samedi 26 janvier 2019

6 MOTS AU HASARD

Avec six mots tirés au hasard, écrire une texte court
.........................................
RIVAL – URGENCE – TRUELLE – PECCADILLE – ACCEPTER – POCHE
En pleine église, installé ostensiblement à côté de son rival, René sortit de sa poche une truelle, pour lui régler son compte. Il n’avait jamais accepté de porter des cornes, ce n’était pas une peccadille. Les pompiers transportèrent le blessé aux urgences.

M.-C.

SE REBELLER – MAGNÉTOSCOPE – D’UNE PIERRE DEUX COUPS – EMPLOYÉ DE BUREAU – BRUME - SOLIDE
Un employé de bureau dans la brume entend se rebeller pour une histoire de magnétoscope qu’il pensait dérobé, sans avoir toutefois de preuves solides. Alors d’une pierre deux coups : il claquemure ledit voleur et le magnétoscope dans la même pièce et s’en sert pour recueillir des aveux.
Cl.

GUÉRIR – BIGORNEAU – SANS TAMBOUR NI TROMPETTE – PÈRE- LIVRE - BRILLANT 
Le père ramassait des bigorneaux sur le quartz brillant et dès qu’il en avait une livre, il s’en allait sans tambour ni trompette voir ses congénères pour les guérir de leur migraine.
F.

ENREGISTRER – ÉPREUVE – SECRET DE POLICHINELLE – DEMOISELLE – FOURNEAU – MOU
Elle avait eu du mal à enregistrer la consigne de l’épreuve de cuisine. Cela n’étonna personne, c’était un secret de polichinelle : la demoiselle était un peu molle aux fourneaux.
L.

samedi 19 janvier 2019

QUE D'EAU !

Ecrire un texte où l'on trouvera le maximum d'expressions contenant le mot "eau"
..........................................................
Entre Pascal et Christine, qui pourtant se ressemblent comme deux gouttes d'eau, rien ne va plus, il y a de l'eau dans le gaz ; et pour celui qui les connaît bien, c'est clair comme de l'eau de roche, le ménage va à vau l'eau.
Pascal, qui n'est pourtant pas un marin d'eau douce, navigue en eau trouble depuis quelques temps. En effet, il s'est quelque peu laissé distraire par leur charmante voisine qui, en dehors d'un physique avantageux, n'a pourtant pas inventé l'eau chaude.
Pour Christine c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase car elle a déjà connu pareille mésaventure  par le passé et, c'est bien connu, chat échaudé craint l'eau froide. Aussi, quand elle exige de Pascal des explications, lui qui habituellement nage comme un poisson dans l'eau en reste le bec dans l'eau, il pensait pourtant avoir été discret. Immédiatement il se jette à l'eau pour tenter de justifier au mieux sa conduite mais c'est comme donner un coup d'épée dans l'eau car Christine ne s'en laisse pas compter aussi facilement, compte là-dessus et bois de l'eau. Désormais, il coulera de l'eau sous les ponts avant qu’elle fasse de nouveau confiance à son époux volage, ses grossiers mensonges ne font qu'apporter de l'eau à son moulin et confirment l'adage disant qu'il faut se méfier de l'eau qui dort.
Pascal qui nage entre deux eaux, veut néanmoins sauver son couple. Mais comme il n'entend pas pour autant renoncer aux charmes de la voisine, qui à ses yeux paraît de la plus belle eau, il décide donc de mettre un peu d'eau dans son vin. Il s'agit pour lui maintenant de réagir pour ménager Christine car il sait bien que tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse, ce n'est donc vraiment pas le moment de se noyer dans un verre d'eau, ni de laisser la situation tourner en eau de boudin.

A l'opposé du couple qu'il forme avec Christine, lui et la voisine sont comme eau et feu mais malgré cela, Pascal ne songe pas pour autant à se dire, fontaine je ne boirai pas de ton eau. A ses yeux, il n'y a là d'ailleurs vraiment pas de quoi provoquer une tempête dans un verre d'eau, il n'est donc pas du tout question pour lui de jeter le bébé avec l'eau du bain.

Paulette
..........................................................

La famille Bonau avait sué sang et eau pour élever ses jumeaux. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Didier perdit rapidement de vue son jumeau Honoré, auquel il ressemblait comme deux gouttes d’eau. Ces deux-là étaient des frères ennemis, c’était  claircomme de l’eau de roche. Honoré avait une pâtisserie fort prospère : la seule vue de la vitrine était déjà une promesse de bonheur et mettait l’eau à la bouche. Son épouse avait reçu un diamant de la plus belle eau et passait ses loisirs à lire des romans à l’eau de rose. Quant à Didier, ses études supérieures tombèrent rapidement à l’eau. D’une part les médisants assuraient qu’il n’avait pas inventé l’eau tiède et qu’il avait la fâcheuse tendance à se noyer dans un verre d’eau. Pour le travail, on pouvait compter là-dessus et boire de l’eau fraîche… jusqu’au jour où ses parents découvrirent qu’il faisait des

samedi 12 janvier 2019

15 MOTS IMPOSES

Ecrire un texte comprenant ces 15 mots : Bûche – Aveugler – Comptable – Rafraîchissant – Projet – Soldes – Épinards – A rebrousse poil – Faciliter – Retraite – Imperméable – Soupir- Garnement – Judiciaire – Réaliser
..................................................
 Ce matin, Lucas, comptable de profession,  se rendit au travail à contre-cœur.  Son garnement de fils, une vraie bûche,  l’avait mis en fureur et il se sentait pris à rebrousse-poil par ses bêtises réitérées qui ne lui facilitaient pas la tâche. La dernière en date : Chez cette vieille demoiselle en retraite, il avait chapardé au stand des vêtements en soldes  un imperméable d’un vert épinard qui lui procurerait surement des ennuis judiciaires et mettait à mal tous ses projets. Il poussa un gros soupir  en passant la porte de son bureau et en voyant Marguerite, sa secrétaire, toujours pimpante, il se rasséréna. Il réalisa qu’il s’était laissé aveugler par sa colère et sa vue rafraichissante lui mit du baume au cœur.

Marie-Thérèse
.......................................................
Il  avait pour projet de faire les soldes et devait voir avec Roland, son ami comptable, de combien il disposerait car sa retraite n’était pas mirobolante. Il poussa un long soupir en enfilant son imperméable vert épinards qui le faisait passer pour un inspecteur de police judicaire. Sur son chemin il croisa un garnement qui lui jeta une buche entre les jambes, un moment aveuglé il se releva en titubant, il était déjà passablement de mauvaise humeur et n’était pas à prendre à rebrousse-poil mais il laissa filer le gamin et s’essuya les mains avec une lingette rafraîchissante. Tout cela n’était pas fait pour faciliter son humeur. Il réalisa qu’il n’était pas dans les meilleurs conditions, grogna quelques insultes et reprit son chemin sous une pluie battante.

Fabienne
....................................................
A quand la retraite ? se demandait fréquemment Denise en poussant des soupirs à fendre l'âme. Elle aurait le temps de faire les soldes pour faire emplette d'un imperméable. En attendant, il s'agissait de travailler d'arrache-pied, afin de mettre du beurre dans les épinards, pour faciliter l'existence.
En se rafraîchissant les idées, elle songea aux temps révolus, où, dans l'éclat de sa jeunesse, elle fut aveuglée par la beauté d'un futur comptable : il y eut même un vague projet matrimonial, jusqu'au jour où ce garnement, vrai gibier de potence eut des ennuis judiciaires. Denise réalisa que son bonheur n'était point là.
Depuis ce jour, il ne faut pas la prendre à rebrousse-poil: autant parler à une bûche !

Marie-Christine
..................................................
Grand-mère et maman préparent Noel.
-Tu veux une bûche ?
- Quel genre ? Glacé ? A la crème ? Boulangère ? De super marché ?
-J’aime pas la bûche, interrompt un petit bout de cinq ans et dans un soupir, la conversation reprend.
-J’aime bien ce qui est rafraîchissant, reprend la maman.

lundi 7 janvier 2019

HISTOIRE DE CHEVEUX !

Qu'est ce qu'un cheveu ?
Un poil, un crin, un tout
Un couvre chef ou un rien... 

Eh ! vous, mes cheveux 
Je vous bénis et maudis 
Des heures rien que pour vous... 

Ah mes chers cheveux
Lorsque le vent vient
Entre vous, il joue, et vous noue... 

Sur ma tête pleine de cheveux 
D'un coup la mise en plis 
Chez le coiffeur a un coût... 

De grâce mes cheveux 
Quand je suis dans mon lit
Ne venez pas autour de mon cou... 

Oh, mes beaux cheveux 
Le temps passe vite 
Et devenez gris d'un coup... 

Et toi mon unique cheveu 
Tu es resté en vie
Les autres en avaient fait des jaloux... 

Valérie
.......................................................
Elle s’était achetée avec sa tirelire un bubble-gum rose appelé aussi malabar. Son frère, de trois ans plus jeune qu’elle, assis en face d’elle, la regardait curieusement. Il avait quémandé un morceau du bubble-gum mais elle avait refusé. Elle commençait à mastiquer avec délectation, le chewing-gum, dur au départ,  délivrait  maintenant tout son suc en se ramollissant. Elle regardait le morceau de papier entourant le malabar, c’était un tatouage qu’elle s’imprimerait plus tard sur le dos de la main. Ca y était, la consistance était idéale, elle allait pouvoir faire des bulles de chewing-gum. C’était tout un art. Il fallait laisser sortir un peu de matière entre les lèvres et souffler de façon régulière pour que la bulle soit la plus grosse possible avant d’exploser. Ses premiers essais ne s’étaient pas révélés très fructueux, mais elle en maîtrisait maintenant la technique. Son frère apparemment toujours impassible la regardait en coin et elle prenait un malin plaisir à faire devant lui les bulles les plus grosses possibles, en un mot elle le narguait. Elle était très concentrée sur une bulle, quand, tout à coup, son frère bondit, attrapa le morceau de chewing-gum  qui dépassait et fit presque le tour de sa tête ! La matière chaude et collante se plaqua immédiatement sur ses cheveux ! Elle était estomaquée et lui partit en courant et en rigolant. Il devait y avoir eu un bruit ou une sorte de cri étouffé car leur mère apparut, venant de la cuisine. Elle constata les dégâts et commença à les admonester tous les deux en s’approchant de sa fille. Le malabar, ou ce qui l’en restait, était figé sur les cheveux courts et ne se décollait pas aisément. Elle essaya avec un glaçon passé dessus de retirer le plus gros mais il s’avéra nécessaire de prendre les ciseaux et de couper là ou c’était trop collé. Du coin de l’œil, la fillette vit son frère approcher, elle rageait intérieurement contre lui mais au fond d’elle, elle savait qu’elle l’avait un peu mérité !

Fabienne 
...................................................
Dans les hameaux très isolés de montagne, les paysannes, sans revenus n'avaient ni le temps ni les moyens de se payer le coiffeur ; elles portaient toutes le chignon, plus ou moins solidement arrimé, coiffure jamais vue chez la fillette montagnarde.
Le shampoing non plus n'était pas utilisé, les bigoudis inconnus. Les soins capillaires n'étaient pas prioritaires, on allait chercher l'eau à la fontaine avec des seaux, les logis étaient exigus, dépourvus de salle de bains et de sanitaires : on vivait dans la promiscuité.
Pratiquement, rares étaient ceux qui allaient chez le coiffeur : Denise avait droit à la coupe au bol deux fois l'an ; l'unique garçonnet et les hommes étaient coiffés par un ancien caporal du hameau voisin : il possédait des ciseaux et une tondeuse.
Quelques femmes sombrant dans le dénuement et la mélancolie ne se coiffaient plus depuis longtemps : Denise, un jour, fut invitée à découper aux ciseaux des boules de cheveux agglomérés depuis des décennies.
Rares étaient les femmes qui une fois l'an allaient chez le coiffeur, à une vingtaine de kilomètres pour se faire faire la permanente dans le salon de coiffure d'un réfugié espagnol. De retour au foyer, l'épouse était battue, victime de scènes épouvantables, accusée de dilapider l'argent vital pour satisfaire les saouleries du conjoint.