Moulin Rouge
.Je passe devant la Maison rose, rendue célèbre par Utrillo,
la Place Dalida, les deux mille ceps de la vigne de Montmartre, dont les
premières vendanges eurent lieu en 1934 sous le parrainage de Fernandel et de
Mistinguett, sans oublier Le lapin agile, du nom du caricaturiste André Gill,
qui réalisa une enseigne représentant un lapin habillé d'une écharpe rouge, bondissant
de la casserole.
Je me repose dans le square Jehan -Rictus, avec sa
collection de charmilles et de roses anciennes et surtout je médite devant le
MUR DES JE T'AIME manuscrits en 280 langues.
Je recherche aussi les lieux où vécurent les écrivains
: on en trouve dans tous les arrondissements de la capitale : Oscar Wilde
mourut Rue des Beaux -Arts, à l'hôtel d'Alsace, Chateaubriand écrivit le
dernier chapitre des Mémoires d'Outre -Tombe, Rue du Bac ; Sacha Guitry résidait
dans un hôtel particulier sur le Champ-de-Mars, Rainer Maria Rilke, ami et
secrétaire particulier de Rodin vécut dans l'hôtel Biron aux fastueux jardins.
De passage vers l'Arsenal, je m'arrête devant la
statue d'Arthur Rimbaud nommée :
L'homme aux semelles devant, variante de
L'homme aux semelles de vent, tandis que je peux lire sur un mur de la Rue
Férou le texte intégral du Bateau ivre.
Je vais volontiers à Saint Germain des Prés, avec une
pensée pour Sartre et Beauvoir, fidèles des Deux magots et du Café de flore.
J'ai bien sûr visité la maison de Hugo, Place des
Vosges, à l'architecture caractéristique.
Je ne me lasse jamais du Parc Montsouris, de son parc
à l'anglaise, de ses massifs vallonnés, de son lac artificiel. Ainsi mes préférences vont aus espaces verts et aux maisons d'écrivains. je suis plongée dans mes pensées, en songeant que des millions de disparus, célèbres ou anonymes, ont foulé tous ces lieux avant moi.
Marie-Christine
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Marie-Christine
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Oserai-je dire que je n'aime
pas la Tour Eiffel...
J''ai bien sûr eu l'occasion d'y monter avec des
amies quand j'étais jeune, la vue sur Paris est bien sûr imprenable mais en
vieillissant, j'ai eu de moins en moins d'attirance pour ce monument.
Je trouve que cet enchevêtrement de métal n'est
pas des plus gracieux mais je suppose que sa construction sur une telle hauteur devait être une prouesse à
l'époque, c'est sans doute ce qui lui a valu une telle renommée
Pour ma part je préfère
nettement les bâtiments plus classiques qu'on peut voir aux alentours, comme le
Trocadéro ou les Invalides, et bien d'autres encore, le quartier n'en manque pas.
Et donc, quand je devais sortir
avec quelqu'un de passage à Paris, vous aurez deviné que ce n'est certes pas là
que je le conduisais. Sauf s'il insistait. Toutefois, je sais que ce monument
est devenu le symbole même de Paris pour les touristes, à ce titre je le respecte
donc.
Il est un quartier où j'ai
toujours eu du plaisir à aller me promener en famille aux beaux jours, c'est
celui de Montmartre. J'aimais cette ambiance un peu festive et bohème qu'il y
régnait , ainsi que les artistes installés sur la Place ombragée du Tertre, les
uns occupés à peindre une toile, les autres à dessiner des portraits qu'ils
vendaient. D'autres encore circulaient et« croquaient » le profil des
passants à l'aide d'un papier et d'une paire de ciseaux, tant d'habileté et de
rapidité me laissaient admirative.
C'était un endroit à part pour
moi, il a gardé son esprit de petit village, on avait parfois l'impression
d'être à la campagne au détour de certaines rues. Et d'ailleurs, même si le vin est sans doute de piètre qualité, n'y
fait-on pas encore les vendanges ?
Les églises ne m'attirent pas
particulièrement mais c'est toujours avec plaisir que je me suis rendue à
Notre-Dame. Pas spécialement pour en voir l'intérieur mais plutôt pour grimper
en haut de ses tours et, à cette occasion, regarder le Bourdon, cette cloche si
célèbre.
L'ascension n'est pas une mince
affaire, l'escalier est raide, les
marches sont nombreuses et très étroites, on s'y croise d'un bout à l'autre de
la montée dans un équilibre instable, entre ceux qui montent et ceux qui
redescendent. Mais une fois qu'on est parvenu au sommet, quel beau panorama
nous avons sur Paris, c'est bien d'ici que j'aimais voir Paris.
A Notre-Dame, je suis souvent
venue accompagnée, voilà un endroit que j'aimais bien faire visiter.
En
juin de chaque année, les « lézards
de la Bièvre », des artistes, nous invitent dans le secteur de la Butte
aux Cailles, au cours d' ateliers portes ouvertes.
Une amie m'y a emmenée en 2015
et j'ai donc découvert l'intérieur de
ces artistes qui nous recevaient fort aimablement. C'est ainsi que j'ai bu pour
la première fois un verre d'eau provenant de la source située à proximité. Ce
même jour, j'ai surtout fait
connaissance avec un coin de ce quartier dont j'ignorais l'existence :
« la petite Russie ».
Au cours de ma visite, j'ai appris que ces maisons avaient été
construites par une compagnie de taxis qui y logeait ses chauffeurs, la plupart
des Russes ayant fui leur pays en 1917, d'où le nom donné par la suite à ce
quartier.
Cet endroit ne se visite malheureusement
pas, j'ai donc eu beaucoup de chance de m'y promener à cette occasion. Plus au
nord se trouve aussi la petite Alsace, autre quartier de maisons typiques mais
c'est une toute autre histoire.
Quelquefois il ne faut
vraiment pas aller bien loin de chez soi
pour découvrir des endroits très
pittoresques.
Paulette
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Un des quartiers de Paris qui m’a le
plus marqué est le 3ème arrondissement, pas du côté du Musée
Beaubourg, mais plutôt tout près de la
Place de la République. C’est là que j’ai débarqué en famille. Mes enfants
étaient tout jeunes alors. J’ai aimé l’ensemble de ces rues où s’élèvent encore
aujourd’hui, des immeubles anciens aux longues façades un peu grisâtres de
poussière accumulée par les années. Certaines rues sont plus étroites et avaient,
à l’époque, un cachet particulier avec les devantures de petites boutiques repeintes
de couleur bleu azur ou électrique, vert émeraude ou Véronèse voire carmin.
Toutes ses teintes avaient pali au fil des ans et bien souvent disparaissaient
en partie sous un voile de crasse que la pollution ambiante collait. J’aimais
aussi leur nom évocateur ou aux sonorités
chantantes : Rue du Temple, Rue
Vertbois, rue Volta et ce petit passage
qui séparait la Rue Notre-Dame de Nazareth de la Rue Meslay répondant au nom du Pont aux biches, nom
charmant quand on sait qu’il enjambait de fait les égouts. Sa particularité est
d’être constituée d’une partie plate suivie d’un escalier d’une quarantaine de
marches pour déboucher sous un immeuble tout près de l’école maternelle. Nous les montions chaque matin où mon fils allait retrouver Iris, sa
maitresse. Dès les beaux jours, filer jusqu’au bout de la rue et retrouver le
Square le Square Chautemps pour s’y promener après avoir admiré les bâtiments
extérieurs du Conservatoire National des Arts et Métiers et revenir par le square du Général Morin, la rue Vaucanson et la rue Montgolfier,
ou partir en sens inverse vers la rue
Béranger - rue des quatre fils et la Rue Charlot. Mais aussi rue de Bretagne où
se trouvait une partie extérieure du marché des Enfants Rouges. Là, bien sûr
s’étalaient les primeurs, artichauts, choux-fleurs, poireaux et autres …
Venaient-ils de cette région ? Peut-être mais son nom vient d’un projet
urbanistique d’Henri IV qui voulait construire la Place de France et donner à chaque rue un nom de Province.
Comme
beaucoup de quartiers de Paris, c’est pour celui qui aime l’histoire, un
condensé des siècles qui y ont laissé leurs marques.
J’ai
aussi habité dans le haut du 20°arrondissement à une époque où sur le Boulevard
de Belleville se déroulait un marché de tout autre nature car c’était le
domaine des magrébins et de ma fenêtre de la rue du Pressoir, on pouvait voir
les femmes aux vêtements colorés, entendre leurs you-you stridents tout au long
de la matinée. Et lorsque l’on descendait dans la rue, les narines se mettaient
immédiatement à palpiter sous les effluves les plus variées, senteurs âcres ou
parfumées selon les étals traversés. J’ai beaucoup aimé ce quartier très animé
aux nombreux petits commerces et cafés – restaurants dont l’odeur vous invitait
à venir vous restaurer de mets souvent typiques de ces pays. Les pas de porte
étaient ouverts et les gens s’interpelaient souvent sans pour autant quitter
leur boutique.
C’était
alors des échanges de conversation aux tons rauques et dont on ne comprenait
pas forcément grand-chose car à Belleville, le français n’était pas la langue
dominante. Mais on y sentait une chaleur
humaine qui a bien disparu de nos jours. C’était le village dans la
ville !
Marie-Thérèse
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J’ai habité plus de 20
ans dans une rue qui donnait sur la bien-nommée rue du repos qui longe une
partie du cimetière du Père Lachaise. Je n’ai pas d’attirance particulière pour
les cimetières mais celui-ci est unique. C’est un grand parc avec de vieilles
essences d’arbre, des sentiers pavés, des bancs de pierre pour reprendre sa
respiration ou simplement goûter de la tranquillité de l’endroit. J’y ai révisé
mon bac et mon concours à l’école de sage-femme.
En partant de l’entrée
principale vers la droite en direction du mur des fédérés, on arrive à la tombe
de Jim Morrison en suivant des flèches une quantité incroyable de bougies. J’ai
entendu dire que depuis elle avait été protégée. De ce côté les arbres sont si
forts que leurs racines a réussi à faire incliner les pierres tombales. Après
le columbarium, on peut trouver plusieurs tombes de gens connus telle celle
d’Edith Piaf à côté de Théo Sarapo, en redescendant vers le centre on arrive à
la sépulture d’Allan Kardec, il parait qu’en posant la main sur son épaule
gauche le bronze chauffe et que l’on peut entrer en communication avec lui. Pas
très loin il y a le buste d’une jeune femme en pierre, ses lèvres sont
entr’ouvertes, en s’approchant on entend un murmure qui sort de sa bouche, ce
n’est qu’un nid de guêpes qui s’est installé dans sa tête. Il y a aussi le
gisant d’un certain Lenoir dont le pantalon est si bien fourni à un certain
endroit que le bronze y est tout patiné.
J’ai beaucoup aimé me
promener seule ou accompagnée dans ce cimetière qui n’a jamais fait monter de
tristesse en moi.
Fabienne
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Besoin de soleil. Besoin
de lumière. Besoin d’eau. Un fleuve ? Des canaux ? Un lac ? Un
étang ? Un ruisseau ? Un cours d’eau ? Oui au parc
Monceau. Entre ses chênes et ses roseaux (comme dans la fable de M. la
Fontaine. Entre deux trilles d’oiseaux, deux pas de danse, un quatrain et un
rondeau.
Il suffirait de suivre
les quais de la Seine qui nous mène au canal St Martin vers le Canal de
l’Ourcq. Que d’histoires…Avec le Palais de Justice et le quai des
Orfèvres qui migrent dans le 17ème aux Batignolles dans un immeuble
hyper moderne et complètement blindé occultant totalement le regard des
passants de ses vitres comme le tribunal de Bobigny. Un volet se tourne. Des
musées un jour s’ouvriront pour notre plus grand bonheur ressuscitant des
siècles d’histoires et j’imagine toute une filmographie : de la justice au
pénitencier.
De là à glisser vers les
anciens HALLES DE LA VILLETTE : ouverture béante comme ceux de la cité sur
notre passé où grouillait la vie et les rats aussi. Aujourd’hui démolis...Toute
une page de notre histoire est tournée. Espaces magiques transformés en
Parc et considéré comme le plus grand sur le plan européen. Il accueille
en ses dédales nombres de musiciens, acteurs, artistes, mimes, clowns et autres
artistes internationaux en des spectacles divers en extérieur et sous les
voutes du « palais ». On y écoute des musiques de tous les pays et de
tous nos pores : on s’imprègne et on se régénère de cette multiculture
effervescente.
Un quartier qui
accueille en son sein le canal de l’Ourcq (dont une station de métro porte le
nom) qui plagie sur ses berges « Paris Plage » et son sable visité
par nombre de touristes et de riverains. On y pratique pour le loisir et la
détente différents sports aquatiques comme du canoë kayac, de l’aviron, de la
barque. On s’y restaure aussi dans des guinguettes comme à Joinville le Pont et
à CHARENTON.
J’aime ce vert profond
qui va du vert canard au vert marron et s’abrite sous l’ombrage des saules
pleureurs dont le feuillage recouvre par endroit de petites criques où se garent
de frêles embarcations. J’aime écouter le bruissement des feuilles et le chant
des peupliers sur ses berges dont les racines viennent puiser profondément la
vie dans les eaux dormantes de ce petit paradis.
Puis à la recherche de
douces effluves nous nous laisserons guider vers un petit bijou au
combien romantique : les Buttes CHAUMONT. Entre falaises abrupts, cascades
et torrents : des marches nous mènent vers un pavillon. Il s’agit du
Belvédère. Ne manquent que l’ombrelle pour faire de l’ombre aux demoiselles
chantant la ritournelle, chapeautée de lin, de paille en des couvre-chefs
fleuris de fleurs fraîches. Ceux-ci laissaient dépasser des anglaises comme
Eugénie Grandet glissant sur de délicates épaules sur le petit col de dentelle
bien ajusté comme leur mantille, leurs mains et leurs bras gantés. Elles montaient en tenant le revers de la mousseline
et du taffetas du bout des doigts au bras de leur prétendant ou d’un monsieur
de haut rang.
Nous passons le père
Lachaise où il est de bon ou mauvais ton de dire que «qu’il n’y aurait que dans
les cimetières que personne n’est indispensable et ne laisserait un souvenir
inoubliable ?!! »…A part exception bien évidemment comme certains
musiciens dont Chopin et autre journaliste qui par sa plastique n’aurait pas
connu la renommée lustrée et au combien éclatante…de son vivant ?!
Nous arrivons vers la
Seine et ses quais de Bercy, de la Bastille à l’emplacement de son ancienne
prison à son Opéra près de la rue de la Roquette connue pour son ancienne
prison et ses passages romantiques, son « Baladjo » où on
dansait le tango et la Java renommé le Gibus près de son quai de plaisance où
les Auvergnats « les Bougnats » quand « le samedi soir après le
turbin, l’ouvrier parisien » s’amusaient dans les bars du coin. Nous
resterons un peu près de belles embarcations à voile ou à moteur pour le
prestige ou en habitation avec ou sans attache : abonnés à l’année ou pour
un été ? Et nous continurons
notre petit voyage ni vers la gare de
Lyon et son horloge, ni vers la Nation mais pour trouver le petit péché mignon
des touristes que l’on croise au quartier latin et sur le boulevard St Michel
avec ses nombreux boutiques, ses restaurants, tavernes, bars à bière et salons
de thé.
Beaucoup de visiteurs se
réservent la vedette en se faisant photographier pour éterniser leur voyage sur
papier glacé…Oui comme les bateaux mouches qui n’ont de cesse de se croiser
sous les ponts parisiens vers l’ile de la cité. Joli ilot qui un jour était le
joyau de notre parc automobile. Entre deux bras de Seine, une jolie scène avec
des amoureux qui s’embrassent sur un banc public et attachent plus loin sur le
pont des arts un cadenas aux couleurs de leur amour. On ressent
encore la chaleur de leurs étreintes au pont des soupirs jusqu’au
pont Mirabeau où coule toujours la Seine. Et on apprécie le repas gastronomique
servi avec beaucoup d’égards par des serveurs tirés à quatre épingles dans un
décor soigné d’une péniche qui ronronne de bonheur rythmée ensuite par la voix
du conférencier qui nous distille presque tous ses secrets.
Ca nous donne des
frissons de passer devant la conciergerie, la tour Eiffel nommée aussi la
grande dame de fer et de prendre de la hauteur en gravissant ses marches pour
aller déjeuner au restaurant en terrasse situé presque au sommet…J’aime me
promener à ses alentours du coté du Trocadéro, du musée de l’homme et du Grand
Palais. Puis de remonter les champs Elysées en faisant du lèche-vitrine chez Witton…et
de goûter des yeux les macarons de chez L’Adurée. J’aime les boutiques de Noel
avec ses pains d’épice au miel et je crois bien que les commerçants vont frôler l’apoplexie à l’idée que l’emplacement
de leur gagne pain leurs serait interdit? Démontée comme la grande roue qui a
fait des milliers d’émules. En espérant qu’à la Porte Dorée il n’en soit pas de
même. Alors merci aux trois jours de gratuité.
Et de revenir vers les contreforts de Notre
Dame, ses arcs et ses flèches, ses personnages mythologiques, ses Saints, ses
cloches et son clocher, son orgue, ses concerts et son parvis. Celui
d’Esméralda et de Quasimodo évidemment avec Anthony Quinn.
Et quand viennent les
fêtes chrétiennes et traditionnelles face à l’hôtel-Dieu s’élève un immense
sapin illuminé de mille feux, une crèche et des animations. C’est
merveilleux de féérie.
Ca nous rappelle un
autre parvis : celui de Beaubourg avec ses cracheurs de feu, ses
funambules, ses clowns et ses intermittents du spectacle, son quartier de
l’horloge et ses facéties. Le centre George Pompidou et de son musée d’ART
Moderne où j’ai découvert Fernand Léger, Kandinsky,(Picasso ayant son musée
dans le marais) et bien d’autres aussi…Avec un regard de découverte. Il ne
manque ni d’originalité, ni de ce coté burlesque et ubuesque que j’apprécie.
Distrayant et ludique, plein de charme tel est le Panam d’hier et
d’aujourd’hui.
De Maurice Chevalier
avec son coté « titi parisien » en passant par la môme Piaf, Charles
Trenet et bien d’autres poètes et chansonniers : chacun apportant verve et
couleurs. Et dans des quartiers dit populaires comme le 19ème, 20ème :
à Ménilmontant (Mesnilmuch) et au bas de la rue de Belleville (où est née Edith
Piaf)… Là : son marché a cédé ses boubous et ses djellabas colorées fleurissent
à la gare du Nord, au métro Blanche, à Barbès chez Tati devenu FABBIO LUCCI,
Stalingrad, Jaurès, à la place d’Aligre aussi…Et on ne trouverait plus de
graines de couscous, ni de légumes du soleil mais des commerces asiatiques.
Paris évolue selon les vagues d’immigration. Paris est une immense plaque cosmopolite
d’importation et d’exportation. On s’y ressource aussi. On y vit. Dans une
fourchette de prix qui va du quitte au double selon son quartier et son style
de vie. De jour comme de nuit. Un peu comme les papillons et les colverts au
Parc Montsouris entre deux coulées de verdure. On en rit.
Les colverts
migrent en hiver sur différents points d’eau. Et de mares en étangs
se »marrent » bruyamment à la saison des amours. Impétueux
et facétieux : ils n’ont de cesse de se perdre en perpétuelles disputes et
l’objet de leur tumulte étant les canes. Et en de réelles figures acrobatiques
ventrales ils effectuent de aquaplaning sur le vert métallisé de l’onde clapotante qui reflète irisée un air de
printemps. Un air chantant.
« PARIS JE
T’AIME…je t’aime, je t’aime »
Claudine
Claudine
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