À Noël, j'aime que les enfants hospitalisés reçoivent
des jouets neufs, avec une belle empathie. À Noël, j'aime l'absence de conflits : extérieurs,
familiaux, personnels... A Noël, j'aime
voir briller les yeux des petits, devant le sapin féérique. À Noël, je n'aime pas le tapage des haut-parleurs des
centres commerciaux déversant des chants religieux... À Noël, je n'aime pas la surabondance d' "amis
" inconnus sur les réseaux sociaux : avenue de la solitude de la
curiosité, de motivations inavouées. À Noël, j'aime regarder le jardin sous la neige,
écouter le pépiement des moineaux dans les buissons.
Marie-Christine
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Que c’est
triste Gentilly sans guirlande, sans enseigne lumineuse et sans chichis…
Gentilly
au mois de décembre, sous la pluie…
Des trottoirs
du blanc sale au gris
Sous les
parapluies
Que c’est
froid toutes ces rues qui habituellement rient
Décorées de
bleu et de doré
Et la
joie de Noel est partie
Elle nous
a quittés la nuit
Et quand
reviendront les décorations, les contes, les rires et les chansons ?
Celles de
mon enfance, celle de ma famille, sous le sapin, les cadeaux, les bonbons…
Quand dégusterons-nous
le merveilleux et souverain chapon
Que nous
concoctait ma mère à la maison ?
Aujourd’hui,
un superbe sapin brille deus ses feux, ses guirlandes électriques sans bougies
Dans l’immense
hall d’un institut de sondage : Ipsos qui ne risque pas de tomber dans l’oubli
De sa belle prestance, il attire le regard et avec
égard le retient de ses boules dorées, à l’abri,
Le vert
puissant de ses ramures porte chacune en ses pointes étoiles, losanges bien
fournis.
Gageons que
les périodes de fêtes de 2019 seront plus attrayantes et plus jolies
Espérons que
la trêve hivernale marquera d’une pierre rouge les esprits
Prions que
bonheur, joie, espoir, grâce et beauté en seront épris. Essayons de
profiter pleinement du temps qui passe : de la vie.
Claudine
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Noël
est surtout la fête des enfants. Sans leur présence, Noël est un peu triste.
Je n’aimais pas décorer
le sapin car j’étais maladroite. Je craignais toujours de faire tomber les boules
de verre multicolore et de les casser
mais j’aimais peindre en doré les coquilles de noix et les étoiles ou les
envelopper dans du papier argenté.
Petite, J’aimais
beaucoup Noel car ce soir-là nous jouions une représentation de la crèche
devant des amis réunis mais je n’aimais pas quand l’un de nous modifier
soudainement le texte et nous faisait tromper.
J’aimais beaucoup Noel
petite quand emmitouflés à cause du froid, nous sortions dans la nuit pour
aller à l’Eglise et entendre chanter le « Minuit Chrétien » par un
père de famille à la voix de ténor mais je n’aimais pas devoir ensuite y rester
tranquille trouvant l’office trop long à mon goût.
J’aimais aller près de
la crèche et voir l’ange bouger la tête quand on lui donner une pièce, par
contre, je n’aimais pas que maman me refuse d’allumer ma bougie toute seule
pour la mettre devant la multitude de santons.
J’aimais le retour à la
maison où nous attendaient un chocolat bien chaud et des craquelins qui nous
venaient tout droit du Nord mais je n’aimais pas aller me coucher en attendant
que le Père Noël descende dans la cheminée.
Et quand la sonnette
nous tirait du sommeil, j’aimais me précipiter pour découvrir mes cadeaux au
pied du sapin mais je n’aimais pas devoir attendre que mes frère et sœurs soient
réunis pour le faire.
Je n’aimais pas beaucoup
la longueur du repas de Noël malgré toutes les bonnes choses que nous mangions car
il fallait rester bien sage à table et les jambes me démangeaient.
Par contre j’aimais le
moment où, au dessert, une main cachée sous la table tirait les petits lots
déposés à l’avance dans une corbeille. Parfois, je n’aimais pas celui que je
recevais en cadeau : bonbons pas à mon goût ou bricole que ne me disait
rien.
J’aimais beaucoup les
décorations de la table mais aussi le moment merveilleux où maman faisait
flamber le plum-pudding que nous dégustions ensuite avec délices. Parfois, des
personnes présentes n’aimaient pas son goût trop fort et bien épicé.
J’ai
beaucoup aimé la fête de Noël avec mes enfants, puis mes petits-enfants et
maintenant, je regrette de ne pas pouvoir la fêter avec mes arrière-petits
enfants.Marie-Thérèse
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Que j'aime
l'ambiance de Noël, de joie, de sourires sur les visages, cet émerveillement
dans les yeux des petits et des grands.
Mais je
n'aime pas du tout la course faite pour trouver les cadeaux, les bousculades
dans les magasins, l'exaspération et l'impatience aux caisses.
J'aime faire
la décoration de la maison, du sapin, mettre les boules et les guirlandes, les
petits sujets et arranger pour qu'un joli équilibre et une harmonie se fassent.
Mais que je
n'aime pas quand les guirlandes électriques sont emmêlées, emberlificotées, que
certaines diodes ne fonctionnent plus, que les crochets des boules s'accrochent
à tout et n'importe quoi et que le chat vienne se faufiler, jouer, grimper dans
le sapin savamment installé.
J'aime Noël
pour toute la gourmandise autorisée, les sablés préparés en famille, les
chocolats dégustés, les odeurs de cannelle, de pain d'épices. De tous ces
biscuits faits avec les plus petits.
J'aime pas
les disputes pour un biscuit raté, un chocolat qui a été mangé par un et non
par les autres, une recette, un plat, une idée culinaire que certains veulent
faire et d'autres qui ne veulent que s'empiffrer.
J'aime la
magie de Noël pour voir les yeux écarquillés des enfants le matin lorsqu'ils
découvrent les cadeaux au pied du sapin, les cris de joie, les embrassades.
Mais alors
j'aime pas, mais pas du tout quand il faut faire tout le rangement et le ménage
quand tout est fini et j'aime pas non plus toute l'attente d'une année pour le
prochain Noël.
Valérie
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J’aimais l’atmosphère
des fêtes de Noël, le regard pétillant de mes enfants devant le sapin, la
bougie de l’avent que l’on allumait et éteignait jour après jour, les peintures
blanches faites sur les vitres de la maison, un père Noël par ici, un bonhomme de
neige par là. J’aimais trouver pour chacun, et nous étions nombreux dans ma
belle-famille, le petit cadeau adapté. Une paire de chaussettes rigolotes pour
l’un, une bande dessinée pour l’autre, un livre pour le troisième ou bien une
écharpe colorée. Ce qui faisait la valeur du cadeau n’était pas financier mais
le temps passé à le chercher, à l’empaqueter et à écrire le prénom sur le
papier. C’était cela l’atmosphère de l’avant Noël qui ne commençait que
quelques semaines avant le vingt-quatre décembre. Après il y avait, bien sur,
le regard ravi de mes enfants devant l’amoncellement de cadeaux qu’il y avait
sous le sapin. Nicolas, de six ans plus âgé que sa sœur, ne croyait plus au
père Noël mais prenait plaisir à déballer ses cadeaux et à nous les montrer, de
même qu’il avait aidé sa sœur à découper dans les publicités pour faire sa
liste au père Noël. Nous avons toujours gâtés les enfants, Nico était fans de
légos et de livres qu’il dévorait et Manon adorait les poupées et le maquillage
alors que je me maquillais très peu. Voilà ce que j’aimais dans Noël. Mais le
temps a déroulé son ruban, les enfants ont grandi et sont devenus des adultes.
Je ne trouve plus la même appétence pour les fêtes. Je n’aime pas que l’on me
force à fêter ce que j’adorais autrefois. Je n’ai pas non plus de petits
enfants à gâter. C’est pour moi un
moment de l’année que je voudrais vite voir passer.
Fabienne
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Il
faut bien le dire, Noël est à mon point de vue une fête commerciale, un moment
ou la coutume est d'échanger des cadeaux.
Pour ma part, Noël est une fête destinée avant tout aux jeunes enfants et comme tout le monde je pense, j'ai aimé cette période quand ma fille avait 3 ou 4 ans. Mais qui était le plus pressé de découvrir les cadeaux apportés par le père Noël ? Je me rappelle que nous avions hâte alors de voir sa réaction mais comme nous habitions en immeuble, point de cheminée pour y déposer devant tous les jouets. Il fallait donc faire preuve d’ingéniosité pour simuler le passage tant attendu par les enfants.
Pour ma part, Noël est une fête destinée avant tout aux jeunes enfants et comme tout le monde je pense, j'ai aimé cette période quand ma fille avait 3 ou 4 ans. Mais qui était le plus pressé de découvrir les cadeaux apportés par le père Noël ? Je me rappelle que nous avions hâte alors de voir sa réaction mais comme nous habitions en immeuble, point de cheminée pour y déposer devant tous les jouets. Il fallait donc faire preuve d’ingéniosité pour simuler le passage tant attendu par les enfants.
Je me souviens d’une année où
tellement impatients, nous avions décidé que nous lui donnerions ses jouets le
soir, au moment de l'apéritif, du champagne pour l'occasion. Après tout, la
nuit est courte pour le père Noël qui ne peut être partout en même temps, il
lui faut bien commencer sa tournée. Tout le monde était alors mis à
contribution pour que rien ne se devine, la grand-mère occupait la
petite-fille, les parents s'activaient. Ensuite nous retournions dans le séjour
où se tenaient grand-mère et petite-fille, chacun prenait alors place tout
naturellement pour lever son verre. Et à partir de ce moment, nous attendions
que notre fille daigne quitter la pièce pour retourner dans son petit royaume,
où tous les jouets avaient été déposés sur son lit par nos soins.
Quand je repense à cet épisode,
j'en suis encore remuée, nous avions réussi à la surprendre bien au-delà de nos
espérances. Je la vois encore revenir vers nous en nous indiquant du doigt la
direction de sa chambre, incapable d'articuler un mot, les larmes aux yeux.
L'émotion pour elle avait été grande, heureusement son bonheur le fut tout
autant en découvrant les cadeaux du père Noël.
Paulette
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