Ecrire un texte qui commencera obligatoirement par : Ce jour-là, elle devait se rendre dès l’aube à la gare pour
prendre son train mais il se passa quelque chose d’inattendu...
... Elle tirait sa valise à roulettes, marchait rapidement. Le jour se levait doucement. Elle était impatiente d’arriver à Bordeaux pour être au chevet de son grand-père bien-aimé qui, à l’aube de ses quatre-vingt-seize ans, était dans un état de santé inquiétant lorsque tout à coup, un jeune homme en rollers la dépassa, tendit le bras vers elle lui arrachant sa valise qu’il emporta sous son bras en courant.
... Elle tirait sa valise à roulettes, marchait rapidement. Le jour se levait doucement. Elle était impatiente d’arriver à Bordeaux pour être au chevet de son grand-père bien-aimé qui, à l’aube de ses quatre-vingt-seize ans, était dans un état de santé inquiétant lorsque tout à coup, un jeune homme en rollers la dépassa, tendit le bras vers elle lui arrachant sa valise qu’il emporta sous son bras en courant.
Elle resta sans voix,
médusée. Des passants qui avaient assisté à la scène, lui conseillèrent d’aller
au poste de police pour porter plainte et déclarer ce vol. Ce qu’elle fit mais
hélas, le train partit sans elle. Il fallut attendre le lendemain afin de
racheter une autre valise ainsi que diverses choses indispensables à son
voyage.
Il n’y avait qu’une
place dans le train, le lendemain après-midi. Elle téléphona à sa famille, afin
de prévenir de sa venue retardée. L’état de son grand-père était stable ;
il avait compris qu’elle serait à son chevet le lendemain.
Tout se passa
bien : le train, le voyage. Elle se dépêcha pour aller embrasser le malade
mais hélas ! il était trop tard. La veille, il avait l’air d’attendre sa
venue puis s’était endormi pour toujours. Elle le regarda. Il avait l’air
apaisé, revêtu de son habit de matador, avec son boléro violet orné de pompons
noirs, celui même qu’il portait à son
mariage et que l’on voyait sur la photo qui trônait dans la salle de séjour. Elle
pleura beaucoup ; jamais plus, il rouvrirait son regard doré, amusé sur
elle. Il avait fait tant de choses dans sa vie.
C’était un artiste. Il
avait une voix magnifique de ténor. Il chantait tous les airs d’opéra connus.
Il avait les timbres de voix comme Luis Mariano et Alagna. Il avait obtenu son
entrée au « Théâtre de Bordeaux » en cachette mais lorsqu’il
annonça la bonne nouvelle pour lui, il
fut banni par sa mère et sa tante qui lui hurlaient qu’il n’y aurait pas de
cabotins dans la famille, qu’il devait reprendre la menuiserie de son père avec
ses beaux-frères. À la nuit tombée, il vit le cirque qui avait séjourné dans le
village qui repartait pour l’Espagne. Alors, sa chambre étant au premier étage,
il sauta sur une des roulottes et partit avec eux en Espagne où il présenta
divers numéros : cracheur de feu, acrobate, chanteur puis toréador.
Vingt ans après, à la
quarantaine, il revint à Bordeaux où il épousa ma grand-mère alors âgée de 16
ans. Sa vie fut désormais plus calme. Il dût travailler en usine pour élever leurs
trois enfants. Toutes les semaines, il chantait pour le plaisir et celui de spectateurs
entre la projection des films. Il était applaudi chaleureusement. C’était le
temps du cinéma muet.
Sa petite-fille pensait
à toutes ces histoires vécues par celui qui gisait là tranquille. Elle crût lui
voir un sourire rassurant à son égard. Elle repartit à Paris, triste de n’avoir
pu le revoir vivant et l’embrasser à cause d’un voleur en rollers. Mais le
destin l’avait voulu ainsi.
Mireille
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... Quelque chose d’étrange et de bizarre dans la brume qui s’élevait du sol. Le taxi qui l’emmenait, cessa d’avancer ou du moins c’est l’impression qu’elle en percevait. La visibilité devenait de plus en plus mauvaise et les phares avaient peine à éclairer la route. Une longue forme hideuse et grisâtre se dressa bientôt devant le pare-brise et les essuie-glaces se mirent à fonctionner frénétiquement, balayant la vitre sans pour autant en chasser la buée qui s’y collait. La voiture roulait sur l’autoroute et le taxi était censé connaitre le chemin mais était-il perturbé par cette forme étrange qui se balançait devant lui ? Sans même sans rendre compte, il enfila une bretelle et aboutit bientôt sur une petite place
À ce moment-là, un rayon de soleil perça cette ambiance tout à la fois moutonneuse et glauque et la déchira d’un trait. Elle vit alors qu’au centre de cette place carrée trônait une fontaine. Des oiseaux se perchaient sur elle. En son centre un jeune adolescent vêtu de l’uniforme militaire et coiffé d’un calot, jouait de la flûte. Elle lui fit penser au tableau peint par Manet « Le joueur de fifre » mais sa préoccupation du moment était autre.
Marie-Thérèse
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... « mes billets de train, où les ai-je mis ? » Elle jeta un rapide coup d’œil dans la pièce puis tenta de se remémorer ce qu’elle avait fait la veille en préparant ses bagages. Mais rien ne vint à son esprit. Elle commença à sentir un frisson de panique dans le dos, heureusement elle s’était levée très tôt et avait encore un peu de temps devant elle. Elle fouilla la pile de papiers divers posés sur la commode, elle n’était pas très organisée, mais ne trouva pas les billets. Elle alla voir sur la porte du réfrigérateur où elle posait ses papiers importants tenus par des magnets mais rien non plus. Elle fouilla dans son sac à main mais toujours pas de billets. Tout à coup un flash, la chambre et surtout la table de nuit, les billets étaient posés là, elle les avait relus avant de se coucher pour bien adapter son horaire de réveil. Un coup d’œil à sa montre, mince il était plus que temps de partir elle n’avait plus d’avance et ne souhaitait pas louper son train. Elle empoigna sa valise et après avoir fermé sa porte à clef commença à descendre les escaliers. Elle gravit la côte vers la station de RER en tirant sa valise qui pesait comme un âne mort, elle transpirait alors qu’il faisait encore frais, quand elle arriva sur le quai le RER venait de passer et il lui fallut attendre encore quelques minutes avant d’avoir le suivant. Son impatience et son agacement grandissaient. Arrivée à Montparnasse elle du de nouveau tirer sa valise car le tapis roulant ne fonctionnait pas. Elle suait à grosses gouttes et n’osait pas regarder l’heure ; « je vais le louper, je vais le louper » se répétait elle. Elle ne voyait pas le bout de ce couloir, enfin elle atteignit la gare, pris les escalators pour arriver au niveau des quais. Elle s’étonna de voir autant de monde dans la gare à cette heure matinale. Elle s’approcha difficilement du tableau d’affichage, elle était rouge et trempée de sueur, elle avait mal au bras. Elle sortit ses billets et leva la tête pour repérer son train et le quai, stupeur tous les trains étaient retardés en raison d’une chute de caténaire…
Fabienne
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... Quelque chose d’étrange et de bizarre dans la brume qui s’élevait du sol. Le taxi qui l’emmenait, cessa d’avancer ou du moins c’est l’impression qu’elle en percevait. La visibilité devenait de plus en plus mauvaise et les phares avaient peine à éclairer la route. Une longue forme hideuse et grisâtre se dressa bientôt devant le pare-brise et les essuie-glaces se mirent à fonctionner frénétiquement, balayant la vitre sans pour autant en chasser la buée qui s’y collait. La voiture roulait sur l’autoroute et le taxi était censé connaitre le chemin mais était-il perturbé par cette forme étrange qui se balançait devant lui ? Sans même sans rendre compte, il enfila une bretelle et aboutit bientôt sur une petite place
À ce moment-là, un rayon de soleil perça cette ambiance tout à la fois moutonneuse et glauque et la déchira d’un trait. Elle vit alors qu’au centre de cette place carrée trônait une fontaine. Des oiseaux se perchaient sur elle. En son centre un jeune adolescent vêtu de l’uniforme militaire et coiffé d’un calot, jouait de la flûte. Elle lui fit penser au tableau peint par Manet « Le joueur de fifre » mais sa préoccupation du moment était autre.
« -
Mais où est la gare ? » demanda-telle au chauffeur.
« -
Sacré brouillard ! marmonna-t-il entre ses dents. Je crois que je me suis
égaré » répondit-il confus et gêné. Il ne connaissait pas les lieux, pas
plus qu’elle d’ailleurs. « Je vais me renseigner », ajouta-t-il en
descendant du véhicule.
À cette
heure-là tout semblait assoupi et même l’enseigne du café offrait un visage
fermé. Elle le vit apparaître au coin d’une rue cherchant quelque habitant qui
pourrait l’informer. Le temps lui parut s’écouler très lentement. Bien sûr,
elle avait raté son train mais elle n’avait plus qu’une idée en tête :
atteindre la gare au plus vite et, de là, prévenir enfin ses amis de sa
mésaventure. Elle regarda la fontaine et e jeune soldat de métal. Alors, sans
savoir pourquoi, sa vue la calma et toute son agitation tomba.
Quelques instants
après, le chauffeur réapparut accompagné d’un villageois qui lui donnait des
indications. Il leur souhaita bon voyage. Le ciel était maintenant dégagé et ils
rejoignirent l’autoroute sans aucune difficulté. Ils reprirent la route en sens
inverse car bien sûr, dans le brouillard, le chauffeur n’avait pas vu l’embranchement.
Tout au long du trajet, il s’excusa, lui expliquant qu’il avait remplacé son frère
malade au pied levé, et que ce mauvais temps l’avait induit en erreur.
Bientôt,
il la déposa à la gare mais, oh surprise ! elle apprit que compte-tenu des
mauvaises conditions climatiques de ce jour, le train avait été annulé. Heureusement,
il était encore là. Elle lui fit signe et il la ramena à son domicile. Et c’est
ainsi que par un temps de brouillard épais, elle fit la connaissance de celui
qui devint par la suite, un fidèle ami.Marie-Thérèse
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... « mes billets de train, où les ai-je mis ? » Elle jeta un rapide coup d’œil dans la pièce puis tenta de se remémorer ce qu’elle avait fait la veille en préparant ses bagages. Mais rien ne vint à son esprit. Elle commença à sentir un frisson de panique dans le dos, heureusement elle s’était levée très tôt et avait encore un peu de temps devant elle. Elle fouilla la pile de papiers divers posés sur la commode, elle n’était pas très organisée, mais ne trouva pas les billets. Elle alla voir sur la porte du réfrigérateur où elle posait ses papiers importants tenus par des magnets mais rien non plus. Elle fouilla dans son sac à main mais toujours pas de billets. Tout à coup un flash, la chambre et surtout la table de nuit, les billets étaient posés là, elle les avait relus avant de se coucher pour bien adapter son horaire de réveil. Un coup d’œil à sa montre, mince il était plus que temps de partir elle n’avait plus d’avance et ne souhaitait pas louper son train. Elle empoigna sa valise et après avoir fermé sa porte à clef commença à descendre les escaliers. Elle gravit la côte vers la station de RER en tirant sa valise qui pesait comme un âne mort, elle transpirait alors qu’il faisait encore frais, quand elle arriva sur le quai le RER venait de passer et il lui fallut attendre encore quelques minutes avant d’avoir le suivant. Son impatience et son agacement grandissaient. Arrivée à Montparnasse elle du de nouveau tirer sa valise car le tapis roulant ne fonctionnait pas. Elle suait à grosses gouttes et n’osait pas regarder l’heure ; « je vais le louper, je vais le louper » se répétait elle. Elle ne voyait pas le bout de ce couloir, enfin elle atteignit la gare, pris les escalators pour arriver au niveau des quais. Elle s’étonna de voir autant de monde dans la gare à cette heure matinale. Elle s’approcha difficilement du tableau d’affichage, elle était rouge et trempée de sueur, elle avait mal au bras. Elle sortit ses billets et leva la tête pour repérer son train et le quai, stupeur tous les trains étaient retardés en raison d’une chute de caténaire…
Fabienne
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Pour se rendre à son travail, Noélise se
levait tous les jours à 4h15 pour prendre le premier RER B de 5h 36.
Ce matin-là, les grilles de la gare
étaient closes, suite à un mouvement social, mais Noélise fit du stop dès cinq
heures. Elle se posta d'abord au feu rouge : assez rapidement un médecin, en
provenance de l'hôpital du Kremlin-Bicêtre la conduisit jusqu'à Montrouge. Elle
sollicita de nouveau un automobiliste : une camionnette
de fruits et légumes la prit en charge jusqu'à l'arrêt des bus de la Porte
d'Orléans.
Le bus d'Arpajon, d'une compagnie privée,
suite aux intempéries, n'avait pu sortir ses véhicules du dépôt. Elle enchaîna
avec un nouveau stop jusqu'à Bourg-la-Reine avec un bonimenteur qui voulait la
conduire dans son pavillon car il alléguait qu'il n'était pas pressé...
Noélise monta dans l'utilitaire d'un
plombier allant vers la zone industrielle de Longjumeau ; elle marcha à pied
jusqu'aux Jardineries Gally et là, à partir de 7h30, elle n'eut aucun mal à
faire stopper un parent d'élève qui conduisait ses enfants à l'école : Noélise
finit son parcours, par cette journée glaciale dans une voiture de luxe au
tableau de bord en bois de rose !
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Ce jour-là, elle devait se rendre dès l'aube à la gare pour prendre son train, mais quelque chose se passa... Marie avait cours à huit heures, il avait neigé durant la nuit ; cependant le RER B la transporta jusqu'à Massy.
Ce jour-là, elle devait se rendre dès l'aube à la gare pour prendre son train, mais quelque chose se passa... Marie avait cours à huit heures, il avait neigé durant la nuit ; cependant le RER B la transporta jusqu'à Massy.
Il ne fallait à aucun prix rater la
correspondance : Marie chuta dans l'escalier monumental de la gare qui exposé
aux quatre vents et à découvert, n'avait pas encore été déblayé.
Elle attendit vainement son car ; de
guerre lasse, elle regagna ses pénates : au préalable, elle se rendit chez son
médecin qui lui fit un certificat pour le remettre à son employeur ; au coin de
la rue, Marie glissa à nouveau sur une plaque de verglas. Dans le courant de la
journée elle apprit que l'établissement scolaire était fermé jusqu'au lundi suivant,
selon les instructions de l'inspection académique, suite aux intempéries en
cours. Ainsi, Marie put se remettre de ses émotions et contusions...
Marie-Christine
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Ce jour-là, elle devait se
rendre dès l'aube à la gare pour prendre son train, mais il se passa quelque
chose. Elle entendit un réveil sonner, c'était le sien, elle repris conscience dans
son lit, tout ça n'était donc qu'un rêve. Elle en fut dépitée et se força à se
lever, la journée lui semblait fichue, elle commençait bien mal. Pourquoi
fallait-il se réveiller et quitter les bons moments qu'elle se voyait vivre,
l'esprit joyeux.
Dans ce rêve elle prenait le
train et se réjouissait en se retrouvant
quelques heures plus tard dans ce petit coin de Bretagne qu'elle affectionnait
tant. Là, elle connaissait une petite maison de pêcheur, toute blanche avec des
volets bleus qui fermaient sur des fenêtres garnies de géraniums. Un vrai petit
coin de paradis en pleine nature, au calme. Elle avait déjà eu l'occasion d'y
séjourner il y a quelques années, elle
en connaissait donc parfaitement les moindres recoins. C'est là qu'en
descendant du train elle aurait du poser ses valises pour deux semaines, un
repos bien mérité estimait-elle et auquel elle aspirait.
Cette maison se trouvait à
proximité du port, un peu en retrait du village, sans pour autant en être
isolée. Le village disposait de tous les
commerces indispensables, un boulanger, un vrai, un boucher, deux poissonniers,
et même un pharmacien. Depuis peu une petite supérette s'était implantée, il ne
manquait vraiment rien pour passer ici un séjour réussi. En saison, une fois
par semaine, il y avait aussi un grand
marché qui envahissait toutes les rues, les voitures ne circulaient
plus, les piétons régnaient en maîtres ce jour-là. Sur ce marché on trouvait
des bons produits régionaux et des rôtisseries qui proposaient de succulents
poulets, des saucisses et du lard grillés à point, un délice. Les producteurs
de la région venaient y vendre des fruits et des légumes de qualité, à un prix
défiant toute concurrence, que demander de plus.
Le rêve... c'est le cas de le
dire oui, car tout ceci n'était qu'un rêve, elle devait bien se rendre à
l'évidence. Plus question de prendre un train, le RER lui suffirait pour
retourner à son poste et ce jour-là, ce n'est donc pas le cœur léger qu'elle
pris le chemin du travail. Ce n'était pas encore le temps des vacances aussi se
remontait-elle le moral en se disant que quand l'été viendrait, peut-être...
Et qui sait, peut-être aussi
qu'en s'endormant ce soir elle retrouverait le fil de son rêve et qu'elle se
verrait poursuivre un séjour si prometteur....
Paulette
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