samedi 21 janvier 2017

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte comprenant impérativement ces 20 mots : 

coquelicot - agrafe - écraser - odysée - ruche - formateur - aiguillage - incarcérer - foule - bégayer - habilement - zinc - voile - réconfortant - devise - mélanger - grec - artillerie - nourrice - rugueux

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Il avait fait carrière dans l’artillerie et Nicomède se crut capable de conduire tout type de machines sans formateur. Devant la foule ébahie, il se mit en tête de faire rouler une vieille locomotive portant à l’avant une plaque en zinc. « A tout va ». Telle était sa devise. Nicomède mélangea les manettes et  ne prit pas garde à l’aiguillage rouillé. Il ne tarda pas à dérailler dans un champ de coquelicots, écrasant une ruche au passage. Une multitude d’abeilles dérangées se précipitèrent sur le pauvre grec et le piquèrent. Dieu merci, il n’était pas incarcéré sous la carcasse froissée mais il avait seulement heurté le plancher un peu  trop rugueux de la machine et s’était blessé contre un montant en fer. Vexé, il en bégayait de rage et en pleurait presque, tout en demandant de l’aide. Une femme se précipita sur lui, apportant une nourrice d’eau, des voiles de gaze et des agrafes. Habilement, elle lui prodigua soins et paroles réconfortantes tout en le soignant. Ainsi fut la belle odyssée de Nicomède !

Marie-Thérèse
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Il était tranquillement accoudé au zinc du bar« l’Aiguillage », en train de mélanger le sucre à son café et de se remémorer son odyssée depuis qu’il avait quitté sa nourrice. IL en avait fait des choses et vu des paysages, son aventure avait été formatrice. Il avait même été incarcéré, un voile passa alors devant ses yeux et la devise « tu ne voleras point » lui traversa l’esprit. Il s’était fait agrafé pour un grec qu’il ne pouvait pas payer, mais il avait tellement faim ! Il était parti en courant habilement au travers de la foule grouillante comme une ruche, malheureusement un policier avec toute son artillerie avait écrasé sa main rugueuse sur son épaule et emmené au poste où il avait bégayé de peur quelques excuses. De sa cellule il voyait au loin quelques coquelicots qui le réconfortaient, il s’en tira pour une nuit au poste et de belles remontrances. Sur il ne s’y risquerait plus.

Fabienne
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De plus en plus, se multiplient braderies, brocantes et vide-greniers où chacun vient essayer d’écraser le voisin par des objets hétéroclites qui apparemment ne servent plus à rien.
Quelle odyssée de chercher parmi cette foule, l’objet qui me plaît ou pourrait m’être utile malgré sa vétusté. Tout est mélangé : meubles, étoffes, voiles, bassines de zinc, statuettes grecques ou romaines, soldats de plomb avec leur artillerie d’un autre âge !
Habilement, une des vendeuses improvisées agrafe une devise réconfortante « Suivez l’aiguillage, marquage de flèches rouges entre les arbres », message également transmis par haut-parleurs.
De cette ruche bourdonnante monte un « oui » approbateur
et rugueux car la devise ne sera pas forcément suivie. On se piétine, on se bouscule. Une dame cherche en vain une épingle à nourrice de vingt centimètres de long ! Serait-elle deux fois plus longue, elle ne la trouverait pas davantage.
On ne peut pas se parler dans un tel brouhaha, sinon bégayer quelques syllabes avec son voisin. Ou bien les gens s’injurient carrément, ce qui n’est guère formateur. Je me décide à quitter ce flot humain et j’aperçois, incarcéré entre deux potiches en terre cuite, un coquelicot de papier rouge, tombé d’une guirlande. Je le prends, le range dans mon sac… Ce sera mon seul souvenir de la grande braderie !

Christiane
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Delphine agrafe habilement un coquelicot avec une épingle à nourrice, sans l’écraser, ni incarcérer ses doigts dans le tissu rugueux, dûment empesé, du jabot de Tristan. Véritable Odyssée dans le passé : la foule d’acteurs d’un jour forment une ruche en ce Puy du Fou où les formateurs n’existent pas. Une devise : mélanger les genres, les époques, les tenues et surtout sortir la grosse artillerie. Oui, il en faut de la technicité et du savoir-faire pour permettre à un Galion englouti de refaire surface toutes voiles dehors. Un plateau de direction et d’aiguillage pointu reste en place tout au long du festival et veille au grain. C’est plutôt réconfortant. Ce qui évite d’en perdre son grec et son latin. Et surtout d’en bégayer, accoudé au zinc d’un comptoir de cafetiers heureusement présents pour permettre aux figurants de se refaire une santé.

Claudine 
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Le sommeil de Mina fut, cette nuit-là, entrecoupé de cauchemars, en symbiose avec le temps chargé d’électricité.
Le long du sentier, jalonné de boîtes à gabions, gisaient des myriades de coquelicots, fripés, écrasés, broyés par les pneus rugueux et surdimensionnés de véhicules insolites.
Cela se déroulait en rase campagne, non loin de centaines de ruches bourdonnantes, et des jardins ouvriers aux abris recouverts de plaques de zinc, avec, en arrière-plan, les aiguillages de la voie désaffectée de la micheline mise au point par Michelin.
Là, une foule considérable, surgie de nulle part, s’amassait autour d’un orateur, ancien formateur, universitaire éminent, drapé de voiles blancs, retenus par des agrafes.
Le brillant helléniste narrait habilement, en grec ancien l’Odyssée d’Ulysse, enfin de retour à Ithaque où il fut reconnu par sa nourrice, Euryclée qui avait pour devise la discrétion.
Tout se mélangeait, Mina fut brutalement réveillée par l’artillerie lourde de la grêle qui crépitait sur la véranda.
Ne pouvant se rendormir, elle écouta la radio, pour apprendre que le tueur en série était incarcéré : c’était plutôt réconfortant pour la population. Mina éteignit le poste et somnola. Vers huit heures, elle fut réveillée par la langue râpeuse de son chat et le Dédé le perroquet qui bégayait de façon désopilante : ils lui rappelaient qu’il était temps de se sustenter pour aborder sereinement la journée.

Marie-Christine
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Quelle odyssée que d'agrafer habilement ce coquelicot  tout écrasé sur cette fine feuille de papier qui se froisse aussi facilement qu'un voile... Le formateur a beau se montrer réconfortant, la peine est la même. La salle bourdonne comme une ruche, autour de moi chacun s'applique à la tâche.
On devise ensemble, on s'énerve et on finit même par en bégayer. Il faut peut-être sortir l'artillerie lourde pour arriver à nos fins, utiliser une épingle de nourrice. Mais non, je dis n'importe quoi, j'en perds mon latin, à moins que ce ne soit mon grec, je mélange tout décidément.
Si le travail n'est pas fini, la journée elle se termine. A la sortie, nous nous retrouvons le temps de boire un café  posé devant nous sur le zinc du comptoir qui me semble rugueux au toucher.
Je repense à mon travail inachevé et je désespère. Que n'ai-je été placée sur un autre  aiguillage pour m'activer à autre chose... Et pourquoi ne pas avoir choisi la police par exemple, afin de jouer au justicier pour arrêter et faire incarcérer tous ces tueurs impitoyables qui tirent dans la foule innocente.

Paulette
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Cette année-là, j’avais voulu retrouver la Grèce et ses attraits, à Pâques. Gardant un souvenir mitigé de sites archéologiques passionnants mais écrasés de chaleur sous un soleil estival impitoyable, des amis auxquels j’en avais parlé m’avaient suggéré : Pourquoi pas au printemps ?... A condition toutefois que Zeus ne sorte pas toute son artillerie !
À présent, Athènes était en vue : encore quelques virages et nous atterrissions… Dès l’entrée dans le hall de l’aéroport, la Grèce retrouvée m’enveloppa : un léger fond musical grec, piqueté d’accords fleurant l’Orient tout proche, accueillait les voyageurs tout en se mariant délicieusement aux effluves réconfortants de mon premier café turc. Le séjour s’annonçait comme devant être agréable : pas trop de monde, beau temps.
Les formalités d’usage furent vite réglées : les devises au guichet bancaire, documents touristiques, réservations diverses, et pour finir, gare routière où je trouvais un bus en partance pour Delphes. Tout allait bien : j’y pris place aussitôt.
Nous n’étions que quelques touristes, plus le formateur d’une association française qui achevait de rassembler et installer les membres du groupe qu’il encadrait pour quelques jours. Il avait fort à faire car celui-ci bourdonnait comme une ruche, offrant un joyeux mélange d’âges et de centres d’intérêt.
Le car se mit en route. Peu à peu se déroulaient les paysages variés et colorés, mais la Grèce pascale montrait un nouveau visage plus doux, plus tendre qui ne manquait pas de charme : le vert envahissait tout tandis qu’une agrafe mystérieuse maintenait les griffures rouge et ocre-jaune sur les versants rugueux de la montagne… A un moment, il y eut une ouverture sur la mer : au loin, une voile blanche au milieu d’un golfe bleu marine, semblait entamer une odyssée nouvelle. L’histoire bégayait-elle ?
Nous passâmes auprès de quelques temples et théâtres antiques. Des prairies riantes et fleuries, parsemées de coquelicots d’un rouge vif enveloppaient ces vestiges, comme le font les nourrices pour leur jeune enfant.
Delphes approchait. Nous avions quitté la plaine et à présent, nous montions lentement vers le site élevé que je voulais revoir. Nous y étions maintenant… Quel changement par rapport à l’été ! Un vert printanier, plus tendre, l’avait envahi, accompagnant notamment la coulée d’oliviers qui dégringolait jusqu’à la mer. Une brise encore un peu fraîche circulait sur le chemin qui serpentait entre les terrasses étagées et ensoleillées sur lesquelles se dressaient les vestiges de temples, trésors, stades, théâtres… Le formateur avait donné quartier libre à son groupe et seuls les membres intéressés constituaient  une petite foule avide de ses paroles. Tout allait bien. La visite terminée, le regroupement de tous ses membres fut laborieux et long. Certains n’avaient pas quitté le zinc de la buvette bordant le site, d’autres s’attardaient encore à prendre des photos. Le temps passait et le chauffeur commençait de s’impatienter. Soudain, la voix aigüe d’une vieille dame s’éleva exaspérée : on venait de la dévaliser et elle avait tout perdu : sac à main avec papiers et… devises.
Les autorités furent appelées au secours, le coupable fut retrouvé, arrêté et rapidement incarcéré. La vieille dame récupéra son bien, mais du retard avait été pris…
Le car et ses occupants reprirent leur périple, le chauffeur essayant de rattraper le retard en conduisant plus vite et plus ou moins habilement sur une route en lacets. Je ne disais rien mais n’en menais pas large !
Avais-je fait une erreur d’aiguillage en montant dans ce car ? Non, la suite du voyage allait me le montrer…

Françoise
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Comme le dieu grec Eole dans l’Odyssée, soufflant sur les voiles d’Ulysse, la muse s’est emparée du peintre qui saisit une toile, la pose sur son chevalet et se met à mélanger frénétiquement ses couleurs. Il écrase son oxyde de zinc devenu trop aggloméré, trop rugueux. Aujourd’hui, à l’image des naïfs haïtiens, Pierre réalise sa fresque urbaine. Une foule de petits détails bouillonne dans sa tête. D’abord, tout en haut, dans l’angle droit, un soupçon de ciel au-dessus d’un petit champ de blé émaillé de coquelicots. Au centre, il place une belle maison aux murs de briques rouges : la mairie et sur son fronton, sa devise. A côté, un petit bâtiment un peu gris : l’école d’où, comme d’une ruche, s’échappe un essaim d’enfants aux vêtements multicolores. Près de la porte, attendent quelques femmes et  une  nourrice au bonnet blanc avec sa poussette. Au tout premier plan, sur la place centrale, un char d’artillerie d’un vert olive, rappelle le passé héroïque de la ville. Sur la droite, devant le commissariat, une minuscule  voiture blanche sur laquelle,  habilement, il écrit au pinceau, « Police ». Et de la portière ouverte sort un policier et un homme menotté. Sans doute va-t-il être incarcéré ? A droite, à mi-hauteur de la toile, la gare et le poste d’aiguillage. On aperçoit une locomotive noire jetant sa fumée blanche vers le ciel. Le tableau est fini. Pierre  va fixer à son dos, trois agrafes et l’accrocher au mur quand on sonne à la porte. Son ami Jacques, le formateur en mécanique,  entre. Il pousse des Oh d’émerveillement et se met à bégayer : « C’est vraiment magnifique ! » Ce compliment est sûrement très réconfortant pour Pierre.

Marie-Thérèse 
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Elle posa le livre qu’elle lisait : « L’Odyssée » d’Homère. Un peu rêveuse, elle se rendit dans la chambre de son fils, anxieuse à l’idée de le voir triste et solitaire. Mais il fut réconfortant de constater l’habileté avec lequel il manœuvrait l’aiguillage de son train électrique, tout  joyeux. Il lui fit des compliments pour le coquelicot qu’elle avait agrafé sur le voile de son corsage.
Elle devait s’absenter toute la journée du lendemain pour son travail et rentrerait  tard. Aussi avait-elle  donné rendez-vous à la nourrice qui devait venir garder l’enfant pour certaines directives.
Ils partirent tous les deux pour se mélanger à la foule pressée, agitée, telle des abeilles autour de leur ruche. Ils se poussaient et l’on se retrouvait un pied sur la chaussée. Il fallait être vigilant pour ne pas se faire écraser par les voitures qui avançaient lentement car ils avaient du mal à accélérer à cette heure de pointe. Ils arrivèrent dans le bar surnommé « l’Artillerie » et était décoré de canons, de pistolets, sur les murs. Un garçon vint à notre rencontre pour nous conduire à l’intérieur. Il était jeune et beau mais il bégayait légèrement ce qui lui donnait un petit charme.
La nounou était déjà attablée devant un café. Elle nous embrassa.  Mon fils l’aimait bien ; elle était gentille. Je commandai deux chocolats chauds et deux croissants. J’expliquai les consignes à suivre. Je lui parlai de mes cours que je prenais pour me perfectionner, du formateur, jeune grec charmant. A son tour, elle me parla de son ami qui avait été incarcéré à cause de devises achetées à un personnage véreux.
Le temps passait et il était temps de rentrer. La nuit était tombée. Le froid se faisait sentir. Je me dirigeai vers le zinc pour régler mes consommations. Passant ma main, sur le bord, je le trouvai rugueux.
Enfin la soirée s’annonçait paisible. Une fois à la maison, nous allions dîner tranquillement puis regarder un film distrayant que  nous aimions. Demain, je partirai l’esprit positif sachant que mon fils sera en bonnes mains.

 Mireille
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Le premier cliché a été pris à la campagne, au printemps 1955, dans le jardin des  grands-parents de François.
Le chérubin, âgé de quatre ans, est soigneusement vêtu d'une chemisette à  carreaux, d'un short de boxeur, montrant un enfant bien potelé, chaussé  de belles bottines en cuir, laissant dépasser des socquettes blanches.
Le regard aussi   attentif que dubitatif du blondinet  à la raie  impeccable,  se lève en même temps que ses menottes suppliantes vers son grand-père, la soixantaine alerte, debout  devant le portillon en bois du potager.
François semble demander  à son Papy de lui rendre  son adorable bichon blanc, qu'il cache dans son dos.
Le grand-père, souriant et malicieux, veut  lui faire croire qu'il n'a rien ; peut-être craint-il que ce chien soit sali par la terre ...

Ce cliché est pris par un autre membre de la famille qui connait  le fin mot de  cette histoire, vécue par un petit citadin en vacances à la campagne.

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