lundi 30 mai 2016

TARATATA

Ecrire un texte avec le maximum de mots comprenant le son"ta"
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Vêtue de taffetas, comme une sultane, Natacha se rendait avec Martha, en tahitienne,  à la fiesta des potaches. De petite taille, juchée sur ses talons, Tatiana, en tailleur,  leur emboita le pas.  Tadeo du Costa Rica tel un matamore, spontanément les accosta. Il taxa du tabac à Tatiana et ajouta
 « – Allez-vous à l’estaminet de Nathanaël écouter la cithare ? 
- Et  de la guitare, » insista Tatiana.
Il s’arrêta en extase devant l’inimitable  faitage tarabiscoté de Mustapha qui vendait du taboulé, des tacos, du tabasco, du rutabaga et des gousses de tamaris. Natacha le sollicita et emporta un cartable et un attaché-case pleins d’alimentation. D’en face, Gustave de l’Utah, au buste tatoué d’un tamanoir et d’un tapir, quitta l’établissement  de natation et se rattacha à eux. Il entama un monologue intarissable sur Tartarin de Tarascon et sa tarasque. Martha, le tapota d’une légère taloche et souhaita qu’il se tût.
Chacun se précipita dans l’estaminet, s’attabla, sirota de la tamarinade et attaqua la dégustation. Dans toute cette agitation, Tadeo capta une confrontation dans la tanière de Bahrata, le taïwanais. Tarak, le tapissier tamoul, concocta un potage avec du tapioca et du laitage et le lui porta. Taciturne, il tapait et retapait sur des peaux entassées. Ce n’était pas un notable ! Le tanneur, goûta le plat et tel Pantagruel, tenta en tapinois, d’en prendre la totalité sans partager.
 « -Taratata, T’as bu à la taverne ? »  taquina Tarak.
Mais tout se gâta. Irritable, Bharata se disputa, le traita de tous les noms, et l’insulta. Le ton monta et ils se  tarabustèrent et se tabassèrent. Quel tapage dans la tannerie, le tintamarre  persista!  Bharata jeta sur lui un tabouret qui, catapulté, tapa sur  une tablette. Instantanément, un son tinta. Une toccata ? Non point. Ce fut une tasse métallique. Elle tremblota et chuta. Patatras ! Tarak sursauta et ne vit pas le tasseau. Il culbuta, virevolta et s’emberlificota  les pieds dans des tamis, Il heurta des tatanes. Il se tassa, se voûta et s’étala. « -Satané tasseau, » rouspéta-t-il ! « Quelle fatalité ! ».  Il se rétablit et rattacha son  pantalon taché. Sans vitalité, blessé, et dans cet état, il entama son retour. Il ne trotta pas mais boita  vers son habitation.  Derrière lui, un tacot toussota. Il tressauta et monta sur le talus ! C’était un taxi qui l’évita de peu. Tarak s’arrêta et scruta l’eau. Sous le tablier du pont, un des tadornes s’agita quêtant son alimentation dans la végétation. Il lui jeta quelques pétales et repartit sans reptation. Une fois chez lui, il transporta un fauteuil tapissé d’un cétacé et d’un crotale. Assis, il ajusta un cataplasme sur son genou. Il adapta un tapis, le tripota, l’étala puis s’alita. Il médita. Bharata se tourmenta. Il imputa à son interprétation, la cause de sa confrontation. Il prit son yatagan et visita Tarak. Il zozota et sollicita son pardon. Ce fut  la réconciliation des deux protagonistes.

Marie-Thérèse
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« Taratata ! » éructa notre tata Natacha qui, fataliste, jeta ses tatanes de dessous la table vers le tableau attaché à une tapisserie de Tatars installés en Italie. La fatalité lui avait, avec nostalgie, détaché son bar-tabac, sis place Gambetta, sans la moindre consultation véritable. Il ne lui en resta que le recours au ratafia !

Emmanuel
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La tata de Tatiana tarabusta Natacha qui dégusta à tâtons la tarte Tatin qui chue sur la tailleur en taffetas d’Anastasia. Avec un soin tatillon, la tache fut ôtée, accompagnée d’une taloche monumentale, au vu des dégâts !

samedi 21 mai 2016

ETRE UN VEGETAL

Imaginez que vous êtes un végétal, racontez...
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Serrée contre mes deux sœurs jumelles, je me suis nourrie des minéraux de la roche sur laquelle nous nous sommes lovées, là-haut à près de  3 000 m, dans la cordillère des Andes. L’humidité ambiante a craquelé mon  enveloppe. Telles des petits tentacules, mes racines surgissent pour grossir jusqu’à devenir, plus tard, de belles tubéreuses fusiformes que certains aimer cuisiner. Je peux ainsi mieux m’accrocher au sol rocailleux ou terreux car je suis d’un tempérament facile et je m’adapte en toutes circonstances à l’environnement.
Bientôt ma jeune tige émerge de la terre pour croitre à son tour et s’orner de chaque côté de larges feuilles arrondies dont le vert-amande fonce au fil des jours et de la lumière solaire pour devenir d’un joli vert bleuté. Je grandis alors et peux ainsi grimper le long d’un grillage, m’enrouler autour d’un tronc d’arbre ou alors m’étaler sur le sol en un énorme parterre.
Même si je suis née en altitude, je n’aime pas vraiment le froid et les courants d’airs. Je crains surtout les vents violents qui  maltraitent et cassent ma souple tige. La douceur d’un rayon de soleil me réchauffe le cœur et pigmente mes boutons qui se forment et s’enflent. Dès les premiers jours d’avril, un à un ou plusieurs à la fois, je les délace et ils s’épanouissent en de superbes corolles en entonnoir, chacune munie à l’arrière d’un interminable éperon où je cache mon nectar. Cet appendice me fait affubler du vilain nom de «nez tordu» par les autochtones même s’ils m’apprécient pour mes vertus médicinales. D’autres préfèrent m’appeler « éperon de jeune premier» et ils ont bien raison.  Comme d’un habit de cérémonie, mes pétales se revêtent de couleurs vives. Rouge ou orange, parfois rose ou blanc, ils captent l’attention des oiseaux mouches qui me rendent visite et me pollinisent.
Cette beauté attira un jour le regard d’un certain conquistador hollandais qui s’empressa de me déraciner avec soin. Après un long voyage à travers l’océan, il transplanta mon pied pourtant fragile dans le jardin d’un monastère. Je fus chouchouter par les moines et je me développai ainsi à travers tout le nouveau continent comme fleur ornementale. De l’ordre des capucins, ils virent en moi comme l’image de leur capuchon rattaché à leur tunique. C’est alors que mon nom changea et que je fus  baptisée Capucine. Peu à peu, je leur fis découvrir toutes mes petits secrets: Le petit goût de noisette de mes fleurs, celui acidulé de mes boutons que l’on peut confire dans le vinaigre ou celui aigrelet de mes feuilles que l’on mange en salade comme du cresson. Je sus aussi en infusion devenir thérapeutique et soigner les toux récalcitrantes. 
Parée de mille vertus au service de tous et fort attirante de surcroit, je n’en suis pas pour autant orgueilleuse. Ardente, je symbolise la passion et la fougue amoureuse, parfois cachée.  Quand  l’été disparait et que les premières gelées d’octobre se font jour, je me recroqueville lentement à mon tour, perdant mes fleurs puis mes feuilles. Avant de retourner à la terre,  de mes fruits, je laisse tomber les graines qui me succéderont à leur tour et viendront agrémenter vos paysages et vos jardins. 

Marie-Thérèse 
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Petit bruit de clé dans la serrure… Ouf, je crois que tu reviens à la maison ! C’est que la chaleur arrive et que nous commençons à avoir soif ! J’entends déjà le doux glou-glou de la bouteille.
Sur ce balcon urbain gentilléen, moi, modeste épicéa, j’ai résisté à tout : pollutions, manque d’eau, d’engrais, de présence… Aussi, je me trouve petit pour mon âge, forcément à l’étroit dans cette jardinière où j’ai pour voisins immédiats, depuis au moins une dizaine d’années, sedums et gazons alpins. Petit mais résistant ! car de nature rustique et montagnarde : en effet, je suis né au-dessus du plateau des Glières, peut-être à 1600 mètres d’altitude. C’est par un soir de fin d’été orageuse, alors que ma maîtresse terminait sa randonnée en suivant un dernier sentier de sous-bois,

samedi 14 mai 2016

DÉFINITIONS IMAGINAIRES 11

Inventez un sens et des définitions à ces mots inusités de la langue française :
arzel, caulicoles, domifier, houbiller, liotrique, parhélie, ragosse, sartine
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Arzel : De l’arabe, l’arzel est une colonne de sable aggloméré qui s’élève au milieu du désert et sert de repère aux caravaniers. / n.m. Terrain naguère cultivé, puis tombé en friche. Par exemple, le désert des Agriates qui fut jadis le grenier à blé de la République de Gênes./ avoir de l’arzel c’est l’action d’avoir l’art peu honorifique de mettre son grain de sel avec zèle dans les affaires d’autrui /arbuste donnant des fleurs blanches ou roses, très fournies et légères / nom féminin utilisé pour désigner l'infection de l'ars du cheval/ manque de zèle /il  ne s’agit pas d’un palindrome, mais de l’anagramme tronqué de lézard, auquel on a malencontreusement supprimé le « d », en déchirant la feuille sur laquelle était inscrite cette énigme.

Véritable définition : cheval dont les pattes arrière et le chanfrein sont blancs
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Caulicoles : Rubans que l’on noue aux cols des chemises. / Adj. Se dit des objets en forme d’escargot. La femme brodait des arabesques caulicoles  sur la nappe. / petites fleurs au calicot jaune paille poussant sur les flancs des pics rocheux de la Cordillère des Andes / terme désignant les insectes munis d’un dard souvent venimeux, tels les scorpions, abeilles, guêpes, moustiques. / Algues vertes originaires des mers tropicales, aujourd’hui abondantes en mer méditerranée / dans le De natura rerum de Cécéron, « caulis » signifie le chou, caulet en occitan. C’est ainsi que l’on voit, dans les champs et bocages du sud-ouest, les paysans planter les choux tout en chantant à longueur de journée « Savez-vous planter les choux ?... » / nom masculin  pluriel désignant  un gastéropode  proche du bulot, appelé aussi « caricole » en   Belgique où il est vendu par des marchands déambulant dans les rues.

Véritable définition : n.f. pluriel. Terme d’architecture. Tiges qui sortant d’entre les feuilles d’acanthe s’enroulent en volutes sous la tailloir du chapiteau corinthien. On parle aussi d’espèce caulicoles, abeilles, coléoptères caulicoles : espèce qui vit et/ou se reproduit ou pond dans des tiges creuses de plantes ou des branches creuses
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mardi 10 mai 2016

LOGORALLYES IMPROMPTUS

Écrire avec des mots imposés
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verdure – annonciateur – miauler – compte - écharpe

En fin de compte, l’arc-en-ciel était annonciateur de pluie ; on dit qu’il est l’écharpe d’Iris. Guettant l’ondée dans  la verdure, Minou, mon cher matou, se passait la patte sur l’oreille en miaulant.

Josiane

électrique – suspendre – mistral – horizon - prière

Le mistral souffle fort et provoque une onde électrique jusqu’à la ligne d’horizon. Enfin, le vent cesse, ma peur diminue et je peux suspendre ma prière.

Paulette

reproche – opaque – infiltrer – marbre - loup

Je me reproche d’avoir laissé s’infiltrer une gueule de loup à travers le marbre opaque de sa tombe.

Emmanuel

jury – étape – déchirer – velu – clavier

Tape par étapes sur ton clavier, tu verras apparaître en haut d’un building un king kong velu, et en bas un public apeuré. Tu seras jury, déchiré entre les oh et les ah de stupeur et de plaisir.

Claudine

acrobatie – refuge – éviscérer – chaleur - mimosa

Dans ce refuge, quelle chaleur ! Que d’acrobaties pour éviscérer ce chevreuil que les chasseurs viennent de tuer. Un peu d’air, s’il vous plait ! Ouvrez la fenêtre sur le parfum des branches du mimosa qui fleurit dans le jardin.

Christiane

quille – panne – affoler – cumulus - grandiloquence

La motofaucheuse tombe en panne dans la prairie sous les cumulus lourdement chargés de grêle. Ferdinand s’affole et démonte l’hélice du maudit appareil, nettoie les bougies et le carburateur. Pendant ce temps à la maison, son jeune frère, militaire en permission pour quelques jours, pérore et s’écrie avec grandiloquence « vivement la quille ! ».


Marie-Christine 

lundi 9 mai 2016

UNE PEUR BLEUE

Peur bleue, grosse frayeur, hantise, phobie... 
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J'ai peur de l'eau..... Les grandes surfaces d'eau avec une certaine profondeur me font peur et même quand je suis en avion,  dès qu'on survole la mer, cette immensité m'inquiète.

A la naissance, un enfant  ne connait pas le monde, il n'a donc peur de rien car il ignore le danger. Ce sont aux adultes de lui appréhende de quoi il aura à se  méfier, et de façon intelligente, en lui expliquant. Je me souviens par exemple avoir réussi à me contrôler devant ma fille encore très jeune, quand un orage grondait au dehors. Et je reprenais ma belle-mère qui ne savait parfois pas retenir un cri quand le bruit du tonnerre se faisait plus puissant, c'est ainsi qu'on communique sa peur. Et depuis, même si ça n'a rien de très agréable, je ne suis plus  inquiète d'un orage. Enfant, qui m'avait communiqué cette peur... ma mère peut-être, elle n'était pas très fière pendant un orage. Et comme j'avais très peur, encore plus la nuit, qu'elle me savait enfouie sous drap et couverture, elle venait me chercher et me couchait entre elle et mon père, le temps que l'orage passe.

En ce qui concerne l'eau, là je me souviens fort bien l'origine de cette peur. J'avais environ 10 ans, je ne savais pas encore nager, qui m'aurait appris, mon père avait lui-même peur de l'eau, je ne l'ai jamais vu mettre ne serait-ce qu'un pied dans l'eau quand nous étions en bord de mer.

Un jour, nous étions en vacances en famille, nous étions à la plage, il faisait beau et la mer s'étendait à perte de vue devant moi, immense. Deux membres de la famille m'ont dit de les accompagner au large. Bien entendu j'ai refusé, j'avais bien trop peur pour les suivre, je ne savais pas nager comme eux. Alors ils m'ont dit qu'avec eux je ne risquais rien, qu'ils seraient près de moi, qu'ils me tiendraient. Comme beaucoup d'enfants sans doute qui sont encore naïfs, je leur ai fait confiance et je me suis accrochée à eux, chacun me tenant d'un côté. Et ils ont avancé dans la mer, plus loin, toujours plus loin. Et ils me disaient « Tu vois ? Tu n'as plus pied à présent ». Mais j'étais bien accrochée, je ne risquais rien, j'ai trouvé ça amusant, j'étais contente et rassurée. Et d'un coup, pour me faire une plaisanterie, ils m'ont lâchée et comme on dit, j'ai pris la tasse. Bien sûr ils m'ont rattrapée mais c'était fini, le mal était fait, plus jamais je n'irais si loin, là où je ne pouvais plus toucher le sol de mes pieds. J'ai su plus tard que mon père avait lui aussi eu peur en étant jeune, ce qui expliquait que jamais il n'entrait dans l'eau.
Les années ont passé et je ne savais toujours pas nager. C'est vers l'âge de 15 ans que

dimanche 1 mai 2016

SANS LE "I"

La proposition du jour est un lipogramme ; il s'agira d'écrire un texte qui ne comporte pas la lettre "i"

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Ah ! Laurence.... tu pars en vacances quelques jours et tu nous lâches, apparemment sans regret ! Nous allons donc nous retrouver seuls et ces séances où nous nous rencontrons toujours avec contentement vont beaucoup nous manquer ; et, personnellement, cela va créer un beau creux dans le déroulé de mes journées monotones.

Malgré tout, tu n'as pas tort de prendre un peu de repos, tu nous auras concocté de beaux sujets pendant ce temps. Tu vas quand même occuper tes vacances autrement, les passer auprès de tes proches, nous le comprenons et serons sans rancune à ton retour, nous serons même encore plus heureux de te retrouver après cette absence.
Et forcément, tu ne nous abandonnes pas sans nous demander quelque chose pour la rentrée et, comme de coutume, nous devons remuer notre cerveau en tous sens pour trouver le bon texte à t'apporter. Et là tu nous as gâtés : composer un texte dont aucun mot ne comportera une lettre que je ne peux répéter. Non, non, tu ne me feras pas déjà tomber dans le traquenard que tu nous tends. Seulement, ôter une lettre de l'alphabet, c'est toujours un peu ardu et nous nous devons d'être sans arrêt en alerte. Et même en déployant beaucoup de zèle, sans s'en rendre compte nous pouvons quand même tomber dans l'embûche.
Ces séances que nous partageons nous procurent de très bons moments. Nous donnons lecture de notre ouvrage les uns après les autres, on commente, on échange des remarques à chaque nouvelle lecture, et d'une de ces remarques une autre en découle. Nous partons alors dans de grands débats, et c'est ça le but également, cela nous apporte toujours plus, je pense que chacun apprend un peu de l'autre. Quand nous repartons et que nous nous séparons, nous sommes donc encore un peu plus calés.
Pour nous permettre de garder le souffle tout au long de ces séances, avouons-le, tu nous dorlotes. Tu nous verses un bon café et nous présente un paquet de gâteaux où nous plongeons tous avec bonheur. Ce court moment, c'est le sel de nos rencontres.
Je n'en peux plus, je veux coucher sur cette page un mot résumant le mal que je ressens à exécuter ma tâche pour te contenter à la rentrée, seulement je ne le peux pas car ce mot comporte cette fameuse lettre, pour nous défendue. Que c'est dur la culture !
Ce sera donc plus bref que voulu et malgré tout ma prouesse est achevée. Et sans faute je l'espère!

Paulette
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Vue sur la mer
Neuf heures ! Après une longue journée de labeur, comme toujours, Suzanne avant de
rentrer, s’est promenée une bonne heure près de la forêt. En ce moment, les arbres sont en fleur. Leur parfum embaume l’atmosphère. Elle en hume leur odeur. Elle la sent se répandre à travers tout son corps. Peu à peu, elle se relaxe. Alors, c’est le retour !
Elle pénètre alors sur le balcon, un plateau chargé de son repas. Tout est obscur ! Brusquement la lune sort d’un gros nuage, sa face goguenarde regardant la mer. Sa pâle lueur marque la crête des vagues d’une couleur vert pâle sur le bleu sombre de son étendue. Un léger vent les soulève et crée un doux mouvement ensorcelant que Suzanne peut entendre.