Les deux
perce-neige
Sur l'épais
sucre glace
Grelottent
tout bas.
Violettes
sur neige
Cœurs
d'encre sur papier blanc
Les mots
bleus fleurissent.
Le ciel
cotonneux
Pose des
gaufres de neige
Sur la
grille d'égout.
Marie-Christine
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Je devais avoir 7 ou 8 ans quand ma
marraine nous emmena ma sœur et moi dans les Vosges au mois de février. Pas
pour faire du ski, juste pour profiter du bon air de la montagne. La neige
était très abondante et nous ne nous écartions pas des routes afin de ne pas
nous y enfoncer. Il faisait beau mais extrêmement froid, à cette époque on ne
parlait pas de température ressentie. Un vent violent nous piquait les joues et
pinçait le bout des doigts et des orteils pourtant bien couverts. Dans la
chambre malgré le poêle, le froid pénétrait et comme l’air était humide de nos
respirations, le matin nous nous réveillions avec un friselis de glace autour
des vitres. Nous mettions plus de temps à sortir de sous les couettes
moelleuses qu’à nous habiller. Ma marraine avait essayé de faire sécher nos
petites culottes dans le grenier mais elles avaient gelé et craquaient comme un
gâteau sec sous les doigts. Je soufflais
par-dessus mes gants pour tenter de me réchauffer le bout des doigts mais peine
perdue. Cela ne nous empêchait pas de rigoler comme deux folles en fabricant un
bonhomme de neige. Hormis le froid intense je garde un bon souvenir de ces
vacances plus sympathiques que de rester à Paris.
Fabienne
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Brrrr....."Qu'est-ce
que ça caille par ici" s'écrit ma fifille en traversant le marché Frileuse
qui porte bien son nom. Un bon vent glacé nous vient tout droit de Sibérie sans
avoir été dévié par les anticyclones via la Scandinavie et il nous transperce de
ses pics de part et d'autre. Bonnet, écharpe, gants, doudounes bien doublées
avec du polaire et de la fausse fourrure sont les bienvenus... Sauf que fifille
a voulu faire son élégante en revêtant son petit blouson printanier. Le froid
l'a saisi jusqu'au plus profond de son être. Et voilà qu'elle jure comme une
marchande de poisson :"ça pelle!" "Oui. Oui. On avait
compris. Alors met ta chapka, tes mitaines et ta peau de bête"... Je
m'entends lui répondre. "Tu te bois un bon coup de schnaps ou de vodka à
la mode Russia. Et hop : c'est reparti." Sauf qu'il y a un hic!! Elle ne
boit pas une goutte d'alcool. "C'est pas ma faute à moi si le froid s'est
trompé de pays et d'emplacement. Faut renvoyer toute cette neige sur la place
Rouge". Le peuple soviétique avec ses moins trente en 1956 à Moscou, les
Canadiens avec leur moins cinquante en Alaska, et surtout les Québécois se
moqueraient bien de nous avec nos cinq à vingt centimètres de neige par endroit
selon les banlieues et les régions montagneuses. En moto neige, en Troïka, avec
leurs chasses neige et leurs brises glaces, ils auraient vite fait de se faire
une grande place. Mais pas nous? Qu'en est-il réellement ?
La SNCF, la
RATP, les services ferroviaires, le parc automobile patinent et se paralysent
lors de chutes importantes de neige sur l’hexagone. Ils optent de rester au
garage. Pendant ce temps : le peuple parisien piétine et se vautre à terre à la
moindre plaque de verglas. Alors? Doit-on créer des stations sur la capitale ou
dans d'autres grandes villes comme à Montpellier, à Ajaccio, à Colmar? On
installerait des descentes et des remontées mécaniques avec création de
stations ailleurs que dans les Vosges et dans les Alpes ? Ou encore du ski
voile sur la neige recouvrant certaines plages en Normandie, en Corse ?
On craindrait au final une trop grande affluence de touristes plus habitués aux sports d'hiver venus faire de la bronzette dans les basses terres? Non! Non! Nulle commémoration. Alors dans tous les cas de figure : Autant sortir les chaussures de skis, les skates ou les patins à glace. On arrive bien à descendre les marches de la basilique du Sacré Cœur à Montmartre en rappel. Des skieurs amateurs et émérites se sont payés le luxe de skier en plein Paris. Vous avouerez que ce n'est pas anodin de slalomer entre les vignes ? Et les batailles de boules de neige en pleine rue se déclenchent. Ça nous change complètement le paysage !!! Ça nous fait apparaître notre ville plus propre et moins polluée par les gaz d'échappement des voitures circulant au gasoil. Même si les quais de la Seine vont très certainement retrouver leur trafic habituel. Et entre éclats de rire, cristaux de neige scintillant au soleil et poudreuse glissant sur les parkas : l'humeur du jour pour beaucoup de jeunes et de moins de jeunes est au beau fixe. On saisit au passage de jolies lumières dans les pupilles et les sourires du jour. Un manteau blanc recouvre ainsi les capots des voitures les rendant plus cocooning. Ca nous rappelle quelque peu les chalets en Savoie, à Chamonix, à Tigne, Courchevel et dans toutes les stations de skis huppées. Par chez nous, nous avons le droit à la gratuité. Et je peux vous assurer que les parisiens s'en sont donné à cœur joie. Et sans être chauvin ou chauvine : bien sûre qu'il est agréable de vouloir changer de cap et de s'offrir une croisière aux Caraïbes ? Mais ce n'est pas à la portée de toutes les bourses. Autant faire un petit détour en Champagne où les bulles pétillent et frétillent de plaisir dans leurs bouteilles de grands crus. Et dans ses campagnes crayeuses, la vigne est comme la tour Eiffel : elle a froid aux pieds. Tout à côté, voire dans le pays limitrophe de l'Aube, on trouve les Ardennes. On peut y rencontrer des loups à deux et quatre pattes... Eux non plus ne craignent pas les grands froids humides ou secs. La neige, le gel, le verglas, la glace ne les déconcertent pas. Les lièvres, les mulots, les sangliers, les hardes de biches et de cerfs, les chevreuil, les bouvreuils, les grives et éperviers vaquent en paix loin des chasseurs aux aguets et de la saison de la chasse. Alors « tombe la neige », pourrait nous chanter M. Adamo. Elle nous fera un blanc manteau.
On craindrait au final une trop grande affluence de touristes plus habitués aux sports d'hiver venus faire de la bronzette dans les basses terres? Non! Non! Nulle commémoration. Alors dans tous les cas de figure : Autant sortir les chaussures de skis, les skates ou les patins à glace. On arrive bien à descendre les marches de la basilique du Sacré Cœur à Montmartre en rappel. Des skieurs amateurs et émérites se sont payés le luxe de skier en plein Paris. Vous avouerez que ce n'est pas anodin de slalomer entre les vignes ? Et les batailles de boules de neige en pleine rue se déclenchent. Ça nous change complètement le paysage !!! Ça nous fait apparaître notre ville plus propre et moins polluée par les gaz d'échappement des voitures circulant au gasoil. Même si les quais de la Seine vont très certainement retrouver leur trafic habituel. Et entre éclats de rire, cristaux de neige scintillant au soleil et poudreuse glissant sur les parkas : l'humeur du jour pour beaucoup de jeunes et de moins de jeunes est au beau fixe. On saisit au passage de jolies lumières dans les pupilles et les sourires du jour. Un manteau blanc recouvre ainsi les capots des voitures les rendant plus cocooning. Ca nous rappelle quelque peu les chalets en Savoie, à Chamonix, à Tigne, Courchevel et dans toutes les stations de skis huppées. Par chez nous, nous avons le droit à la gratuité. Et je peux vous assurer que les parisiens s'en sont donné à cœur joie. Et sans être chauvin ou chauvine : bien sûre qu'il est agréable de vouloir changer de cap et de s'offrir une croisière aux Caraïbes ? Mais ce n'est pas à la portée de toutes les bourses. Autant faire un petit détour en Champagne où les bulles pétillent et frétillent de plaisir dans leurs bouteilles de grands crus. Et dans ses campagnes crayeuses, la vigne est comme la tour Eiffel : elle a froid aux pieds. Tout à côté, voire dans le pays limitrophe de l'Aube, on trouve les Ardennes. On peut y rencontrer des loups à deux et quatre pattes... Eux non plus ne craignent pas les grands froids humides ou secs. La neige, le gel, le verglas, la glace ne les déconcertent pas. Les lièvres, les mulots, les sangliers, les hardes de biches et de cerfs, les chevreuil, les bouvreuils, les grives et éperviers vaquent en paix loin des chasseurs aux aguets et de la saison de la chasse. Alors « tombe la neige », pourrait nous chanter M. Adamo. Elle nous fera un blanc manteau.
Claudine
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Depuis
plusieurs jours déjà, je sentais comme des frissons me parcourir
le dos et comme disait ma voisine, cela annonçait la neige. Mais je ne
croyais pas trop à ces prédictions. Pourtant ce matin quand j’ouvris mes volets
sur un ciel bouché, j’eus la surprise de voir quelques minuscules flocons flottant dans l’air, tels
de petits papillons blancs virevoltant.
Accoudée à la fenêtre malgré le froid qui me
saisissait, je les regardais disparaitre bien vite en touchant le sol devenu
mouillé. Mais ce ballet silencieux et éthéré ne dura que quelques
instants. Bientôt ce qui n’était que
léger et aérien se transforma en un
rideau ajourée de flocons tombant rapides et drus. A leur contact, le sol déjà
blanchissait se couvrant d’un mince manteau immaculé. Dans le jardin d’en face,
le sapin étirait ses branches pour mieux se vêtir de son habit hivernal. J’étais fascinée par la neige
qui le ouatait petit à petit. Tout
maigrichon qu’il était, il devenait
majestueux dans ce décor encore vierge.
Ce spectacle magique m’envoûtait mais un frisson m’enjoignit de refermer
rapidement la fenêtre. Je me rappelais alors que je devais partir au
travail et je n’avais ni vu ni entendu
passer de bus
Quand
enfin fin prête, chaussée de bottes à la semelle anti-glisse, je mis le nez dehors, j’aperçus un bus qui
redémarrait de l’autre côté du jardin. Peine perdue, ce n’était pas celui-là
que je pourrai prendre ! D’ailleurs, il n’était pas question pour moi de
courir. Je le voyais filer à allure
réduite pourtant. Et tout en continuant à marcher en le suivant du regard, j’en oubliais le trottoir, caché sous
l’épaisseur de la neige. Je ratais le rebord et Plouf ! Je m’étalais de
tout mon long. J’entendis alors de grands éclats de rire. C’étaient ceux
d’enfants qui se rendaient à l’école toute proche. Déjà certains, se lançaient
dans une bataille de boules. Je me relevais aussi vite que je pus quand très
gentiment, l’un d’eux me demanda : « Tu t’es fait mal, madame ? » Je lui répondis par la
négative. Encore sous le choc, je n’avais rien senti mais en remontant chez
moi, pour me changer, j’éprouvai une
douleur intense à la cheville. Je m’étais méchamment tordu le pied. Il ne me restait
plus qu’à téléphoner au bureau. Je n’irai pas travailler ce jour-là. Je
m’installais alors près de la fenêtre pour admirer le paysage qui se transformait
peu à peu. J’aime la beauté que la neige
donne à la nature mais je la redoute quand il faut sortir à l’extérieur.
J’aperçus
alors les gamins qui, dans la cour de
l’immeuble, commençaient déjà à faire un bonhomme. Comme un brusque retour en
arrière, resurgissaient à ma mémoire, les bons moments que nous avions passé un certain hiver. Je
revoyais mes petites-filles dans leur
jardin en dressant un, énorme, chacune voulant l’habiller, qui d’une casserole,
qui d’un vieux chapeau ou tout autre oripeau qu’elles dénichaient en riant très
fort. Je me souvenais aussi de ce mois de janvier 1987 où devant descendre ne
province en voiture, je me trouvais bien incapable de conduire sur une route
verglacée et enneigée. Je dus faire appel à un ami complaisant plus expert que
moi. Il voulut bien emmener à
destination notre petite famille. Et plus loin encore, me trottait soudain dans
la tête quelques bribes d’un poème de Jean Richepin que nous récitions à
l’école :
« Toute
blanche dans la nuit brune
La neige
tombe en voletant,…
Qui donc
là-haut plume la lune ?
Ô frais
duvet ! flocons flottants !...»
Mais
depuis, bien des saisons se sont écoulé.
Immanquablement, l’hiver arrive avec son cortège de froid. Dès qu’il
s’intensifie, chacun de se
demander : « Neigera-t-il cette année ? »
Marie-Thérèse
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Chassé-croisé
d’hiver
Voitures
englouties dans la neige
Montant
aux stations
Premiers
perce-neige
Trouant
la neige de février
Hérauts
du printemps
Se jeter
dans la neige
Bras en
croix, yeux dans l’azur
Vive
notre étoile
Tout
début d’été
Fier de
moi car né au soleil
D’un
reste de névé
Grand
froid sur la terre
Partout
règnent glaces et frimas
Gare au
brusque dégel
Françoise
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La météo avait prévenu, elle
avait même été très précise et pourtant, à chaque fois nous sommes surpris de
l'arrivée de la neige. Et cette fois il en est tombé un fameux paquet !
Les premiers flocons ont
commencé à tomber le mardi après-midi, pour ne cesser qu'au petit matin du
mercredi, en se se levant on découvrait donc un spectacle grandiose vu la
quantité tombée. Certes, nous avons déjà connu par le passé de gros épisodes
neigeux, je me souviens de janvier-février 1985, de janvier-février 1986, en région parisienne on commençait à songer
sérieusement à s'équiper pour les années qui suivraient.
On nous parle à présent de 2005
comme année de référence mais la neige n'a toutefois pas été si abondante cette
année-là, sans doute que le froid lui, a été aussi intense. Car nous avons tout
eu à la fois, la neige et le très grand froid auquel nous ne sommes pas trop
habitués non plus.
Notre première impression en
voyant ce décor blanc à l'infini est que c'est beau, c'est pur, c'est propre.
Cette neige a tout recouvert, tout enseveli, il n'y a plus aucune différence
entre les voitures en stationnement sous nos fenêtres, elles sont toutes
blanches et identiques. Il n'y a plus de
couleurs dans le paysage, plus de toits aux tuiles rouges, plus de pelouses
vertes, tout est uniformément blanc. Même les arbres dénudés se retrouvent
parés de blanc jusqu'au bout de la moindre branchette, on se demande même
comment cette couche de neige peut y tenir dans le sens de la hauteur. Et toute
cette blancheur projette une sorte de luminosité à l'intérieur des pièces alors
que le ciel est pourtant oppressant, que le jour n'arrive pas à s'y imposer. Il règne un calme inhabituel, la
vie semble s'être arrêtée.
Il faut pourtant continuer à
vivre, on s'équipe donc en conséquence, on chausse les après-skis quand on en
en a, il s'agit de rester debout. Les gardiens d'immeubles se sont armés de
pelles et dégagent un chemin pour faciliter la circulation des piétons, les
engins passent et repassent dans les rues, tout le monde s'active, on sale, on
sable les routes et les trottoirs, les allées et les marches.
Hélas, toute cette blancheur se transformera vite en gadoue sous
l'effet des différents traitements appliqués et du redoux qui suivra. La
température est tout de même encore très froide, des stalactites se sont
formées à la rampe de mon balcon, telles des suspensions longues et
transparentes accrochées dans un sapin de Noël, la nature est parfois bien belle.
Ce fut donc un beau spectacle
pour les yeux mais que de problèmes engendrés par ce caprice de la météo alors
que nous approchions de la fin de l'hiver et qu'on voulait y croire. Les bus ne
circulaient plus, je ne comprends pas bien pourquoi d'ailleurs, les rues
étaient pourtant dégagées, les voitures elles en tout cas avaient repris leur
activité. Même notre atelier d'écriture s'est arrêté et donc là je dis stop, il
faut que ça cesse, vite, que le printemps et la chaleur nous reviennent enfin.
Paulette
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Isolée dans
son hameau montagnard, Félicie, au cœur de l'hiver ne pouvait descendre vers
l'ubac et se rendre sur l'adret d'en face, faute de voies praticables, pour
aller à l'école qui d'ailleurs était fermée durant les intempéries : la neige
pouvait dépasser un mètre. L'institutrice ne pouvait parcourir vingt kilomètres
en moto par des chemins non déneigés, au péril de sa vie, pour faire étudier à
ses élèves la retraite de Russie, la défaite de la Bérésina et son infini
linceul de neige.
Félicie se
contentait d'observer les idéogrammes des pattes d'oiseaux sur la poudreuse,
depuis sa fenêtre, puis, un jour de désespoir, elle faillit se jeter dans un
congère, ne parvenant pas à évacuer le chagrin lié à la mort de son petit frère,
en 1956, quand, même les arbres fruitiers gelèrent...
Plus tard
vint dans les années soixante-dix la vogue de la station de Guzet Neige qui
attirait les skieurs toulousains, améliorait l'ordinaire des saisonniers. L'or
blanc est une valeur commerciale mais aussi sportive : elle peut nous rapporter
des médailles d'or ! Pourtant des skieurs amateurs payent de leur vie leur
imprudence : la neige est magique, mais aussi une magicienne maléfique.
Durant sa
vie professionnelle, en région parisienne, Félicie, tributaire des transports
en commun, connut l'expérience de l'autoroute rapidement impraticable, vit des
véhicules abandonnés, des usagers en détresse ; elle-même, sur le chemin du
retour, à seize heures trente dut se rendre à pied à Longjumeau, le car étant
resté au dépôt ; elle chemina le long des bas-côtés non aménagés ; trempée, glacée,
elle parvint à la gare vers une heure trente, se releva à quatre heures pour
aller surveiller quelques élèves du village, sinon, les transports scolaires
étant suspendus par l'Inspection académique. Une autre fois, elle chuta dans le
grand escalier extérieur de la gare de Massy : le car de Monthléry ne passa pas
.Elle se rendit chez son médecin pour obtenir un certificat médical puis chuta
de nouveau dans sa rue sur une plaque de glace ; ça suffisait pour ce jour-là.
Ces jours
derniers, le jardin de la copropriété avait revêtu son ample manteau immaculé,
ensevelissant une touffe épanouie de perce-neige grelottants, tandis qu'au
centre deux garçonnets façonnaient un bonhomme de neige ornementé, en guise d'appendice
nasal, d'une carotte aussi longue que le nez de Pinocchio. Pendant ce temps-là,
côté rue, Félicie déneige le trottoir de l'immeuble pour des raisons de
sécurité.
Marie-Christine
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