Monolithe à la pastèque, Manuel Zapata Orihuela |
Mais que
tient cet homme si fortement,
On dirait un gros fruit.
Nul doute qu'il lui semble précieux.
Ou peut-il le poser sans danger,
Le retrouver où il l'aura laissé,
Il cherche et réfléchit à chaque possibilité.
Toujours plus fort, il serre ce fruit.
Homme si lointain,
Es-tu si peureux des autres,
As-tu peur pour ton bien ?
Le trésor, dans ses bras finalement restera,
On dirait un gros fruit.
Nul doute qu'il lui semble précieux.
Ou peut-il le poser sans danger,
Le retrouver où il l'aura laissé,
Il cherche et réfléchit à chaque possibilité.
Toujours plus fort, il serre ce fruit.
Homme si lointain,
Es-tu si peureux des autres,
As-tu peur pour ton bien ?
Le trésor, dans ses bras finalement restera,
Aucun lieu
ne lui paraît assez sûr.
Pastèque tant convoitée,
Authentique fruit de son pays,
Spectacle enchanteur pour la vue,
Tout aussi nécessaire à la vie,
Enfin te voilà bien à l'abri.
Que de précautions il a fallu prendre,
Un trésor se doit d'être conservé,
Ensuite, il pourra enfin être mangé.
Pastèque tant convoitée,
Authentique fruit de son pays,
Spectacle enchanteur pour la vue,
Tout aussi nécessaire à la vie,
Enfin te voilà bien à l'abri.
Que de précautions il a fallu prendre,
Un trésor se doit d'être conservé,
Ensuite, il pourra enfin être mangé.
Paulette
Lumineux comme le soleil
Un disque d'or qui m'émerveille
Qui sur la montagne et les paysans
Sur les pêcheurs et leurs partisans
Darde ses rayons
Un soleil de plomb
Un disque d'or qui m'émerveille
Qui sur la montagne et les paysans
Sur les pêcheurs et leurs partisans
Darde ses rayons
Un soleil de plomb
Et d'orange au théâtre
Et d'agrumes en amphithéâtres
Et de tons vitaminés
Qui vous font un pied de nez
Et d'agrumes en amphithéâtres
Et de tons vitaminés
Qui vous font un pied de nez
Tombent les masques
De la commedia del arte
Courbe la silhouette
De la plus trapue à la plus fluette
Sous les chapeaux et les rubans
Brillent les yeux des enfants
Des couleurs chaleureuses
Pour rendre la vie heureuse.
Qui fripe l'épiderme
Bride les yeux
Courbe la silhouette
De la plus trapue à la plus fluette
Sous les chapeaux et les rubans
Brillent les yeux des enfants
Des couleurs chaleureuses
Pour rendre la vie heureuse.
Qui fripe l'épiderme
Bride les yeux
Et rend néanmoins
Les gens heureux
Claudine
Je vois la raison d’un père qui regarde son fils s’éloigner
du droit chemin, délaissant ses études pour s’amuser. Mais le père le recadre
sévèrement car il ne veut pas que son fils ne devienne qu’un cueilleur de
pastèques sans avenir.
Mireille
En vain
cherche-t-on
Un
monolithe, une pastèque
Justifiant
ce titre
Emmanuel
C’est une
très riche composition monolithique, à l’apparence humaine, mais pas
seulement ! Elle est savamment composée de formes géométriques, anthropomorphiques.
On voit
des triangles, des pics, des pyramides, hautement symboliques, évocateurs de la
sublime architecture des Incas ; ces figures géométriques savamment
agencées, dressées ou inversées, formant un jeu de miroirs, donnent au tableau
sa profondeur, chaudement et subtilement colorée.
Cette
sublime composition est posée sur une jatte en lapis-lazuli (pierre d’azur),
sur laquelle repose une pyramide de pastèques, dont les graines sont semblables
aux yeux du personnage. Personnage et fruit se mêlent : la tête est une
moitié de pastèque, les dents celles des grains de maïs, les yeux, ceux de
l’humain qui sait qu’il va déguster un fruit savoureux.
Les
oreilles sont en forme de tête de poisson pour nous rappeler nos lointaines
origines. Toujours surdimensionnés, les éléments fonctionnels : ici les
bras capteurs de la pastèque, l’œsophage, les dents, les yeux gourmands :
le désir monte.
Douceur
de manger
Une
pastèque savoureuse
Plaisir
royal !
Marie-Christine
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