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Puisqu'elles sont loin de s'entendre
comme chien et chat, Hélène et Chantal vont jouer ensemble au
Trivial Pursuit cet après-midi.
Hélène s'est levée de bon matin,
a fait une toilette de chat et s'est mise à la recherche du jeu dans son
placard où une chatte ne retrouverait pas ses petits. Mais comme elle
a des yeux de chat, elle remet vite la main dessus, il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Tout est enfin prêt pour accueillir Chantal qui à cette heure, doit avoir
d'autres chats à fouetter.
Il n'y a pas un chat dehors car il pleut, c'est donc sous un pipi de chat que
Chantal fait son arrivée. La partie peut commencer et Chantal pose la première
question à Hélène qui n'a pas l'intention de donner sa langue au chat,
elle compte bien retomber comme un chat sur ses pattes. Mais la question
n'est pas simple, Hélène réfléchit, tandis que Chantal joue au chat et à la souris avec elle. Hélène
tente enfin une réponse que Chantal refuse car elle entend bien appeler un
chat, un chat. Hélène modifie sa réponse mais s'y reprends à deux fois avant de parler malgré un
chat dans la gorge, car chat échaudé craint l'eau froide. Elle
trouve Chantal bien pointilleuse quand pour elle, la nuit tous les chats
sont gris. Chantal s'absente un court
instant pour répondre au téléphone et Hélène en profite pour regarder les
questions à venir, quand le chat
n'est pas là, les souris dansent. Elle
n'est pas fière de son comportement, de qui peut-elle tenir quand on sait que les
chiens ne font pas des chats. Hélène a été discrète, Chantal ne s'est
aperçu de rien, il ne faut pas réveiller le chat qui dort. Hélène perd finalement la partie
à plate couture et s'en trouve dépitée. Elle ne s'attend pas à être consolée
par Chantal qui a pitié d'elle, d'ailleurs les caresses de chat donnent des
puces. La prochaine fois elle proposera
plutôt une partie de baccalauréat, qu'importe si elle écrit comme un chat.
A ce jeu au moins elle aura toutes ses chances, Chantal aura intérêt à bien se
préparer, à bon chat, bon rat. Que faire d'autre sinon pour tuer leur
temps, puisque l'une et l'autre ont passé depuis longtemps l'âge de jouer à
chat ou même à chat perché.
Paulette
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Louis et Marc
avaient de qui tenir car il est bien connu que les chiens ne font pas des chats. Ils ne s’entendaient pas comme chien
et chat mais bien au contraire comme deux joyeux lurons. Bien que déjà
adolescents, ils aimaient jouer à chat
perché avec les gamins du quartier mais ils aimaient encore plus jouer
au chat et à la souris en faisant des niches au voisinage. Ils attendaient
qu’il n’y ait plus un chat, de
préférence à potron-minet, quitte à faire une toilette de chat ou bien, à la
nuit tombante quand tous les chats
sont gris car quand le chat n’est
pas là, les souris dansent. Avec leurs
yeux de chat, ils guettaient curieux
comme des chats, la réaction du piégé et s’en allaient comme un chat maigre, sans
remporter le chat en essayant toutefois comme le
chat de retomber sur leurs pattes. Ils se cachaient dans un hangar où une chatte n’y trouverait pas ses petits.
Ils auraient dû savoir que chat échaudé
craint l’eau froide et qu’à bon
chat, bon rat mais à mauvais chat, mauvais rat. Monsieur Mistigri serait
aussi malin qu’eux.et non pas caressant
comme un chat. Ils n’auraient pas dû
réveiller le chat qui dort.
Même si Monsieur Mistigri avait d’autres chats à fouetter, lui le spécialiste qui avait trop de chats à courir, ce jour-là, il surveillait son jardin. Louis, gourmand comme un chat, était grimpé sur la branche d’un cerisier comme un chat de gouttière sur le toit. Il le surprit dérobant quelques-uns de ses fruits car tout comme le chat aime manger le poisson mais pas le pêcher, ils n’hésitaient pas à se servir. Ledit voisin les attrapa par le collet. Si comme au Moyen-Age, ils n’auraient pas droit au chat à neuf queues, cela allait tout de même leur couter le lard du chat et ils ne pourraient pas payer leur larcin en chats et rats. Ils seraient sévèrement punis. Pourtant, tout cela ne leur semblait que du pipi de chat, il n’y avait pas vraiment de quoi fouetter un chat, pensaient-ils. Le voisin ne l’entendait pas de cette oreille. Il voulait passer comme un chat sur les braises et connaitre l’instigateur de cette mauvaise conduite. Il ne donnait pas sa langue au chat, Il voulait savoir la vérité. Il n’avait cure de leur jeter un chat dans les jambes même s’ils les voyaient embarrassés. Il appelait un chat, un chat. Ils devaient avouer. Marc ne voulait pas parler, il avait un chat dans la gorge, mais Louis lui ne voulait pas endosser la responsabilité. Marc avait écrit comme un chat et pour une fois, leur plan, mal préparé, s’était révélé comme de la bouillie pour les chats. Monsieur Mistigri s’en est allé raconter leur forfait à tout le voisinage. Et c’en fut fait d’avoir leur vie de chat.
Même si Monsieur Mistigri avait d’autres chats à fouetter, lui le spécialiste qui avait trop de chats à courir, ce jour-là, il surveillait son jardin. Louis, gourmand comme un chat, était grimpé sur la branche d’un cerisier comme un chat de gouttière sur le toit. Il le surprit dérobant quelques-uns de ses fruits car tout comme le chat aime manger le poisson mais pas le pêcher, ils n’hésitaient pas à se servir. Ledit voisin les attrapa par le collet. Si comme au Moyen-Age, ils n’auraient pas droit au chat à neuf queues, cela allait tout de même leur couter le lard du chat et ils ne pourraient pas payer leur larcin en chats et rats. Ils seraient sévèrement punis. Pourtant, tout cela ne leur semblait que du pipi de chat, il n’y avait pas vraiment de quoi fouetter un chat, pensaient-ils. Le voisin ne l’entendait pas de cette oreille. Il voulait passer comme un chat sur les braises et connaitre l’instigateur de cette mauvaise conduite. Il ne donnait pas sa langue au chat, Il voulait savoir la vérité. Il n’avait cure de leur jeter un chat dans les jambes même s’ils les voyaient embarrassés. Il appelait un chat, un chat. Ils devaient avouer. Marc ne voulait pas parler, il avait un chat dans la gorge, mais Louis lui ne voulait pas endosser la responsabilité. Marc avait écrit comme un chat et pour une fois, leur plan, mal préparé, s’était révélé comme de la bouillie pour les chats. Monsieur Mistigri s’en est allé raconter leur forfait à tout le voisinage. Et c’en fut fait d’avoir leur vie de chat.
Marie-Thérèse
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Natacha
avait fait la connaissance de Charly, via des chats sur les réseaux sociaux, la
correspondance épistolaire étant bannie : ils écrivaient comme des chats leur
bouillie pour chats, leur charabia.
Ils ne
pouvaient indéfiniment jouer au chat et à la souris par interface interposée : vint
le jour de leur première rencontre : Dame Nature, il faut appeler un chat un
chat, leur avait donné un physique ordinaire, mais la nuit tous les chats sont
gris !
Charly ne
pouvait recevoir chez lui car une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Après
voir convenu d'un rendez-vous à Chaton sur Loir, ils partirent dès potron
minet.
Ils se
retrouvèrent dans un bistrot où le café, apporté par la serveuse aux yeux de
chat, à la mine chafouine, qui s'était contentée d’une toilette de chat, était
du pipi de chat, à faire pisser un chat par la patte : il n'y avait pas un
chat. Il est vrai que le gérant était absent : quand le chat n’est pas là les
souris dansent ; d'ailleurs, l'aubergiste avait d’autres chats à
fouetter :il préférait
aller à la chasse : c'était une tradition familiale : les chiens ne font pas
des chats.
Natacha,
nullement décontenancée, narra toute son existence par le menu : enfant, elle
jouait à chat perché, plus tard, elle dansa le cha- cha- cha , au temps du
chabada ;elle faillit même s'engager sous le chapiteau d'un cirque pour faire
des entrechats ; Charly en eut un chat à la gorge, tout en lui expliquant qu'il
avait de hautes responsabilités dans l'Entreprise Chat -Huant, achetée chat en
poche. A bon chat, bon rat, affirma-t-il avec conviction. Charly prenait
Natacha pour une chabraque.
Natacha,
fort naïve, laissa aller le chat dans le fromage : elle était amoureuse comme
une chatte et lui câlin comme un chat.
Ils
trouvèrent un studio propre comme une
écuelle à chat pour abriter leurs chatteries. Natacha réalisa, à son grand dam
que Charlie aimait le poisson mais pas pêcher. En réalité, il avait toujours
mené une vie de chat, car chat ganté n’a jamais pris de souris, il payait tout
en chats et en rats.
Cette
aventure faillit couter à Natacha le lard du chat : passant comme un chat sur
la braise, elle emporta le chat.
Elle écourta
l'entretien, sans faire de chahut : c’était le nid d’une souris dans l’oreille
d’un chat. Elle eût mieux fait d'avoir un œil à la poêle et l’autre au chat.
Chat échaudé craint l’eau froide. Ils se
seraient entendus comme chien et chat.
La suite de
l'histoire : je donne ma langue au chat, mais il parait que Natacha est
retombée sur ses pattes.
Marie-Christine
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Plutôt que de s'entendre comme chien et chat même si
la véracité de ce proverbe n'est toujours vérifiée : il s'agit d'appeler un
chat un chat en ne réveillant pas le chat qui dort! La riposte peut se révéler
amère quand on sait qu'à bon' chat, bon rat ou encore une variante : mauvais
chat, mauvais rat. Tout le monde sait que le chat aime le poisson mais pas pour
le pêcher : il ne faut pas faire confiance au chat quand il y a du poisson au
menu, encore moins quand il a goûté à la crème, et le laisser aller au
fromage. Être gourmand comme un chat requière certaines qualités de fin
gastronome au pelage lustré. Et c'est peut-être pour cela que je préfère
les chats aux chiens, c’est qu'il n'y a pas de chats policiers (Cocteau).
Et alors? Quand il n’y a pas un chat dans les rues :
les souris dansent et risquent de jouer au chat et à la souris, de danser le
chachacha. Si au détour d'une ruelle ou d'une gouttière on voyait la queue d'un
chat jouant à chat perché : Le chat a reçu un ordre et il l'a transmis à
sa queue. Et si les chats gardent les chèvres : qui attraper les souris?
On relève que chat timide fait souris effrontée. Et qu'importe qu'il soit noir
ou gris : pourvu qu'il attrape les souris et ne pas faire de la bouillie de
chat. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
Je donnerais bien ma langue au chat pour connaître le
dénouement : je lâcherais la queue du chat...Mais j'ai d'autres chats à
fouetter et à courir...surtout que la nuit : tous les chats sont gris. Si en
plus il pleut des chiens et des chiens... En général : chat échaudé
craint l'eau froide. Mais on sait que le chat sait retomber sur ses pattes. Et
de jeter le chat aux jambes de quelqu'un n'amène que des embrouilles. Or vous
avez déjà vu un chat reconnaître ses erreurs? Et s'il n'a pas avalé trop de
KitKat ou de ronron après s'être fait une toilette de chat : il risque de
courir comme un chat maigre. Ne dit-on pas emporter le chat...preuve de son
sens civique et de sa politesse à toute épreuve? Passerait-il comme un chat sur
la braise en emportant avec lui un ultime secret? Ne dit-on pas acheter chat en
poche? Ou écrire comme un chat pour éviter d'être décrypté? Chat alors! Alors shalom.
Il n’y avait pas un chat
dans cette ruelle sombre et bien qu’il eut des yeux de chat il ne distinguait
pas grand-chose comme on le dit la nuit tous les chats sont gris ! Il
avait emprunté ce chemin peu engageant et y passait maintenant comme un chat sur
la braise, il avait d’autres chats à fouetter que de s’inquiéter de sa
sécurité. Il avait été cambriolé et ça pour lui ce n’était pas du pipi de chat.
Sa maison était sens dessus dessous une chatte n’y retrouverait pas ses
petits ! Il avait rapidement fait une toilette de chat avant de se rendre
au commissariat. Le policier qu’il avait eu au téléphone avait semblé lui dire
qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Il allait voir ce qu’il allait
voir, comme ses parents il avait la tête près du bonnet, les chiens ne font pas
des chats. Un bruit de musique s’échappait du commissariat éclairé, le chef ne
devait pas être là et quand le chat n’est pas là les souris dansent. L’OPJ face
à lui écrivait comme un chat et lui posait des questions comme s’il jouait avec
lui au chat et à la souris, plus d’une fois il eut envie de donner sa langue au
chat. Ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait face à cet agent et
comme un chat échaudé craint l’eau froide il se tenait sur ses gardes. De temps
à autres il toussotait comme s’il avait eu un chat dans la gorge. Lui faisait
attention dans ses réponses à retomber comme un chat sur ses pattes, comme s’il
était considéré comme le cambrioleur. On devinait entre eux qu’ils
s’entendaient comme chien et chat. Déçu de l’immobilisme du policier et malgré
qu’il appela un chat un chat, il quitta le commissariat en se demandant si le
chat gardaient les chèvres qui attraperait les souris !
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