Noir complet ou demi-jour ?
Ultime passage où la clarté s’incline
devant les ténèbres
Instant où l’on pense : le soir
descend bien vite !
Tout, petit à petit, s’illumine de
lumières artificielles !
Cucurbitacée de naissance, c’est un légume
d’automne
Intéressant pour confectionner des soupes
salées ou sucrées
Très voisine du potiron, j’ignore leur
différence
Rouge-orangé est sa couleur, en tranches
se débite
Outre son usage culinaire, on peut la
vider, elle deviendra lanterne
Utile seulement si l’on y perce des
ouvertures rondes ou carrées
Imaginez notre citrouille ainsi
transformée
Lanterne pour guider la sorcière
d’Halloween
Lampion pour égayer les fêtes enfantines
En flambeau achèvera sa course si l’on
place une bougie dedans.
Sans faire de bruit, elle approche,
Ouvre sa bouche hideuse
Ricane mais ne parle pas
Chante un refrain lugubre
Invente des gestes saugrenus
Elève son balai d’une main, son fouet de
l’autre
Rien, apparemment, ne pourrait lui
résister
Enfin, la voilà partie au royaume des
ténèbres !
Vient du nord et souffle, souffle
Apportant le froid, la neige, le verglas
Même si l’on se couvre bien
Partir avec elle est un défi
Imaginez ce qui pourrait advenir
Rêve heureusement et non réalité
Bien utile à la ménagère
A disparu dans les lieux fréquentés
L’aspirateur l’a remplacé ou le balai
humide
Alors ! A quoi sert-il encore
aujourd’hui ?
Inimaginable, à nettoyer nos rues de sa
longue chevelure verte.
Christiane
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Ancienne fête celtique commémorée par les
enfants anglo-américains au soir du 31 octobre
La voilà maintenant qui gagne les petits
Européens…
Laideur, de sa lanterne-citrouille allumée
guidera l’effroyable cortège déchaîné contre les esprits des morts…
Orgies de toutes sortes, sorcières
édentées, squelettes cliquetants, chauve-souris filant dans les airs pour
s’agripper aux cheveux, vampires hideux dégoulinants de sang, hurlements,
ricanements et ronflements inquiétants…
What a procession !
Enfants, avec vos déguisements et grimaces
plus terrifiants les uns que les autres, vous jouez avec vos peurs
Éloignez la folle équipée nocturne et déjà
Nouez les rayons lumineux du soleil aux
récoltes de l’année à venir. Cela vaut bien une f^te et des bonbons à
profusion.
Françoise
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Sortilèges et
sorcelleries font partie du tableau d'Halloween.
Oreilles d'éléphants, peau d'ours en guise de cape,
Réglisse dans la bouche et bonbons dans les poches,
Circonstancielles ces occasions de réclamer des bonbons...
Incorrectes ces façons de procéder en frappant et sonnant à chaque porte ?
Encercler ainsi un bâtiment avec la ferme intention de rafler toutes les friandises possibles
Reviendrait à dire que ce jour-là il faudrait fuir cet endroit...
En ayant enregistré que garçons et filles, dans la gourmandise, rivalisent !
Nocturne et noctambules
Ubuesque et dantesque
Irisées et édentées
Tribulations d'Halloween
Nomades et nombreux les fêtards d'Halloween
Usurpant des droits d'outre-mer
Irrésistiblement attirés vers l'épouvante et l'effroi
Transgression entre squelettes et morts-Vivants.
Confinés sous un abri hâtivement construit pour l'occasion
Insurmontable cette sensation de froid et de faim
Traduisant des frissons et des bâillements
Rouges et orangées ces citrouilles
Ouvertes et éventrées prêtent à finir en soupe
Universel ce potage ! Chacun se pressent autour des fourneaux
Initialement prévus pour assurer la distribution d'une centaine de bols.
Lapée cette soupe épaisse, couleur de curry et de safran.
Léchée jusqu'à la dernière goutte dans les écuelles.
Encore une année à attendre la prochaine lampée au jardin partagé.
Vrai ou faux cette croyance pour Le Comte Dracula ?
À vrai dire je ne connais que des tout petits vampires de Guyane.
Malveillants et aimant le sang, ils aspirent jusqu'à la dernière goutte d'hémoglobine
Puisant dans les ressources vitales du bétail et de tout mammifère passant par là !
Incroyable et inimaginable ! Un si petit animal prédateur et imposteur.
Rage et désespoir s'emparent des fermiers quand leur troupeau périclite
Enflammant et enfumant ainsi les repères et grottes de ces chauves-souris porteuses de mort.
Oreilles d'éléphants, peau d'ours en guise de cape,
Réglisse dans la bouche et bonbons dans les poches,
Circonstancielles ces occasions de réclamer des bonbons...
Incorrectes ces façons de procéder en frappant et sonnant à chaque porte ?
Encercler ainsi un bâtiment avec la ferme intention de rafler toutes les friandises possibles
Reviendrait à dire que ce jour-là il faudrait fuir cet endroit...
En ayant enregistré que garçons et filles, dans la gourmandise, rivalisent !
Nocturne et noctambules
Ubuesque et dantesque
Irisées et édentées
Tribulations d'Halloween
Nomades et nombreux les fêtards d'Halloween
Usurpant des droits d'outre-mer
Irrésistiblement attirés vers l'épouvante et l'effroi
Transgression entre squelettes et morts-Vivants.
Confinés sous un abri hâtivement construit pour l'occasion
Insurmontable cette sensation de froid et de faim
Traduisant des frissons et des bâillements
Rouges et orangées ces citrouilles
Ouvertes et éventrées prêtent à finir en soupe
Universel ce potage ! Chacun se pressent autour des fourneaux
Initialement prévus pour assurer la distribution d'une centaine de bols.
Lapée cette soupe épaisse, couleur de curry et de safran.
Léchée jusqu'à la dernière goutte dans les écuelles.
Encore une année à attendre la prochaine lampée au jardin partagé.
Vrai ou faux cette croyance pour Le Comte Dracula ?
À vrai dire je ne connais que des tout petits vampires de Guyane.
Malveillants et aimant le sang, ils aspirent jusqu'à la dernière goutte d'hémoglobine
Puisant dans les ressources vitales du bétail et de tout mammifère passant par là !
Incroyable et inimaginable ! Un si petit animal prédateur et imposteur.
Rage et désespoir s'emparent des fermiers quand leur troupeau périclite
Enflammant et enfumant ainsi les repères et grottes de ces chauves-souris porteuses de mort.
Claudine
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A voir à
la nuit tombée, se démenait, sous la lumière des réverbères de la place, ce
petit groupe de sorcières, en ce soir d’halloween, j’ai eu envie soudain de les
peindre en un petit tableau clair- obscur.
Dans un
firmament peu étoilé, volent quelques chauves-souris. Là, tout là-haut, sur la
droite, l face ronde de la pleine lune, revêtue d’un long voile léger de nuages
presque transparents, ricane à ce spectacle. Elle déverse son cône de lumière blanche
presque laiteuse. Une sorcière chevauchant son balai, le traverse. Sous sa pâle
clarté, le beige du manche se fond dans l’espace et à l’extrémité, les branches
de genêts prennent une nuance verdâtre. De longues capes et de hauts chapeaux
pointus d’un noir anthracite couvrent le centre, et se détachent sous son halo,
rendant plus blafards les masques blancs que portent les enfants. Leurs mains
agitées, couvertes de longs gants noirs brandissent
au bout de leur baguette, une petite citrouille ou une coloquinte bien creusée
en son milieu. Dans cette semi-obscurité, la teinte tangerine de leurs écorces vibre
sous la flamme vacillante de la bougie qu’elle renferme, mettant une note de
couleur dans ce sombre tableau. Sur le bas, à gauche car il est bien connu que
la gauche est le côté des malheurs, des têtes de démons émergent des feux
rougeoyants de l’enfer et leur faisant pendant, à droite, se dissimule une
ombre, un fantôme, de blanc vêtu, presque gris cendre sous l’absence de reflets.
Mais
trêve de rêverie, on sonne vigoureusement à ma porte ! Le petit groupe
s’est rapproché et je les entends clamer : « Halloween ! Halloween !
Donnez s’il vous plait bonbons ou monnaie pour Halloween ». Sous la houlette d’un garçon un peu plus âgé, déguisé
en vampire, deux fillettes font s’entrechoquer des boites métalliques comme
pour rappeler le bruit de chaines des fantômes disparus. Elles les secouent
pour que sonnent les pièces déjà récoltées, et en demander d’autres. C’est là,
leur trésor de guerre qu’elles pourront se partager ! Deux autres tendent
des petites bourses qu’elles ont confectionnées pour recueillir les bonbons. Heureusement,
cette année, je n’ai pas oublié d’en mettre de côté.
J’ouvre
ma porte sans allumer et pour m’amuser, faisant semblant de ne rien voir, je leur dis : « passez votre chemin, il
n’y a rien ici !». Elles me connaissent et se remettent à chanter à tue-tête
« Halloween ! Halloween ! Donnez s’il vous plait, bonbons ou
monnaie pour Halloween ! ». Alors, j’ouvre la lumière de l’entrée et
me mets à compter : un, deux, trois, quatre, cinq. Vous êtes quatre
sorcières, je vais aller chercher. Et vite, j’attrape le paquet préparé. Lentement
je verse dans la bourse entr’ouverte, trois bonbons par enfant puis je leur
glisse quelques pièces de menue monnaie. Elles sont alors toutes contentes et
repartent en chantant : « Halloween ! Halloween !
Soyez remercié ». Un instant, je les
regarde frapper à nouveau chez le voisin. Puis je referme ma porte et me
prend à rêver.
Marie-Thérèse
......................................................
Salut les copains, en cette nuit
d’épouvante !
On va bien se marrer en semant la
frousse !
Rigolade pour les uns, terreur pour les
autres !
Citrouille percée aux yeux flamboyants
Inspirera nul doute une panique alentour
En faisant du porte-à-porte dans le quartier
Révérons ainsi Halloween à notre façon
En prenant plaisir, comme il se doit en ce
jour.
Nous voilà sous peu célébrant Halloween
Universelle occasion où, tout étant
permis,
Il convient de susciter l’effroi,
Tout en demeurant inoffensif.
Infantile l’entourage concerné
Tels sont les critères visés d’Halloween
Repris une fois par an depuis des lustres
Octobre venant tout juste à son terme
Universelle est devenue son extension
Initialement cantonné à l’aire anglo-celtique
La mascarade a peut-être inspiré notre
carnaval
L’extension aux adultes venant de surcroît
En exception à leurs contraintes du
quotidien.
Voici venir sous peu Halloween et ses
débordements
Amusement passager pour seniors retombés
en enfance
Mais gare aux débordements que se
permettent les voyous !
Prémédités et stimulés de longue date
Ils séviront si rien ni personne ne s’y
oppose
Rassemblement de contre-manifestants
Est nul doute la réponse la plus propice.
Emmanuel
.....................................................................................
Nostalgie de mon enfance
Unis en famille
Installés sur un banc le soir
Tous
ensemble dans la douceur d’une nuit d’été.
Naufrage de la lumière
Usé le jour se retire
Ignorance dans la pénombre
Tous les phantasmes émergent.
Josiane
...............................................................
Va
mettre tes dents de vampire
Apporte
le produit qui ressemble à du sang.
Mets-en
sur ta bouche pour qu’il coule sur ton cou.
Prends
un pas aérien pour te déplacer de victime en victime en faisant semblant de
leur mordre le cou.
Implorantes,
ces demoiselles jouent le jeu en vous suppliant de ne pas les mordre.
Rêvons
pour une nuit que nous sommes d’éternels
vampires, de maléfiques sorcières,
Et
les jours à venir, revivons ces instants en regardant les photos d’Halloween
qui nous font bien rire.
Usons
d’imagination pour faire peur
Imitons
fantômes, sorcières, crapauds, serpents et araignées.
Tous
ensemble dansons, c’est la nuit de l’Horreur.
Sorts
jetés à la volée,
Oublions
ces sors avec chantage à la clé.
Rêvons
à notre sort futur.
Cherchons
la sérénité, loin des malédictions.
Imbibons-nous
de petits bonheurs quotidiens.
Evitons
les sorcelleries nuisibles.
Revenons
dans un monde réel
En
se déguisant un soir, c’est faire un pied de nez à tous les maléfices.
Citrouille,
tu vas être creusée pour devenir tête ou lanterne.
Incisons
le mieux possible ce légume à la peau dure.
Toute
vide, elle va trôner éclairée pour la fête.
Recoupons
sa chair qui fera un excellent velouté d’automne.
Ornons
notre corps d’un drap blanc.
Usons
de différents accessoires et de ruses pour surprendre les gens.
Invitons
les enfants déguisés à partager quelques friandises.
Lueurs
dans la nuit des différentes bougies.
Lanternes
accrochées aux fenêtres et balcons éclairent les rues.
En
rangeant les déguisements le lendemain, on regarde les photos en riant.
Mireille
............................................................................................
Dansez !
Dansez petits fossiles.
Chantez
la chanson des vieux os…
Entrechoquements
de mâchoires
Orbites enclavés,
yeux exorbités
Par la
danse macabre menée.
Du fond
d’anciens manoirs
Enchevêtrement
de vos oripeaux.
Sachez
mener la danse
Dans le
Carnaval des animaux.
Où le
musicien contemporain
Camille St
Saens d’un ton serein,
Vous fait
revivre de tous ses sens,
Une
énième vie sur la photo.
Sur
disques vinyle, en DVD ou en vidéo,
Plus
qu’un conte coutumier,
Une fête
d’Halloween
En plus
imagée.
Claudine
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