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Ces années
-là, Denise, dispersée aux quatre vents, écoutait les quatre garçons dans le
vent, les Beatles dont la chevelure flottait au gré du vent.
Le vent
était alors à l'optimisme, Denise aimait les orchestres composés d'instruments
à vent ; elle lisait les poètes : Verlaine :"au vent mauvais",
Verhaeren : "ouvrez la porte ... Pearl Buck, l'auteur de Vent d'Est, vent
d'Ouest, les chansonniers comme Sardou
avec : "un vent de Sibérie souffle sur la bohême, ou encore
Brel...et 'le vent du Nord...
Saturée de
littérature, Denise sortait parfois se promener pour décompresser, protégée par
son coupe-vent ; elle passait devant son ancienne école dont le tableau était surmonté
d'une rose des vents, tandis que les feuilles mortes filaient au vent.
Ces
années-là, on pouvait voir sur le petit et le grand écran Autant en emporte le
vent ou Noëlle aux quatre vents qui remportaient un vif succès .
Ces
années-là, la jeunesse, venue des quatre vents, le nez au vent, respirait le
vent de liberté de Mai 1968; les étudiants avaient le vent en poupe, tandis que
les autorités leur faisaient face, vent debout par vent contraire alléguant que
les forces de l'ordre ne vendent pas du vent et de la fumée et que celui qui
sème le vent, récolte la tempête. Denise rêvait des vents alizés, des Iles sous
le vent en fermant ses contrevents : elle préférait se remémorer les Noëls
anciens : "Vive le vent d'hiver..." Elle apprit plus tard que le
navigateur qui avait pourtant du vent dans les voiles, par un vent à décorner
les bœufs, progressant contre vents et marées,
à bord du Manureva s'abîma en mer au large des
Açores quand le vent tourna mal.
Denise,
attristée par cette nouvelle partit en coup de vent chez une camarade qui n'était
pas non plus dans le vent à certains moments.
Marie-Christine
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Jeanne vit arriver Bob. Elle ne le salua
pas d’un « quel bon vent vous amène ! » mais lui souhaita plutôt
bon vent car il ne voulait rien
entendre. Contre vents et marées, il
voulait s’en aller. Elle insista pour qu’il restât mais c’était autant avoir du
vent dans son sac ou se battre contre
des moulins à vent. Elle prit un vent car
elle marchait contre le vent. Il était vent debout et rien ne le ferait
changer. Elle murmura entre ses dents : «Que le vent t’emporte !»
Il avait parfois du vent entre les oreilles.
Bien qu’il y eût vent d’un avis de tempête, il n’y croyait pas.
« -Ces gens-là disaient-ils, ne
vendent que du vent. Le ciel est clair et même pas un souffle de vent ! »
Il n’y a pas de vent favorable pour celui
qui ne sait pas où il va mais lui, il le savait, il allait sur la côte. Du vent, du vent !, pour tous ces gens
dont il était las. Ils s’agitaient et faisaient du vent pour être dans le vent. Tout cela n’était que du vent. Lui, par contre, il adorait être en plein
vent. Il voulait s’éloigner, être au-dessus
du vent. Par précaution, cependant, Il avait revêtu son coupe-vent. Il entra dans
le logis en coup de vent pour prendre derrière
le paravent, son instrument à vent, une
belle corne de brume. Même s’il n’avait
que du vent dans les poches, il n’allait pas pour autant humer du vent. Jeanne
lui avait préparé sa besace qui reposait sur la table. Elle lui avait mis quelques victuailles et quelques vols au vent.
Paré, il se sentait le vent en poupe et il allait joyeusement le nez au vent. Il filait dans le vent vers le Cap-Gris Nez et il allait
bon vent.
Là-bas, il y avait bâti à l’abri du vent, un petit refuge adossé aux
rochers. Il n’était pas comme Cadet
Roussel, logé aux quatre vents. Il y
avait même installé un feu et son pare-vent, une petite cheminée avec son abat-vent
et mis un brise-vent pour en fermer l’accès. Il prendrait le temps comme il venait et le
vent comme il soufflerait, avait-il dit. Il ne croyait pas si bien dire. Le
vent du nord s’était peu à peu levé et, après de simples sautes de vent, la
bourrasque était bel et bien arrivée comme les jours de grand vent. Il n’y
avait pas cru mais qui sème le vent récolte la tempête. Des coups de vent violents
tels des coups de butoir, le faisaient
tituber comme un homme qui a le vent dans les voiles. Maintenant c’était un vent
à décorner des bœufs. Le vent soufflait
où il voulait mais lui, devait subir et lutter. Il lui fallait se battre contre
ce vent… qui le poussait à hue et à dia. Ce n’était pas en poussant des soupirs
à faire tourner des moulins à vent qu’il réussirait à aller plus vite que le
vent. Il était obligé de se déplacer au gré du vent, vent de travers ou vent
arrière. Arqué, courbé en deux, il n’avançait guère dans la bonne direction et se sentait emporté comme la plume au vent.
Allait-il s’envoler ? Il jetait au vent ses dernières forces quand brusquement, le vent s’affaiblit, devint étale puis tomba. Il retrouva son équilibre et fila alors comme
le vent pour atteindre enfin son refuge.
Marie-Thérèse
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Aujourd'hui Paul a du vent dans les voiles, son repas a
été un peu trop arrosé. Malgré la météo peu engageante et le vent à décorner les bœufs, il enfile
son coupe-vent et sort, le voilà
parti au gré du vent.
En chemin Paul décide de
s'arrêter chez son ami Antoine, un jeune homme qui est plutôt dans le vent, il espère qu'il sera là
et ne pas se prendre un vent. Il
presse donc l'allure et file comme le
vent pour retrouver cet homme qui
a le vent en poupe.
Parvenu au seuil de la maison,
Paul s'entend dire «quel bon vent
t'amène ?». Antoine est libre
comme le vent, aussi ne faut-il pas regarder l'état de sa maison qui est
ouverte aux quatre vents.
Paul lui dit avoir eu vent d'une information qui
pourrait l’intéresser et petit à petit la conversation s'installe entre les
deux comparses. Malgré tout leurs idées divergent, et Paul entend défendre son
point de vue, il n'est pas du genre à faire
du vent. Antoine ne cède pas non plus, le ton monte et Paul finit par
lui dire qu'il n'a que du vent entre les oreilles.
Antoine le prend très mal, finalement il se lève et dit à Paul «du vent !» en lui montrant la porte.
Paul est vent debout devant l'attitude d'Antoine, mais il s'est
trop obstiné et qui sème le vent, récolte la tempête. Il fend le vent pour rebrousser chemin et remarque en passant le
drapeau de la ville qui flotte au gré
du vent.
Contre
vents et marées il entreprend de rejoindre son
cercle d'amis habituels à l'auberge du coin, là où il pourra jeter au vent les quelques pièces qui
lui restent en poche. Il se promet de ne plus
adresser la parole à Antoine, résolution qu'il a déjà prise par le
passé mais autant en emporte le vent.
Paulette
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Quel bon vent t'amène?" S'exclame Irène à l'adresse de
d'Emmanuel.
·
Y'à le bon vent, y'à le joli vent mamie m'appelle?!Répond Manu.
·
Tu viens voir
ta grande maman? Demande Irène?
·
Et oui! J'ai
envoyé mes obligations et mes activités aux quatre vents.
·
Ah Toi
l'hyper actif et si occupé au jour le jour!?Jetées au vent. A tout vent! ? Reprend
Irène
·
Tant que
je vais dans le sens du vent, par
vents et marée, quitte à marcher contre
le vent...
·
Sans partir
en coup de vent et filer comme le
vent comme la fois dernière mon cher frère!
·
Non! J'ai
mûri depuis : Je vais fendre le
vent sans flotter au gré du vent, ni virer à tous les vents.
·
Si mon petit
doigt m'avait dit avoir eu vent de
quelque chose : ça fait un bout de temps que nous n'avons eu ni vent, ni nouvelle de toi.
·
Ne sois pas
si défaitiste sœurette. Crois-tu toujours que je vais te vendre du vent et de la fumée?
·
Je préfère
pas avoir du vent dans mon sac!
·
Je vois que
tu appréhende toujours de sentir
le vent du boulet!
·
Une femme
avertie en vaut deux et sans mettre
flamberge au vent ni mettre
fleurette au vent je préfère partir le nez au vent la conscience tranquille sans semer le vent et récolter la tempête.
·
Au fait mamie
est toujours aussi mal logée?
·
Oui!
Logée au quatre vents?
·
Tu te
souviens de cela? Tu étais vent
dedans, vent dessus quand tu t'es rendu à son chevet!
·
Oui! c'est
vrai : cela s'appelle avoir du
vent dans les voiles. Mais le
vent tourne. J'ai arrêté de boire. J'étais jeune à l'époque.
·
J'ose espérer
que tes paroles ne sont pas éventées et
que tu ne vas pas avoir du vent
entre les oreilles.
·
C'est ce qui
s'appelle se prendre un
vent!
·
Je préfère mettre un vent sur ta dernière remarque glisse Irène la voix soudain assourdie.
·
Au final
Irène : tu ne penses pas que j'ai le
vent en poupe!?
·
J'ai pris
mon coupe-vent Manu
contre les sautes intempestives du vent
mauvais, vents contraires, vents
de travers, vents debout, vent largue et grains à venir.
·
Je veille au
grain aussi sœurette Je sens que tu as pris du vent dans les voilages J'aimerais tant bouter le vent en penne et
effacer les mauvaises appréhensions à mon sujet Mais on ne revient pas sur le
passé J'aimerais tant gagner au
vent
·
Difficile
avec toi : tu vas au gré du
vent! D'ailleurs ils ont annoncé une météo catastrophique demain : un vent à décorner les bœufs
·
Tiens je
connaissais l'expression : un vent à
décorner les cornes des cocus!
·
Bon! Je passe
toujours sous la porte de la maison des courants d'air le vent dans les voiles poussée par un bon vent. Je suis
fidèle au poste Et plutôt que te dire : "bon vent!" je préfère croire que "le vent est au rire, le vent est au blé"
comme dans la chanson de Jacques Brel; Bien venu dans notre galère.
·
Tu te
souviens sœurette quand nous chantions "Vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands
pins"
·
Oui! Et :"Vive le vent! Vive le vent d'hiver!"
·
Sœurette,
mamie et toi, vous m'avez tant manqué!
·
Bienvenue au
club, Mamie va être enchantée.
Claudine
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