samedi 12 janvier 2019

15 MOTS IMPOSES

Ecrire un texte comprenant ces 15 mots : Bûche – Aveugler – Comptable – Rafraîchissant – Projet – Soldes – Épinards – A rebrousse poil – Faciliter – Retraite – Imperméable – Soupir- Garnement – Judiciaire – Réaliser
..................................................
 Ce matin, Lucas, comptable de profession,  se rendit au travail à contre-cœur.  Son garnement de fils, une vraie bûche,  l’avait mis en fureur et il se sentait pris à rebrousse-poil par ses bêtises réitérées qui ne lui facilitaient pas la tâche. La dernière en date : Chez cette vieille demoiselle en retraite, il avait chapardé au stand des vêtements en soldes  un imperméable d’un vert épinard qui lui procurerait surement des ennuis judiciaires et mettait à mal tous ses projets. Il poussa un gros soupir  en passant la porte de son bureau et en voyant Marguerite, sa secrétaire, toujours pimpante, il se rasséréna. Il réalisa qu’il s’était laissé aveugler par sa colère et sa vue rafraichissante lui mit du baume au cœur.

Marie-Thérèse
.......................................................
Il  avait pour projet de faire les soldes et devait voir avec Roland, son ami comptable, de combien il disposerait car sa retraite n’était pas mirobolante. Il poussa un long soupir en enfilant son imperméable vert épinards qui le faisait passer pour un inspecteur de police judicaire. Sur son chemin il croisa un garnement qui lui jeta une buche entre les jambes, un moment aveuglé il se releva en titubant, il était déjà passablement de mauvaise humeur et n’était pas à prendre à rebrousse-poil mais il laissa filer le gamin et s’essuya les mains avec une lingette rafraîchissante. Tout cela n’était pas fait pour faciliter son humeur. Il réalisa qu’il n’était pas dans les meilleurs conditions, grogna quelques insultes et reprit son chemin sous une pluie battante.

Fabienne
....................................................
A quand la retraite ? se demandait fréquemment Denise en poussant des soupirs à fendre l'âme. Elle aurait le temps de faire les soldes pour faire emplette d'un imperméable. En attendant, il s'agissait de travailler d'arrache-pied, afin de mettre du beurre dans les épinards, pour faciliter l'existence.
En se rafraîchissant les idées, elle songea aux temps révolus, où, dans l'éclat de sa jeunesse, elle fut aveuglée par la beauté d'un futur comptable : il y eut même un vague projet matrimonial, jusqu'au jour où ce garnement, vrai gibier de potence eut des ennuis judiciaires. Denise réalisa que son bonheur n'était point là.
Depuis ce jour, il ne faut pas la prendre à rebrousse-poil: autant parler à une bûche !

Marie-Christine
..................................................
Grand-mère et maman préparent Noel.
-Tu veux une bûche ?
- Quel genre ? Glacé ? A la crème ? Boulangère ? De super marché ?
-J’aime pas la bûche, interrompt un petit bout de cinq ans et dans un soupir, la conversation reprend.
-J’aime bien ce qui est rafraîchissant, reprend la maman.
-Aux fruits, comme ce que tu avais pris lors d’un Noel précédent?
-OUI. J’aimerais bien aux fruits de la passion ou au kiwi.
- Je vais te faciliter la tâche,  j’irai la commander.
- OK ! Et comme plat principal ?
-  De l’aiguillette de canard ? Une belle dinde aux marrons ?
- Ca risque d’être sec. Et pourquoi pas des cuisses de poulet comme d’habitude ?
- Heu…Ca manquerait d’originalité ? Quelques quiches aux épinards et à la dinde. Parsemées de persil et d’estragon ?
- Allons ! Allons ! Sans te prendre à rebrousse-poil, autant mettre nos  imperméables, je me permets d’insister pour réaliser la cuisson de la dinde.
- Tu me mets à la retraite d’office de la cuisine ! Je fais le projet d’acheter  les marrons. Il y a des soldes actuellement. Je vais en profiter. Mon comptable sera content que je puisse réaliser des économies. Mais surtout ne te sens pas aveuglé par la folie des grandeurs…
- Notre coopération se soldera par une réussite. Il n’y aura aucune poursuite judiciaire à ton encontre. Et mon garnement de petit bonhomme ne risque pas de trainer dans nos pattes et autour des fourneaux.

Claudine
..............................................
Paul, comptable de métier, est un  homme plutôt facile à vivre. Toutefois, il ne s'agit pas de le prendre à rebrousse poils, auquel cas sa bonne humeur aurait vite fait de l'abandonner.
Ce matin en partant, il a enfilé l'imperméable acheté en solde pendant son dernier week-end mais il réalise que si le soleil ne brille pas au point de l'aveugler, la pluie ne semble pas non plus au programme, il regrette donc de s'être ainsi vêtu.
Paul est un travailleur acharné et quand le soir venu il regagne son domicile, il aspire au repos. Non pas qu'il songe déjà à la retraite et à l'oisiveté qu'elle lui procurera, c'est  juste pour lui le moment de décompresser un peu.
Comme depuis quelques jours le temps est plutôt rafraîchissant, Paul prend plaisir à allumer un feu de bois ; voir les bûches se faire dévorer une à une par le feu en crépitant, lui procure une certaine sérénité.
Par la vitre du salon, il aperçoit quelques garnements occupés à jouer au dehors.  Paul pousse un soupir et se dit que demain, les bêtises qu'ils ne vont pas manquer de faire seront bien visibles dans le quartier. Dans ces moments-là, il regrette qu'on ne facilite pas d'avantage le travail du pouvoir judiciaire, à son point de vue une petite leçon aux enfants comme aux parents, ne pourrait qu'améliorer les choses.
Mais comme il se sent démuni devant cette situation, Paul abandonne son poste pour mener à bien son projet du jour : cuire des épinards pour son repas dont l'heure approche.

Paulette
...................................................
Ce chroniqueur judiciaire, était ce jour-là, d’une humeur à rebrousse-poil à cause de la chaleur accablante qu’il avait dans cette salle ne disposant d’aucune boisson rafraichissante. Aussi imperméable à toute empathie, il poussa un gros soupir et écouta  la comparution de Georges, ce garnement,  peu comptable de ses actes, qui avait pour projet de tromper ce vieux monsieur en retraite. Au moment où Il s’introduisait  à son domicile, il ne réalisa pas que le  vieux monsieur descendait les escaliers avec son sac chargé d’épinards qu’il avait eu en soldes pour nourrir ses canards. Cela ne lui facilita pas la tâche. Il le bouscula et aveuglé par les feuilles qui s’éparpillaient, il tomba. Il prit une sacrée  bûche et fut accusé de venir voler.  

Marie-Thérèse

Aucun commentaire: