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Martine avait eu le nez fin en maintenant sa sortie, à
en croire Sylvain, il allait faire un temps à ne pas mettre le nez dehors. Mais les nuages s'étaient dissipés et
Martine se dit que décidément, Sylvain ne voyait jamais plus loin que le bout de son nez.Tant pis pour lui, cette sortie
allait lui passer sous le nez,
ce n'est pas pour autant que Martine allait lui bouffer le nez quand ils se retrouveraient le soir nez à nez. Sylvain n'était pas
quelqu'un qu’elle souhaitait avoir dans
le nez, mais il n'aurait
quand même pas intérêt à faire de son
nez, faute de quoi Martine pourrait bien sentir la moutarde lui monter au nez. Pourquoi aussi Sylvain voulait-il
toujours fourrer son nez partout, aujourd'hui le temps capricieux lui avait
fait un beau pied de nez.
En partant tôt, Martine estima
ne pas se casser le nez, elle ne
devait cependant pas rester le nez en l'air en chemin. Peu lui
importait ce que ferait Sylvain en son absence, du moment qu'elle ne le
retrouvait pas ce soir avec un coup
dans le nez.
La journée passa vite, Martine
songea à tout ce qui lui pendait au nez
pour son retour. Elle était heureuse de son après-midi, ça se voyait comme le nez au milieu du visage et
Sylvain aurait beau la questionner, il ne parviendrait pas à lui tirer les vers du nez.
Le bus passa au nez et à la barbe de Martine, ça
sentait le début de la grève à plein
nez. Mais c'était méconnaître Martine qui, les doigts dans le nez, trouva une solution de rechange.
Arrivée devant son immeuble,
elle bouscula une voisine qui faillit lui claquer la porte au nez. Elle entra chez elle en montrant le bout de son nez, mais
Sylvain avait le nez dans le
journal du jour et, à vue de nez,
comme Martine l'avait prévu, il avait piqué
du nez.
Paulette
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Nelly mit le nez à la
fenêtre. Allait-elle se casser le nez ? Non, il était là. Elle toqua et
passa le bout de son nez. A vue de nez, Nestor ne semblait pas lever le nez de
son livre mais en réalité, il avait piqué du nez car, par ces temps où il ne faisait pas
bon mettre le nez dehors, il avait pris
froid et était pris du nez. Il n’avait
pas eu le nez creux quand il était parti au Cap Gris-nez sans écharpe et sans
bonnet, le nez en l’air. Cela lui pendait au nez, en allant ainsi le nez au vent, il s’était fortement enrhumé.
Au retour, il s’était piqué le nez en
prenant un bon grog et en avait
un verre dans le nez.
Nelly entra et
s’approcha de lui. Elle venait fourrer son nez là où il ne l’attendait
pas. Elle le regarda sous le nez et se
recula en se pinçant le nez
car il sentait à plein nez. Elle leva le nez sur le verre et plissa le
nez dessus, en s’écriant : « Pouah ! »
«- Ton nez en
trompette est tout rouge comme celui d’un clown. As-tu saigné du nez ou t’es-tu
mis un
faux- nez ? Curieuse, elle
essaya de lui tirer les vers du nez mais il n’était pas homme à se laisser
mener par le bout du nez. Se retrouvant ainsi brusquement nez à nez, il
n’allongea pas le nez ni baissa le nez mais au contraire, il lui montra son nez
et lui rétorqua, tout en parlant du
nez :
« - Qu’as-tu donc à
venir frotter ton nez, ici ? Et à poser des questions. Je suis
malade. Cela se voit comme le nez au
milieu de la figure, je crois !
Mais toi, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez.»
« -Je crois plutôt
que ton nez remue, répliqua –t-elle. Tu t’es noirci le nez. »
Il n’aima pas qu’elle
lui mit le nez dedans. Et ils commencèrent à se bouffer le nez.
Elle s’amusa à lui
agiter un petit carton sous le nez comme si un « nez-en-cœur »
voletait autour de lui mais ce n’était pas encore la tombée de la nuit.
Nestor sentit bientôt la moutarde lui monter
au nez et se fâcha.
« - Respire par le
nez, lui dit-elle en faisant mine de
mettre le nez dehors
« -Ne mets pas le nez dans mes affaires,
répliqua-t-il.
A son nez et à sa barbe, elle lui fit un beau pied de nez, alors qu’il la
poussait dehors et il lui claqua la
porte au nez. Il croyait avoir gagné les
doigts dans le nez, mais il se trompait.
Devant son attitude,
Nelly fit un drôle de nez. Ce jour- là, elle n’avait pas eu le nez fin.
« - J’avais une belle occasion pour toi
mais elle te passera sous le nez. Cette place
de cinéma ne sera pas pour ton nez. »
Furieux, Nestor tira un
long nez et à partir de ce moment-là, il l’eut dans le nez !
Marie-Thérèse
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Je m'y suis prise trop tard! Une place assise risquait
de me passer sous le nez. J'avais peur de me casser le nez.
A vu de nez, je n'ai pas eu le nez fin ni creux
d'ailleurs quand je suis venue m'asseoir face à ce monsieur au grand nez
aquilin : un vrai quart de brie vu de profil. Ca se voyait comme le nez au
milieu du visage. Le mien n'était pas encore coulant mais ça ne devrait tarder.
Et de jour comme de nuit : mon nez me ferait un pied de nez quand il s'agirait
de bien respirer. J'avais oublié mon écharpe et je me retrouvais dans les
courants d'air avec toutes ces allées et venues de voyageurs en quête de place.
Je devais certainement avoir le nez en l'air à observer sous mon nez tous
les nez pointés vers leurs sacs et valises dans les portes bagages. Au point de
craindre qu'ils tombent et me cassent le nez. Je m'étais bien cassé le nez a
essayer de rentrer en contact tout au long du voyage avec cette personne
mutique : mon voisin d’en face. M'avait-il dans le nez? J'avais peut-être pas
le nez de l'emploi? Il y a quelque temps mon nez quelque peu épaté, rougeau
sortant d'une rhino pharyngite aurait très certainement rivalisé avec
l'écarlate d'une tomate bien rouge. M'aurait-il fait économiser de
l'électricité en hausse prochainement pour éclairer mes prises de nez avec
moi-même? Suffisamment pour faire sursauter plus d'un voyageur si on se
retrouvait nez à nez! Jusqu'à imaginer que j'avais un coup dans le nez? Ce
serait fort de café! Ca m'apprendra d'avoir désiré mettre le nez dehors.
De quoi rebuter totalement mon voisinage. A jeun : je sortais au nez et à la
barbe de tout un chacun ... non mon magnum de rouge, encore moins une canette
de bière mais un sandwich au saumon à la main. Et poil au nez à tous ceux qui
m'auraient prise pour une pochtronne ou une alcoolique avérée et non sevrée.
Mon cher voisin : une odeur dans le nez lui piquant les narines détourne
un regard écœuré. La moutarde lui montant au nez : je le vois plisser le nez.
Trop correct pour se boucher le nez. Il risque fort de m'avoir dans le nez. Pas
de quoi cependant se manger le nez ou échanger des
propos désagréables ou un coup de poing dans le nez. Mais prise le nez dans le sac : il ne me restait plus qu'a éloigner l'emballage de l'objet du délit du nez délicat du voyageur aux yeux affolés. J'étais tellement affamée et concentrée pour me sustenter que j'avais le nez dans mes affaires. Mais en levant le nez sur les yeux bleus révulsés de cet homme au bord de l'apoplexie : il était inutile de lui tirer les vers du nez! Je l'avais mené par le bout du nez les doigts dans le nez! Aucun remord : le nez et les idées au carré. Ça m'est totalement passé sous le nez que je pouvais importuner ma nouvelle voisine de gauche très BCBG. Un petit bout de femme au nez pincé venue montrer le bout de son nez. Un nez semblable à son tailleur et ses commissures de lèvres serrées. Elle a changé de place rapidement. Ouf! Je craignais qu'elle fourre son nez dans mes affaires. J'avais donc placé mon sac à dos sous mes genoux. J'étais totalement ankylosée. J'ai horreur des gens qui mettent leur nez partout. C'est ce qu'elle a fait néanmoins quand au moment de sortir : deux valises extraites du porte-bagage par leurs propriétaires possédant de gros nez. Les bagages voulaient sortir tous seuls du wagon sans aucune main pour les contenir. Évidemment cette dernière a eu cette réflexion calamiteuse :"C'est à vous?" J'avais envie de lui inventer un gros mensonge. Mais mon nez aurait remué ! Et comme je ne m'appelle pas Pinocchio et en essayant de contenir un éternuement, je suis partie le nez au vent, le nez dans mes souliers. Oui le nez au ras des pâquerettes, suivant les sinuosités formées par le bitume du quai. Mon téléphone en main : je raccrochais au nez de ma fifille venue me chercher. J'appréhendais peut-être que cette petite dame droite comme un I me souffle dans le nez ou dans les bronches qui sait? Sûrement que pour elle : j'avais encore du lait qui me coulait du nez! Et je me suis retrouvée nez à nez avec ma petite famille qui avait eu du nez de me retrouver à la gare.
propos désagréables ou un coup de poing dans le nez. Mais prise le nez dans le sac : il ne me restait plus qu'a éloigner l'emballage de l'objet du délit du nez délicat du voyageur aux yeux affolés. J'étais tellement affamée et concentrée pour me sustenter que j'avais le nez dans mes affaires. Mais en levant le nez sur les yeux bleus révulsés de cet homme au bord de l'apoplexie : il était inutile de lui tirer les vers du nez! Je l'avais mené par le bout du nez les doigts dans le nez! Aucun remord : le nez et les idées au carré. Ça m'est totalement passé sous le nez que je pouvais importuner ma nouvelle voisine de gauche très BCBG. Un petit bout de femme au nez pincé venue montrer le bout de son nez. Un nez semblable à son tailleur et ses commissures de lèvres serrées. Elle a changé de place rapidement. Ouf! Je craignais qu'elle fourre son nez dans mes affaires. J'avais donc placé mon sac à dos sous mes genoux. J'étais totalement ankylosée. J'ai horreur des gens qui mettent leur nez partout. C'est ce qu'elle a fait néanmoins quand au moment de sortir : deux valises extraites du porte-bagage par leurs propriétaires possédant de gros nez. Les bagages voulaient sortir tous seuls du wagon sans aucune main pour les contenir. Évidemment cette dernière a eu cette réflexion calamiteuse :"C'est à vous?" J'avais envie de lui inventer un gros mensonge. Mais mon nez aurait remué ! Et comme je ne m'appelle pas Pinocchio et en essayant de contenir un éternuement, je suis partie le nez au vent, le nez dans mes souliers. Oui le nez au ras des pâquerettes, suivant les sinuosités formées par le bitume du quai. Mon téléphone en main : je raccrochais au nez de ma fifille venue me chercher. J'appréhendais peut-être que cette petite dame droite comme un I me souffle dans le nez ou dans les bronches qui sait? Sûrement que pour elle : j'avais encore du lait qui me coulait du nez! Et je me suis retrouvée nez à nez avec ma petite famille qui avait eu du nez de me retrouver à la gare.
Claudine
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Jean-Édouard
Petissembon, amateur de parfums avait le nez sur quelque chose : il crut avoir
le nez creux en voulant devenir nez chez un grand parfumeur ayant ses
laboratoires dans la région de Grasse. Il se rendit donc à l'Ecole supérieure
des parfums : comme il avait le nez en l'air et qu'il ne voyait pas plus loin
que le bout de son nez, il pensait qu'il réussirait un stage, les doigts dans
le nez : son ambition se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il ne
suffit pas d'avoir un nez camus, aquilin ou en trompette et de mettre le nez
dehors. Il arriva dans un laboratoire où les stagiaires concurrents féroces, se
mangeaient le nez car les
places étaient rares ; d'ailleurs il tomba nez à nez
sur un ancien camarade qui lui faisait le nez depuis le collège.
Les uns lui
tiraient les vers du nez, l'accusaient de vouloir fourrer son nez dans les
secrets de la maison, le menaient par le bout du nez car ils l'avaient tous
dans le nez, l'accusant même de remuer son nez, si bien qu'il se cassa le nez,
cela lui pendait au nez.
Son séjour
au milieu des fragrances et des éprouvettes du laboratoire fut éprouvant : cela
sentait à plein nez la porte de sortie ; le poste convoité lui passa sous le
nez si bien que la moutarde lui monta au nez ; d'ailleurs cette promotion passa
au nez et à la barbe de la plupart des compétiteurs. La chance avait fait un
pied de nez à Jean Edouard Pettissembon. Il reprit le train en piquant du nez
car il avait de surcroit un verre dans le nez. Il n'avait pas eu le nez fin et
la chance n'avait pas montré le bout de son nez.
Marie-Christine
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Même s’il faisait un
temps à ne pas mettre le nez dehors et qu’il avait un petit coup dans le nez,
il n’avait pas apprécié qu’elle lui raccroche au nez et décida d’aller sur
place lui tirer les vers du nez. Il se sentait en pleine forme et était sur que
cela se passerait les doigts dans le nez, il n’envisageait même pas qu’elle lui
claque la porte au nez. Il devrait pourtant se méfier ce n’est pas parce qu’il
l’avait menée par le bout du nez pendant de longues années qu’elle le
laisserait fourrer son nez dans ses affaires. En sortant il tomba nez à nez
avec un voisin avec qui il s’était déjà bouffé le nez, il n’allait pas laisser
une si belle occasion lui passer sous le nez, de plus celui-ci n’avait pas l’air en forme,
il parlait du nez et avait la goutte au nez, à vue de nez il était enrhumé et
fit un drôle de nez en le reconnaissant. Il ne s’imaginait quand même pas qu’il
allait lui passer au nez et à la barbe. Il se félicitait d’avoir eu le nez
creux de sortir à ce moment là et cet idiot qui ne voyait pas plus loin que le
bout de son nez avec ses lunettes embuées. Ce type là il l’avait vraiment dans le
nez, son nez remuerait s’il prétendait le contraire ! La soirée
s’annonçait bonne ça se voyait comme le nez au milieu de la figure !
Fabienne
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