Je ne pourrai pas vivre
sans les rires et les sourires de ma petite choupinette d'amour.
Suite à ses appels afin
de me raconter sa journée et les événements importants qui l'ont ponctuée. Avec
ses : "mamie...mamie..."dit d'un ton enchanté et bien rythmé. Nos
petites conversations du jour, un peu chaque jour, se conjuguent au féminin
pluriel au jour le jour : des yeux, du bout du nez, du bout de ses lèvres bien
ourlées et de ses tresses à mes cheveux déliés sans jamais stresser. Que de
connivences et d'affinités sans nous parler... Nos imitations d'animaux et son
mimétisme charmant et enjoué joue sur mes cordes sensibles en réciprocité. Un
rapprochement d'années en années dans la joie, les sons et les chansons. Un
apprentissage de la vie plein d'amour et de partage. J'adore.
Claudine
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Je ne
peux pas imaginer ma vie sans contrastes, sans naviguer entre tout et son
contraire. Lune et soleil, plein air et cocooning, mer et montagne, ombre et
lumière, douceur et fermeté…à condition toutefois que les deux réunis emportent
mon adhésion. Quant aux contradictions, elles ne me gênent pas : c’est
plutôt stimulant, le sel de la vie. Ainsi quand je manie pinceaux, brosses et
couleurs, je laisse à l’eau le soin des mélanges et des répulsions ;
j’observe le résultat et décide d’intervenir ou pas. Pareillement, en cuisine,
le sucré-salé a ma préférence. Chien et chat, lequel des deux choisir ?
Ils sont si différents et parfois si proches. Je ne peux pas imaginer ma vie
sans compagnie, sans échanges, dans la solitude… et pourtant, après un passage
trépidant, quelle volupté, quel bonheur, de se retrouver au coin du feu, avec
un bon livre. Et quelle chance de pouvoir le faire ! Mais est-ce un luxe
égoïste de s’offrir ces « respirations » ? Je ne le crois pas,
car s’y préparent peut-être les richesses de demain. Qui sait ? Suis-je le
produit de mon pays et de ses habitants, de son histoire ? En partie,
sûrement. Finistère eurasiatique ayant vue sur la mer, baigné par les effluves
tempérées, petit mais varié à l’infini, comment ne pas aimer la subtilité de
ses paysages contrastés, la diversité et la richesse des multiples rencontres
qu’on peut y faire ? Pour moi, profiter de tout cela contribue au bonheur
de vivre en liberté et dans la beauté.
Françoise
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Je ne peux pas imaginer ma vie
sans lumière même blafarde. Vivre comme au fond d’une grotte dans le noir n’est
pas sans conséquence sur le mental et dérègle l’horloge biologique.
L’alternance du jour et de la nuit nous
fait apprécier l’un et l’autre.
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Je ne peux pas imaginer ma vie
sans air car alors, comment vivre sans respirer. Plus aucun organe vital ne
peut fonctionner. Même pollué, l’air est un des éléments majeurs de la vie. Et
ce n’est pas pour rien que l’on dit : « prendre de l’air fait du
bien » et changer d’air encore bien davantage.
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Je ne peux pas imaginer ma vie
sans eau car là où elle disparait, la vie devient extrêmement difficile. La
lutte pour les points d’eau engendre les guerres. Creuser des puits ou assécher
des lacs ne sont pas sans conséquences pour les populations. Bien souvent,
on ne se rend pas compte de l’avantage
que nous avons d’avoir l’eau courante
mais rien de tel qu’un séjour dans un pays où l’eau est rationnée pour en
découvrir la valeur.
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Je ne peux pas imaginer ma vie sans feu. Même si parfois il
est ravageur, il est
avant tout source de chaleur. Comment imaginer vivre constamment dans le froid avec des températures bien en dessous de zéro comme en Sibérie mais c’est autour du feu que ces populations se réchauffent ou autour du poêle dans leurs maisons. Le feu permet aussi de cuire la nourriture. Si aujourd’hui, il est apparemment remplacé par le gaz ou l’électricité, sa découverte a été à l’origine de toutes les grandes inventions pour la fabrication de tout ce qui fait aujourd’hui notre confort.
avant tout source de chaleur. Comment imaginer vivre constamment dans le froid avec des températures bien en dessous de zéro comme en Sibérie mais c’est autour du feu que ces populations se réchauffent ou autour du poêle dans leurs maisons. Le feu permet aussi de cuire la nourriture. Si aujourd’hui, il est apparemment remplacé par le gaz ou l’électricité, sa découverte a été à l’origine de toutes les grandes inventions pour la fabrication de tout ce qui fait aujourd’hui notre confort.
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Je ne peux pas imaginer ma vie
sans ces quatre éléments qui font la richesse de notre planète et permet à
l’herbe de verdir, aux fleurs de s’épanouir, aux fruits de murir, aux oiseaux
de voler et migrer, aux poissons de nager et de se reproduire dans les océans ou les rivières et aux humains de vivre.
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Mais je ne peux surtout pas
imaginer ma vie en solitaire sans aucun contact humain, sans voisins ou
connaissances avec qui échanger ne serait-ce qu’un simple bonjour. Même si pour
certains parfois, l’animal de compagnie remplace ce contact, il est la preuve
que se parler et se rencontrer est aussi un élément important pour vivre en
bonne santé. La convivialité tout comme ces quatre éléments m’est un bien
essentiel pour me sentir heureuse.
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Et je ne peux pas imaginer ma
vie sans tout ce que j’ai reçu d’amour, de savoir et d’orientation que m’ont donnés
mes parents, mes maîtres et mes amis. Sans cela, elle aurait été une autre vie mais
elle n’aurait pas été la mienne.
Marie-Thérèse
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Je ne peux
pas imaginer ma vie sans la marche : dans le quartier, en ville, en randonnée :
le rythme est plus ou moins rapide, selon les occupations du moment. Cet
exercice physique est bon pour le moral. A Paris, j'essaie de me représenter
tous ceux qui anonymes ou célèbres ont foulé ces mêmes trottoirs, comme Hugo,
aux abords de la Place des Vosges, G.de Nerval vers la Place du Châtelet où il
connut une fin tragique et tant d'autres : les empreintes de leurs pas sont aussi
immatérielles que réelles.
Je ne peux
pas imaginer ma vie sans livres : pendant presque sept décennies, à l'école, à
l'association, pour le travail, les loisirs, ils sont mes plus fidèles compagnons
et ne m'ont jamais trahie ; ils me permettent de me construire, de m'évader, de
me faire plaisir.
Je ne peux
imaginer ma vie sans voir ma fille, mon bien le plus précieux depuis quatre
décennies : nos rencontres sont des moments privilégiés : elle donne un sens à
ma vie.
Je ne peux
imaginer ma vie sans rencontrer des élèves : leur fraîcheur, leur spontanéité,
leur réparties ont une fraîcheur que beaucoup d'adultes ont perdue.
Je ne peux
imaginer ma vie sans le bricolage, la réparation des objets : des infiltrations
gagnaient le mur du jardin, nuisant à son aspect et à sa solidité : j'ai rescellé
une quarantaine de tuiles sans difficulté ; de même j'aime l'élagage,
avoir la satisfaction d'entretenir, de réparer, par nécessité mais aussi par
goût. J'ai pris goût à ces humbles tâches en observant des travailleurs : je
les remercie, présents ou disparus, pour ce qu'ils m'ont appris.
Je ne peux
pas imaginer ma vie sans l'ordinateur : il permet de communiquer, de
s'informer, d'écrire, même s'il est à consommer avec modération.
Je ne peux
pas imaginer ma vie sans les associations : elles permettent d'aider,
d'échanger, d'élargir les horizons, en créant un peu de tissu social dans un
monde plus ou moins en perte de repères.
Je ne peux
pas imaginer ma vie sans le chant et la musique : la chorale nous permet de
chanter à l'unisson, pour le plaisir. La Cité de la Musique, Porte de Pantin
est l’un de mes endroits préférés.
Marie-Christine
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Je ne pourrai pas vivre
sans nature : flore et faune naturelle ou domestiquée car les plantes et les
animaux font partie de la vie comme les enfants et petits-enfants font partie
de moi. Tout cet écosystème m'amène sérénité et bien-être et je ne suis pas
certaine que l'être humain ne soit pas tenté de ne pas s'enfermer psychiquement
s'il se trouve écarté et loin de sources bénéfiques de petits bonheurs au
quotidien.
Je ne pourrai pas vivre
sans me rendre utile en des tâches non répétitives, enrichissantes et variées
qui m'apporteraient énergie, réconfort, bien être et l'assurance d'être
soutenue et aimée comme je le souhaite...Mais l'amour est enfant de Bohème
comme dans l'opéra de Carmen de Bizet et ni maître ni maîtresse...
Claudine
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Je ne peux pas imaginer
ma vie sans mes enfants. Elle n’a de sens que par eux. Tous mes meilleurs
souvenirs sont avec eux. Ils sont la chair de ma chair, mon oxygène. Je ne pense pas être une mère poule, mais ne touchez
pas à mes petits sinon il vous en cuira, la tigresse qui dort en moi se
réveillera.
Je ne peux pas imaginer
ma vie sans mon dictionnaire. Il est vieux, sa couverture est pleine de scotch
mais il m’est encore aujourd’hui indispensable. J’y plonge souvent le nez pour
retrouver le sens, chercher un synonyme ou l’orthographe d’un mot.
Je ne peux imaginer ma
vie sans le sucre. J’ai toujours été et suis encore gourmande. Je mange moins
de bonbons en vieillissant mais je demeure un bec sucré. Les gâteaux pâtissiers
aussi bien que les secs, le chocolat en tablette aussi bien que les chocolats
fins. Je me rappelle à la sortie du lycée comment j’allais, à la fin des cours,
dépenser mon argent de poche. Les roudoudous, cars en sac, fraises et nounours
en guimauve ravissaient mes papilles aussi bien que les bonbons kréma ou lutti.
Je me souviens qu’auprès de l’école primaire il y avait l’usine suchard et les
odeurs de
chocolat qui flottait dans la cour de récréation.
Je ne peux pas imaginer
ma vie sans l’atelier du vendredi après-midi. Les textes à produire sont des
fois un vrai défi que je n’arrive pas à vaincre mais ces quelques heures
partagées ensemble sont un véritable rayon de soleil pour moi. Évidemment j’y
inclus les douceurs prises avec le café !
Fabienne
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Je dois écrire pour vendredi et
c'est donc tout naturellement que je me suis installée au clavier, devant
l'ordinateur. Je me suis si bien habituée aux nouvelles technologies que c'est
maintenant un réflexe, il ne me vient plus jamais à l'idée de prendre un papier
et un stylo, ni même un dictionnaire. Ainsi, en limitant l'utilisation du
papier au maximum, je me dis que je participe aussi un peu à la sauvegarde de
nos forêts. D'ailleurs, ne constatons-nous pas que nous recevons de moins en
moins de courrier postal ? Les factures et les divers décomptes et relevés sont
devenus rares, sur papier nous ne recevons plus que le strict nécessaire.
Qui dit ordinateur, dit bien
sûr Internet, jamais je ne pourrais imaginer vivre sans à présent, la moindre
panne me contrarie au plus haut point, je me sens d'un coup privée de tout,
encore plus seule et isolée, comme exclue. Internet est donc pour moi une belle
invention, à nous toutefois de l'utiliser avec prudence.
En même temps, tout nous pousse
à utiliser de plus en plus Internet, l’État lui-même dématérialise de plus en
plus ses services. A quelques exceptions près, c'est ainsi qu'on doit à présent
déclarer ses impôts et régler ses problèmes avec les administrations, on peut
gérer ses comptes en ligne et faire bien d'autres choses encore, comme acheter,
réserver un voyage ou des billets de train ou d'avion, la liste est infinie,
c'est tellement plus rapide.
La seule chose qu'on pourrait
reprocher à cette évolution, c'est que si
l’État dématérialise, il ne met rien en place à côté pour aider les
personnes, âgées ou non, qui soit ne sont pas équipées, soit ne sont pas en
capacité d'utiliser ces outils, à elles donc de se débrouiller car le monde
avance toujours plus vite, et c'est irréversible. Les collectivités pourvoient
heureusement à ce grand vide, en aidant ces personnes dans leurs démarches, ou
en leur proposant des ateliers de formation.
Mais Internet ne sert pas qu'à
l'exécution de taches administratives, pour ma part, il me permet de rester en
contact avec des personnes que je vois peu ou plus du tout. De cette façon le
lien n'est pas brisé, on échange toujours nos nouvelles, c'est aussi le moyen le
plus rapide pour échanger des informations. Et pour moi, c'est également le
meilleur des dictionnaires, celui qui répond à tout et qui est toujours
actualisé.
Après l'ordinateur, ce sont les
smartphones et les tablettes qui ont fait leur apparition, ce sont des outils
plus facilement transportables, au quotidien ou en vacances par exemple. Moi
qui ne suis pas une accroc du portable, je m'aperçois que je ne m'en passerais
plus à présent, toujours dans le but de pouvoir recourir à Internet à tout
moment, surtout qu'il existe maintenant de bons forfaits à des prix très
intéressants. En effet, où qu'on soit, à la moindre interrogation, le
smartphone est toujours à portée de main. Car Internet est partout, c'est ça
qui est quand même formidable, et donc non, aujourd'hui je ne pourrais plus
imaginer vivre sans.
Paulette
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Je ne pourrai pas vivre
sans respect, sans amour, sans tendresse sans écoute et sans réciprocité. Et
fréquenter sur le long terme des personnes indifférentes au sort d'autrui, dont
l'égo et l'égocentrisme est au paroxysme, sans empathie ni altruisme. Situation
angoissante qui m'excède et m'amène à me poser beaucoup de questions. Je
cherche le Pourquoi du comment! Et tout ne se règle pas systématiquement par le
dialogue et la communication. On ne peut forcer les systèmes de défense basés sur
des modes éducatifs, de structure et d'organisation psychique des individus.
Question d'affinités, d'écoute, de perceptibilité, de prise de conscience de
ses propres valeurs, des points sensibles où on pêche aussi pour en faire des
tremplins et des passerelles chargées de positivité. L'important est de trouver
la compatibilité. Ensuite arrive la réflexion et le respect des valeurs
d'autrui. Quant à la réciprocité? Une éventuelle remise en question mutuelle?
Il faudrait trouver l'argumentation infaillible en toute occasion. Question de
diplomatie, de pédagogie et de délicatesse pour trouver un terrain d'entente
favorable et disponible... Il faut laisser le temps au temps. Et des fois, il
faut se résoudre car il n'y a aucune possibilité de rentrer en contact. Il
existe des personnalités psychorigides et cloisonnées malheureusement. Alors un
seul let motif : "Aller vers les gens positifs" serait mon slogan et
ma façon de voir l'avenir.
Claudine
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