lundi 14 septembre 2015

MATERNITE

Maternité, Manuel Zapata Orihuela
Dans la pénombre douce
La mère berce son petit
Penchée vers sa frimousse
Beaucoup d’amour pour lui…

Elle l’a attendu pendant neuf mois
Dans son ventre arrondi
Elle rêvait de son joli minois
Autant les jours que les nuits…

La naissance l’a libérée
De son ventre son enfant est né
Depuis entre change et tétées
Sa vie tourne autour du nouveau-né

Valérie




Pressant contre son sein
Un poupon emmitouflé
Elle exprime la vie

Emmanuel


Toute en rondeur,
La femme péruvienne
Toute en douceur
Et que le sommeil vienne
Serre l’enfant en rouleau
Terre d’un brun de Sienne
Sur sa poitrine, sous le rideau
De ses cheveux d’une beauté démentielle,
Couve le nourrisson
Comme sur le feu : l’eau.
Un regard attentif, un œil rond
Caresse le poncho,
Cette laine aux tons chauds.

Claudine

Maman comblée tenant son enfant dans les bras,
Attend l'heure de lui donner le sein.
Tétant avidement cette nourriture bénie,
Enfant et mère en cet instant ne font plus qu'un.
Repu et ravi, l'enfant ensuite peut dormir,
Nul doute que sa mère veillera sur lui.
Instant de pur bonheur que de voir ces deux êtres,
Tendrement enlacés par l 'amour qu'ils se portent,
Etroitement unis pour affronter ensemble la vie.

Paulette

Chaleur des gestes, chaleur de la couleur. Enveloppement du petit encore fragile, pour le protéger. Ce que devrait être une mère est résumé là. L’ambiance rougeoyante est particulièrement apaisante et sereine.

Josiane

Les tons sombres et chauds, montrent l’intimité entre la mère et son nouveau-né qu’elle serre dans ses bras protecteurs : les mains si efficaces, douces et dévouées infiniment, sont surdimensionnées.
L’artiste restitue, intacte, dans son intégralité, la douceur de la maternité, moment unique et privilégié : même les franges de la couverture sont semblables à des doigts, pour accroître le bien-être de l’enfant.

L’amour d’une mère
Penchée sur son nouveau-né
Est total, unique !

Marie-Christine


Je vois une maman bien en chair, avec des mamelles remplies de bon lait rempli de vitamines, gardant à n’importe quel moment, un œil aimant et protecteur sur son enfant qu’elle garde bien au chaud dans le cocon familial jusqu’au jour où comme le papillon, il prendra son envol quittant le nid douillet pour d’autres horizons.

Mireille

Telle une Madone penchée
Sur son enfant de Lumière
Tu médites… et tu songes aux années écoulées
À ton époux tout proche, tu confies :
« Tu souviens-tu, dis, de ce jour-là
Je t’ai appris que tu allais être papa
Nos deux cœurs l’unisson
Battant pour toute création
En offrant au monde un enfant
Telle une étoile au firmament
T’en souviens-tu, dis, parfois
J’avais peur que notre enfant ait froid
Dans des lendemains incertains
Alors que s’ouvraient ses petites mains
Ta présence et ta sérénité
Bien vite me rassuraient
Aujourd’hui, dis, il va nous quitter
Vers sa propre destinée
Dans les blés des joyeuses fêtes
Dans les vagues des multiples tempêtes
J’espère que chaque printemps, il se souviendra
De la fête des mamans et des papas !

Christiane

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