samedi 4 octobre 2014

J'AI PERDU...

Sur le thème léger ou grave de la perte. J'ai perdu... mon chat, la raison, la mémoire, mes clefs, ma virginité, le sens de la mesure, mes lunettes, ma patience, mon emploi, mes kilos, mon père …
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La perte d’un ski

L’action se déroule sous l’égide du club universitaire alpin de Grenoble, dans l’immédiate après-guerre, à une époque pré-touristique quand n’existent pas encore les multiples stations de ski avec leurs installations sophistiquées et vastes capacités hôtelières. Les skieurs d’alors sont livrés à eux-mêmes et doivent grimper, skis sur l’épaule, jusqu’aux champs de neige propices à leurs ébats.
Nous sommes un dimanche, en fin de journée, quand il convient de prendre le chemin du retour afin de ne pas rater les derniers transports dans la vallée à destination de Grenoble.
Là-haut sur la montagne, s’apprêtent à le faire deux skieurs – dont notre héroïne prénommée Ginette. En train de chausser, elle fait un faux mouvement, laissant lui échapper un ski qui dévale aussitôt la pente enneigée. L’autre skieur, Gilbert, reste sur place avec elle.
Le temps s’écoule. La nuit ne tardera pas à tomber. Il est hors de question que le garçon s’en aille, abandonnant à son sort la jeune fille. Toutes les tentatives de celle-ci pour progresser sur un seul ski ou de celui-ci pour la transporter sur les siens s’avèrent vaines.
Ginette croit lire dans les yeux du jeune homme « Quelle gourde, cette fille ! Me voilà dans un beau pétrin ! » Mais elle éprouve aussitôt un remords : après tout, il n’a jamais manifesté le moindre signe d’agacement ou de contrariété. Mieux, il a l’air de prendre tout ça du bon côté et se montre plutôt sympathique.

Finalement, ils se rendent à l’évidence : impossible de rejoindre à pied la vallée en temps utile. Ils n’ont d’autre ressource que de gagner un refuge dont Gilbert connaît le chemin. Il se montre attentionné, l’aidant à franchir les obstacles, se tenant à ses côtés sur les parcours difficiles, ralentissant son allure pour se mettre à son rythme. Après une marche harassante sous les sapins leur déversant des paquets de neige ou s’y enfonçant en terrain découvert, ils atteignent, trempés jusqu’aux os, le havre alors désert.

Gilbert s’affaire aussitôt : il s’en va chercher du bois dans la réserve et, prenant tout son temps, il s’applique à allumer un feu de cheminée. Il ôte posément ses vêtements mouillés et les expose aux flammes qu’il se met à contempler fixement après s’être enveloppé d’une couverture.
Ginette demeure interdite. Depuis leur arrivée, il n’a pratiquement pas ouvert la bouche ni ne lui a prêté attention, c’est comme si elle n’existait pas. Le silence est de plomb, le temps paraît figé. Elle se sent envahie de détresse : elle est là, plantée, ne sachant que faire.
Enfin, tournant son regard vers elle, il rompt le silence :
-          Vous auriez intérêt à faire comme moi, sinon vous allez attraper du mal.
Elle reste immobile, comme tétanisée. Alors, sans transition, il s’abandonne, la transportant au septième ciel :
-          Je vous vois crispée. Si, de mon côté vous me voyez serein et détendu, ne vous fiez pas aux apparences… Je suis très troublé… et je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive… Je cherche mes mots mais ne les trouve pas… Je crois que le plus simple serait de ne pas trop les chercher… Alors voilà : je me sens attiré par vous… Vous me plaisez beaucoup… Oui, beaucoup… En fait, la crainte qui me tourmente en cet instant est de vous être indifférent.


-          Oh, non ! Vous ne me l’êtes pas du tout ! Confidence pour confidence, moi aussi je craignais de vous être indifférente.
-          Eh bien, nous sommes donc logés à la même enseigne dans tous les sens du terme et nous voilà soulagés… Pour ma part, j’en suis ravi.
-          Et moi donc ! Mais c’est toujours vous qui vous portez à mon secours en prenant les devants. Je vous en suis très reconnaissante.
-         
Puisque nous en sommes aux confidences, je dois dire que le vouvoiement m’écorche la langue. Ne pourrait-on se tutoyer ?
-          J’allais te le demander.
-          Écoute, on bavardera plus tard. Il devient vraiment urgent que tu te débarrasses de tes vêtements mouillés.
La pudeur semblant la dominer, il prend l’initiative et, venant à elle, l’enveloppe dans sa couverture, l’attire auprès du feu, l’embrasse, la déshabille. En proie à une émotion intense, elle le laisse faire…

Emmanuel
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Un voyage organisé nous était offert. C’était une aubaine et nous souhaitions en profiter au maximum. Munis de nos appareils photos et d’un stock de pellicules, nous nous préparions à  mitrailler tout ce qui pouvait l’être : les paysages, les monuments et si possible les gens.
Au moment de prendre l’avion, un voyageur panique : « Mon Dieu ! J’ai perdu mon billet.
Pourtant, je l’avais à l’instant !» Dans son affolement, il se met à vider son porte-document et toutes ses poches. «Mais il est là, sur le comptoir!» lui lance une voisine. Un peu mortifié, notre homme range précipitamment ses affaires pour passer la douane. Une commerçante débordée présente une carte d’identité périmée. « Avez-vous un passeport ? » lui demande le policier. Malheureusement non, elle ne l’a pas sur elle. Elle est alors refoulée. Elle ne pourra pas partir sans le précieux sésame. Elle n’a pas tout à fait perdu son voyage. Elle nous rejoindra par un prochain vol moyennant un supplément. : Perte de temps, perte d’argent pour une simple négligence !
Nous voici bientôt à Marrakech. Visiter et regarder tout autour de nous : c’est si nouveau pour nous.
La palmeraie nous apparait dans toute sa beauté et pourtant elle perd de son étendue, les constructions mangent peu à peu son espace. Dominant la ville, vrai point de repère lorsque l’on est perdu, la Koutoubia nous fait signe. Nous nous y rendons. De là, à perte de vue nous découvrons le magnifique panorama qui s’étend devant nous. Nous nous  promenons  autour des murs extérieurs et dans ses jardins. Le guide nous décrit le paysage tout en nous racontant l’histoire de la cité. Puis il nous emmène dans le souk. Dès l’entrée, il nous recommande de rester groupés mais sa voix se perd dans le bruit des cris des gens se hélant, des animaux apeurés ou des grincements de charrettes. Nous voilà presque à la queue leu leu dans le dédale de ces ruelles entremêlées qui se dessinent au hasard, tournant et retournant au gré des installations. Entre les échoppes pas plus grandes qu’une armoire, s’insèrent tant bien que mal,  les incalculables stands mobiles adossés les uns aux autres. Ils ne laissent guère de passage aux nombreux acheteurs qui s’y pressent. La marche est difficile. Le groupe se disloque et s’étire. Il ne faut rien perdre du spectacle qui s’offre à nos yeux. Chacun se presse pour mieux voir. Ici, voici d’abord le quartier de la dinanderie. Les stands tous semblables se succèdent. Des enfants assis à même le sol, martèlent à longueur de journée, des plaques à base de cuivre doré ou argenté. Des adultes, sur leur billot, les travaillent avec finesse et les cisèlent à la main. Elles prennent forme et deviennent, pour certaines, ces petites et grandes théières où fleurera bon la menthe.  Plus loin, c’est celui de la maroquinerie à l’odeur si typique. Là, pendent accrochés par des anneaux de fer aux montants du stand, des sacs, des bracelets, des ceintures. Et là, ce sont les babouches ou les mules. De toutes tailles, les cuirs d’un jaune crème ou d’un brun foncé alternent avec ceux qui sont colorés pour le plus grand plaisir des acheteurs. Un vendeur fait l’article et interpelle les touristes. A l’intérieur, sous une grande toile, des hommes cousent  et en assemblent les morceaux sur de très vieilles machines à coudre à main. Devant nos yeux admiratifs, l’article prend forme. Au sol, des enfants travaillent les chutes pour les transformer en petits objets décoratifs. Plus loin, nous voilà dans le secteur des couvertures, toiles tissées, longues écharpes : spécialité berbère. Des vendeurs accrocheurs hèlent les passants et vantent les qualités de leur marchandise en la faisant toucher tout en prenant bien garde de ne perdre aucun article.
Nous nous enfonçons encore davantage pour pénétrer dans le quartier des fruits et légumes. Que de teintes vives et quelle diversité ! Tel un tableau haut en couleurs, chaque étalage expose ses produits placés obliquement sur des planches : ici, des citrons contrastent et s’harmonisent avec des oranges ; là, des melons d’un jaune doré rivalisent avec des pastèques où le rouge rosé gorgé d’eau tranche sur le vert obscur de leur peau marbrée de blanc. Plus loin,  des piments, des poivrons et des courgettes s’unissent sur le même étal. Chaque marchand a sa spécificité. Soudain, une bousculade, chargé de sacs de jute remplis d’herbes odorantes, un âne avance lentement laissant perdre au passage quelques branches qui s’accrochent aux obstacles. Son maître le précède se frayant tant bien que mal un chemin. Chacun se colle comme il peut contre les étalages  pour les laisser passer. Puis c’est le tour, d’un  jeune pâtissier portant sur la tête un énorme plateau de gâteaux arrosés de miel. Quelle bonne odeur ! L’eau  nous en vient à la bouche. Et là derrière, commence le domaine des épices. Dans leurs coupelles de bois ou de métal, curry, coriandre, cumin, gingembre, cannelle, paprika, harissa, safran et raz-el hanout  exhalent leur parfum. Tout au plaisir de les savourer, je ferme un instant les yeux.

Mais où est donc passer le groupe et le guide ? Je ne vois plus que des visages inconnus autour de moi. Je suis perdue.  Un peu incrédule, je poursuis mon chemin. Ils ne doivent pas être très loin. Ils ont dû continuer tout droit et le guide va bien s’apercevoir de ma disparition. Malgré la foule, je marche un peu plus vite pour les rattraper. Mais là, un croisement, que faire ? Comment se retrouver dans ce dédale où tout est différent et pourtant se ressemble. J’hésite : Voyons ? Ne perds pas ton calme ! Sont-ils passés à gauche ou bien à droite ? Devant mon air désemparé, un marchand me parle en arabe et me fait signe de continuer tout droit. Est-ce bien à moi qu’il s’adresse ? Oui, sans doute. Je reprends dans cette direction. Le temps passe. Je suis perdue et de plus en plus inquiète. Plus loin, j’interroge un vendeur puis un autre. Ah celui-ci parle français. Il me demande le nom de mon guide car il y a tant de groupes étrangers qui déambulent dans le souk, à cette époque de l’année. Est-ce la panique, je ne m’en rappelle plus. Le nom et l’adresse de mon hôtel ? Je ne m’en souviens guère. Ai-je perdu la tête ? Je cherche dans mon sac, le petit prospectus que je croyais avoir rangé. Mais non, il n’est pas là. Devant mon silence, je l’entends parler rapidement mais à qui ?  Je ne sais. Soudain, sorti de nulle part, j’aperçois la grande djellaba blanche de mon guide. Il se lance dans un grand discours, sans doute, pour remercier mon interlocuteur puis se tournant vers moi, il insiste. « Il faut suivre le groupe madame ! Sinon vous vous perdrez. Nous allons retrouver le groupe à la sortie mais il faut se presser.»

Marie-Thérèse
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J’ai perdu mon temps
Oui, j’ai perdu mon temps à regarder le temps par la fenêtre s’écouler… Les feuilles aux riches couleurs, en ce début d’automne, virevoltent, puis ce seront quelques flocons, puis des fleurs parfumées, l’azur ensoleillé… Ainsi passent les saisons !... Toute une éternité !
Ô temps, me laisseras-tu le temps de voir mes rides se creuser plus profondément sur ma peau jadis bien lisse, meurtrie par tant d’années, rouée de tant de coups au cœur, cicatrices profondes…
Je cherche un peu de paix pour rire, pour aimer gratuitement, simplement regarder… écouter !
Ô temps, me laisseras-tu le temps de l’amitié pour rencontrer les mains de ceux que je croise chaque jour ?
Qu’enfin éclatent nos principes pour s’offrir une fleur, chanter une farandole, semer de la joie sans barrière, simplement par bonheur.

Christiane
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J'ai perdu le sens des réalités en voulant donner un sens à ma vie. J'en ai perdu le sens de l'orientation aussi et je me suis retrouvée à tourner dans les tous les sens du terme et de Navarre. J'avais perdu la bonne direction ! J'ai donc perdu mes bonnes intentions en m'adressant à un chauffard qui a failli m'écraser les orteils ! Ayant pratiquement perdu mon sens de la correction, je me suis entendue l'injurier copieusement ! J'avais perdu la notion du temps aussi car deux heures se sont écoulées depuis et j'ai perdu mon temps à lui rabâcher de bien vouloir retirer ses fameuses oreillettes de ses pavillons et de demeurer plus prudent sur la route ! Il a failli perdre le contrôle de son véhicule, en perdant ainsi son attention détournée vers sa musique qu'il écoutait à fond ! Une prochaine fois, il en perdra certainement la vie s'il continue. Mais peine perdue, les conducteurs  impénitents souvent doivent repasser leur permis car ils ont perdu des points inutilement. J’étais sur le point de départ, quand j'ai failli perdre la vue car je recevais le soleil de plein fouet ! La perte de la vision et la perte de l'audition entraîneraient une perte d'emploi et je pourrais perdre beaucoup d'argent. Une perte de revenue peut-être considérable ! Compte tenu des prix des loyers, des charges et des impôts, la spirale vers la précarité me guette. De là à perdre mon logement ! De quoi en perdre l'honneur et devenir sans-logis. Mais je n'ai pas encore perdu ma lucidité et mon sens des valeurs. Il ne resterait plus qu’à perdre la mémoire et le sens de la mesure en faisant des achats inopportuns alors que j'ai déjà tout ce qu'il faut à la maison. De ce genre de dépenses immodérées, irrationnelles et compulsives qui font perdre patience aux thérapeutes, quand vous venez ensuite les consulter afin de vous faire soigner pour ce genre d'addiction. De quoi en perdre la raison et la tête quand la situation se compliqueIl se trouve que ce jour, j'ai perdu le nord en perdant mes lunettes et votre appareil auditif. Circonstances fâcheuses. Comment ensuite arriver à se connecter avec le monde extérieur et le visionner tout en continuant de pouvoir comprendre les conversations ? Un vrai problème ! Du coup j'ai encore perdu mon calme et mon sens de la correction en essayant de communiquer et l'occasion de me taire en disant n'importe quoi! Mais des lunettes, c'est important. On est perdu sans elles. On perd ses marques et ses repères, ainsi que la confiance en soi  ! Je m'en vais chez l'opticien qui me propose une monture à un prix excessif. Du coup, je perds au change car ma mutuelle ne veut pas prendre en charge les frais supplémentaire dit de confort ! Je demande une paire moins chère, mais celle que l'on me présente est fragile. Elle perd en esthétisme et surtout en qualité et en solidité. J'ai tout perdu dans cette histoire : mes forces, la santé, mon temps, mon argent, ma tête, mon calme, le sommeil, la vue, l'audition, ma féminité, mon envie de me battre, ma bonne humeur, mon sens de l'humour, de l'ironie, du sarcasme, de la dérision... J'ai failli perdre mon emploi, mes droits, mes cheveux car c'est l'automne et même la parole car je suis aphone à force d'avoir crié. Comble du comble, il pleut. J'ai perdu une belle apparence et la tenue de mon beau brushing-baguette. Il y a peu de temps, j'ai perdu mon parapluie en perdant la tête je ne sais où. Je vais certainement aller jouer au loto ou au tiercé ?! Mais avec la chance que j'ai-je perdrai tous mes gains en pariant de nouveau ! Après toutes ces péripéties, je commence à perdre espoir et j'ai perdu l'habitude de me lamenter sur mon compte. On demande populairement à quelqu'un qui est triste :"S'il a perdu sa mère ou sa grand-mère ou quelqu'un des siens ?"   Il ne manquerait plus que j'en perdre la raison et  le goût, le sens et l'envie de vivre.  Alors autant en prendre son parti quand on perd la partie !

Claudine
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J’ai perdu la tête, alors que j’étais tapi contre une grosse pierre grise sous un grand chêne tout feuillu. J’attendais quelques nourritures passées à ma portée afin de les déguster et me délecter le palais lorsque je vis passer une demoiselle Rainette dans sa jolie robe verte, qui sautait gaiement, le mollet bien fait. Elle partait vers la mare rejoindre les siens au-dessus de laquelle volaient gracieusement des demoiselles à robe scintillantes bleues et vertes, ces jolies libellules valsant, ressemblaient à des fées clochette.
Moi le crapaud au regard cuivré si prudent, si sage, j’oubliais mon repas, pour me précipiter vers les eaux troubles gorgées de nénuphars aux fleurs multicolores, aux larges feuilles. Sur l’une d’elles, s’était installée la Belle ! Sur d’autres feuilles, ses semblables jouaient les stars. L’objet de ma pensée ne m’avait même pas remarqué. Elle plongeait, sautait de feuille en feuille, heureuse de vivre ; je ne pouvais en détourner mon regard.
C’est alors qu’une épuisette s’abattit sur moi. J’étais le prisonnier de trois ados : deux garçons et une fille qui me regardait avec dégoût. Elle dit : « faisons-le fumer jusqu’à ce qu’il éclate et puis non, coupons-lui la tête puis nous regarderons dans la cervelle. J’ai toujours entendu dire qu’elle renfermait une pierre précieuse ! Bonne idée, ensuite nous le brûlerons » dit un garçon en ouvrant son couteau, tenez-le bien, je vais lui occuper la tête », je voyais ma dernière heure arriver.
Lorsqu’une main saisit cette du garçon, le couteau tomba à terre. L’homme dit : « Vous n’avez pas honte de vous acharner sur une pauvre bête sans défense ? »
Les crapauds sont utiles ; ils nous débarrassent des insectes indésirables, beaucoup de personnes désirent en posséder dans leur jardin, c’est mieux que les insecticides, promettez-moi de ne plus attaquer les grenouilles ni les crapauds, trouvez d’autres jeux ou intéressez-vous à la sauvegarde des animaux. »
Je n’ai pas entendu la suite, m’étant installé au bord de l’eau, je pouvais admirer la belle pour laquelle j’avais failli perdre la tête au sens propre du mot. Elle qui avait tout vu, s’approcha de moi avec douceur, me demandant pourquoi cette imprudence ? Je lui répondis que j’avais perdu la tête en la voyant si belle, si gracieuse ce qui m’avait fait sortir de ma cachette. Elle déposa un baiser sur ma peau boutonneuse.
Je m’évanouis de joie, plus tard, je m’éveillai transformé en charmant Prince. J’embrassai la jeune grenouille, pour la remercier. Elle devint une charmante demoiselle avec laquelle je fis ma vie dans l’amour et la joie et la venue de nos petits têtards qui nous font souvent perdre la tête par leurs turbulences.

Mireille

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