Écrire des textes à partir des débuts et
fins ci-dessous :
On n’y voyait goutte … Sa période de
chômage touchait à sa fin.
Il
fallait qu’elle se change les idées … Ils ne prononcèrent plus un mot.
La
neige recouvrait déjà les cimes… Heureusement, il avait une pile de livres à
lire.
L’ascenseur
était de nouveau en panne… Les rêves parfois deviennent réalité.
C’était
jour de lessive … Elle lui communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
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On n’y voyait goutte
… Sa période de chômage touchait à sa fin.
On y voyait goutte… Il fallait faire des économies de bout
de chandelle ; l’électricité avait été coupée, le gaz aussi. Ernest tirait
le diable par la queue. Malgré ses démarches à Pôle Emploi, il ne trouvait rien ;
il allait être radié : sa période
de chômage touchait à sa fin.
M.-C.
On n'y
voyait goutte, le brouillard s'était encore épaissi depuis ce
matin. Le soleil parviendrait-il enfin à percer aujourd'hui, il désespérait de
le revoir un jour. Que ces jours maussades lui semblaient tristes, son moral
était au plus bas. Mais tes vite il se sermonna, nous ne sommes qu'en Mars se
dit-il, il fallait donc faire preuve d'un peu de patience, les beaux jours
n'étaient plus loin. D'ailleurs, sa vie elle-même ne s'illuminait-elle pas ? En
effet, après de nombreuses recherches il venait enfin de trouver un emploi, sa
période de chômage touchait à sa fin.
P.
On y voyait goutte… le ciel, couleur de plomb, pesait comme
une chape très lourde à porter. Il emportait avec lui un lourd secret… A vrai
dire, fallait-il parler de kidnapping ou simplement d’une éclipse momentanée ?
Un vol de taille : celui du soleil levant… du soleil couchant. Fabrice rêvassant
sous la couette, se projetait en avant. Sa
période de chômage touchait à sa fin.
Cl.
On n’y voyait goutte dans cette nuit noire et sans étoiles.
Il marchait rapidement dans ce chemin étroit dont il sentait toutes les pierres
sous ces chaussures mais son cœur était joyeux. Niché dans un vallon, un grand
établissement recherchait un veilleur de nuit.
C’était un peu loin de la ville. Bien que sans trop d’espoir, il s’y était rendu. Il
était sans travail depuis si longtemps
déjà ! Une si longue période inactive n’était pas en sa faveur et ne
révélait pas cette rage qui l’habitait pour reprendre un emploi. De plus, il avait déjà reçu tant de refus. Sans argent
pour prendre le bus, il n’avait pas hésité à faire toute cette route à pied
pour se présenter. Il fut reçu par un homme froid et distant, ce qui le rendait
un peu gauche et le décourageait. Mais, au cours de l’entretien, le recruteur s’était rendu compte qu’ils
étaient originaires de la même région, et du coup, le dialogue était devenu
plus facile. Peut-être l’avait-il écouté d’une oreille plus attentive. Toujours
est-il qu’il s’était laissé convaincre
et lui avait donné son accord. Il commencerait dès le premier jour du mois
suivant. Et pour la première fois,
tout c’était bien passé. Sa période de
chômage touchait à sa fin.
M.-T.
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Il fallait
qu’elle se change les idées … Ils ne prononcèrent plus un mot.
Il fallait qu’elle se change les idées… elle n’en pouvait plus d’entendre ses
parents se déchirer : elle ne pouvait les calmer ; elle sortit avec
son frère aîné se réfugier dans une grange ; ils étaient tremblants ; ils ne prononcèrent plus un mot.
Il
fallait qu'elle se change les idées car le film qu'ils
venaient de voir était tout sauf gai. Quelle idée avait-elle eu de choisir ce
titre aujourd'hui, pour proposer une séance au cinéma en guise de sortie. Si
son conjoint ne lui faisait aucun reproche, elle nota néanmoins qu'il n'avait pas
non plus la mine très réjouie. Qu'importe se dit-elle, nous allons marcher
jusqu'à la côte et terminer cette belle journée en sirotant un café en bord de
mer, nous oublierons vite tout ça. Une fois installés en terrasse, tous deux
trouvèrent en effet le temps bien agréable. Droit devant eux à l'horizon, le
soleil se couchait en enflammant une dernière fois le ciel ; ils le regardaient
descendre doucement dans cette vaste étendue d'eau où il semblait se diluer.
Médusés devant la beauté de ce spectacle, ils ne prononcèrent plus un mot.
P.
Il fallait qu’elle se change les idées
après l’échec qu’elle venait de subir et qui l’obsédait. Aussi
cherchait-il toutes les occasions de la distraire pour lui faire oublier sa
déconvenue. Certes, son orientation s’en trouvait bouleversée mais d’autres
possibilités s’offriraient à elles. Il n’en doutait point. Il suffisait
seulement qu’elle commençât par cesser de ruminer et qu’elle regardât vers
d’autres horizons. En attendant ce
moment, Il pensa que le mieux était de lui proposer d’aller au cinéma. Ce
qu’elle accepta. Bien assis dans leur fauteuil, ils échangèrent encore quelques
paroles. Quand le film débuta,
alors Ils ne prononcèrent plus un
mot.
M.-T.
Il fallait qu’elle se change les idées. Elle se leva, fit une toilette
minutieuse, se vêtit de ses plus beaux atours puis s’en alla à l’office de
tourisme. Sans gros pécule et surtout sans moyen de locomotion, les choix
proposés étaient restreints et ne correspondaient pas à ses besoins. La réalité
se faisait rudement sentir. Se rendre au musée gratuit jusqu’à fin mars avec
deux petits monstres plein de vie : c’était comme lâcher une mobylette à
plein régime dans un centre-ville. Il ne restait que le seul grand espace vert
déjà visité des milliers de fois. Et chercher la gratuité et la variété des
plaisirs peut –des fois, souvent – conduire à des voies sans issue. Face au
manque de diversité et au mutisme avéré u personnel, ils ne prononcèrent plus un mot.
Cl.
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La neige
recouvrait déjà les cimes… Heureusement, il avait une pile de livres à lire.
La neige recouvrait déjà les cimes. On ne reconnaissait plus le paysage. Le toit
de bardeau disparaissait sous un manteau de cristaux brillant au soleil comme
du mica. Aucun bruit. Comme assourdit et au ralenti : les sabots d’un
chevreuil grattant ici et là afin de chercher sa pitance ne dérangeait
nullement les quelques écureuils aux déambulations si rapides et furtives. Trop
absorbés par leur quête pour rassembler un maximum de glands et de graines pour
assurer leur subsistance. Une seule idée fixe : celle de rester en vie
lors d’un hivernage qui s’annonçait déjà rude. Derrière la fenêtre humectée de
buée, Amarante admirait le spectacle de ce blanc immaculé. Elle aussi avait
fait son écureuil : son grenier regorgeait de céréales. La température
extérieure permettait de garder les aliments carnés au frais. La pêche et la
chasse garantissaient son approvisionnement quotidien. Et par temps de grande bourrasque, heureusement il y avait une pile de livres
à lire.
Cl.
La neige recouvrait déjà les cimes des arbres dépouillés par le vent
violent de cet automne. Cette année-là, l’hiver était précoce et maintenant les
routes étaient gelées. Il avait déjà commencé son ravitaillement car il savait
qu’avec sa patte folle, il ne se risquerait
plus à sortir de son chalet avant plusieurs semaines mais même s’il
n’avait pas fait le plein, il avait de quoi survivre. Et Il lui était encore
possible d’admirer le paysage blanchi par les flocons qui recommençaient à
tomber. Bientôt, la brume aidant, il ne verrait plus rien de l’extérieur. Mais
il ne s’angoisserait ni ne s’ennuierait car heureusement, il avait une pile de livres à lire.
M.-T.
La
neige recouvrait déjà les cimes, il se dit que leur séjour
commençait plutôt mal. Certes, il était venu pour trouver la neige mais il
voulait surtout que ses enfants profitent au maximum du lieu et qu'ils puissent
faire de la luge, c'est ce qu'ils réclamaient depuis leur départ. Pour sa part,
il estimait que la couche au sol était largement suffisante, si la neige ne cessait pas de tomber, les
enfants ne pourraient guère s'éterniser au dehors, au risque de se retrouver
vite trempés. Mais il ne fallait pas désespérer, ils venaient d'arriver, il fallait
laisser passer cette première nuit et croire en demain. En attendant, pour
passer la soirée il avait tout prévu heureusement, il avait une pile de
livres à lire.
P.
La neige recouvrait déjà les cimes des massifs pyrénéens. Ursule s’était
retirée dans son chalet pendant les vacances de Toussaint avec d’amples
provisions de nourriture et de bois de chauffage. Il n’y avait pas de
télévision. Heureusement, il y avait une
pile de livres à lire.
M.-C.
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L’ascenseur était
de nouveau en panne… Les rêves parfois deviennent réalité.
L'ascenseur
était à nouveau en panne, cela faisait longtemps ! Franchement, ces
pannes à répétition devenaient insupportables. Encore une fois elle allait se dévouer
pour aller le signaler au gardien, faute de quoi on pouvait toujours attendre,
les autres locataires ne semblant pas gênés de cette situation. Elle prit donc
son courage à deux mains et descendit à la loge, redoutant par avance
l'entrevue avec le personnage au caractère plutôt revêche. Aussi, quelle ne fut
pas sa surprise quand elle entra et qu'elle se trouva face à un homme charmant
et tout attentionné ; il assurait le remplacement du gardien habituel lui
apprit-il, en guise de présentation. Elle n'allait certes pas le regretter et
se pinça le bras pour se convaincre que finalement, les rêves parfois
deviennent réalité.
P.
L’ascenseur était de nouveau en panne : ce n’était ni la première ni la dernière
fois ! Pour un peu, Desdémone en aurait pris son parti. Elle si
courageuse, vaillante, ne rechignait pas face à quelques escaliers à descendre
ou à monter. Mais il fallait avuer qu’une fois chargée, tirant et poussant une
poussette à moitié pleine… elle se retrouvait vite en nage une fois ses cinq
étages gravis ; et la notice explicative collée dans l’ascenseur en
disfonctionnement ne lui mettait pas vraiment du baume au cœur. C’est ainsi qu’elle
constitua une association de défense des locataires afin d’accélérer les
lenteurs administratives et encourager la venue des ascensoristes afin d’effectuer
les réparations le plus rapidement possibles. Et effectivement : ce moyen
de recours utilisant l’union qui forme la force a fonctionné. Quelques temps
plus tard, l’ascenseur était réparé. Les
rêves deviennent parfois réalité.
Cl.
L’ascenseur était de nouveau en panne : c’était rageant de rester cloitré au
cinquante-sixième étage. Elle repassait des films de gangsters, mais elle
pestait et rêvait de sortir, de s’évader de sa tour. Elle ignorait que la
police avait bloqué l’ascenseur et toutes les issues de sa tour, à la recherche
de dangereux individus. Elle avait échappé à la fusillade qui s’ensuivit, puis
l’ascenseur fut remis en marche… les
rêves deviennent parfois réalité.
M.-C.
L’ascenseur était de nouveau en panne et il le savait, il n’était pas prêt
d’être réparé ! La société immobilière se lassait de tous ces
dysfonctionnements dont elle rendait responsables les locataires. Cela n’arrangeait pas sa situation. Avec ses
difficultés pour marcher, son essoufflement permanent et les provisions à
porter, atteindre le dixième étage relevait de la gageure. Il lui faudrait bien
malgré lui, demander l’aide de ses
voisins. Et voilà que le courrier qu’il venait de lui monter, lui apporta une
réelle surprise. Depuis tant de mois déjà qu’il avait sa demande, il recevait
enfin une réponse positive Une proposition de logement et de surcroit dans le
même quartier : Un petit deux-pièces en rez-de chaussée avec un jardinet.
Il n’y croyait pas et pourtant c’était vrai.
Les rêves parfois deviennent
réalité.
M.-T.
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C’était jour de
lessive … Elle lui communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
C’était jour de lessive ! Et de grande lessive de
surcroit : draps, serviettes, torchons, tout y passait. Y compris les couvertures
et les rideaux. C’était la grande lessive de printemps sous un soleil
radieux ! Et pour la circonstance, elle s’était vêtue d’un corsage
décoloré et d’un pantalon fort usé. Elle
avait mis le linge à tremper dans de grands bacs installés sur la
pelouse. Y plongeant les bras, à tour de rôle, elle
saisissait chaque pièce pour les frotter et les secouer, puis les rincer et les
étendre sur l’herbe. Et alors qu’elle était encore penchée sur la bassine, les
bras dans l’eau, Teddy arriva sans prévenir, juste derrière son dos. Elle ne
pensait pas qu’il viendrait si rapidement et ne s’était pas préparée à cette
rencontre dans une position aussi peu conventionnelle. Elle s’en désola mais se
releva, s’essuya les bras et après avoir échangé quelques paroles, elle lui communiqua ses coordonnées, sans
grand espoir.
M.-T.
C'était
jour de lessive, une corvée à laquelle elle devait absolument
se consacrer avant son retour de vacances prévu pour demain. Elle mit donc la
machine en fonction mais bientôt celle-ci émit un son bizarre avant de
s'arrêter. Ce contretemps la mit en panique, c'était bien le moment. Que
pouvait-il bien se passer, elle avait pourtant respecté toutes les consignes
d'utilisation indiquées par le propriétaire.
Le
jeune homme qui occupait le chalet voisin l'aperçut en détresse et lui proposa
son aide, ce qu’elle s'empressa d'accepter. Il eut vite fait de trouver la
cause de l'incident, elle avait un peu trop chargé la machine, rien de grave
heureusement. Après des remerciements et quelques mots échangés avec son
sauveur, elle lui communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
P.
C’était jour de lessive… Au hameau, chez Denise, la lessive de
printemps se déroulait sur plusieurs jours. Dans un immense cuvier en bois,
près de l’âtre, étaient disposés plus de douze draps, sans compter les
torchons, le tout recouvert d’un épais molleton sur lequel on déversait les
cendres de bois et les cristaux de soude arrosés de grands chaudrons d’eau
bouillante. L’eau qui s’écoulait par la bonde du cuvier était recueilli pour
bouillir à nouveau. Les opérations duraient trois jours. Denise avait sollicité
Josette pour l’aider : personne en vue… on disposait les draps sur la
table pour les savonner, les brosser puis on sortait le linge à la fontaine
pour le tordre, le frapper avec le battoir, le rincer à plusieurs reprises. Enfin,
on le transportait pour l’étendre sur des haies d’aubépine : tut était d’une
blancheur immaculée. Toujours pas de Josette à l’horizon. Elle lui communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
M.-C.
C’était jour de lessive : Francine en voyait trente-six couleurs.
Elle était dans le pétrin : une montagne de linge sale l’attendait dans la
salle de bain. Pas encore aussi haute qu’un terril mais presque. Le blanc était
gris. Anthracite ? Il fallait séparer les couleurs du restant. La serviette
d’un rouge ardent relâchait déjà ses pigments en maculant au passage l’émail de
la baignoire. Une idée jaillit. Appeler à l’aide. Mais qui pouvait mettre la
main à la pâte ? Une ex lavandière qu’elle avait rencontré lors d’un
voyage près d’un lavoir : elle lui
communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
Cl.
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