Se départant des comparses de Depardieu qui partent aux paradis fiscaux, le parfait
parisianiste ne partira se faire parrainer
ni au Paraguay ni nulle part ailleurs. Comme tout particulier, il peut, par loisir, en
errant par monts et par vaux à Paris, parcourir par-ci par-là des coins paradisiaques parsemés de Montparnasse au parc
Montsouris par exemple, avec un
détour par la rue Bonaparte.
Soit dit
en aparté que, pour ma part, après avoir parcimonieusement réparé
mon parapluie, je me prépare à un départ par avion pour Parme qui, en ses remparts, a vu naître le parmesan. Participera à ce départ
mon ami Gaspard, élu départemental et ancien parachutiste ayant participé, sans épargne,
aux combats des partisans, par-derrière l’ennemi, pour finir par parader en tenue léopard
devant un parterre en estrade compartimentée.
Cette parenthèse paramilitaire refermée, repartons
donc pour Parme dont nous survolons
les toits hérissés de paratonnerres
et de paraboles, jusqu’à un parfait atterrissage par beau temps. Notre visite du centre-ville
se fera à travers le pare-brise
d’une voiture accaparée par un bouchon et roulant pare-chocs contre pare-chocs jusqu’au parcmètre
d’entrée d’un parking.
Notre
long parcours à pied de la ville
nous sera paradoxalement moins
fatigant que la voiture. Peut-être grâce à de réparateurs Campari-soda,
commandés en un parler italien parfait, à la fugitive apparition d’un serveur prompt à disparaître avec ses joues parées de sparadrap.
À notre
retour à Paris, imprégnés d’incomparables parfums d’Italie, Gaspard
et moi avons partagé l’imparable envie de les raviver par l’entremise d’un film « Le
guépard », surnom d’un seigneur
sicilien confronté sans pardon, de part et d’autre, à la révolution impartie par Garibaldi.
Emmanuel
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Partager un coin de parasol
sur une plage de sable tandis qu’un parfum
salé vient flatter nos narines, c’est le bonheur parfait. Sauf si notre compagnon veut se l’accaparer tout entier. S’emparer
de toute l’ombre, ce n’est pas très élégant !
Pendant
notre sieste, des minettes en demi-maillots de bain paradent devant nous, attention aux coups de soleil !
Demain si
le soleil a disparu, nous prendrons
le parapluie pour parcourir la ville, admirer et comparer les travaux faits par monsieur
Vauban, les remparts de la cité.
S’il pleut vraiment fort, nous irons au cinéma, on y passe une parodie de film américain. Ça se passe
dans un garage, le gentil fait la réparation
sur la voiture tandis que le salopard
s’impatiente « Pas de parlote !
Bosse ou gare à toi ». Il donne un coup de pied dans la boîte à outils et
tout le matériel est éparpillé sur
le plancher graisseux du garage. Le mécano prend peur et ne pense qu’à disparaître. Ce film est parfaitement idiot, un vrai mauvais
comique. Nous n’attendons pas la fin et nous partons.
Effet paradoxal, le grand soleil est revenu.
Nous passons à l’appartement.
Maillot de bain, paréo, serviette, paravent et, départ pour la plage. « Je
parie que j’arrive avant toi ! » Juste quelques mètres à parcourir et nous retrouvons nos parents en train de parfaire leur bronzage.
Monique
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Pardon
madame ! Pardon monsieur ! Ainsi s'exprime, en parlant particulièrement doucement, un monsieur paraplégique. Pratiquement autonome, il parvient par
contre à s'emparer des commandes audio-visuelles d'un modèle de fauteuil
électrique performant. Pas de pare-chocs, ni de paravent. Seul
rempart, contre l'adversité et la cohue : sa volonté. Par monts
et par vaux, il parvient à se glisser par ci par
là, parmi les participants des jeux paralympiques. Sa paralysie
pardi n'est pas une parodie : jugement impardonnable et
peu partial, mais un véritable handicap !
Pratiquer une discipline sportive paralympique dite "parallèle", apparemment
réservée aux sportifs de haut-niveau qui ont des handicaps psychomoteurs,
représente une performance à ne pas mettre entre parenthèse ! Ces
sportifs accomplissent de véritables exploits !
Il faut s'appareiller ! Il faut apparaître au mieux de sa forme, l'un paraît paré de belles prothèses de jambes. Pratique courante dans le milieu apparemment. Même les malentendants ayant subi des para synthèses, munis d'appareils auditifs ne déparent pas. Ils partent au signal visuel et parviennent tous, depuis le point de départ, à la ligne d’arrivée. Ils repartent avec ou sans récompense, mais participer au même parcours, surmonter la même épreuve, est le but. Ils partagent à part ça la même passion et apparaissent parés de médailles en métal précieux et de titres à parts égales. Une photo et un article paraphés par un journaliste, aux paragraphes particulièrement élogieux parus dans une parution spécialisée, parachèvent en beauté leurs carrières. Parité oblige. Pas de jalousie, ni paranoïa, ni parti pris, ils en ont pris leur parti !
Dans les parages, certaines personnes n'étant ni des parents, ni des partenaires, n'ayant par ailleurs pas parrainé ni participé en partenariat à l'opération, par conséquent étant non participant en tant que compétiteurs et n’appartenant pas non plus au monde sportif, se permettent de comparer les performances sportives des non-paralysés aux personnes présentant un handicap majeur. Par contre, ils s'accapareraient bien par anticipation le fruit de leur travail acharné ! Ces jeux pour eux pourraient relever du "paranormal"… Particularité des personnes possédant des mentalités particulières. Éternel problème de la subjectivité et de l’objectivité ! Comment peut-on élaborer une hypothèse, voire présenter une observation sans risquer de frôler les limites entre partialité et impartialité.
Il faut s'appareiller ! Il faut apparaître au mieux de sa forme, l'un paraît paré de belles prothèses de jambes. Pratique courante dans le milieu apparemment. Même les malentendants ayant subi des para synthèses, munis d'appareils auditifs ne déparent pas. Ils partent au signal visuel et parviennent tous, depuis le point de départ, à la ligne d’arrivée. Ils repartent avec ou sans récompense, mais participer au même parcours, surmonter la même épreuve, est le but. Ils partagent à part ça la même passion et apparaissent parés de médailles en métal précieux et de titres à parts égales. Une photo et un article paraphés par un journaliste, aux paragraphes particulièrement élogieux parus dans une parution spécialisée, parachèvent en beauté leurs carrières. Parité oblige. Pas de jalousie, ni paranoïa, ni parti pris, ils en ont pris leur parti !
Dans les parages, certaines personnes n'étant ni des parents, ni des partenaires, n'ayant par ailleurs pas parrainé ni participé en partenariat à l'opération, par conséquent étant non participant en tant que compétiteurs et n’appartenant pas non plus au monde sportif, se permettent de comparer les performances sportives des non-paralysés aux personnes présentant un handicap majeur. Par contre, ils s'accapareraient bien par anticipation le fruit de leur travail acharné ! Ces jeux pour eux pourraient relever du "paranormal"… Particularité des personnes possédant des mentalités particulières. Éternel problème de la subjectivité et de l’objectivité ! Comment peut-on élaborer une hypothèse, voire présenter une observation sans risquer de frôler les limites entre partialité et impartialité.
Claudine
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Dans le parc, sous un parasol,
Gaspard Poupart, préparateur, et Parfait Paradon, son parrain,
couchés paresseusement parmi les parterres parsemés de
fleurs parfumées préparent un parcours. - Partirons-nous
à Parthenay ?dit Gaspard
- Non, répartit Parfait, à Paray le Monial.
Gaspard parut surpris. Paris-Paray-Le
Monial ? Quel parcours !
Pourquoi par là-bas ?
- Parce que dans les parages, nous parviendrons
à des parois rocheuses. Nous y
grimperons. - Par où partirons-nous ?
Par ici ? Par là ? Par la
route ? Par le train ? Quand ?
reprit Gaspard s’emparant de la carte, leur précieux parchemin.
– Pardieu ! Par ci, par là. Quelle parlote ! Epargne ta salive et n’accapare
pas le plan ! lui dit-il sans se départir
de son calme.
- Oh ! Pardon, je te laisse la parole.
- Le train, non, la plupart du temps, les compartiments sont toujours pleins. Départ, samedi vingt. Regarde. Ici, Paris, nous partirons pour Villeparisis
où nous prendrons ton parent de Paramé. Il partagera une partie du
voyage en voiture.
-Mais, elle est réparée après ce choc imparable?
Tu étais si désemparé ! - Impardonnable de la part de ce salopard ! Pardi !
Je l’ai fait réparée.
Poursuivons ! Par les routes départementales, nous parviendrons à Parly, près de Sens, puis à Parigny,
près de Nevers et enfin à Paray le
Monial.
Ils parlementent
un moment en notant les préparatifs
et en se répartissant les tâches
puis les deux comparses se lèvent
et se secouent. Parfois s’accrochent de petits parasites.
Ils s’emparent des feuilles disparates éparses sur le
sol. Ils parcourent quelques mètres,
repartent vers la sortie, se séparent, et disparaissent par derrière
le rempart.
Le jour du départ arrive. Parfait Paradon gare sa voiture devant l’appartement de Gaspard, rue Bonaparte. Il
en sort vêtu d’un pardessus foncé et
muni d’un parapluie. Gaspard apparait à la porte. Il s’est paré
d’une parka ornée de parements
parallèles couleur parme et d’un énorme guépard à moins que ce ne soit un léopard. Il parade un peu. Parfait
trouve une pareille tenue très particulière et ses parements déparent un peu mais, impartial, il se tait. Et les voilà partis, par monts et par vaux, vers le pays des parodiens.
Tout au long de leur parcours, ils parlent joyeusement comparant les paysages : partout, des bois, des parcelles cultivées, des vignes, des
troupeaux parqués. Parfois, ils
s’arrêtent quelques instants et repartent
vers leur destination. Enfin Paray
Le Monial parait par-dessus le parapet et bientôt les voici sur le parking de la ville. Que voient-ils ? Sur le parvis de la
Basilique, une procession. Le curé de la paroisse
suivi de ses paroissiens porte une
bannière où sont brodés des paradisiers
entourant une vierge. Une très belle parure
bien loin du Pop’art ! Quel
spectacle ! Une parenthèse dans
le quotidien parisien !
Marie-Thérèse
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Lucienne
est folle de rage. Son mari, ce salopard,
veut qu’ils se séparent. Parbleu, il a rencontré une autre
femme ! Lucienne s’en doutait bien un peu et sa suspicion était en éveil.
Depuis quelque temps, il lui semblait s’éloigner, se laisser accaparer soi-disant par son travail, mais
le parfum qu’elle avait détecté sur
ses vêtements lui avait mis la puce à l’oreille. Par deux fois, cela était déjà arrivé et elle lui avait pardonné. Mais cette fois, c’en était
trop. C’est fini, fini, fini. Qu’il parte
avec l’autre ! Bon débarras ! Je suis peut-être imparfaite à ses yeux, mais à comparer, ce qu’il fera un jour, je suis
bien sûre d’être la meilleure. Il me regrettera.
S’emparant d’une grande valise, Lucienne
sort des placards les frasques qu’elle jette sur le parquet pour être sûre de ne rien oublier. Tout doit disparaître ! Paradoxalement, tout à coup, elle se sent triste à a vue de tous
ces vêtements épars. Ces costumes
qu’elle avait achetés avec lui et
amoureusement entretenus, ces chemises, ces pulls et même le beau parapluie à tête de canard. Et le
superbe paréo ramené des Antilles,
leur premier grand voyage. Alors, c’est imparable,
la voilà qui fond en larmes devant tout ce gâchis. Que faire ?
D’abord,
faire face et prendre un nouveau départ.
François, un parent éloigné mais si
gentil, lui a proposé de l’emmener faire un safari photo en Afrique et elle a
bien envie d’accepter même si ce ne sera qu’une parodie de bonheur. Elle sera au moins distraite par la vue des animaux merveilleux que
sont les lions, les guépards, les
girafes, les éléphants,…Rempart à
mon désespoir. François a déjà pris les billets et nous appareillons dans trois jours.
Colette
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Les parents de Gaspard étaient désemparés
depuis son départ. Ils se
rappelaient lorsque petit il brandissait un parapluie en guise d’épée, se prenait pour Pardaillant. Il se servait du paravent
comme d’un rempart contre
d’invisibles ennemis. Son parfum se dégage
encore des quelques affaires éparses
lui appartenant qui sont restées
dans l’appartement. C’était la
première fois qu’il partait si loin,
au pays des guépards. Il leur envoya une photo prise lors d’une parade en paréo où il posait aux côtés d’indigènes en habits d’apparat. Grâce à ces rassurantes
nouvelles, le temps leur paraît
moins long.
Mireille
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Les
parachutistes
participants
parvenus à
se parachuter dans cette zone parallèle
au parcours initial au-dessus du parc
aéroporté ont déjà parcouru une bonne distance et se
sont posés sur le parvis ! J’aperçois aussi des parapentes prêts à prendre leurs
envols ! Tous les paras et
leurs parachutes portent tous un
matricule avec une particularité : une particule
permettant de les répertorier dans leur régiment d'appartenance. Leurs
paramètres d'évaluations
des distances apparemment imparables
leur ont permis de parer toute éventualité. Par
contre, par manque d'habitude, voire de conviction, ou suite à
un sérieux parti pris, beaucoup ont une façon particulière
de se partager la besogne ! Certains participent
parcimonieusement
aux diverses tâches, d'autres les prennent par-dessus la
jambe et passent leur temps à parler. D'autres
partent
dans leurs coins passablement énervés, d'autres sont passifs. Les derniers
s'accaparent la plus grande partie du
bivouac et une part des victuailles. Suite à un pari,
il faut motiver les troupes épuisées et pulser leur moral passable afin de solliciter leur participation.
Ils établissent un pacte partial : marcher en partenariat.
Ils sont parvenus à trouver un accord et à partager
équitablement. Chacun sa part
et une part pour chacun. Par
conséquent : répartitions des corvées ! A l'heure
du départ : ils sont partis sur le partage
des tâches à part égale...Paradoxalement Tout
le monde a participé au vote !
Claudine
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