vendredi 6 janvier 2017

COMBATS DES FEMMES

À chaque pas, à chaque détour, un vrai combat
La femme enfant, la femme devenue maman
Elle se fond dans le paysage de la vie
Elle n’a pas le temps de se regarder dans le miroir
Travail et survie, elle allie
Femme au foyer : c’est un beau métier !
Femme bien occupée au jour le jour
Femmes aux nombreux contours
Je vous dédie ce petit frichti
Car franchement, depuis la nuit des temps
D’Ève et d’Adam
Qui a pris le temps
D’élever ses enfants ?
Nous n’en serions pas là,
Sans vous valeureuses combattantes
Du bas et du haut du pavé
Qui avez su à la force de vos poignets
Nous permettre de grimper
Jusqu’aux plus hauts sommets.

Claudine
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Que dire sur les combats des femmes… Il y en a tant. De tous temps, la femme a eu une place bien précise dans nombre de civilisations et d’époques. Place au foyer… engendrer et élever la future génération, s’occuper de tout ce qui tourne autour de l’alimentation, que ce soit en rapport avec les travaux des champs, l’élevage des animaux, la préparation des repas. Elle n’avait pas et n’a toujours pas dans de nombreuses contrées le droit de donner son avis, de voter, de travailler en dehors du foyer, de jouir de son corps et de sa liberté. Merci à ces femmes qui se sont battues contre vents et marées pour obtenir le droit de vivre libre et sans contrainte.
Contre la « bonne morale » de chaque époque, de chaque pays, il a fallu et il faut encore qu’elles aillent à contre-courant, risquent la prison, la torture, la mort pour qu’enfin nous soyons pratiquement l’égale de l’homme.
De nos jours, dans beaucoup de pays, le simple droit de vivre, d’être instruit, de choisir sa vie, n’est accordé à aucune femme ou fillette. Comment comprendre le combat de ces femmes pour nous qui vivons librement, parlons, travaillons, ayant soins et instruction, alors qu’il y a un monde qui nous sépare !
Je pense à Malala, la jeune fille pakistanaise qui se bat dans son pays pour le droit à l’éducation des filles, contre les talibans… et qui a eu le prix Nobel de la paix à l’âge de 17 ans, et de très nombreux autres prix. Elle a été victime d’une tentative d’assassinat de la part d’hommes qui refusent l’idée même qu’une femme puisse penser par elle-même, prendre des décisions. Elle parcourt le monde pour militer et faire entendre la voix des femmes qui sont si souvent tues…
Alors merci, merci à elle et à toutes les autres pour ces combats, que ce soit pour le droit de vote, le droit à l’éducation, à la parole, au libre choix de sa vie et de son travail.
Merci pour la vie que nous avons-nous les femmes de pays riches occidentaux. Alors aidons nos sœurs qui n’ont pas la chance que nous avons, nous qui considérons comme banale et normale la vie que nous menons.

Valérie
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Nombre de combats ont été menés par des femmes dans nos sociétés occidentales et il en reste encore à mener, mais aujourd’hui je veux vous parler de l’excision. Cette pratique, sinistre boucherie, qui asservit les femmes dès leur plus jeune âge est encore en usage dans les pays d’Afrique noire particulièrement. Rien n’est indiqué dans les textes religieux pour expliquer cette coutume en dehors des sociétés animistes et malgré la promulgation de plusieurs lois, l’excision existe encore de nos jours. Les raisons avancées pour la faire nous paraissent incroyables. Le clitoris ressemblerait à une petite verge qui pourrait blesser l’homme pendant les rapports, d’autres avancent l’esthétique, d’autres encore la parité avec la circoncision pour les hommes.  Comment au 21ème siècle peut-on encore accepter cela ? Ces femmes sont dans l’incapacité de se battre pour leur fille ayant été traumatisées physiquement et psychologiquement elle-même dans leur enfance, leur corps dévasté par cet acte ne leur permet plus d’avoir d’ orgasmes, elles sont programmées pour satisfaire les besoin de l’homme sans ressentir autre chose que de la douleur, car au-delà de la clitoridectomie il y est souvent associé l’ablation des petites et grandes lèvres et la couture du vagin pour ne laisser passer que les règles. Les cicatrices laissées sont très souvent chéloïdes et se déchirent au moment de l’accouchement. Il n’était pas rare quand j’étais en exercice de voir le résultat sur de jeunes femmes et cela me révoltait comme cela me révolte encore aujourd’hui. Il faut savoir qu’en Afrique il existe une mortalité liée à l’acte mais aussi lors de l’accouchement tant pour la femme que pour l’enfant.  Mais quel combat mener vu que les lois n’y font pas grand chose. Il existe un film, pas très récent, « fleur du désert » qui raconte le parcours d’une jeune éthiopienne, il me semble, qui à force de volonté a fui son pays, est devenue mannequin aux USA  et a pu avec l’aide d’amis aller raconter son histoire jusqu’au plus haut de l’état. Ce fût la première loi votée. Le film a fait beaucoup parler mais c’est insuffisant. Il faudrait à l’époque de la mondialisation commerciale en profiter pour faire de l’éducation pour petit à petit éradiquer ces pratiques monstrueuses. Je ne vois pas d’autres solutions mais pour cela il faudrait une réelle volonté humanitaire de plusieurs pays occidentaux. Mais je suis réaliste je sais que cette campagne ne rapporterait rien. Alors chacun épluche ses soucis les plus proches et la vie continue.

Fabienne
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Depuis les temps les plus anciens, la femme a combattu et lutté pour trouver sa place dans la société. Chaque pays, chaque époque peut célébrer des héroïnes  défendant telle ou telle une cause particulière. Certaines ont marqué l’histoire comme guerrières telle Jeanne d’Arc qui bouta les anglais hors du beau pays de France comme disait la romance ou encore Jeanne Hachette qui,  la hache à la main, avec ses concitoyennes, défendit vaillamment la ville de Beauvais. Elles empêchèrent ainsi la prise de la ville  par l’armée de Charles le Téméraire, et facilitèrent la victoire de Louis XII!  
D’autres se jetèrent dans l’arène politique.  Ainsi, Olympe de Gouges, dès 1791, réclama l’égalité des sexes, et revendiqua les droits de la femme et de la citoyenne. En 1871, ce fut Louise Michel, militante anarchiste,  qui porta bien haut ses conceptions féministes pour l’éducation des filles et la libération des femmes. Elle écrivit d’ailleurs à leur sujet : « Notre place dans l’humanité ne doit pas être mendiée, mais prise. » Plus tard en 1949, avec la publication de son livre Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir revendique haut et fort l’indépendance de la femme et sa liberté de choix de vie. À son tour, Simone Veil défendra une autre liberté des femmes, le droit à l’interruption volontaire de grossesse en obtenant du parlement, sa dépénalisation en 1974.
Mais le combat des femmes n’est pas l’apanage des seules françaises. Dans certains pays, la lutte est tout aussi acharnée et souvent dangereuse. Aussi parfois reçoivent-elles des récompenses comme le prix Nobel de la paix attribué en 2005 à cette journaliste yéménite-turque Tawakkol Karman, militant pour la liberté de pensée et d’expression en créant son groupe « Femmes journalistes sans chaînes ». Plus récemment encore, en 2014, ce sera Malala Yousufzai, qui sera choisie. Cette jeune pakistanaise de 14 ans qui, au péril de sa vie, lutte pour l’éducation des femmes dans un pays soumis aux talibans.
Il en est d’autres encore de par le monde peu ou pas connues qui se battent pour garder leurs terres et, tel le combat du pot de terre contre le pot de fer, affrontent de redoutables entreprises internationales. Ainsi, là-bas sur les hauts plateaux andins, depuis 2012, Maxima Acuna s’oppose, tel David contre Goliath, à une puissante multinationale exploitant une immense mine d’or à ciel ouvert qui veut s’agrandir. Pour l’en empêcher, elle se bat avec l’appui de la population, des autorités locales et des communautés avoisinnants pour la défense des droits des indigènes et de l’environnement car, à terme, l’exploitation de la mine laissera les paysans sans leurs terres ou, au mieux, possesseurs de sols devenus stériles à cause des rejets toxiques. Plus grave encore, la construction du chantier requiert le vidage des petits lacs de la région et leur remplacement par des réservoirs artificiels avec pour conséquence immédiate, la disparition des sources servant à l’approvisionnement d’eau potable. « Si je vends, dit maxima Acuna, quelle eau boirons-nous ? De quoi allons-nous vivre ? »
Les droits des femmes, le droit d’apprendre et de s’exprimer, le droit de vivre librement reste pour longtemps encore un dur combat dont les avancées restent toujours fragiles.

Marie-Thérèse
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Il y a 25 ou 30 ans, une aide-ménagère, en vacances, écrivait à ses collègues de secteur :
Chères…
Oublions pour un temps ces personnes âgées que nous aidons à leur domicile. Oublions pour un temps : souffrances, maladies et toutes les misères rencontrées chaque jour. Oublions la difficile marche vers un avenir incertain. Délaissons les balais, les serpillères et les parquets, le chiffon, la vaisselle, le fer à repasser. Plus de courses à faire, de papiers à remplir. Dans un temps limite qui nous oblige à courir, courir, toujours courir. Nous oublions un peu, aussi, la lutte, que l’on mène pour éliminer tout ce qui fait problème : conditions de travail, salaires, heures perdues en déplacements. Et surtout que la profession soit enfin reconnue ! Nous allons prendre le temps de vivre, de flâner, le temps de lire, de rire, de regarder. Sans aucune contrainte, sans horaires, sans soucis, puisant des forces neuves avant de repartir.
Quand nous retrouverons le travail journalier, resurgiront tous nos soucis, nos problèmes intacts. Et l’espoir d’une justice dans la lutte que l’on mène. À vous toutes, aide-ménagères, nous disons que notre profession sera ce que nous en ferons. Pour quelques avantages, il faut toujours lutter. Et lutter, c’est vivre, c’est aimer ! Rassemblons-nous pour exiger que notre profession soit valorisée. Rédigeons, distribuons des tracts partout où nous allons, faisons signer des pétitions. C’est ce qu’avaient compris en 36, ces hommes et ces femmes qui ont obtenu les congés payés dont nous bénéficions aujourd’hui.
À bientôt et amitiés à toutes.

Christiane
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Le combat des femmes est inépuisable.
Pendant les deux guerres mondiales, elles ont prouvé qu’elles n’étaient pas seulement des femmes soumises à leur mari. Quel courage il leur a fallu pour continuer les durs travaux de leurs époux ou pères, pour que les ateliers continuent d’être rentables, les fermes bien gérées, les champs cultivés ! Le dévouement des infirmières sur le front, dans les hôpitaux…
Le droit de vote en 1944, le droit au travail, à un compte personnel, la délivrance en 1961 d’un livret de famille officiel aux mères célibataires ainsi que la reconnaissance anticipée sur les futures naissances. Des emplois masculins ouverts aux femmes mais les salaires restent souvent inégaux. Simone Weil s’est battue pour la loi sur l’avortement. Les congés aux mères de famille dans l’année pour les démarches concernant leurs enfants, arrangements en périodes scolaires.
Le sujet est très étendu. Il y a encore beaucoup à faire. Mais les femmes sont fortes et résistantes. Elles savent se faire entendre au fil des années. Elles vont encore gagner de nouvelles réformes à leur avantage.
Nous les verrons marcher dans la rue, le poing tendu avec leurs banderoles.

Mireille

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