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Ce
matin, Lucas, comptable de
profession, se rendit au travail à
contre-cœur. Son garnement de fils, une vraie bûche,
l’avait mis en fureur et il se sentait
pris à rebrousse-poil par ses
bêtises réitérées qui ne lui facilitaient
pas la tâche. La dernière en date : Chez cette vieille demoiselle en retraite, il avait chapardé au stand
des vêtements en soldes un imperméable
d’un vert épinard qui lui
procurerait surement des ennuis judiciaires
et mettait à mal tous ses projets.
Il poussa un gros soupir en passant la porte de son bureau et en voyant
Marguerite, sa secrétaire, toujours pimpante, il se rasséréna. Il réalisa qu’il s’était laissé aveugler par sa colère et sa vue rafraichissante lui mit du baume au
cœur.
Marie-Thérèse
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Il avait pour projet de faire les soldes et
devait voir avec Roland, son ami comptable, de combien il disposerait car sa
retraite n’était pas mirobolante. Il poussa un long soupir en enfilant son
imperméable vert épinards qui le faisait passer pour un inspecteur de police
judicaire. Sur son chemin il croisa un garnement qui lui jeta une buche entre
les jambes, un moment aveuglé il se releva en titubant, il était déjà
passablement de mauvaise humeur et n’était pas à prendre à rebrousse-poil mais
il laissa filer le gamin et s’essuya les mains avec une lingette rafraîchissante. Tout cela n’était pas fait pour faciliter son humeur. Il
réalisa qu’il n’était pas dans les meilleurs conditions, grogna quelques
insultes et reprit son chemin sous une pluie battante.
Fabienne
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A quand la retraite ? se demandait fréquemment Denise
en poussant des soupirs à fendre l'âme. Elle aurait le temps de faire les
soldes pour faire emplette d'un imperméable. En attendant, il s'agissait de
travailler d'arrache-pied, afin de mettre du beurre dans les épinards, pour
faciliter l'existence.
En se rafraîchissant les idées, elle songea aux temps
révolus, où, dans l'éclat de sa jeunesse, elle fut aveuglée par la beauté d'un
futur comptable : il y eut même un vague projet matrimonial, jusqu'au jour où
ce garnement, vrai gibier de potence eut des ennuis judiciaires. Denise réalisa
que son bonheur n'était point là.
Depuis ce jour, il ne faut pas la prendre à
rebrousse-poil: autant parler à une bûche !
Grand-mère et maman préparent Noel.
-Tu veux une bûche ?
- Quel genre ? Glacé ? A la crème ?
Boulangère ? De super marché ?
-J’aime pas la bûche, interrompt un petit bout de cinq ans
et dans un soupir, la conversation reprend.
-Aux fruits, comme ce que tu avais pris lors d’un Noel précédent?
-OUI. J’aimerais bien aux fruits de la passion ou au kiwi.
- Je vais te faciliter la tâche, j’irai la commander.
- OK ! Et comme plat principal ?
- De l’aiguillette de
canard ? Une belle dinde aux marrons ?
- Ca risque d’être sec. Et pourquoi pas des cuisses de
poulet comme d’habitude ?
- Heu…Ca manquerait d’originalité ? Quelques quiches
aux épinards et à la dinde. Parsemées de persil et d’estragon ?
- Allons ! Allons ! Sans te prendre à
rebrousse-poil, autant mettre nos imperméables, je me permets d’insister pour
réaliser la cuisson de la dinde.
- Tu me mets à la retraite d’office de la cuisine ! Je
fais le projet d’acheter les marrons. Il
y a des soldes actuellement. Je vais en profiter. Mon comptable sera content
que je puisse réaliser des économies. Mais surtout ne te sens pas aveuglé par
la folie des grandeurs…
- Notre coopération se soldera par une réussite. Il n’y aura
aucune poursuite judiciaire à ton encontre. Et mon garnement de petit bonhomme
ne risque pas de trainer dans nos pattes et autour des fourneaux.
Claudine
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Paul, comptable de
métier, est un homme plutôt facile à
vivre. Toutefois, il ne s'agit pas de le prendre à rebrousse poils, auquel
cas sa bonne humeur aurait vite fait de l'abandonner.
Ce matin en partant, il a
enfilé l'imperméable acheté en solde pendant son dernier week-end
mais il réalise que si le soleil ne brille pas au point de l'aveugler,
la pluie ne semble pas non plus au programme, il regrette donc de s'être ainsi
vêtu.
Paul est un travailleur acharné
et quand le soir venu il regagne son domicile, il aspire au repos. Non pas
qu'il songe déjà à la retraite et à l'oisiveté qu'elle lui procurera,
c'est juste pour lui le moment de décompresser
un peu.
Comme depuis quelques jours le
temps est plutôt rafraîchissant, Paul prend plaisir à allumer un feu de
bois ; voir les bûches se faire dévorer une à une par le feu en
crépitant, lui procure une certaine sérénité.
Par la vitre du salon, il
aperçoit quelques garnements occupés à jouer au dehors. Paul pousse un soupir et se dit que
demain, les bêtises qu'ils ne vont pas manquer de faire seront bien visibles
dans le quartier. Dans ces moments-là, il regrette qu'on ne facilite pas
d'avantage le travail du pouvoir judiciaire, à son point de vue une
petite leçon aux enfants comme aux parents, ne pourrait qu'améliorer les
choses.
Mais comme il se sent démuni
devant cette situation, Paul abandonne son poste pour mener à bien son projet
du jour : cuire des épinards pour son repas dont l'heure
approche.
Paulette
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Ce
chroniqueur judiciaire, était ce
jour-là, d’une humeur à rebrousse-poil
à cause de la chaleur accablante qu’il avait dans cette salle ne disposant
d’aucune boisson rafraichissante.
Aussi imperméable à toute empathie,
il poussa un gros soupir et écouta la comparution de Georges, ce garnement, peu comptable
de ses actes, qui avait pour projet
de tromper ce vieux monsieur en retraite.
Au moment où Il s’introduisait à son
domicile, il ne réalisa pas que le vieux monsieur descendait les escaliers avec
son sac chargé d’épinards qu’il avait
eu en soldes pour nourrir ses
canards. Cela ne lui facilita pas la
tâche. Il le bouscula et aveuglé par
les feuilles qui s’éparpillaient, il tomba. Il prit une sacrée bûche
et fut accusé de venir voler.
Marie-Thérèse
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