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Une mère a plongé en pleine saudade, après une querelle avec son fils têtu,
en réponse sans philosopher à sa requête de libérer le papillon qu’il avait pris au piège
au moyen d’un voile.
Pratiquer
la voile et la nage
papillon a été pour ma mère une réponse idoine propre à vaincre une saudade ambiante plutôt que de tomber
dans le piège têtu consistant à philosopher sans fin à chaque querelle.
Têtu et animé d’un tic sur son nœud papillon, il ne cesse de philosopher,
ayant réponse à tout, voire
cherchant querelle, au désespoir de
sa mère qui a pris le voile pour ne pas tomber dans le piège d’une profonde saudade.
Emmanuel
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Un loup
un soir m’a dit :
Mes
frères sont maudits
Écoute-moi
et souviens-toi.
Les loups
ne sont plus dans les bois,
Pris de saudade, tels des papillons, ils sont partout, hou, hou…
Les loups
ne sont plus dans les bois,
Ils sont
partis à la ville
Chercher
un bonheur futile.
Prends
garde à chaque instant,
À grands
coups de charme, de dents ou de
querelles
Les loups
s’installent chez toi pour te prendre au piège.
Ils sont
partout, hou, hou…
Les loups
s’installent chez toi,
Ils
veulent bâtir ton bonheur
À grands
coups d’ordinateurs
Et
hurlent leurs discours sous un voile
perfide
Dans les
journaux, à la radio,
Ils sont
partout, hou, hou…
Dans les
journaux, à la radio, à force de philosopher,
Ils
rendent un peu plus idiots
Ton père,
ta mère, ton frère qui les écoutent
Et coûte
que coûte
À grands
coups de magouilles
Entretiennent
la trouille.
Ils sont
partout, hou, hou…
Mais où
est-elle, la trouille ?
Courage,
mon frère, ma sœur,
Regarde-les
s’entourer de flics
Pour
mieux protéger leur fric
À coups
de triques
Ils cognent
sur les plus têtus des chasseurs,
Car voilà
la réponse : les loups ont
peur…
Christiane
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-« Ce
soir, vas-tu arrêter de philosopher
et nous accompagner à l’Opéra ? » demande une mère à son grand fils.
- « Qu’allez-vous donc écouter ? »
- « Un des plus
célèbres Opéras de Puccini avec l’inoubliable soprano, Cellia
Costea, dans le rôle de Madame Butterfly
- « Peux-tu m’en redire le thème ? »
- « Bien sûr, c’est l’histoire de cette servante
japonaise qui tombe amoureuse d’un officier américain. Faussement affectueux,
il lui donne le sobriquet de « Papillon »
mais déloyal, il la piège en
l’épousant. Puis, il repart aux Amériques. »
- « Une querelle
les a séparés ? »
- « Non, l’officier n’a pas pris son mariage au sérieux
et retourne au pays pour s’unir avec une américaine. »
- « Que devient Madame Butterfly ?
-« Elle est saisie de saudade. Elle chante sa mélancolie
empreinte de nostalgie, son intense désir de revoir son amour perdu et son
espoir d’un retour qui semble si incertain. »
-« Son américain volage reviendra-t-il la
voir ? »
-« Oui. Têtue,
elle a longtemps regardé les voiles des
bateaux qui arrivaient au port. C’est à
ce moment-là qu’elle chante avec tant d’émotion, cet air si renommé « Un bel dì, vedremo » : Un beau jour nous verrons un
panache de fumée au-dessus de l'horizon de la mer.» Et puis le navire apparaît.
-« Alors, elle a retrouvé son amour ! »
-« Alors, elle a retrouvé son amour ! »
-« Non, il revenait avec sa femme. Sa réponse ne pouvait qu’être négative.
C’est pourquoi, elle se poignarde pour sauver son honneur. »
- « Qui chante le rôle de l’officier
américain ? Roberto Alagna ?»
- « Non, C’est le ténor italien Walter Fraccaro. Il est aussi très apprécié. Alors,
viendras-tu ? »
- « Bien sûr, je vais vous
accompagner et les écouter avec plaisir»
Marie-Thérèse
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La mère avait posé un piège à rats devant la porte ouverte afin d’attraper la souris qui
rentrait la nuit dans la maison grignoter les provisions, en laissant pour tout
remerciement quelques petites crottes. Au milieu de la nuit, un bruit s’est
fait entendre et toute la famille s’est précipité pour voir le petit rongeur
sur lequel le piège s’était refermé. Mais point de rongueur ! Il
s’agissait d’un bombyx tête de mort battant désespérément des ailes. Le pauvre papillon agonisant a été libéré, puis
conservé dans du formol. Une querelle
s’en est suivie entre les parents en proie à une soudaine saudade. Ils ont tenté de philosopher,
en vain. Jean a ainsi profité de la confusion pour renouveler sa demande
d’inscription à l’école de voile
dans la ville voisine. « Ce que tu peux être têtu, ont dit ses parents, nous allons encore y réfléchir et tu
auras peut-être une réponse
favorable si tu obtiens de bons résultats en classe.
Mireille
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Inutile de philosopher, mon pauvre petit papillon,
lève le voile sur ta saudade qui t'enferme dans son piège
comme une mère têtue. Ne me cherche pas querelle, trouve
la bonne réponse à ton questionnement.
Socrate, philosophe, lève le voile sur tous les êtres papillonnants épris de Saudade. Il pourrait peut-être encore les libérer du piège de l'intolérance et de l'indiscrétion, comme une mère attentive se pencherait sur le berceau du nouveau-né. À chacun de trouver sa réponse et d'éviter les querelles nourries par des êtres têtus s'imaginant détenir la science infuse.
Arrête de philosopher, mon cher petit papillon. Ta tristesse m'attriste :
- "Tiens, un kleenex ! Essuie donc tes larmes, ma Saudade ! Imagines que tu t'es perdue dans un piège d'amour voilé par ton entêtement comme un papillon attiré par le nectar des fleurs. Ta mère t'avait prévenue, elle ne te cherchait pas querelle, tu étais amoureuse, têtue et bornée. À toi de trouver des réponses personnelle à ta détresse. Je ne veux que t'aider en essayant de te mettre sur le chemin de la guérison."
Socrate, philosophe, lève le voile sur tous les êtres papillonnants épris de Saudade. Il pourrait peut-être encore les libérer du piège de l'intolérance et de l'indiscrétion, comme une mère attentive se pencherait sur le berceau du nouveau-né. À chacun de trouver sa réponse et d'éviter les querelles nourries par des êtres têtus s'imaginant détenir la science infuse.
Arrête de philosopher, mon cher petit papillon. Ta tristesse m'attriste :
- "Tiens, un kleenex ! Essuie donc tes larmes, ma Saudade ! Imagines que tu t'es perdue dans un piège d'amour voilé par ton entêtement comme un papillon attiré par le nectar des fleurs. Ta mère t'avait prévenue, elle ne te cherchait pas querelle, tu étais amoureuse, têtue et bornée. À toi de trouver des réponses personnelle à ta détresse. Je ne veux que t'aider en essayant de te mettre sur le chemin de la guérison."
Liberté,
liberté chérie,
Qu'ai-je fait pour te perdre ?
Actuellement, tout m'ennuie.
O tristesse, tristesse infinie,
Saudade et mélancolie.
Ces barreaux me séparent de toi, m'estropient.
Que de larmes coulent sur tes joues,
Que de flammes en ton cœur me jouent la mélopée de l'amour fou.
Saudade, m'entraîne dans une tornade.
O mère, mère chérie,
Qu'ai-je fait pour te perdre ?
Actuellement, tout m'ennuie.
O tristesse, tristesse infinie,
Saudade et mélancolie.
Ces barreaux me séparent de toi, m'estropient.
Que de larmes coulent sur tes joues,
Que de flammes en ton cœur me jouent la mélopée de l'amour fou.
Saudade, m'entraîne dans une tornade.
O mère, mère chérie,
Qu'ai-je fait
pour ne pas exister dans ta vie ?
Tu ne m'as
couvert que de ton mépris.
Qu'attends-tu
de moi ?
Veux-tu enfin
lever le voile sur tout cela ?
Et m'expliquer
pourquoi je mérite ta disgrâce ?
O pièges
de l'amour maternel !
Combien de
temps dois-je attendre ta grâce ?
O mère têtue
qui cherche querelle à la différence,
Tu n'en
mesures pas les conséquences.
Nous ne
sommes pas tous pareils.
O merveilles
des merveilles.
Imagines-tu
toujours que je suis le petit papillon,
Qui papillonne
et s'envole le long du chemin, sur ta route...
Dès les
premiers jours de ma vie, tu m'avais coupé les ailes.
Tu me voulais
rien qu'à toi sans doute ?
Ton entêtement,
ton obstination, la philosophie de ta propre existence, résultant
de tes manques et de tes doutes, m’ont brisé.
Maintenant
comment me tourner vers celle qui actuellement attend de moi des réponses
?
O mère
cruelle, tu soignes tes plaies mais c'est un pieu que tu enfonces dans mon âme
et dans mon cœur.
Béni soit le
bonheur,
Que
j'aimerais tant palper de mes mains fébriles.
Béni soit le
soleil qui brille,
Que je
discerne à travers ma prison de larmes.
Claudine
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