EPOUVANTAIL
– RENONCER – OSTRÉICULTEUR – MÉTICULEUX – TRANSPIRATION – ESPIONNER –
CAOUTCHOUC – FAMILLE – LUMINOSITÉ –
PARPAING – MIETTE – HALLUCINATION – BROCHE – A PERTE DE VUE – GRÂCE –
ENTREPRENDRE – SOUDAIN
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La transpiration coulait le long de ses jambes dans les bottes en caoutchouc. Pour mieux espionner son voisin, il s’était
déguisé en ostréiculteur. Mais en
fait il ressemblait plus à épouvantail
à moineaux. Méticuleux comme il
l’était, juché sur un parpaing,
il entreprit de scruter la lagune
qui s’étendait à perte de vue devant
lui. Mais il n’y voyait miette tant
la luminosité était forte, au point
même d’en avoir des hallucinations.
Il s’apprêtait à renoncer quand soudain grâce à sa ténacité il vit briller sur un peu d’herbe sa broche de famille.
Heureux il savait maintenant qu’il était sur le bon chemin, mais quelle entreprise !
Fabienne
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Déguisé
en épouvantail à moineaux, un ostréiculteur fort méticuleux sur le plan de l’apparence
et de la vraisemblance se cache dans un paysage brumeux loin de ses parcs à
huitres, des algues avoisinantes et de leurs relents iodés. Dans
l’arrière-pays, là où paissent les moutons, profitant du manque de luminosité à perte de vue, il se cache
derrière le mur de parpaing d’une
bergerie afin de pouvoir espionner à
sa guise un proche ami de la famille qu’il
suspecte d’être trop entreprenant avec sa dulcinée. Il est équipé : grâce
à un amplificateur de sons, il entreprend
d’enregistrer la conversation des deux tourtereaux. Il entend ne pas en
perdre une miette. Soudain, un chat
surgit de derrière un gros pneu en caoutchouc
ayant certainement appartenu à un tracteur. Non, ce n’est pas une hallucination ! L’homme tout en transpiration, fortement ébranlé
émotionnellement, déstabilisé, trébuche et glisse sur le sol. Crac ! Il
essaye en vain de contenir un cri de douleur et de rage. Obligé de renoncer à son projet, le voici en
position quelque peu critique et scabreuse. L’histoire se termine aux urgences,
encadré de l’amant et de son épouse venus lui prêter main-forte. Et, sous les
sourires amusés et les quolibets, le médecin urgentiste décide de lui poser des
broches, suite à une double fracture
du radius et du cubitus. Conclusion :
par une nuit obscure, mieux vaut ne jamais croiser la route d’un chat
noir !
Claudine
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Grâce à leurs cousins, ils sont venus en famille voir les élevages d’huitres.
Chaussés de sandales en caoutchouc, le
dos tourné aux quelques cabanes construites grossièrement avec des parpaings, ils sont là à l’embouchure de la Seudre, regardant la mer légèrement verte sous le soleil brûlant. La luminosité est telle en ce chaud matin d’été qu’elle donne par moment, l’impression de voir des formes mouvantes à la surface mais ce ne sont que des hallucinations.
dos tourné aux quelques cabanes construites grossièrement avec des parpaings, ils sont là à l’embouchure de la Seudre, regardant la mer légèrement verte sous le soleil brûlant. La luminosité est telle en ce chaud matin d’été qu’elle donne par moment, l’impression de voir des formes mouvantes à la surface mais ce ne sont que des hallucinations.
A
perte de vue
s’étendent les claires et bien au-delà, les parcs. De loin en loin, hérissant
la surface de l’eau, apparait la tête des piquets fichés dans le sable, broches verticales, appelées bouchots, où sont accrochés les collecteurs pour capter
les larves. Elles deviendront alors naissains. Eutrope, l’ostréiculteur, sur sa «plate» va de l’un à l’autre pour les surveiller et espionner
leurs éventuels prédateurs. Quand ces bébés huitres atteignent deux à quatre centimètres, il entreprend alors avec un soin
méticuleux de les détroquer. Dès son retour, il les déposera dans un parc pour que continue leur croissance. Soudain, Estelle découvrant Eutrope, s’exclame :
«- Avec
son grand chapeau, on dirait un
épouvantail se déplaçant sur l’eau ! »
Malgré la transpiration qui leur coule dans le dos, la famille ne
renonce pas à ce spectacle et n’en perd
pas une miette.
Marie-Thérèse
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Fernand, un ancien ostréiculteur, passait sa retraite à la campagne avec sa famille qui possédait des vergers, à perte de vue. Il avait entrepris d’agrandir l’exploitation, grâce à son travail rude et méticuleux. En plein soleil, la transpiration dégoulinait de son visage mais il ne baissa jamais les bras. Les oiseaux dévastant ses cerisiers, il installa des épouvantails. Il éleva même un mur en parpaing pour éloigner les maraudeurs qui n’en perdaient pas une miette. Ayant enfilé ses chaussures en caoutchouc pour ne pas faire de bruit, Fernand passa la nuit à la belle étoile. La luminosité de la voûte stellaire était telle qu’il croyait avoir des hallucinations. Soudain, il se crut espionné : un sanglier déboula à travers la plantation. La chasse étant fermée, il dut renoncer à ce gibier qu’il aurait volontiers fait rôtir à la broche !
Marie-Christine
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Fernand, un ancien ostréiculteur, passait sa retraite à la campagne avec sa famille qui possédait des vergers, à perte de vue. Il avait entrepris d’agrandir l’exploitation, grâce à son travail rude et méticuleux. En plein soleil, la transpiration dégoulinait de son visage mais il ne baissa jamais les bras. Les oiseaux dévastant ses cerisiers, il installa des épouvantails. Il éleva même un mur en parpaing pour éloigner les maraudeurs qui n’en perdaient pas une miette. Ayant enfilé ses chaussures en caoutchouc pour ne pas faire de bruit, Fernand passa la nuit à la belle étoile. La luminosité de la voûte stellaire était telle qu’il croyait avoir des hallucinations. Soudain, il se crut espionné : un sanglier déboula à travers la plantation. La chasse étant fermée, il dut renoncer à ce gibier qu’il aurait volontiers fait rôtir à la broche !
Marie-Christine
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Paul entreprend son
travail sans relâche, la transpiration lui coulant le long de l'échine
ne le fait pas renoncer pour autant. Afin de ne pas abîmer ses mains sur
les parpaings qu'il manipule à longueur de journée, il a pris soin
d'enfiler des gants de caoutchouc, ce qui n'arrange rien par cette
chaleur. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, si Paul est un maçon méticuleux, il soigne aussi beaucoup
son apparence.
Tout à sa tâche Paul songe à sa
famille, plus spécialement à Marie qui lui aura certainement préparé un
bon repas pour clôturer cette dure journée. Il penche pour un succulent poulet
à la broche dont elle a le secret, et dont il ne laisse jamais une
miette.
Soudain il est victime d'une hallucination, sans doute le
chaud soleil qui lui joue un tour. En effet, l'espace d'un instant il a cru
voir un épouvantail se dresser devant lui et, plus fou encore, il s'est même senti espionné par ce
mannequin de paille. De grâce maugrée t-il, reprends-toi si tu
veux continuer dans ce métier, sinon il faudra envisager de te reconvertir.
Mais que pourrait-il bien faire
d'autre se dit-il ? La luminosité qui règne en cette belle journée
incite Paul à la rêverie, son esprit vagabonde et son regard s'arrête sur les
parcs à huîtres qui s'étendent devant lui à perte de vue. Paul réfléchit
mais brusquement, reprenant enfin ses esprits, il décréta qu'on ne
s’improvisait pas ostréiculteur, il continuerait donc à exercer
son métier de maçon dans ce coin de Charente-Maritime.
Paulette
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