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Rien ne m’a jamais paru plus beau que les lacs de Plitvice en ex Yougoslavie maintenant en Croatie. Pendant l’été 1977 je crois, nous étions partis visiter la Yougoslavie en 4L fourgonnette aménagée emmenant avec nous le chien de la famille de mon futur ex mari. Nous avions traversé la Suisse puis gagné la Yougoslavie par l’Italie. Il fallait vraiment avoir envie de voir ces lacs car les routes étaient très mauvaises. Ces lacs sont situés dans une sorte de forêt, aussi fallait-il laisser la voiture sur un parking et rejoindre le site à pieds et là quelle merveille ! Des chutes d’eau brillantes sous le soleil et des lacs couleur émeraude dont le fond et les arbres tombés brillaient comme argentés. C’était d’une beauté à vous couper le souffle. En plus nous étions seuls dans ce décor grandiose. Nous prîmes de nombreux clichés en espérant que le rendu sur papier ou en diapositive serait à la hauteur de nos attentes. Des sortes de petites passerelles en bois nous permettaient de passer d’un lac à l’autre comme suspendus au dessus de l’eau. C’est comme si ces images étaient imprimées sur ma rétine. Nous n’y sommes jamais retournés depuis la guerre mais j’espère que le site n’aura pas souffert et n’a pas été endommagé comme le fût Dubrovnik.
Rien ne m’a jamais paru plus beau que les lacs de Plitvice en ex Yougoslavie maintenant en Croatie. Pendant l’été 1977 je crois, nous étions partis visiter la Yougoslavie en 4L fourgonnette aménagée emmenant avec nous le chien de la famille de mon futur ex mari. Nous avions traversé la Suisse puis gagné la Yougoslavie par l’Italie. Il fallait vraiment avoir envie de voir ces lacs car les routes étaient très mauvaises. Ces lacs sont situés dans une sorte de forêt, aussi fallait-il laisser la voiture sur un parking et rejoindre le site à pieds et là quelle merveille ! Des chutes d’eau brillantes sous le soleil et des lacs couleur émeraude dont le fond et les arbres tombés brillaient comme argentés. C’était d’une beauté à vous couper le souffle. En plus nous étions seuls dans ce décor grandiose. Nous prîmes de nombreux clichés en espérant que le rendu sur papier ou en diapositive serait à la hauteur de nos attentes. Des sortes de petites passerelles en bois nous permettaient de passer d’un lac à l’autre comme suspendus au dessus de l’eau. C’est comme si ces images étaient imprimées sur ma rétine. Nous n’y sommes jamais retournés depuis la guerre mais j’espère que le site n’aura pas souffert et n’a pas été endommagé comme le fût Dubrovnik.
Fabienne
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J’irais
bien tous les jours au Parc floral, écrin au cœur du Bois de Vincennes :
là, chaque saison a son charme offrant son kaléidoscope multicolore au fil des
saisons, des camaïeux exquis, aux amateurs d’art floral : roses, iris,
lotus, tulipes, magnolias, dahlias, bonsaïs, nous ravissent. En ce vaste lieu
chacun trouve son bonheur : les enfants disposent d’espaces de jeux et les
plus sportifs découvrent les joies de l’accrobranche. On s’extasie devant le
mini-golf de dix-huit trous des Monuments de Paris : véritable capitale
miniature. On peut y passer des journées entières sans s’ennuyer. J’attends
avec impatience l’été pour assister aux concerts réputés de jazz et de musique
classique. Les oiseaux aussi y donnent leurs ravissants concerts, faisant se
pavaner les paons en un cri perçant tandis que les canards se dandinent,
au pas de l’oie, en file indienne. Au mois de mai, le cercle des Artistes de paris expose au pavillon 18 : je suis fascinée en particulier par les chefs-œuvre de Marie-Fa Lazzari, prix européen de la photographie 2015, prix de la ville de Paris 2017, maîtrisant avec un rare bonheur l’argentique, le photogramme, le numérique, dont les séries sur Hitchcock, les Oiseaux ou Virginia Wolf sont mondialement connues.
au pas de l’oie, en file indienne. Au mois de mai, le cercle des Artistes de paris expose au pavillon 18 : je suis fascinée en particulier par les chefs-œuvre de Marie-Fa Lazzari, prix européen de la photographie 2015, prix de la ville de Paris 2017, maîtrisant avec un rare bonheur l’argentique, le photogramme, le numérique, dont les séries sur Hitchcock, les Oiseaux ou Virginia Wolf sont mondialement connues.
Ce parc
est paradisiaque, on se laisse bercer par le bruissement des cascades et l’on
rêve en détaillant « les nuages, les merveilleux nuages », chers à
Charles Baudelaire.
Marie-Christine
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Voir Naples et mourir...
pourquoi avoir choisi la ville de Naples pour expliquer le désir immense qu'on
peut avoir de découvrir une ville qui nous fait rêver, depuis toujours parfois.
Certes, il y a dans cette ville
de beaux panoramas situés en bord de mer
et des lieux qui méritent le détour. Personnellement j'aurais été plus attirée
par les ruines de Pompéi situées à quelques kilomètres, tout ce qui touche à
l'histoire ancienne me passionne.
Pour ma part j'ai toujours eu
envie de voir Venise, fouler le sol d'une ville bâtie sur l'eau, y résider et
s'y déplacer l'espace de quelques jours me semble quelque chose de magique. A
cette occasion j'aurais aimé voir la place Saint-Marc, le palais des Doges, le
célèbre ponts des soupirs.
Faire une promenade en gondole
sur les canaux aurait été aussi inscrit à mon programme, se déplacer ainsi doit
être tellement plus agréable que circuler entre les voitures en plein Paris.
Est-ce que les gondoliers chantent toujours en conduisant leurs passagers ?
C'est la réputation qu'ils avaient, je ne sais pas si c'est toujours
d'actualité aujourd'hui. Ils ont souvent été représentés conduisant des
amoureux dans leur gondole, c'est
peut-être ce détail qui m'a fait rêver avec mon âme de toute jeune fille
romantique. J'aurais bien sûr profité de mon passage pour me rendre dans les
îles de Burano et de Murano à proximité, afin d'y voir leurs maisons colorées
et les souffleurs de verre.
Je sais à présent que ce rêve
ne se réalisera plus et je me console avec tout ce que j'ai pu voir d'autres.
C'est ainsi que j'ai eu la chance de voir des lieux magnifiques, situés
ailleurs en Italie, la vallée des temples d'Agrigente en Sicile par exemple. Ou
bien dans d'autres pays, comme les
ruines du palais de Knossos en Crète, les îles de Poros, d'Hydra et d'Eubée en
Grèce, ou encore l'île de Korcula en Croatie, les îles m'attirent beaucoup,
Venise n'est-elle pas un peu comme une île ?
Je reverrais tous ces lieux
avec un réel plaisir si je le pouvais,
ils m'ont tous enchantée, pas au
point d'y mourir tout de même. Mais l'auteur de cette célèbre expression avait
sans doute ses propres raisons que nous ignorons...
Paulette
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Germaine vient de terminer ses courses et déambule dans les allées du
marché pour un dernier coup d’œil quand elle aperçoit Monique qui vient vers
elle.
G« -
Bonjour Monique, alors ce voyage en Tunisie, cela t’a plu ?
M- Oui, bien sûr, de la chaleur, cela faisait du bien ;
des paysages magnifiques et le coucher du soleil sur le désert, - magique !
Mais aussi le village de Sidi Bou Saïd avec ses maisons si caractéristiques aux
façades bleues et blanches. Et un guide formidable, charmant et très documenté. Il nous a emmenés visiter Tunis, sa Medina, le
Musée Bardo mais aussi Carthage et ses
ruines romaines et Kairouan, la ville musulmane, et aussi Sfax, Sousse. Une
vraie réussite !
G - Et la nourriture ?
M - Tunisienne bien sûr, je me suis régalée de la
soupe au poulpe, du couscous au poisson,
des coquillages, du ragoût d’aubergines frits, des malfouf pistache et des
cornes de gazelle…
G - Ah !je reconnais bien là, la gourmande ! A t’entendre, tu me
donnes vraiment envie. J’aimerai tant visiter les pays du Maghreb ! Maroc,
Algérie, Tunisie et pourquoi pas l’Egypte au nom si évocateur ! ou même
plus près, l’Italie, voir Florence, Rome et puis Naples … »
Yvette les a rejointes et les écoute en silence.
G « - Et toi, qu’en penses-tu ? lui lance Germaine
Y –
Et bien moi, ce n’est pas voir Naples et mourir comme on dit ! Ce serait
plutôt comme dans la chanson : « J’irai revoir ma Normandie,
c’est le pays qui m’a donné le jour. »….
M -
Mais je te croyais bourguignonne ! s’exclame Monique.
Y -
Oui, mais c’était pour vous dire que pour moi, l’hexagone me suffit. Et puis je
retournerai bien dans le petit port de Saint Vaast-La Hougue. J’en garde un
souvenir inoubliable.
G –
C’est en Normandie ?
Y –
oui, dans la Manche. C’est en CM1, quand nous y sommes parties en classe de
nature. C’est là que, pour la première fois, j’ai découvert la mer et le bruit
des vagues sur les rochers, la plage et son sable et la promenade à marée basse
à travers les parcs à huitres jusqu’à la petite ile qui lui fait face. J’y ai
vu bien des choses, la tour Vauban et le
grand fort et la maitresse nous a alors raconté toute
l’histoire des fortifications.
M -Mais ça, tu peux le faire sur un week-end ! lui
réplique Monique. Tu n’y es jamais
retournée, même en vacances ou au moins sur la côte?
Y -Non, en fait de côte, je vais plutôt en Côte d’Or,
dans la ferme familiale à Arrans près de Montbard. C’est charmant et très
reposant surtout.
M -Et
bien moi, je préfère voyager un peu plus loin, aller à l’étranger, rétorque
Monique.
G - Ah oui, tu as la bougeotte, tu es toujours partie s’exclame
Germaine. Prochaine destination ?
M - La Turquie, pour cet été. Je veux revoir İstanbul,
ses souks, sa mosquée et les rives de la mer de Marmara, Ankara, la ville
d’Atatürk et son mausolée Anitkabir et si les circonstances le permettent, retourner
en Cappadoce pour admirer les cheminées de fée.
G -
En voilà un beau voyage mais tu vas revenir bien fatiguée ! insinue
Germaine
M -
Non parce que je me réserve quelques jours dans un petit village près de Bodrum
pour me reposer sur la plage et me baigner dans la mer Egée.
G –
Quelle chance tu as, Monique !
Y – Et toi,
Germaine, irais-tu revoir ton coin de paradis ? lui demande Yvette.
G – Oui, je
voudrais simplement retrouver la ferme où j’ai passé quelques mois vers la fin
de la guerre. Dans la Saintonge profonde, entre les vignobles à perte de vue
mais aussi les pâturages, j’y accompagnais la fermière. Elle y menait les
vaches le matin de bonne heure et en fin d’après-midi, nous retournions les
chercher pour les mettre à l’étable. C’était l’heure de la traite. Et je
recevais alors un bon bol de lait tout chaud. Un vrai régal.
M- Et pourquoi
n’y vas-tu pas ? En voiture ce ne doit pas être si difficile !
G- Les fermiers
ne sont plus là et la ferme a été vendue. Je sais aussi que le paysage a quelque peu changé. Je
craindrai de ne rien reconnaitre. Je préfère en garder le souvenir, conclut
Germaine.
Y – Trêve
d’évocation, déclare Yvette, il nous faut rentrer à la maison. A une autre
fois !
Marie-Thérèse
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"Capri
c'est fini!". Chanson d'Hervé Villard suite à un cliché pris dans le métro
parisien d'une affiche publicitaire. Mais non! Mais non! Aller au bout de ses
rêves et de ses espoirs... les pupilles s'oubliant dans le bleu intense d'une
méditerranée en émoi... Admirer les reflets argentés de cette mer d'huile
agrémentée d'écume de nacre recouvrant les rochers de la baie de Naples vaut
tous les détours et les fantasmes d'amours inassouvis, éblouissants vu des
falaises.
"Voir
Venise et mourir" ou "Voir Naples et "Morire". Dans un
passé récent, un imparfait révolu ou un futur non immédiat..., Imaginer
ses canaux comme les nerfs de la ville lacustre et voir se déverser cette eau
de mer sous des ponts multiples aux nombreuses circonvolutions, volutes et fragmentations
illustres. On y soupire. On y respire l'air du large quand la mer se retire et
laisse la lagune dans une solitude insolite. Et tout près, en face ou à côté :
les pigeons de la place St Marc s'envolent, roucoulent, survolent les
flots agités par les paquebots et les gondoles. Tout comme les amoureux
sous les yeux amusés des Doges en leur palais. On s'y repose. On y lit de la
prose. Les sculptures, les peintures, les tentures nous imposent ce respect
béni des dieux vénitiens en fêtant gaiement les quatre saisons de Vivaldi en un
carnaval joyeux, coloré et gracieux. Les pâtes ardentes de toutes les couleurs
colorent les assiettes, délient les appétits, rallient les papilles gourmandes
et les stratégies gastronomiques de la cuisine italienne qui compte de nombreux
maestros aux fourneaux dans une multitude de petits restaurants tous plus
délicieux les uns que les autres. Ils régalent de leurs rires et de leurs
chants les touristes et les autochtones.
Toulouse :
sa cité Gasconne, son Capitole si différent de jour et de nuit. On se perd dans
ses dédales de pavés lustrés suite à la venue du carrosse d’Henri IV le
célèbre roi gascon à la barbe fleurie comme Charlemagne. On circule et on
sillonne la ville aux tuiles roses qui préserve un quartier célèbre, celui des
Minimes, et enclavé dans une jolie ruche d'Aquitaine : le haut clocher de
l'église St Sernin. L'icône Mengaud avec sa Toulousaine en 1945 en a
chanté les louanges bien avant Nougaro. "O Toulouse" O mon pais! O
mon paris! O Tolosa, Tolosa..." Que rythment encore à la folie les
flots de la Garonne quand s'annonce le dégel au printemps et bouillonnent les
eaux chargées de limon et d'eau venues des rivières souterraines...
Le Verdon
sur Mer dans le département de la Gironde en région de Nouvelle Aquitaine,
Royan et ses bonbons : Berlingots en forme de bigorneaux. Ma Faute-sur-Mer en
Vendée en région du Pays de Loire-sur-mer : je vous ai donné mes
vertes années. Entre promenades dans l'arrière pays ou bronzette sur les
plages interminables de sable fin balayées par le chaud soleil estival et ses
embruns... C'était le temps des colonies
de vacances et des camps d'adolescence. Je te remercie maman pour m'avoir
permis de découvrir l'Atlantique, ses parfums et ses surprises au détour des
chemins.
Djerba avec
jeté de filet à bord du bateau qui entraîne ses touristes cheveux au vent et
narines palpitantes. Respirer les effluves des beaux poissons sortis tout brillants
de l'écume d'une mer nourricière flatte allègrement les estomacs et les
pupilles. Produits de la mer qui terminent sa course sur le barbecue. Pêche
miraculeuse d'un jour qui frétille dans les filets et au bout des canes à
pêche. L'envie de danser au rythme lancinant des tambourins prend aux tripes et
caresse les hanches des danseurs envoutés. Et pour se désaltérer : des fruits
frais. Du melon, de la pastèque. La ballade en mer prend fin et tout ce petit
monde continue de festoyer sur les terres.
Claudine
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