..........................................................
La perte d’un ski
L’action
se déroule sous l’égide du club universitaire alpin de Grenoble, dans
l’immédiate après-guerre, à une époque pré-touristique quand n’existent pas
encore les multiples stations de ski avec leurs installations sophistiquées et
vastes capacités hôtelières. Les skieurs d’alors sont livrés à eux-mêmes et
doivent grimper, skis sur l’épaule, jusqu’aux champs de neige propices à leurs
ébats.
Nous
sommes un dimanche, en fin de journée, quand il convient de prendre le chemin
du retour afin de ne pas rater les derniers transports dans la vallée à
destination de Grenoble.
Là-haut
sur la montagne, s’apprêtent à le faire deux skieurs – dont notre héroïne
prénommée Ginette. En train de chausser, elle fait un faux mouvement, laissant
lui échapper un ski qui dévale aussitôt la pente enneigée. L’autre skieur,
Gilbert, reste sur place avec elle.
Le temps
s’écoule. La nuit ne tardera pas à tomber. Il est hors de question que le
garçon s’en aille, abandonnant à son sort la jeune fille. Toutes les tentatives
de celle-ci pour progresser sur un seul ski ou de celui-ci pour la transporter
sur les siens s’avèrent vaines.
Ginette
croit lire dans les yeux du jeune homme « Quelle gourde, cette
fille ! Me voilà dans un beau pétrin ! » Mais elle éprouve
aussitôt un remords : après tout, il n’a jamais manifesté le moindre signe
d’agacement ou de contrariété. Mieux, il a l’air de prendre tout ça du bon côté
et se montre plutôt sympathique.
Finalement,
ils se rendent à l’évidence : impossible de rejoindre à pied la vallée en
temps utile. Ils n’ont d’autre ressource que de gagner un refuge dont Gilbert
connaît le chemin. Il se montre attentionné, l’aidant à franchir les obstacles,
se tenant à ses côtés sur les parcours difficiles, ralentissant son allure pour
se mettre à son rythme. Après une marche harassante sous les sapins leur
déversant des paquets de neige ou s’y enfonçant en terrain découvert, ils
atteignent, trempés jusqu’aux os, le havre alors désert.
Gilbert
s’affaire aussitôt : il s’en va chercher du bois dans la réserve et,
prenant tout son temps, il s’applique à allumer un feu de cheminée. Il ôte
posément ses vêtements mouillés et les expose aux flammes qu’il se met à
contempler fixement après s’être enveloppé d’une couverture.
Ginette
demeure interdite. Depuis leur arrivée, il n’a pratiquement pas ouvert la
bouche ni ne lui a prêté attention, c’est comme si elle n’existait pas. Le
silence est de plomb, le temps paraît figé. Elle se sent envahie de
détresse : elle est là, plantée, ne sachant que faire.
Enfin, tournant
son regard vers elle, il rompt le silence :
-
Vous
auriez intérêt à faire comme moi, sinon vous allez attraper du mal.
Elle
reste immobile, comme tétanisée. Alors, sans transition, il s’abandonne, la
transportant au septième ciel :
-
Je
vous vois crispée. Si, de mon côté vous me voyez serein et détendu, ne vous
fiez pas aux apparences… Je suis très troublé… et je crois bien que c’est la
première fois que ça m’arrive… Je cherche mes mots mais ne les trouve pas… Je
crois que le plus simple serait de ne pas trop les chercher… Alors voilà :
je me sens attiré par vous… Vous me plaisez beaucoup… Oui, beaucoup… En fait,
la crainte qui me tourmente en cet instant est de vous être indifférent.
-
Oh,
non ! Vous ne me l’êtes pas du tout ! Confidence pour confidence, moi
aussi je craignais de vous être indifférente.
-
Eh
bien, nous sommes donc logés à la même enseigne dans tous les sens du terme et
nous voilà soulagés… Pour ma part, j’en suis ravi.
-
Et
moi donc ! Mais c’est toujours vous qui vous portez à mon secours en prenant
les devants. Je vous en suis très reconnaissante.
-
Puisque
nous en sommes aux confidences, je dois dire que le vouvoiement m’écorche la
langue. Ne pourrait-on se tutoyer ?
-
J’allais
te le demander.
-
Écoute,
on bavardera plus tard. Il devient vraiment urgent que tu te débarrasses de tes
vêtements mouillés.
La pudeur
semblant la dominer, il prend l’initiative et, venant à elle, l’enveloppe dans
sa couverture, l’attire auprès du feu, l’embrasse, la déshabille. En proie à
une émotion intense, elle le laisse faire…
Emmanuel
..................................................................
..................................................................
Un voyage
organisé nous était offert. C’était une aubaine et nous souhaitions en profiter
au maximum. Munis de nos appareils photos et d’un stock de pellicules, nous
nous préparions à mitrailler tout ce qui
pouvait l’être : les paysages, les monuments et si possible les gens.
Au moment
de prendre l’avion, un voyageur panique : « Mon Dieu ! J’ai
perdu mon billet.
Pourtant, je l’avais à l’instant !» Dans son affolement,
il se met à vider son porte-document et toutes ses poches. «Mais il est là, sur
le comptoir!» lui lance une voisine. Un peu mortifié, notre homme range
précipitamment ses affaires pour passer la douane. Une commerçante débordée
présente une carte d’identité périmée. « Avez-vous un
passeport ? » lui demande le policier. Malheureusement non, elle ne
l’a pas sur elle. Elle est alors refoulée. Elle ne pourra pas partir sans le
précieux sésame. Elle n’a pas tout à fait perdu son voyage. Elle nous rejoindra
par un prochain vol moyennant un supplément. : Perte de temps, perte
d’argent pour une simple négligence !
Nous
voici bientôt à Marrakech. Visiter et regarder tout autour de nous : c’est
si nouveau pour nous.
La
palmeraie nous apparait dans toute sa beauté et pourtant elle perd de son
étendue, les constructions mangent peu à peu son espace. Dominant la ville,
vrai point de repère lorsque l’on est perdu, la Koutoubia nous fait signe. Nous
nous y rendons. De là, à perte de vue nous découvrons le magnifique panorama
qui s’étend devant nous. Nous nous promenons
autour des murs extérieurs et dans ses
jardins. Le guide nous décrit le paysage tout en nous racontant l’histoire de
la cité. Puis il nous emmène dans le souk. Dès l’entrée, il nous recommande de
rester groupés mais sa voix se perd dans le bruit des cris des gens se hélant,
des animaux apeurés ou des grincements de charrettes. Nous voilà presque à la
queue leu leu dans le dédale de ces ruelles entremêlées qui se dessinent au
hasard, tournant et retournant au gré des installations. Entre les échoppes pas
plus grandes qu’une armoire, s’insèrent tant bien que mal, les incalculables stands mobiles adossés les
uns aux autres. Ils ne laissent guère de passage aux nombreux acheteurs qui s’y
pressent. La marche est difficile. Le groupe se disloque et s’étire. Il ne faut
rien perdre du spectacle qui s’offre à nos yeux. Chacun se presse pour mieux
voir. Ici, voici d’abord le quartier de la dinanderie. Les stands tous
semblables se succèdent. Des enfants assis à même le sol, martèlent à longueur
de journée, des plaques à base de cuivre
doré ou argenté. Des adultes, sur leur billot, les travaillent avec finesse et
les cisèlent à la main. Elles prennent forme et deviennent, pour certaines, ces
petites et grandes théières où fleurera bon la menthe. Plus loin, c’est celui de la maroquinerie à
l’odeur si typique. Là, pendent accrochés par des anneaux de fer aux montants
du stand, des sacs, des bracelets, des ceintures. Et là, ce sont les babouches
ou les mules. De toutes tailles, les cuirs d’un jaune crème ou d’un brun foncé
alternent avec ceux qui sont colorés pour le plus grand plaisir des acheteurs.
Un vendeur fait l’article et interpelle les touristes. A l’intérieur, sous une
grande toile, des hommes cousent et en
assemblent les morceaux sur de très vieilles machines à coudre à main. Devant
nos yeux admiratifs, l’article prend forme. Au sol, des enfants travaillent les
chutes pour les transformer en petits objets décoratifs. Plus loin, nous voilà
dans le secteur des couvertures, toiles tissées, longues écharpes : spécialité
berbère. Des vendeurs accrocheurs hèlent les passants et vantent les qualités
de leur marchandise en la faisant toucher tout en prenant bien garde de ne
perdre aucun article.
Nous nous
enfonçons encore davantage pour pénétrer dans le quartier des
fruits et légumes. Que de teintes vives et quelle diversité ! Tel un
tableau haut en couleurs, chaque étalage expose ses produits placés obliquement
sur des planches : ici, des citrons contrastent et s’harmonisent avec des
oranges ; là, des melons d’un jaune doré rivalisent avec des pastèques où
le rouge rosé gorgé d’eau tranche sur le vert obscur de leur peau marbrée de
blanc. Plus loin, des piments, des poivrons
et des courgettes s’unissent sur le même étal. Chaque marchand a sa
spécificité. Soudain, une bousculade, chargé
de sacs de jute remplis d’herbes odorantes, un âne avance lentement laissant
perdre au passage quelques branches qui s’accrochent aux obstacles. Son maître le
précède se frayant tant bien que mal un chemin. Chacun se colle comme il peut
contre les étalages pour les laisser
passer. Puis c’est le tour, d’un jeune
pâtissier portant sur la tête un énorme plateau de gâteaux arrosés de miel.
Quelle bonne odeur ! L’eau nous en
vient à la bouche. Et là derrière, commence le domaine des épices. Dans leurs
coupelles de bois ou de métal, curry, coriandre, cumin, gingembre, cannelle,
paprika, harissa, safran et raz-el hanout
exhalent leur parfum. Tout au plaisir de les savourer, je ferme un
instant les yeux.
Mais où
est donc passer le groupe et le guide ? Je ne vois plus que des visages
inconnus autour de moi. Je suis perdue.
Un peu incrédule, je poursuis mon chemin. Ils ne doivent pas être très
loin. Ils ont dû continuer tout droit et le guide va bien s’apercevoir de ma
disparition. Malgré la foule, je marche un peu plus vite pour les rattraper.
Mais là, un croisement, que faire ? Comment se retrouver dans ce dédale où
tout est différent et pourtant se ressemble. J’hésite : Voyons ? Ne
perds pas ton calme ! Sont-ils passés à gauche ou bien à droite ?
Devant mon air désemparé, un marchand me parle en arabe et me fait signe de
continuer tout droit. Est-ce bien à moi qu’il s’adresse ? Oui, sans doute.
Je reprends dans cette direction. Le temps passe. Je suis perdue et de plus en
plus inquiète. Plus loin, j’interroge un vendeur puis un autre. Ah celui-ci
parle français. Il me demande le nom de mon guide car il y a tant de groupes
étrangers qui déambulent dans le souk, à cette époque de l’année. Est-ce la
panique, je ne m’en rappelle plus. Le nom et l’adresse de mon hôtel ? Je
ne m’en souviens guère. Ai-je perdu la tête ? Je cherche dans mon sac, le
petit prospectus que je croyais avoir rangé. Mais non, il n’est pas là. Devant
mon silence, je l’entends parler rapidement mais à qui ? Je ne sais. Soudain, sorti de nulle part,
j’aperçois la grande djellaba blanche de mon guide. Il se lance dans un grand
discours, sans doute, pour remercier mon interlocuteur puis se tournant vers
moi, il insiste. « Il faut suivre le groupe madame ! Sinon vous vous
perdrez. Nous allons retrouver le groupe à la sortie mais il faut se presser.»
Marie-Thérèse
.......................................................................
.......................................................................
J’ai
perdu mon temps
Oui, j’ai
perdu mon temps à regarder le temps par la fenêtre s’écouler… Les feuilles aux
riches couleurs, en ce début d’automne, virevoltent, puis ce seront quelques
flocons, puis des fleurs parfumées, l’azur ensoleillé… Ainsi passent les
saisons !... Toute une éternité !
Ô temps,
me laisseras-tu le temps de voir mes rides se creuser plus profondément sur ma
peau jadis bien lisse, meurtrie par tant d’années, rouée de tant de coups au
cœur, cicatrices profondes…
Je cherche
un peu de paix pour rire, pour aimer gratuitement, simplement regarder… écouter !
Ô temps,
me laisseras-tu le temps de l’amitié pour rencontrer les mains de ceux que je
croise chaque jour ?
Qu’enfin
éclatent nos principes pour s’offrir une fleur, chanter une farandole, semer de
la joie sans barrière, simplement par bonheur.
Christiane
.....................................................................
J'ai perdu
le sens des réalités en voulant donner un sens à ma vie. J'en ai perdu
le sens de l'orientation aussi et je me suis retrouvée à tourner dans
les tous les sens du terme et de Navarre. J'avais perdu
la bonne direction ! J'ai donc perdu mes bonnes intentions en
m'adressant à un chauffard qui a failli m'écraser les orteils ! Ayant
pratiquement perdu mon sens de la correction, je me suis
entendue l'injurier copieusement ! J'avais perdu la notion du temps aussi
car deux heures se sont écoulées depuis et j'ai perdu mon
temps à lui rabâcher de bien vouloir retirer ses fameuses
oreillettes de ses pavillons et de demeurer plus prudent sur la route ! Il a failli
perdre le contrôle de son véhicule, en perdant ainsi son
attention détournée vers sa musique qu'il écoutait à fond ! Une
prochaine fois, il en perdra certainement la vie s'il
continue. Mais peine perdue, les conducteurs
impénitents souvent doivent repasser leur permis car ils ont perdu
des points inutilement. J’étais sur le point de départ, quand j'ai
failli perdre la vue car je recevais le soleil de plein fouet
! La perte de la vision et la perte de l'audition entraîneraient
une perte d'emploi et je pourrais perdre beaucoup
d'argent. Une perte de revenue peut-être considérable !
Compte tenu des prix des loyers, des charges et des impôts, la spirale vers la
précarité me guette. De là à perdre mon logement ! De quoi en perdre
l'honneur et devenir sans-logis. Mais je n'ai pas encore perdu
ma lucidité et mon sens des valeurs. Il ne resterait
plus qu’à perdre la mémoire et le sens de la mesure en faisant des
achats inopportuns alors que j'ai déjà tout ce qu'il faut à la maison. De ce
genre de dépenses immodérées, irrationnelles et compulsives qui font perdre
patience aux thérapeutes, quand vous venez ensuite les consulter
afin de vous faire soigner pour ce genre d'addiction. De quoi en perdre
la raison et la tête quand la situation se
complique. Il se trouve que ce jour, j'ai perdu le
nord en perdant mes lunettes et votre appareil auditif. Circonstances
fâcheuses. Comment ensuite arriver à se connecter avec le monde extérieur et le
visionner tout en continuant de pouvoir comprendre les conversations ? Un vrai problème
! Du coup j'ai encore perdu mon calme et mon sens de la
correction en essayant de communiquer et l'occasion de
me taire en disant n'importe quoi! Mais des lunettes, c'est
important. On est perdu sans elles. On perd ses
marques et ses repères, ainsi que la confiance en soi ! Je
m'en vais chez l'opticien qui me propose une monture à un prix excessif. Du
coup, je perds au change car ma mutuelle ne veut pas
prendre en charge les frais supplémentaire dit de confort ! Je demande une
paire moins chère, mais celle que l'on me présente est fragile. Elle perd
en esthétisme et surtout en qualité et en solidité. J'ai tout
perdu dans cette histoire : mes forces, la santé, mon temps, mon
argent, ma tête, mon calme, le sommeil, la vue, l'audition, ma féminité, mon
envie de me battre, ma bonne humeur, mon sens de l'humour, de l'ironie, du
sarcasme, de la dérision... J'ai failli perdre mon emploi, mes droits, mes
cheveux car c'est l'automne et même la parole car je suis aphone à force
d'avoir crié. Comble du comble, il pleut. J'ai perdu une belle
apparence et la tenue de mon beau brushing-baguette. Il y a peu de temps,
j'ai perdu mon parapluie en perdant la tête je ne sais où. Je
vais certainement aller jouer au loto ou au tiercé ?! Mais avec la chance que
j'ai-je perdrai tous mes gains en pariant de nouveau ! Après
toutes ces péripéties, je commence à perdre espoir et
j'ai perdu l'habitude de me lamenter sur mon compte. On
demande populairement à quelqu'un qui est triste :"S'il a perdu sa mère ou
sa grand-mère ou quelqu'un des siens ?" Il ne manquerait plus
que j'en perdre la raison et le goût, le sens et l'envie de
vivre. Alors autant en prendre son parti quand
on perd la partie !
Claudine
..............................................................
Mireille
..............................................................
J’ai
perdu la tête, alors que j’étais tapi contre une grosse pierre grise sous un
grand chêne tout feuillu. J’attendais quelques nourritures passées à ma portée
afin de les déguster et me délecter le palais lorsque je vis passer une
demoiselle Rainette dans sa jolie robe verte, qui sautait gaiement, le mollet
bien fait. Elle partait vers la mare rejoindre les siens au-dessus de laquelle
volaient gracieusement des demoiselles à robe scintillantes bleues et vertes,
ces jolies libellules valsant, ressemblaient à des fées clochette.
Moi le
crapaud au regard cuivré si prudent, si sage, j’oubliais mon repas, pour me
précipiter vers les eaux troubles gorgées de nénuphars aux fleurs multicolores,
aux larges feuilles. Sur l’une d’elles, s’était installée la Belle ! Sur
d’autres feuilles, ses semblables jouaient les stars. L’objet de ma pensée ne
m’avait même pas remarqué. Elle plongeait, sautait de feuille en feuille,
heureuse de vivre ; je ne pouvais en détourner mon regard.
C’est
alors qu’une épuisette s’abattit sur moi. J’étais le prisonnier de trois
ados : deux garçons et une fille qui me regardait avec dégoût. Elle
dit : « faisons-le fumer jusqu’à ce qu’il éclate et puis non,
coupons-lui la tête puis nous regarderons dans la cervelle. J’ai toujours
entendu dire qu’elle renfermait une pierre précieuse ! Bonne idée, ensuite
nous le brûlerons » dit un garçon en ouvrant son couteau, tenez-le bien,
je vais lui occuper la tête », je voyais ma dernière heure arriver.
Lorsqu’une
main saisit cette du garçon, le couteau tomba à terre. L’homme dit : « Vous
n’avez pas honte de vous acharner sur une pauvre bête sans défense ? »
Les
crapauds sont utiles ; ils nous débarrassent des insectes indésirables,
beaucoup de personnes désirent en posséder dans leur jardin, c’est mieux que
les insecticides, promettez-moi de ne plus attaquer les grenouilles ni les
crapauds, trouvez d’autres jeux ou intéressez-vous à la sauvegarde des
animaux. »
Je n’ai
pas entendu la suite, m’étant installé au bord de l’eau, je pouvais admirer la
belle pour laquelle j’avais failli perdre la tête au sens propre du mot. Elle
qui avait tout vu, s’approcha de moi avec douceur, me demandant pourquoi cette
imprudence ? Je lui répondis que j’avais perdu la tête en la voyant si
belle, si gracieuse ce qui m’avait fait sortir de ma cachette. Elle déposa un
baiser sur ma peau boutonneuse.
Je
m’évanouis de joie, plus tard, je m’éveillai transformé en charmant Prince.
J’embrassai la jeune grenouille, pour la remercier. Elle
devint une charmante demoiselle avec laquelle je fis ma vie dans l’amour et la
joie et la venue de nos petits têtards qui nous font souvent perdre la tête par
leurs turbulences.
Mireille
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire