Au final :
nul besoin de parcourir la planète de long en large, des States aux îles
d'Indonésie, en oscillant vers l'Australie pour piquer vers le cap de l'Afrique
du sud et de remonter vers le pôle Nord.
Mais pour
observer les nuages : rien de tel que sa fibre optique personnelle derrière ses
doubles foyers et les doubles vitrages de son logement.
Nul besoin
d'être un physicien astronome, encore moins hosmographe pour réaliser qu'un
ciel blanc peut nous apporter de la neige et de gros cumulus gris : de la
pluie. Des stratus nimbus ou cirrus du soleil après tout ce gris. Et quand les
nuages filent et se faufilent, se pourchassent, s'entassent puis s'étirent :
pour moi...C'est du délire. De vrais gamins dans une cour de
récréation.
Pâques aux
tisons : Noël au balcon. On verra si le proverbe sera respecté en ce début de
printemps bien capricieux qui alterne entre des températures de 20 à 5°. Les
météorologues en perdraient leur latin. Les deux Marie : Marie-Thérèse et
Marie-Christine se feraient un plaisir de nous en expliquer les sources, les
racines et l'étymologie avec des variantes selon les régions, les provinces et
les pays. ..
Ce que
j’attends d'une météo stable? De pouvoir planter mes tomates. De jeunes pousses
ne supportent pas le gel. Et si je veux les voir rougir et s'épanouir, fondre
sous le palais comme du miel : il faut que m'arme de patience et que j'aille
déposer mes doléances à Zeus ou à Dieu le père pour qu'ils ne fassent pas trop
de colères.
Et regarder
passer les trains, ou encore se trouver derrière un hublot dans un tortillard
ou un avion de grande ligne force le regard face à ce défilement de tonalités
absolument incroyables quand à l'heure du soleil couchant sur le firmament : le
regard se perd dans les teintes chaudes des derniers rayons de soleil vers la
nuit noire qui nous envahit.
Alors ce
sera quoi aujourd'hui ? Un ou deux pulls? Grosses chaussettes et écharpe autour
du cou? La doudoune ou le caban? La petite veste, pas maintenant. N'oublions
pas qu'en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil.
Claudine
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Nuages
blancs, joyeux dans le ciel, prometteurs d’un jour léger
Nuages
gris, cendre ou souris, avertissent de la pluie
Nuages
noirs, anthracite, parfois zébrés sous l’orage !
Tels des
hérauts, vous courrez dans le ciel,
Annonciateurs
d’une météo changeante,
Annonciateurs
de désordres et calamités
Annonciateurs
parfois de jours meilleurs,
Tels des
guides, aux hommes vous parlez.
Marie-Thérèse
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Au ciel
pommelé,
L’écheveau
gris caracole :
Ballet
aérien
Le soleil
sourit :
Le vent
essuie les nuages
De
l’averse tiède.
Les
nuages hagards,
Sur les
ailes du vent déploient
Leur
toison grise.
Là-haut,
la ouate
S’effiloche
en quenouille :
Ce soir,
il pleuvra.
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Chaque
jour, ils parcourent le ciel,
Ils
semblent se courir les uns après les autres.
Rien
n’est à redouter avec certains d’entre eux,
Restons
donc optimistes, la pluie ne viendra pas,
Ou
bien il faudrait que le statut du nuage évolue.
Cirrus
ou cirrostratus, vous êtes les bienvenues,
Une
simple trace blanche sur le bleu du ciel.
Mais
que le stratus devienne stratocumulus,
Une
précaution sera alors à prendre.
Les
nuages changent tout comme les hommes,
Unis
ils seront encore plus redoutables,
Sortez
vos parapluies, le temps pourrait changer.
Paulette
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Ce matin,
ce ciel bas, immensément couvert d’un gris-souris uniforme, sans aucun nuage,
ne laisse présager aucune apparition du soleil. Il plombe le moral et pour peu
que les soucis s’amoncellent dans ma tête tels des nuages d’orage, la journée
va être morose voire dure. Ah si un petit nuage blanc dans un ciel virant au
bleu pouvait venir en alléger la
lourdeur !
Marie-Thérèse
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Par un
beau jour d’été, le soleil levant ouvre son éventail ; un tout petit nuage
ouaté apparaît au firmament, rosissant de bonheur, tandis que le zéphyr pousse
la barcarole.
À midi,
un voile de pollution plombe la capitale, vraie fournaise ; au fil des
heures, de gigantesques formations blanches apparurent dans les cieux :
Denise songea au jour où dans l’avion qui la transportait à Madrid, collée au
hublot, elle avait l’impression, fascinée par les stratocumulus, de progresser
sur le dos d’immenses troupeaux de moutons en survolant la chaîne des Pyrénées.
Vers le soir, l’atmosphère devint pesante : les cumulonimbus fuligineux
obscurcirent le ciel de leur chape de plomb ; le tonnerre orchestra
l’orage, le grosses gouttes crépitèrent.
Ces
événements météorologiques étaient à l’image de la vie de Denise : elle
avait vécu, court laps de temps sur un nuage rose ; la météo sentimentale
s’était vite dégradée : Denise avait dû essuyer tous les orages de la vie,
crever les abcès ; puis le ciel était redevenu relativement clément.
Marie-Christine
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Nuage
au début innocent et devenu dangereux,
Il
plombe le ciel au-dessus de nos têtes.
Masse
grise, compacte et sinistre,
Bientôt
la pluie va s’abattre sur terre.
Ouvrez
vos parapluies et rentrez aux abris,
Sauvez-vous
avant qu’il ne soit trop tard.
Toute
la lumière va disparaître du ciel,
Renversez
votre eau salutaire sur la terre assoiffée,
Arrosez
champs, jardins et vergers.
Triste
fin de journée si bien commencée,
Un
nouveau jour nous le fera oublier,
Stratocumulus
et nimbostratus, passez votre chemin.
Paulette
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Comme
ce paysage d’automne
Ici,
tout en nuances,
Rouge,
vert, jaune, brun
Rutilent
sous les faibles rayons
Un
dernier adieu lumineux
Sous
un ciel se chargeant de nuages.
Noirs
nuages au ciel
Sous la
puissance du vent
Courent
vite et voyagent
Des
nuages blancs
Se
détachent de l’azur
Ils me
rendent gaie.
Marie-Thérèse
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Sous le
ciel cuivré
Les
rafales chorégraphient
Le bal
nébuleux.
Limpide
ciel bleu :
Sur les
guirlandes de croches :
Symphonie
en bleu.
Giboulées
de mars :
Ciel
spectral ou bleu vif :
Pluie,
vent, alternés.
Marie-Christine
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