Pour lui rien ne valait… la situation ne pourrait que s’améliorer.
Ils s’étaient
arrêtés en chemin… pas de quoi faire une
insomnie !
Le hall d’entrée n’était
pas très accueillant… il avait suffi d’un regard.
La
tablette de chocolat n’avait pas encore été entamée … elle était vraiment prête
à tout.
Elle avait perdu sa
bague de fiançailles … les dunes s’étendaient à perte de vue.
...................................................Elle avait perdu sa bague de fiançailles. Que dirait Bruno ? Elle mit tout sens dessus dessous, dans une grand état de désespérance et de rage. Bouleversée, elle essayait de se remémorer les lieux parcourus. toujours rien ! Dans son cauchemar, elle se dirigea vers l'océan pour en finir... les dunes s'étendaient à perte de vue.
M.-C.
Elle avait perdu sa bague de fiançailles et elle en était fort ulcérée et meurtrie. Ce n’était pas un simple bijou de pacotille mais une magnifique bague qui avait de la valeur et lui venait de sa future belle famille. Qu’allait penser son fiancé en ne la voyant plus à son doigt ? C’est vrai qu’elle était trop large. Elle était tombée sans doute. Elle ne la retirait guère mais parfois avant de se coucher. Elle avait cherché sur la table de nuit où elle était censée l’avoir posée, dans les trois petits tiroirs et même derrière le meuble, puis dans toutes les pièces de la maison. Elle les avait même soigneusement re-balayée mais rien… La bague ne réapparaissait pas. Elle se savait plus que faire. Alors, elle s’assit près de la fenêtre pour réfléchir et regarder le paysage … Les dunes s’étendaient à perte de vue.
M.-T.
Elle avait perdu sa bague de
fiançailles et se lamentait, rien de plus
terrible ne pouvait lui arriver. Carole tenait tellement à cette bague que
Romain lui avait offerte en gage de leur amour partagé. Carole se disait que
jamais il ne lui pardonnerait sa négligence, que lui avait-il pris aussi de se
mettre à fourrager dans le sable tout en lézardant au soleil. C'était vraiment dramatique car elle
comprenait que jamais elle ne pourrait la retrouver dans cet endroit où les
dunes s'étendaient à perte de vue.
................................................................
La tablette de chocolat n’avait pas encore été entamée,
elle était posée sur la nappe de la table du salon, déshabillée de sa
couverture de papier aluminium. Sa couleur et son épaisseur laissaient augurer
d’un chocolat de qualité, d’au moins 70% de chocolat noir. Rien qu’à la
regarder la salive lui venait à la bouche, elle se remémorait le soin qu’elle
avait pris à la choisir dans cette boutique où tout était fait pour affoler ses
sens. Des chocolats de tous parfums et de toutes formes, en tablette ou au
détail ornaient l’un des murs, sur l’autre du café à moudre de toutes origines
et en face de la porte des boites de thé métalliques très colorées. Le mélange
des fragrances la faisait voyager et comblait son cerveau de suaves saveurs.
Elle était prête à la déguster, toutes les conditions étaient maintenant
remplies, elle était seule dans son salon, une douce musique classique sortait
des baffles, le ciel dehors avait beau être plombé et la pluie menacer, elle se
sentait bien dans son petit chez elle……Quand tout à coup la sonnette bruyante
de la porte d’entrée retentit, elle se crispa aussitôt, elle n’attendait
personne et n’avait pas envie d’être dérangée dans son rituel. Elle ne répondit
pas à la sonnette et resta là sans bouger. Un second coup de sonnette plus
appuyé que le premier retentit à nouveau. Elle glissa sur ses chaussons vers la
porte d’entrée en retenant son souffle, regarda par le judas mais ne distingua
pas quel était le perturbateur qui venait donc ainsi à l’improviste pour lui
gâcher son plaisir. Elle tendit délicatement le bras jusqu’à l’interrupteur
pour éteindre la lumière et que sa présence ne soit pas trahie par elle, elle
regarda de nouveau par le judas et vit de l’autre côté de la porte que la
personne avait l’oreille posée contre elle. Elle sentit la panique l’envahir et
n’osait plus ni inspirer, ni expirer. Elle resta là, figée pendant un moment
qui lui parut durer une éternité, de toute façon elle ne pouvait plus ouvrir sa
porte et prendre un air dégagé en disant bonjour. Elle entendit des pieds
racler son paillasson et des pas se diriger vers les escaliers, elle poussa
alors un profond soupir. Maintenant elle allait enfin pouvoir se régaler, son
café serait alors à bonne température pour déguster son chocolat. Elle prit
alors conscience que pour savourer son chocolat elle était vraiment prête à tout !
F.
La tablette de chocolat n’avait
pas encore été entamée mais sa maman connaissant la
gourmandise de sa fille, l’avait posée sur l’étagère la plus haute du placard à
provisions. Léa, l’avait vu faire et elle mourait d’envie de la croquer. Comment
faire ? alors qu’elle était tout
là-haut ! Elle attendit patiemment que sa mère descendit à l’étage inférieur
pour s’occuper de la lessive. Du haut de
ses cinq ans, elle regardait le placard
mais la tablette de chocolat paraissait bien inaccessible. En grimpant, elle y
arriverait surement, se dit-elle ! Elle alla chercher sa petite chaise
d’enfant mais bien vite, elle se rendit compte que cela ne ferait pas l’affaire.
Elle traina alors une chaise de la cuisine
et entreprit de monter à nouveau. Comme un petit chat, elle monta sans trop de
difficulté mais elle n’atteignait pas pour autant la poignée de la porte qui
lui en aurait donné l’accès. Alors, elle
mit sa petite chaise sur la grande et se remit à grimper comme un petit singe.
Une fois en haut de son échafaudage, elle tendit le bras et s’étira encore et
encore pour atteindre la poignée car elle
était vraiment prête à tout.
M.-T.
La tablette de chocolat n'avait pas encore été entamée... Josiane savait que cette friandise était réservée au goûter de sa soeur : la mettre sous clef, ne pas y toucher ? Josiane suivait un régime drastique. Elle pouvait sortir acheter une tablette... impossible ! Elle alla à la piscine, fit une longue marche, pour éloigner le démon de la tentation. Elle était prête à tout.
M.-C.
La tablette de chocolat n'avait pas encore été entamée, Colette en était bien contrariée. Depuis quelques jours elle se sentait du vague à l'âme et ne dit-on pas que le chocolat est un bon remède dans ces cas-là. Son amie Chantal lui avait permis de séjourner dans ce petit appartement mais cela ne l'autorisait tout de même pas à dévaliser le contenu des placards de la cuisine. Mais Chantal se rappelait-elle vraiment ce qu'elle avait laissé derrière elle dans ce petit pied à terre qu'elle utilisait quand elle était de passage ici ? Martine n'y tenant plus se risqua à prendre ce chocolat, à l'occasion elle trouverait bien le moyen de le remplacer, dès demain elle allait s'en occuper, c'était promis. Pour retrouver un peu de joie de vivre ce soir, elle était vraiment prête à tout.
La tablette de chocolat n'avait pas encore été entamée... Josiane savait que cette friandise était réservée au goûter de sa soeur : la mettre sous clef, ne pas y toucher ? Josiane suivait un régime drastique. Elle pouvait sortir acheter une tablette... impossible ! Elle alla à la piscine, fit une longue marche, pour éloigner le démon de la tentation. Elle était prête à tout.
M.-C.
La tablette de chocolat n'avait pas encore été entamée, Colette en était bien contrariée. Depuis quelques jours elle se sentait du vague à l'âme et ne dit-on pas que le chocolat est un bon remède dans ces cas-là. Son amie Chantal lui avait permis de séjourner dans ce petit appartement mais cela ne l'autorisait tout de même pas à dévaliser le contenu des placards de la cuisine. Mais Chantal se rappelait-elle vraiment ce qu'elle avait laissé derrière elle dans ce petit pied à terre qu'elle utilisait quand elle était de passage ici ? Martine n'y tenant plus se risqua à prendre ce chocolat, à l'occasion elle trouverait bien le moyen de le remplacer, dès demain elle allait s'en occuper, c'était promis. Pour retrouver un peu de joie de vivre ce soir, elle était vraiment prête à tout.
P.
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Pour lui rien ne
valait cet effort qu’elle faisait chaque jour pour réussir
dans le cirque. Elle qui n’était qu’une citadine ! Pourtant, elle
continuait à y croire. Cela faisait déjà
plusieurs années qu’elle s’exerçait pour devenir écuyère. Elle réussissait déjà
à se tenir debout sur sa monture sans tomber trop souvent mais elle visait
toujours plus haut. Faire un saut périlleux et retomber sur la croupe de son
cheval, réaliser d’autres exercices de voltige lui demandaient des répétitions
incessantes. Lui, ne cessait de la démoraliser en lui répétant à tout bout de
champ qu’elle avait commencé trop tard, qu’elle n’y arriverait jamais. Il
fallait laisser cela aux enfants de la balle qui étaient projetés dans ce monde
dès leur enfance. Pourtant elle n’était pas d’accord avec lui et malgré les
chutes, elle s’entêtait. Elle continuait
à s’exercer et avait l’impression de
mieux réussir chaque jour. Ce n’était pas lui qui allait la convaincre de
renoncer à son projet car, elle en était persuadée, la situation ne pourrait que s’améliorer.
M.-T.
Pour lui rien ne valait la vie à la campagne, il avait connu tellement de déboires
en ville. Pour Rodolphe il y avait trop de bruit, trop de gens qui se
côtoyaient sans se connaître et sans se parler, il rêvait d'autre chose. Mais
une opportunité s'était présentée à lui, à la faveur d'un nouvel emploi pour
lequel il devait accepter de quitter Paris. Rodolphe n'avait pas hésité un seul
instant, pour lui il était évident qu'en province, la situation ne pourrait
que s'améliorer.
P.
Pour lui rien ne valait la livraison de deux barriques de vin, dont il absorbait dix litres par jour... l'histoire ne se termina pas comme dans La soupe aux choux de René Fallet ! Il tomba de Charybde en Scylla, sa famille sombra dans le dénuement et subit de mauvais traitements. Sa fille le fit hospitaliser : sa cure dura six mois. René devint abstinent et ne replongea jamais dans l'addiction : la situation ne pouvait que s'améliorer !
M.-C.
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Pour lui rien ne valait la livraison de deux barriques de vin, dont il absorbait dix litres par jour... l'histoire ne se termina pas comme dans La soupe aux choux de René Fallet ! Il tomba de Charybde en Scylla, sa famille sombra dans le dénuement et subit de mauvais traitements. Sa fille le fit hospitaliser : sa cure dura six mois. René devint abstinent et ne replongea jamais dans l'addiction : la situation ne pouvait que s'améliorer !
M.-C.
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Ils s'étaient arrêtés en chemin pour faire les provisions indispensables pour le repas du
soir car Jacques ne savait pas ce qu'ils trouveraient une fois sur place et si
les commerces seraient ouverts, mieux valait donc être prudent. Et puis c'était
le début des vacances, rien ne les pressait, cet arrêt leur permettait de
commencer à découvrir la région. Jacques devait quand même surveiller l'heure
car leur hôte les attendait pour 17 h, c'était convenu. Mariette était moins
sereine, elle n'arrêtait pas de presser Jacques qui commençait à s'en exaspérer
car il ne comprenait pas sa nervosité. Tout de même se disait-il, si jamais ils
dépassaient un peu l'heure prévue pour leur arrivée, ils s'excuseraient voilà
tout et pour lui cette nuit, pas de quoi faire une insomnie !
P.
Ils s’étaient arrêtés
en chemin car il faisait très chaud et la pente
était raide. L’herbe était déjà loin et dans ce désert pierreux, les cailloux
roulaient sous leurs souliers cloutés. Ils suaient à grosses gouttes sous
l’effort d’autant qu’ils étaient chargés. N’avaient-ils pas prévu d’aller
camper en haut de ce sommet pas encore enneigé en ce mois de septembre ?
En apercevant une petite plateforme creusée dans la paroi rocheuse, ils avaient
eu envie de se reposer quelques minutes.
Mais cette pause leur avait coupé les
jambes et maintenant, il leur était
encore plus dur de repartir, de grimper à nouveau. Ils tardèrent un peu. Le
soleil radieux s’était voilé et de gros nuages gris roulaient dans le ciel, n’annonçant rien de bon. Il n’était plus temps de revenir sur leurs
pas. Heureusement, ils apercevaient un chalet perché un peu plus haut. Et c’est
d’un pas aussi rapide qu’ils le pouvaient qu’ils achevèrent le parcours. Au moment
où ils allaient l’atteindre, le tonnerre gronda et le ciel se déchira pour
laisser tomber une averse. Ils n’étaient qu’à quelques pas et c’est trempés
qu’ils entrèrent dans le logis. Ils n’étaient pas parvenus au sommet mais pas de
quoi faire une insomnie !
M.-T.
M.-C.
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Le hall d'entrée n'était pas
très accueillant, jamais Martine n'avait vu un hôtel aussi froid et
impersonnel. Les peintures n'étaient plus fraîches, la décoration n'était pas
très recherchée et plus très récente non plus, elle aurait eu bien besoin
d'être renouvelée. Pendant qu'elle attendait qu'on lui donne la clé de sa
chambre à l'accueil, Martine se demandait ce qu’elle était bien venue faire
ici, elle regrettait déjà son choix et ne voyait pas la suite de son séjour
sous les meilleurs auspices. Le responsable de l'accueil arriva enfin et
Martine fut de suite subjuguée. Quel bel homme dans un pareil endroit se
dit-elle, aussitôt son cœur chavira, il avait suffi d'un regard.
P.
Le hall d'entrée n'était pas très accueillant : les peintures jaunâtres s'écaillaient, plusieurs boîtes aux lettres avaient été vandalisées, une ampoule était grillée. Arnaud ne se découragea pas ; il tenait à rencontrer Nadège qui vint à sa rencontre. il fut ébloui tant par sa grâce que par sa beauté. Ce fut le coup de foudre. Il avait suffi d'un regard.
M.-C.
Le hall d’entrée n’était pas très accueillant, étroit et à demi-obscur, il cachait mal le manque d’entretien. La peinture des murs s’écaillait et le revêtement du sol laissait apparaitre, des dalles descellées ou absentes. Elle hésita à entrer plus avant, pensant que sans doute, elle s’était trompée d’adresse. Elle ressortit sur le trottoir et vérifia mais il ne pouvait y avoir d’erreur. Il lui avait donné le code et la porte de la rue s’était bien ouverte. Il n’y avait pas de doute. Il l’attendait. Elle entra donc de nouveau regardant ces murs lépreux et se dit que sans sa promesse, elle repartirait immédiatement. D’ascenseur, il n’y en avait point, elle était prévenue. Elle chercha l’escalier qui devait la conduire au troisième étage. Branlantes, les marches en bois se plaignirent sous son poids pourtant léger. C’est avec une certaine appréhension qu’elle parvint jusqu’à sa porte. Elle sonna. Il ouvrit tout en grand et la lumière entra à flot sur le palier. Dès le seuil, par la grande baie de son petit deux-pièces, elle vit la ville qui s’étageait sur les pentes verdoyantes, illuminée par le soleil Elle fut éblouie par cette magnifique vision et en oublia la laideur de l’immeuble. Elle retrouva sa sérénité. Il avait suffi d’un regard.
Le hall d'entrée n'était pas très accueillant : les peintures jaunâtres s'écaillaient, plusieurs boîtes aux lettres avaient été vandalisées, une ampoule était grillée. Arnaud ne se découragea pas ; il tenait à rencontrer Nadège qui vint à sa rencontre. il fut ébloui tant par sa grâce que par sa beauté. Ce fut le coup de foudre. Il avait suffi d'un regard.
M.-C.
Le hall d’entrée n’était pas très accueillant, étroit et à demi-obscur, il cachait mal le manque d’entretien. La peinture des murs s’écaillait et le revêtement du sol laissait apparaitre, des dalles descellées ou absentes. Elle hésita à entrer plus avant, pensant que sans doute, elle s’était trompée d’adresse. Elle ressortit sur le trottoir et vérifia mais il ne pouvait y avoir d’erreur. Il lui avait donné le code et la porte de la rue s’était bien ouverte. Il n’y avait pas de doute. Il l’attendait. Elle entra donc de nouveau regardant ces murs lépreux et se dit que sans sa promesse, elle repartirait immédiatement. D’ascenseur, il n’y en avait point, elle était prévenue. Elle chercha l’escalier qui devait la conduire au troisième étage. Branlantes, les marches en bois se plaignirent sous son poids pourtant léger. C’est avec une certaine appréhension qu’elle parvint jusqu’à sa porte. Elle sonna. Il ouvrit tout en grand et la lumière entra à flot sur le palier. Dès le seuil, par la grande baie de son petit deux-pièces, elle vit la ville qui s’étageait sur les pentes verdoyantes, illuminée par le soleil Elle fut éblouie par cette magnifique vision et en oublia la laideur de l’immeuble. Elle retrouva sa sérénité. Il avait suffi d’un regard.
M.-T.
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