jeudi 30 août 2018

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte comprenant obligatoirement les mots et expression suivants :
Grille-pain – Altruiste – Rééduquer – Momie – Étalon – Croupi – Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras – Comptine – Permission – Attendre – Lac – Pourquoi – Classe – Virevolter – Secret – Paillettes
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Norbert a un tempérament  altruiste et adore les enfants. C’est tout naturellement qu’il a  embrassé la carrière de professeur des écoles. Comme chaque jour, les enfants entrent dans sa classe en chantant une comptine :
 «  Hop ! Dès le matin lève-toi, l’heure sonne, Hop ! Dès le matin lève-toi gaiement ».
Puis il écrit au tableau un dicton ou un proverbe. Pour Aujourd’hui ce sera :
 « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »
Chaque élève le copie soigneusement dans son cahier. Un peu plus tard, ils pourront l’illustrer avec des gommettes ou des paillettes. Sans plus attendre, la phrase est expliquée, commentée et les enfants en  donnent des exemples. Norbert continue par l’étude du vocabulaire et leur montre à l’écran, des images. Apparaît alors une momie enveloppée dans ses bandelettes. Il en profite pour leur raconter un peu de l’histoire  de l’Egypte. Les plus attentifs observent et de nombreux pourquoi jaillissent. 
Puis vient le moment des mathématiques. Muni de son mètre étalon, il trace sur le tableau  noir, différentes figures géométriques. Tous attentifs regardent. Rectangle, carré, triangle. Quels sont leurs caractéristiques ? Les doigts se lèvent pour demander la permission de parler.  La matinée est déjà bien entamée et l’attention baisse.
 Vite, ils sortent dans la cour où immédiatement ils s’ébattent et virevoltent comme une nuée d’étourneaux. Pendant ce temps, deux élèves s’occupent des plantes et renouvellent l’eau dans les soucoupes. Pas d’eau croupie, cela attirerait les insectes et les mouches ! Et Norbert va rapidement dans sa cuisine. Il glisse une tranche de pain de mie dans le grille-pain tout en jetant un œil sur les gamins. Il va pouvoir la grignoter en quelques minutes. Tout se passe bien. Ils jouent tranquillement comme des enfants bien élevés. Il n’aura pas à leur faire de remontrances et à les rééduquer.
Bientôt tout ce petit monde va rejoindre sa place. Et l’enseignement se poursuit mais Norbert va leur révéler un secret. La semaine prochaine. Une grande sortie est organisée. Ils se rendront  au lac et ce sera là,  l’occasion d’une belle leçon pratique de sciences naturelles.

Marie-Thérèse
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Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras…et pour te récompenser d’être la première de la classe et de faire preuve d’un peu d’altruisme : quelques bonnes âmes se donnent la permission en secret de t’offrir un grille-pain décoré de paillettes. Pourquoi ? Pour nous préparer un merveilleux pique-nique  près d’un lac, loin de l’eau croupie que  l’étalon de la police montée a pris l’habitude d’éviter en virevoltant soudainement sur ses sabots et en refusant expressément d’avancer. Et c’est avec des tartines grillées, une galette et un pot de beurre salé comme dans la comptine que nous allons nous régaler. Et nous chanterons : « J’aime la galette, quand elle est bien faite avec du beurre dedans »afin de rééduquer notre palais trop habitué aux goûts chimiques. Et contrairement à des momies, obligées d’attendre des siècles avant d’être découvertes nous posterons nos photos sur internet.

Claudine
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Son livre à la main, elle attendait que le grille pain lui rende ses tartines, quand ce fut fait elle virevolta avec classe vers la table, chouette se dit-elle plus besoin de rééduquer sa cheville abimée lors de la chute de son étalon. Si elle ne se servait pas tout de suite en jus de fruits, son frère loin d’être altruiste ne lui en laisserait rien. « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » pensa-t-elle et les paillettes d’or dans ses yeux se firent plus lumineuses. Tout en buvant son chocolat elle parcourut quelques lignes de son livre si passionnant. Elle entendit le lit bouger au dessus d’elle et sa maman fredonner une comptine pour Louis le dernier de la famille. Elle n’en avait plus pour longtemps à être tranquille avec son livre. Mais pourquoi fallait-il demander la permission pour aller au bord du lac, elle décida de s’en passer pour aller près de l’eau croupie là ou elle pourrait découvrir le secret de la momie. Elle se décida à partir avant que sa mère ne descende faire le biberon. 

Fabienne 
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C’était la fin de l’année scolaire pour la classe de maternelle, rurale, de madame Hulot. Elle avait gardé secret son
projet et avait dû attendre pour obtenir de son directeur la permission de sortir ses bambins en pleine nature. Aujourd’hui, le temps était superbe et le petit lac du village, en scintillant de mille paillettes, semblait inviter la petite troupe à rejoindre ses rêves au plus vite.  Tout en chantant, certains enfants avaient les bras chargés de jeux, tandis que d’autres plus gourmands (ou plus altruistes) aidaient Aline à transporter le délicieux goûter qui clôturerait l’année. Au bord du lac s’étendait une jolie plage bordée d’une prairie où paissait un jeune étalon ; l’eau croupie au fond de son abreuvoir démontrait qu’il ne devait pas avoir beaucoup de visites. Tout invitait au repos, au plaisir et au jeu : foot, gendarme et voleurs, construction de cabanes, chat perché. Les comptines apprises durant l’année étaient sur toutes les lèvres. Certains enfants avaient apporté des poupées et d’autres des livres, pour entendre encore une fois le conte égyptien de la Petite momie. Des petites filles dansaient en faisant virevolter leurs jolies jupes d’été. Madame Hulot prenait soin de chacun d’eux, encourageait, riait, s’étonnait, et rééduquait parfois si nécessaire. Elle observait les comportements au sein de cette mini-société, notamment autour du proverbe « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». L’heure du goûter approchait. Pas besoin de grille-pain, Aline disposa sur les nappes des gâteaux, des jus de fruits, du chocolat. Elle sortit son appareil photo et bombarda l’assistance. Cela ferait plaisir aux parents et même temps qu’aux enfants qui  n’étaient pas près d’oublier ce moment. Pourquoi ne pas sortir plus souvent en pleine nature ? c’était tellement agréable !

Françoise
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Ludivine qui était une brillante élève, caracolait en tête de classe. Elle pratiquait  aussi la danse classique pour occuper ses loisirs, et virevolter n'avait donc pour elle plus aucun secret. Elle avait déjà participé à plusieurs spectacles de fin d'année et c'est ainsi que dernièrement ses parents avaient pu la voir danser dans le lac des cygnes,  si belle dans son costume agrémenté de paillettes pour l'occasion.
Ce matin-là, alors qu'elle attendait que le grille-pain lui restitue les tartines de son petit-déjeuner, elle songeait à une idée qui lui trottait dans la tête depuis un moment. Non loin de chez eux se trouvait un haras et elle rêvait d'y passer un peu de son temps libre. Ce n'est certes pas l'équitation qui l'attirait là, son but était tout autre, elle voulait s'occuper des jeunes étalons, leur prodiguer ses soins, les rééduquer au besoin, c'était le côté altruiste de sa personne.
Mais qu'allaient dire ses parents, n'allaient-ils pas trouver qu'elle se dispersait trop en ajoutant cette nouvelle occupation à son emploi du temps. Aussi, c'est sans attendre leur permission qu'elle décida d'aller se renseigner sur les possibilités qui pouvaient s'offrir à elle. Qui sait se dit-elle, une fois la démarche effectuée, peut-être ses parents seraient-ils plus enclin à céder et, en vertu de l'adage qui dit un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est d'un pas léger mais décidé qu'elle partit.
Ludivine fut reçue à l'accueil par une femme fort aimable et d'un âge déjà avancé. Elle écouta sa requête avec surprise mais des services offerts gratuitement ne se refusent pas, c'était même une aubaine pour leur établissement qui manquait cruellement de personnel.
Elle fit faire le tour du haras à Ludivine qui nota la propreté des lieux, pas d'eau croupie dans les boxes, tout était impeccablement entretenu. Elles terminèrent leur visite par la  pièce où était rangé le matériel et où  un homme était assis dans la pénombre. A sa vue Ludivine sursauta car on ne lui donnait plus d'âge et il était d'une maigreur à faire peur. La femme lui présenta comme étant son père âgé de 92 ans et Ludivine se dit en elle-même, qu'ainsi assis sur sa chaise, il ressemblait à une momie attendant la mort.
Bien renseignée à présent, Ludivine se voyait déjà prendre ses fonctions, en se promettant toutefois d'éviter le grand-père dont la vue l'avait quelque peu refroidie, allez savoir pourquoi. Et une fois sa gaité revenue, c'est en chantonnant une vieille comptine de son enfance qu'elle reprit le chemin de la maison.

Paulette
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Mamie Bertille, qui n'avait jamais croupi dans l'ignorance, n'avait pas attendu la permission parentale pour dévorer les grands classiques ; elle relisait pour la énième fois
Le roman de la momie de Théophile Gautier, au point d'en oublier les toasts carbonisés dans le grille-pain, elle qui voulait toujours mettre les bouchées doubles, se contenta ce jour-là d'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Ce mercredi, sa petite fille Léa, élève en classe de CP, relisait les comptines de son manuel : "Chut...je lis !", tandis que son père, vétérinaire de renom, se dirigeait au volant de son 4x4 vers le haras de la Pointe du lac, pour le contrôle sanitaire des étalons et le suivi de la rééducation de celui qui s'était blessé lors de la course d'obstacles.
Hélène, la fille aînée, d'un tempérament aussi artiste qu'altruiste, se demandait bien pourquoi elle ne monterait pas en secret une chorégraphie pour la fête des mères, elle qui adorait virevolter sous le strass et les paillettes. Ainsi va la vie chez les voisins !

Marie-Christine
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Rémi était vif de nature et pas très patient. Il voulait arriver très tôt pour le concours près du lac mais il était convenu d’y aller avec son cousin. Il l’appela : « -Eh Gérald,  tu viens ? Il se fait tard !
-Mais non,  entre donc, je viens de brancher mon grille –pain pour prendre mon petit déjeuner. » lui répond-il tout en s’approchant de la fenêtre.
Rémi ne l’entendait pas de cette oreille. Il ne va pas lui demander la permission pour repartir au plus vite.
  «- Je m’en vais, je te garderai une place ! »lui crie-t-il.
 Sans plus attendre, il enfourche son étalon et virevolte dans le chemin boueux. Il n’allait pas rester là  plus longtemps à croupir de longues minutes au lieu de courir près du lac. Ce Gérald l une vraie momie, toujours rêveur, toujours absent, jamais à l’heure, ce n’était un secret pour personne.  Il faudrait bien qu’un jour il soit rééduqué s’il ne voulait pas continuer à être la risée de tous. 
Mais pour le moment Gérald n’en a cure. Voyant Rémi s’éloigner, il se met à sourire et retourne à sa table tout en chantonnant une comptine. Eh oui, celle que vous connaissez ! «  J’aime la galette, savez-vous comment quand elle est bien faite avec du beurre dedans. » Gérald étale une bonne couche de beurre sur  sa tartine grillée  qu’il déguste goulument tout en prenant son bol de café bien chaud  comme à l’accoutumée. Il n’est pas pressé. Il doit encore se changer pour revêtir son costume de fête, celui constellé de paillettes  et  ainsi avoir la classe. Il n’en oublie pas pour autant de se munir de quelques gaufres car le spectacle sera long et Rémi toujours imprévoyant aura sans doute un petit creux. Pour le clou de la soirée, en bon altruiste qu’il est, il se charge d’un grand sac où se mêlent  confetti et serpentins. Il pourra en donner à son entourage et tous pourront s’amuser. Il part enfin !
Quand Il  arrive, il entend le coup de sifflet. La course commence et dans la foule qui s’est amassée, il ne retrouve pas son cousin. Il doit se contenter de regarder de loin. Pourquoi a-t-il tant tardé ? Et avec un peu de regret, il pense à ce proverbe que Rémi ne manquera pas de lui dire : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». La place qu’il lui a promise, eh bien ! il ne l’a pas !

Marie-Thérèse

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